tag:blogger.com,1999:blog-48428131925126762162024-03-28T20:29:53.620-07:00Books, Tea time & Sweet apple piePedro Pan Rabbithttp://www.blogger.com/profile/01848002489002426244noreply@blogger.comBlogger899125tag:blogger.com,1999:blog-4842813192512676216.post-84928605577044666082024-03-24T04:25:00.000-07:002024-03-24T04:25:49.946-07:00Encyclopédie visuelle Jane Austen - Gwen Giret & Claire Saim.<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRmaswiUgzU6KQ0Q1bjDo1It72sl4PBzFd52In4zS2_zztQaBGt6gL1xiZO7AE8NAMuOTdc8Tg7jdsiRJxtcgGzn0R3z0YDNqOv_yHJt_y5kF_TKhfc_JJevx9SwcgbxV1aRqStwOE7gVfTBRZ9ie9hI4qvRRrQBo2hMV_Td_UO2yVvPqGTf8smkNZFX76/s822/jane1.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="822" data-original-width="640" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRmaswiUgzU6KQ0Q1bjDo1It72sl4PBzFd52In4zS2_zztQaBGt6gL1xiZO7AE8NAMuOTdc8Tg7jdsiRJxtcgGzn0R3z0YDNqOv_yHJt_y5kF_TKhfc_JJevx9SwcgbxV1aRqStwOE7gVfTBRZ9ie9hI4qvRRrQBo2hMV_Td_UO2yVvPqGTf8smkNZFX76/w311-h400/jane1.jpg" width="311" /></a></div>Hachette Heroes, 2023.</span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i><span> </span>Modeste demoiselle de la gentry de campagne, comme nombre de ses
héroïnes, Jane Austen aurait pu faire de sa vie le thème d’un de ses
romans. Pour comprendre les origines de son inspiration et de son
talent, partez d’abord à la découverte de son milieu, de sa famille, de
ses proches, de cette Angleterre si chère à son coeur, en particulier le
sud du pays, qu’elle n’a quasiment jamais quitté. Explorez ensuite son œuvre, qui se compose de six romans achevés, deux autres à peine
esquissés, quelques lettres ou encore des écrits de jeunesse. Voilà tout
ce qui reste de sa plume si pétillante. Cependant, son style unique,
son ironie mordante, ses personnages iconiques, ses histoires
intemporelles ont contribué au fil du temps à l’élever au rang de la
plus célèbre romancière britannique. De l’écrit à l’écran, des
adaptations aux secrets et lieux de tournage, ce livre vous invite
également à une fascinante découverte de son héritage. Comment devenir
un.e authentique janéite ? Rien de plus simple !</i></div><div style="text-align: justify;"><i><span> </span>Laissez-vous guider à
travers des récits de voyages, des carnets de route et des festivals,
des bonnes adresses pour marcher sur les traces de Jane Austen,
s’habiller en style Régence ou tout simplement déguster un délicieux tea
time !</i></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: center;">***</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span> </span><b>Qui ne connait pas Jane Austen ? </b>L'autrice à la fois la plus <b>populaire</b>, mais aussi la plus <b>secrète </b>de la littérature anglaise, objet d'un culte célébré aujourd'hui de par le monde, n'est plus seulement une <b>icône </b>de la littérature. Elle est aussi une star de la <b>pop culture</b>. En effet, outre les nombreuses adaptations cinématographiques et télévisées, Jane Austen a vu son œuvre réinventée et réécrite à toutes les sauces : avec des zombies ou contre des loups-garous, transposée à l'époque moderne ou objet de voyages temporels, complétées de suites ou de préquels, racontée par ses protagonistes masculins ou, même, par les invisibles domestiques. Tout le monde a entendu parler ne serait-ce qu'une fois de Mr Darcy et nombreux sont ceux qui ont en tête l'image d'une <b>chemise mouillée</b> à l'évocation de son patronyme. Mais de là à dire que tout le monde a lu tout Jane Austen et sait qui se cache réellement derrière la délicate silhouette de profil reproduite sur les couvertures des multiples rééditions, rien n'est moins sûr. Celle qui a aujourd'hui un festival officiel à son nom et rassemble de nombreux clubs d'aficionados à l'international est loin d'avoir livré tous ses secrets. <b>Gwen Giret</b>, créatrice du blog <i><b><a href="https://janeaustenandherworld.fr/">Jane Austen and her world</a></b></i> et <b>Claire Saim</b>, autrice de la page <i><b><a href="https://www.facebook.com/people/Jane-Austen-lost-in-France/100063626710578/">Jane Austen lost in France</a></b></i> et rédactrice pour <b><u><a href="https://www.onirik.net/author/ladyclare/">Onirik.net</a></u></b> proposent ici un travail de fond sur la célèbre romancière, son époque, son œuvre et son héritage.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitNvxV77DrhjCLHRSa-2H6Z78obMxjfElVoZAPGxuR8N_heUU-ci9PbXk3gSZKwz5MguhoFMO03R3dj26BmloJQIxLAnDlieZdRkVkdvJflpCnA5FpTNNaIn5iKvPtz0Wl9LCyd_BI30dlKoMD0Ds9mgnQfzl0h8UDwyx3YOCQTnr_gS7IOApY_Dl5LcPk/s331/Capture%20d'%C3%A9cran%202024-03-24%20120904.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="145" data-original-width="331" height="140" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitNvxV77DrhjCLHRSa-2H6Z78obMxjfElVoZAPGxuR8N_heUU-ci9PbXk3gSZKwz5MguhoFMO03R3dj26BmloJQIxLAnDlieZdRkVkdvJflpCnA5FpTNNaIn5iKvPtz0Wl9LCyd_BI30dlKoMD0Ds9mgnQfzl0h8UDwyx3YOCQTnr_gS7IOApY_Dl5LcPk/s320/Capture%20d'%C3%A9cran%202024-03-24%20120904.png" width="320" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;">Claire Saim (à gauche) & Gwen Giret (à droite).</span><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Travail de fond, oui, il est important de le préciser : l'éditeur, <b>Hachette Heroes</b>, étant plutôt versé dans les franchises Disney et Marvel, on pourrait croire que cette encyclopédie, la <b>première consacrée à l'auguste autrice</b>, n'est qu'un ouvrage vulgarisé réservé aux seuls néophytes. Erreur. En plus de son caractère inédit, cette <i>Encyclopédie visuelle Jane Austen </i>a déjà conquis même les spécialistes et grands amoureux de l'écrivaine grâce au <b>traitement quasi universitaire de son sujet</b>. Préfacé par ni plus ni moins que <b>Lizzie Dunford, directrice de la Maison de Jane Austen à Chawton</b>, ce livre s'ouvre sur une brève introduction qui, en quelques chiffres, témoignent du <b>rayonnement </b>de la femme de lettres à l'international. Pour autant, les questions persistent : qui est vraiment Jane Austen et comment expliquer les raisons de son succès ? Ces interrogations servent de transition, de seuil que les autrices invitent les lectrices et lecteurs à passer pour un voyage dans le temps de près de 300 pages grand format, abondamment illustrées.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRi6ResVUUa5OQ2qsBlwJrHBW2EP94EI-qIICHcd_K47w7VA2vqPf4mvsQ4mqSX4F5wW_fVONGrR9CzDc-OPDh_o0hCeStH0JcRYg7luuYJ52oSD2xasL15Id6owaQ_UdsSFxtGaxIj9vkxmQQ3xxY0nEioF2aJj76bJdgs6X6TP_hLM7k6DWoSPcPyJtP/s1400/jane2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="867" data-original-width="1400" height="198" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRi6ResVUUa5OQ2qsBlwJrHBW2EP94EI-qIICHcd_K47w7VA2vqPf4mvsQ4mqSX4F5wW_fVONGrR9CzDc-OPDh_o0hCeStH0JcRYg7luuYJ52oSD2xasL15Id6owaQ_UdsSFxtGaxIj9vkxmQQ3xxY0nEioF2aJj76bJdgs6X6TP_hLM7k6DWoSPcPyJtP/s320/jane2.jpg" width="320" /></a></div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>La biographie de Jane Austen et des éléments historiques propres à sa famille occupent une première partie extrêmement bien documentée. Les deux autrices vont bien au-delà de la page wikipédia consacrée à l’iconique romancière et soumettent ici les résultats d'une <b>recherche dense et approfondie </b>de sa généalogie, laquelle permet de situer la jeune fille de bonne famille avant la femme de lettres dans un <b>contexte culturel précis </b>qui, on le verra au fil de la lecture, a profondément influencé son écriture et les thématique de ses romans. <b>Technique et précis </b>sans jamais être fastidieux, ce premier chapitre nous a fortement évoqué le passionnant travail de Cathy Bernheim pour son <b><i><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2020/05/mary-shelley-au-dela-de-frankenstein.html">Mary Shelley, au-delà de Frankenstein</a></i></b>. </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5cQapkAyEF6GCSw3_RmjXcfDZwxBl6TpJKiNHPUjnGJLBfqAM4qUhXtFNVa9hbGR1Pbkno0x-qOgla7H4kzO18r655_BYPiFt5nqIAPlq_0f88_PevmIjr5ajbmwW2QIcG6JLh5rK8ziWw4bjOzs2buHMtL2yqvTblOd7nLIeHCZSV3Wkw_iZVSj_aRRy/s1400/jane3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="867" data-original-width="1400" height="198" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5cQapkAyEF6GCSw3_RmjXcfDZwxBl6TpJKiNHPUjnGJLBfqAM4qUhXtFNVa9hbGR1Pbkno0x-qOgla7H4kzO18r655_BYPiFt5nqIAPlq_0f88_PevmIjr5ajbmwW2QIcG6JLh5rK8ziWw4bjOzs2buHMtL2yqvTblOd7nLIeHCZSV3Wkw_iZVSj_aRRy/s320/jane3.jpg" width="320" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Après avoir exposé ses lectures, inspirations et son cheminement vers la publication (un sujet à lui seul si l'on considère la difficulté pour les femmes, pendant des siècles, d'être éditées), l'encyclopédie se poursuit sur une <b>analyse didactique de chaque roman</b> ou texte (y compris les <i>Juvenilia </i>et les correspondances) de Jane Austen. Là encore, Gwen Giret et Claire Saim vont beaucoup plus loin que le résumé standard que l'on peut trouver sans difficulté sur internet. Chaque ouvrage est <b>minutieusement décortiqué</b> : date d'écritures, date de publication, retouches et modifications intermédiaires éventuelles, synopsis, personnages, thématiques... L'aspect le plus passionnant de cette <b>lecture au microscope </b>est de servir de point de départ à l'<b>exploration d'un sujet ou d'un aspect emblématique de l'époque Régence</b>. Système de classes, relations sociales et mariage, question de l'esclavage et de la diversité, mode, voyages et villégiatures, médecine, codes de l'échange épistolaire, etc. Jane Austen étant une fine observatrice de son temps et des mœurs alors en vigueur, traiter chaque livre comme <b>une porte ouverte sur la culture de son siècle </b>est probablement une des idées les plus intelligentes de cet ouvrage.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-aQB2sL9ZGPkJis7voPRvtXyik_0hTXFbYkd0jlQHLL1ZblbYq4s1JuiUgo0hIGGCFkCzckSfaEsy3-sCNw9CGJveRcDjKBMeAXyRJmz23GPRQBuxW7KzKsln_0ANM4Mn1Hc5YKk0rAfgUhgF8CZLZhRy-B5_LMY5bwAEhI5QxMsB6N2ViRYZdIbaBLwJ/s1400/jane4.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="867" data-original-width="1400" height="198" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-aQB2sL9ZGPkJis7voPRvtXyik_0hTXFbYkd0jlQHLL1ZblbYq4s1JuiUgo0hIGGCFkCzckSfaEsy3-sCNw9CGJveRcDjKBMeAXyRJmz23GPRQBuxW7KzKsln_0ANM4Mn1Hc5YKk0rAfgUhgF8CZLZhRy-B5_LMY5bwAEhI5QxMsB6N2ViRYZdIbaBLwJ/s320/jane4.jpg" width="320" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Chaque titre est évidemment sujet à aborder les <b>multiples adaptations </b>(cinématographiques, télévisées, radiophoniques), mais aussi les <b>réécritures et détournements</b>, qui pullulent littéralement dans les rayons des librairies. Outre les anecdotes sur les lieux de tournage ou la production de chaque transposition sur petit ou grand écran, ce travail de fourmi met encore un peu plus en lumière le <b>rayonnement et le pouvoir d'attraction de Jane Austen</b>, dont on découvre les relectures parfois inattendues (des plus célèbres avec des zombies aux moins connues racontées sous forme d’émojis, en passant par exemple par les réappropriations made in Bollywood).</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzHGIjqpPP-eevgQXxSYTEi8DmicMFCR5KIn8zN3dHToFAgaVfI_luns9XoIThnDyrS3KIn8zRArelaC0AG06HGQdwx7TSlP91bkOqtLrLxXyQIG-Ad8ZO0ZzFbCn9ICQnf5cE57h8CtRfg5cEtsmdzrXG4wggU-7cuYuwQYjt56-QfcpM0gCoWOhjxamw/s1400/jane5.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="867" data-original-width="1400" height="198" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzHGIjqpPP-eevgQXxSYTEi8DmicMFCR5KIn8zN3dHToFAgaVfI_luns9XoIThnDyrS3KIn8zRArelaC0AG06HGQdwx7TSlP91bkOqtLrLxXyQIG-Ad8ZO0ZzFbCn9ICQnf5cE57h8CtRfg5cEtsmdzrXG4wggU-7cuYuwQYjt56-QfcpM0gCoWOhjxamw/s320/jane5.jpg" width="320" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>L'ultime partie de cette encyclopédie, consacrée à l'héritage de Jane Austen, s'affranchit des dimensions biographiques et analytiques pour se tourner davantage vers le <b>guide</b>. Pourquoi ? Parce que non contentes de nous parler du désormais célèbre <b>Festival Jane Austen de Bath</b>, Gwen Giret et Claire Saim partagent leurs secrets d'organisation pour que lecteurs et lectrices puissent préparer eux-même leur voyage. Renseignements, réservations, hébergements, recommandations (notamment sur l'habillement, car ne vous pensiez tout de même pas participer au festival sans vous costumer, n'est-ce pas ?), tous les éléments de première nécessité vous sont donnés afin de vivre, vous aussi, le <b>rêve de chaque Janéite.</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXsbSje_jMXgbkbedOAG4IPEizL_XJBxMdJckkSIqw2xEQHi7fiNq4La2QST8G_O2zxTzH173riJAVCziRTRbSdMxTm8GuGteVESRmhA9ZvKK0BTmkKfSzzls1jo2EqmdmPPgFSvlZUEdAFlw0ONYbV3b4IIeK6rCTp2oR9LnxNStIPCXxbFz3ZDToVCyp/s1400/jane6.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="867" data-original-width="1400" height="198" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXsbSje_jMXgbkbedOAG4IPEizL_XJBxMdJckkSIqw2xEQHi7fiNq4La2QST8G_O2zxTzH173riJAVCziRTRbSdMxTm8GuGteVESRmhA9ZvKK0BTmkKfSzzls1jo2EqmdmPPgFSvlZUEdAFlw0ONYbV3b4IIeK6rCTp2oR9LnxNStIPCXxbFz3ZDToVCyp/s320/jane6.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>A ce fond particulièrement riche s'ajoute une forme tout aussi travaillée. <b>Reliure traditionnelle, couverture cartonnée toilée et lettres dorées</b>, l'<i>Encyclopédie visuelle Jane Austen </i>s'affiche avec style, dans une <b>esthétique </b>et une <b>élégance </b>qu'on a envie de qualifier de typiquement britanniques. A l'intérieur, les arabesques de fleurs à la William Morris et les tons pastels accompagnent une impressionnante banque d'images, le tout relevé des illustrations rafraîchissantes de <b>Sophie Koechlin</b>.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgE9ujmRMuImE_bIn2A5x2e96xNs2fXksLGTwBhZi7A_pCAOyuFSdrUYDDYkScUqifPuGlpplFcu4IDc9AqxRzBD-pRl994a8PyQnv1kmOT11VkS_BB35J1yBl6t19pGVdP_H9SL80JbwCxKW1PvF6yD7MAFw5TtSOMAmGwfV0JYiJlvjqQB05_6qHMOJ-q/s1400/jane7.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="867" data-original-width="1400" height="198" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgE9ujmRMuImE_bIn2A5x2e96xNs2fXksLGTwBhZi7A_pCAOyuFSdrUYDDYkScUqifPuGlpplFcu4IDc9AqxRzBD-pRl994a8PyQnv1kmOT11VkS_BB35J1yBl6t19pGVdP_H9SL80JbwCxKW1PvF6yD7MAFw5TtSOMAmGwfV0JYiJlvjqQB05_6qHMOJ-q/s320/jane7.jpg" width="320" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><u>En bref :</u> Un ouvrage qui fait date dans la vaste collection de livres sur Jane Austen. Première encyclopédie consacrée à l'autrice anglaise mais aussi première publication francophone du genre, cette encyclopédie visuelle est un tour d'horizon à la fois complet et fouillé de la célèbre écrivaine. Sa vie, son œuvre, mais aussi son héritage sont analysés avec la rigueur d'une étude universitaire, le tout étant aussi accessible et passionnant qu'un roman. Érudite sans jamais être barbante, l'<i>Encyclopédie visuelle Jane Austen</i> est aussi savoureuse qu'intelligente.</b></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihY7P5PK9R-T52YHs4uP1t9MKZY2v3h52kzVblkKs-c0OPsCQFrgi4VraBu2U3oxDV2tY11A_0dJgsv-TMfAsKQQQj3m51lWxaCM5lO1e5Z9kc3GIiWOo-6-0QHz6ZlpEnnSX1SE66fgZ4hEoO-KkY3NhmbfG3XTdaO3mJoVf409ULWKso8GgH_AqwlXz3/s365/Capture%20d'%C3%A9cran%202024-03-24%20114447.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="134" data-original-width="365" height="90" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihY7P5PK9R-T52YHs4uP1t9MKZY2v3h52kzVblkKs-c0OPsCQFrgi4VraBu2U3oxDV2tY11A_0dJgsv-TMfAsKQQQj3m51lWxaCM5lO1e5Z9kc3GIiWOo-6-0QHz6ZlpEnnSX1SE66fgZ4hEoO-KkY3NhmbfG3XTdaO3mJoVf409ULWKso8GgH_AqwlXz3/w247-h90/Capture%20d'%C3%A9cran%202024-03-24%20114447.png" width="247" /></a></div></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;">Un grand merci aux éditions Hachette pour cette lecture !</span><br /></div><div style="text-align: justify;"> </div>Pedro Pan Rabbithttp://www.blogger.com/profile/01848002489002426244noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4842813192512676216.post-91866467675556862352024-03-10T12:51:00.000-07:002024-03-10T12:51:26.018-07:00Julia (saison 1) - une série de Daniel Goldfarb d'après la vie de Julia Child.<h2 style="text-align: center;"><b><i><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdV5t_CjVG5iYxo24s4TWDWbbW2RoFwyrQKCRGiYtpfVBwjcUw_Vpqz1JgiGR4dA8XS_2hTYpFXC7D1ge0IXo1QenZd2ALgZXEfJg_XJCawCZ5m7RimzJqfOLDvJJdh37D7nl2nUM1hNy6-yzRxM1gX27XPag7wqWvvPPyZ4AFcaX0u1LNinmxaIuINVnL/s1500/julia%201.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1013" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdV5t_CjVG5iYxo24s4TWDWbbW2RoFwyrQKCRGiYtpfVBwjcUw_Vpqz1JgiGR4dA8XS_2hTYpFXC7D1ge0IXo1QenZd2ALgZXEfJg_XJCawCZ5m7RimzJqfOLDvJJdh37D7nl2nUM1hNy6-yzRxM1gX27XPag7wqWvvPPyZ4AFcaX0u1LNinmxaIuINVnL/w270-h400/julia%201.webp" width="270" /></a><b><i> </i></b></div></i></b></h2><h2 style="text-align: center;"><b><i>Julia</i></b></h2><h3 style="text-align: center;">(<i>Julia</i>)</h3><div style="text-align: center;">- saison 1 -</div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Une série de Daniel Goldfarb d'après la vie de Julia Child</span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Avec Sarah Lancashire, David Hyde Pierce, Bebe Neuwirth, Fran Kranz, Fiona Glascott, Brittany Bradford, Judith Light, Isabella Rossellini...</span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Date de diffusion originale : 31 mars 2022 sur HBO Max</span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Date de diffusion française : 22 juin 2023 sur Prime Video</span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span class="-r4VHC NgXSVB RNNP92 fbl-expandable-text"><span class="_1H6ABQ" style="--expanded-max-height: unset;"><i><span> </span>Mettant
en vedette Sarah Lancashire et David Hyde Pierce, cette série
s’inspire de la vie extraordinaire de Julia Child qui a connu le succès
avec « The French Chef », une émission culinaire. À travers la vie de
cette femme, la série explore une période charnière de l’histoire
américaine.</i></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="-r4VHC NgXSVB RNNP92 fbl-expandable-text"><span class="_1H6ABQ" style="--expanded-max-height: unset;"> </span></span></div><div style="text-align: center;"><span class="-r4VHC NgXSVB RNNP92 fbl-expandable-text"><span class="_1H6ABQ" style="--expanded-max-height: unset;">***</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="-r4VHC NgXSVB RNNP92 fbl-expandable-text"><span class="_1H6ABQ" style="--expanded-max-height: unset;"> </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="-r4VHC NgXSVB RNNP92 fbl-expandable-text"><span class="_1H6ABQ" style="--expanded-max-height: unset;"><span> </span>Si vous connaissez <b>Julia Child</b>, c'est très certainement que vous avez lu <b><i>Julie & Julia</i></b> ou vu le film éponyme adapté par Nora Ephron. C'est en effet à ce <b>livre semi autobiographique de Julie Powel</b> et à sa transposition sur grand écran en 2009 avec l'inégalable <b>Meryl Streep </b>que l'on sait aujourd'hui (du moins de ce côté-ci de l'Atlantique) qui est Julia Child. Née en 1912, cette Américaine est aux États-Unis une <b>véritable star, icône du petit écran </b>pour avoir lancé en 1962 une <b>émission de télévision culinaire consacrée à la cuisine française</b>. Plus qu'une "Maïté californienne", sa célébrité tient au caractère précurseur de son émission autant qu'au vent de révolution qu'elle a apporté dans les cuisines familiales (la cuisine américaine relevant alors davantage du <i>fast food</i> que de la gastronomie), sans oublier bien sûr son charisme des plus sympathiques et son humour très souvent involontaire. Si <i>Julie & Julia</i> était l'expérience d'une jeune femme du XXIème siècle permettant d'évoquer la figure de Julia Child et l'écriture de son premier livre de cuisine, <i>Julia </i>se veut un <b>biopic </b>consacré à la création de son émission et au retentissement populaire qui suivit.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="-r4VHC NgXSVB RNNP92 fbl-expandable-text"><span class="_1H6ABQ" style="--expanded-max-height: unset;"> </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="-r4VHC NgXSVB RNNP92 fbl-expandable-text"><span class="_1H6ABQ" style="--expanded-max-height: unset;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.blogger.com/video.g?token=AD6v5dzrCwjXH9oW6ehWM3YcmfwEL8VrO9x-2NxYEfpVRcxtJjFw1BNNTniECwM5NFlq3DFNJRiIIvW5XjS4YqoIOQ' class='b-hbp-video b-uploaded' frameborder='0'></iframe></div><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="-r4VHC NgXSVB RNNP92 fbl-expandable-text"><span class="_1H6ABQ" style="--expanded-max-height: unset;"><span> </span>Lancé dès 2019, le projet de série sur Julia Child est d'abord envisagé avec l'actrice <b>Joan Cusack</b> (inoubliable Debby dans<i> Les valeurs de la famille Adams</i>) dans le rôle titre. La production, handicapée par l'épidémie de Covid-19, est mise en pause puis reprend après la crise sanitaire avec une équipe en partie renouvelée, cette fois avec la <b>Britannique Sarah Lancashire</b> (célèbre pour son personnage de Catherine Cawood dans <i>Happy Valley</i>) dans le rôle principal. <b>Daniel Goldfarb</b>, le créateur, n'en est pas à son coup d'essai puisqu'il a également participé à<i> <b>La fabuleuse Mme Maisel</b></i><b> (<i>The marvelous Mrs Maisel</i>)</b>, autre série à tendance biographique racontant l'avènement du <i>stand up </i>féminin dans le New York des années 50. Les deux séries sont par ailleurs souvent comparées et l'on ressent effectivement au visionnage <b>un ADN similaire</b>.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="-r4VHC NgXSVB RNNP92 fbl-expandable-text"><span class="_1H6ABQ" style="--expanded-max-height: unset;"> </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="-r4VHC NgXSVB RNNP92 fbl-expandable-text"><span class="_1H6ABQ" style="--expanded-max-height: unset;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjX6uqodeD_aHBXjssLE8uN1BNQxc6-C3BnzBlzSho-Jz4pTQloqwtAoBXLv0_BlPStw3USdtLEIsuxgAnCwWCNCI0u7xO_4lBzMWFCk6P1hAKdWjcjgip8T8Ev6h-a8uxkO7WxpexBwxR9GmQrfyABVUTKZhctSGNKIO7xt1iACECL9bGsl3JRcJTATGvW/s1200/julia4.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="675" data-original-width="1200" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjX6uqodeD_aHBXjssLE8uN1BNQxc6-C3BnzBlzSho-Jz4pTQloqwtAoBXLv0_BlPStw3USdtLEIsuxgAnCwWCNCI0u7xO_4lBzMWFCk6P1hAKdWjcjgip8T8Ev6h-a8uxkO7WxpexBwxR9GmQrfyABVUTKZhctSGNKIO7xt1iACECL9bGsl3JRcJTATGvW/s320/julia4.jpg" width="320" /></a></div><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="-r4VHC NgXSVB RNNP92 fbl-expandable-text"><span class="_1H6ABQ" style="--expanded-max-height: unset;"><span> </span>Au casting, on retrouve aussi </span></span><span class="-r4VHC NgXSVB RNNP92 fbl-expandable-text"><span class="_1H6ABQ" style="--expanded-max-height: unset;"><b>David Hyde Pierce</b> (<i>Frasier</i>) dans le rôle de Paul Child, <b>Bebe Neuwirth </b>(inoubliable tante Nora de <i>Jumanji</i>) interprète la charismatique Avis de Voto, et l'Irlandaise <b>Fiona Glascott </b>(Minerva McGonagall dans <i>Les animaux fantastiques</i>) se glisse dans la peau d'Edith Jones, éditrice du premier livre de recettes de Julia (également à l'origine de la publication du <i>Journal d'Anne Franck</i> !). Parmi les <i>guest stars</i>, on croise plusieurs fois l'excellente <b>Judith Light</b> (<i>Madame est servie</i>) dans le rôle de l'éditrice en chef Blanche Knof et <b>Isabella Rossellini</b> (la seule, l'unique) dans celui de Simone Beck, grande camarade française de Julia et co-autrice de son premier ouvrage culinaire.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="-r4VHC NgXSVB RNNP92 fbl-expandable-text"><span class="_1H6ABQ" style="--expanded-max-height: unset;"> </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="-r4VHC NgXSVB RNNP92 fbl-expandable-text"><span class="_1H6ABQ" style="--expanded-max-height: unset;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiH68rLrsNg52MXGDTRzAd9Tq5-kYVUXqZQx9F8cC4NiKcKMrkA3FZrXUIwFouhS-1Qsj0sPMN4k_t48Yw1GG0LYoK7VIO8hI0FARf0oUfQfLr4Dklzj6ZHLBbek7Gmq_bE1FyFhJhSSJBz5HVxvX77EmQvofBPKDMmUMxN8B12mYkW1aANCu54qYq0INQu/s2000/julia9.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1126" data-original-width="2000" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiH68rLrsNg52MXGDTRzAd9Tq5-kYVUXqZQx9F8cC4NiKcKMrkA3FZrXUIwFouhS-1Qsj0sPMN4k_t48Yw1GG0LYoK7VIO8hI0FARf0oUfQfLr4Dklzj6ZHLBbek7Gmq_bE1FyFhJhSSJBz5HVxvX77EmQvofBPKDMmUMxN8B12mYkW1aANCu54qYq0INQu/s320/julia9.jpeg" width="320" /></a></div><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="-r4VHC NgXSVB RNNP92 fbl-expandable-text"><span class="_1H6ABQ" style="--expanded-max-height: unset;"><span> </span>Cette première saison de 8 épisodes s'emploie donc à <b>raconter la vie de la célèbre cuisinière après la publication de son livre </b>: retournée vivre aux États-Unis après de nombreux déplacements dus à l'activité de son époux et d'elle-même dans les services de renseignement américains, Julia envisage de rédiger un second ouvrage et en échange régulièrement par téléphone avec son amie Simone Beck. Lorsque la télévision convie Julia à une émission de littérature pour présenter son livre, elle arrive sur le plateau avec réchaud, poêle et œufs pour concocter une omelette parfaite en un temps record. Conquise par la prestation pleine de naturel de l'invitée et par les nombreux retours de téléspectatrices, Alice Naman, unique femme productrice de la chaîne, propose de lancer une émission éducative avec Julia Child en vedette. Les deux femmes auront cependant à composer avec le manque d'enthousiasme de Russ Morash, producteur impliqué de force dans l'émission, mais aussi avec les difficultés de financement du programme. Fort heureusement, Julia n'est jamais à cours d'idée...</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="-r4VHC NgXSVB RNNP92 fbl-expandable-text"><span class="_1H6ABQ" style="--expanded-max-height: unset;"> </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="-r4VHC NgXSVB RNNP92 fbl-expandable-text"><span class="_1H6ABQ" style="--expanded-max-height: unset;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibrjFKPUIIM7n-Dy-yxU3k92oYzdNS-dNX7jG90r12pjUIaG_orQObhUM-hwt77GXPkSFfu4HhBWMWoa1hhZpLkKcUWObAYh43OQyBuntoykiFmbGf9DeiFrnBVBR85jq4k3lcT9AXAUB_9-0ee39Aczs8_XjfZJZ9ivzuRJsoH4WP6FlsnRVVyKTCnRvz/s1920/julia7.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1280" data-original-width="1920" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibrjFKPUIIM7n-Dy-yxU3k92oYzdNS-dNX7jG90r12pjUIaG_orQObhUM-hwt77GXPkSFfu4HhBWMWoa1hhZpLkKcUWObAYh43OQyBuntoykiFmbGf9DeiFrnBVBR85jq4k3lcT9AXAUB_9-0ee39Aczs8_XjfZJZ9ivzuRJsoH4WP6FlsnRVVyKTCnRvz/s320/julia7.jpg" width="320" /></a></div><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="-r4VHC NgXSVB RNNP92 fbl-expandable-text"><span class="_1H6ABQ" style="--expanded-max-height: unset;"><span> </span>Toute la difficulté d'adapter le réel en série télévisée et non pas seulement en un film de 90 minutes, c'est de réussir à <b>structurer une vie ou une tranche de vie en plusieurs épisodes</b> qui auront chacun leur propre <b>construction dramatique</b>. Jouant d'une délicieuse mise en abime, le découpage de la série se calque (avec plus ou moins de latitude) sur celui de la première saison de <i>The French Chef</i>. Dès lors, l'<b>exercice de style</b> s'amuse dans le fond et dans la forme : chaque épisode a pour titre le plat cuisiné dans l'émission du jour et même la musique du générique reprend celle du programme original. Les scénarii, bien ficelés, témoignent d'une <b>belle fidélité aux faits réels</b> tels que retranscrits dans les diverses biographies, moyennant <b>quelques ajouts et libertés</b> afin de donner lieu à suffisamment de rebondissements pour rythmer les intrigues. <b>La vie ayant souvent plus d'imagination que la fiction</b>, certains événements n'ont pas nécessité d'être romancés.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="-r4VHC NgXSVB RNNP92 fbl-expandable-text"><span class="_1H6ABQ" style="--expanded-max-height: unset;"><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="-r4VHC NgXSVB RNNP92 fbl-expandable-text"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiy8zjed3z6HHP3nHmOzjDOX5NbgEzoduec5EbMQIxdRQ5wiMPwPi3bi9xDsQ2HhnUrD8K8ffSMXOU01NYaJWLoYbZc4ep6VrviFfeZahbFo51KXLgPV-eVEIU55hRHJrsV6JjsDNxB2NS79mquPKve6MJjCAr3VqlIUKyQBPR3P0xqXuuV-18tOCIlWKtB/s1584/julia2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1056" data-original-width="1584" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiy8zjed3z6HHP3nHmOzjDOX5NbgEzoduec5EbMQIxdRQ5wiMPwPi3bi9xDsQ2HhnUrD8K8ffSMXOU01NYaJWLoYbZc4ep6VrviFfeZahbFo51KXLgPV-eVEIU55hRHJrsV6JjsDNxB2NS79mquPKve6MJjCAr3VqlIUKyQBPR3P0xqXuuV-18tOCIlWKtB/s320/julia2.jpg" width="320" /></a></div><span class="_1H6ABQ" style="--expanded-max-height: unset;"></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="-r4VHC NgXSVB RNNP92 fbl-expandable-text"><span class="_1H6ABQ" style="--expanded-max-height: unset;"><span> </span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="-r4VHC NgXSVB RNNP92 fbl-expandable-text"><span class="_1H6ABQ" style="--expanded-max-height: unset;"><span> </span>A ce titre, l'invitation de Julia dans l'émission <i>I've been reading</i> et l'omelette improvisée en direct sont des <b>faits avérés</b> : c'est bel et bien cette première apparition (remarquée) sur les écrans qui conduisit au lancement du programme <i>The French Chef</i>. En revanche, si <b>Russ Morash</b> est présenté au tout début de la série comme un antagoniste qui se laisse progressivement convaincre, il est en réalité le producteur qui a eu l'idée de l'émission et qui a véritablement porté le projet. <b>Le personnage d'Alice Naman, en revanche, est entièrement fictionnel</b> : l'ajout de cette jeune femme noire a été justifié par les créateurs comme une évocation des réels employés afro-américains qui travaillaient pour la chaîne dans les années 60 et afin d'<b>aborder en diagonal le racisme ambiant </b>(pour autant, il nous semble que le sujet de la xénophobie est davantage survolé que véritablement traité).</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="-r4VHC NgXSVB RNNP92 fbl-expandable-text"><span class="_1H6ABQ" style="--expanded-max-height: unset;"> </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="-r4VHC NgXSVB RNNP92 fbl-expandable-text"><span class="_1H6ABQ" style="--expanded-max-height: unset;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJ8s2ckcznodDf711CwDLuuv0H7xj4DsrRW6O8_uQQ5dTr3mOPMvKBOG_l_2TmvekGbiZXNIXOYnKEFINVKnaYxCFs4RdS7yPfb2gkSi5zFroITbdpuREgeZ3b3CLByphMou4nwJORmT-J3SIRQwZtoYg8UaRUdvIdq6KeEWCsxPcJq9H6lzJFg2CEJRsY/s800/julia8.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="534" data-original-width="800" height="214" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJ8s2ckcznodDf711CwDLuuv0H7xj4DsrRW6O8_uQQ5dTr3mOPMvKBOG_l_2TmvekGbiZXNIXOYnKEFINVKnaYxCFs4RdS7yPfb2gkSi5zFroITbdpuREgeZ3b3CLByphMou4nwJORmT-J3SIRQwZtoYg8UaRUdvIdq6KeEWCsxPcJq9H6lzJFg2CEJRsY/s320/julia8.jpeg" width="320" /></a></div><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="-r4VHC NgXSVB RNNP92 fbl-expandable-text"><span class="_1H6ABQ" style="--expanded-max-height: unset;"><span> </span>Dans la série, Julia joue le tout pour le tout pour que l'émission voit le jour, quitte à la financer de sa poche. On ne trouve pas d'information qui permette de vérifier cet élément, mais en revanche, elle gagnait en effet (au départ, tout du moins) très peu d'argent de son propre <i>show</i>, devait acheter de ses propres deniers les ingrédients nécessaires aux recettes et nettoyer elle-même le plateau de tournage. C'était d'ailleurs Paul Child qui s'en chargeait, une des nombreuses preuves que la <b>complicité du couple</b> et la <b>présence du cercle intime de Julia sur le plateau </b>sont tout à fait véridiques : comme dans la série, ses meilleures amies participaient souvent aux enregistrements (cachées sous le plan de travail, d'où elles apportaient à la star une aide non négligeable) et son époux l'assistait en amont à l'écriture de chaque émission. <b>L'entreprise à la fois familiale et amicale dépeinte à l'écran est donc certainement très proche de ce qu'elle était réellement</b>, à l'image de la <b>spontanéité rafraîchissante</b> de Julia devant la caméra (elle n'hésitait pas à s'adresser aux membres de l'équipe de production pourtant situés hors-champ en plein tournage) et de ses nombreuses (mais toujours hilarantes) maladresses.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="-r4VHC NgXSVB RNNP92 fbl-expandable-text"><span class="_1H6ABQ" style="--expanded-max-height: unset;"><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="-r4VHC NgXSVB RNNP92 fbl-expandable-text"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWu5hWANyUb7A_adUhTKD6FQjMe6vhfxXEf-86GpoUj1I7_1TJyidNhGwmulgWsCWFQPbmghLHxkmQhS2aimlMcN6i7uP8YBAMOuF2PAk0qQZpUnotvDGabDEziDvPbDu8VWNwO1dTYIFlViQ1FNSBk8Qeahd7cRgVPOZIx2Lr_81IH6C2pwhWCHnSxpmP/s480/julia3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="320" data-original-width="480" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWu5hWANyUb7A_adUhTKD6FQjMe6vhfxXEf-86GpoUj1I7_1TJyidNhGwmulgWsCWFQPbmghLHxkmQhS2aimlMcN6i7uP8YBAMOuF2PAk0qQZpUnotvDGabDEziDvPbDu8VWNwO1dTYIFlViQ1FNSBk8Qeahd7cRgVPOZIx2Lr_81IH6C2pwhWCHnSxpmP/s320/julia3.jpg" width="320" /></a></div><span class="_1H6ABQ" style="--expanded-max-height: unset;"><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="-r4VHC NgXSVB RNNP92 fbl-expandable-text"><span class="_1H6ABQ" style="--expanded-max-height: unset;"><span> </span>Au croisement de la grande histoire du petit écran et des petites histoires des personnages qui interagissent autour de Julia, la série <b>met en scène le monde émergent de la télévision publique et celui de l'édition</b>, tous deux face à leurs propres enjeux. Les thématiques se croisent et s'entrelacent, servant d'appui à des arcs narratifs là encore au croisement du réel et du fictionnel : l'éditrice Edith Jones tiraillée entre son désir de soutenir Julia dans sa démarche et les exigences de la maison Knopf, ou encore la <b>question de ce qui est et de ce qui fait culture à l'époque</b> (culture populaire ou culture des élites). Portée par de <b>fantastiques figures féminines</b> (Julia en tête, bien sûr, mais aussi la charismatique Avis de Voto et leurs connaissances du milieu éditorial), la série<b> aborde intelligemment le féminisme</b>. En effet, en imaginant un dialogue entre l'héroïne et <b>Betty Friedan</b>, activiste qui avait réellement critiqué Julia Child dans ses publications (elle l'accusait, sous couvert d'un féminisme de surface, de renvoyer les femmes à la cuisine), les scénaristes apportent un rebondissement supplémentaire, mais viennent aussi interroger les <b>différentes façons d'être femme dans une société aux veilles de la révolution sexuelle</b>.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="-r4VHC NgXSVB RNNP92 fbl-expandable-text"><span class="_1H6ABQ" style="--expanded-max-height: unset;"> </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="-r4VHC NgXSVB RNNP92 fbl-expandable-text"><span class="_1H6ABQ" style="--expanded-max-height: unset;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiD6TJx6jAdQBqEiYtq6X4Z9PmMRFEif9yx0sZA1krV6lTDKODFIJDGrim9n65cg0NGmoV2tFhIo0jEs4WrzBwNGcX820f6xsriZ1CYdkn3dD1s1-488OjSTTXgOy38OwFDj5iJlLIupM3jNw8B66HScVqpli0ntGd3wd-gJ6yH7Xo80ZRnLjz2MONVaWVO/s640/julia5.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="427" data-original-width="640" height="214" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiD6TJx6jAdQBqEiYtq6X4Z9PmMRFEif9yx0sZA1krV6lTDKODFIJDGrim9n65cg0NGmoV2tFhIo0jEs4WrzBwNGcX820f6xsriZ1CYdkn3dD1s1-488OjSTTXgOy38OwFDj5iJlLIupM3jNw8B66HScVqpli0ntGd3wd-gJ6yH7Xo80ZRnLjz2MONVaWVO/s320/julia5.jpg" width="320" /></a></div><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="-r4VHC NgXSVB RNNP92 fbl-expandable-text"><span class="_1H6ABQ" style="--expanded-max-height: unset;"><span> </span>Le <b>casting, impeccable</b>, fait tout le sel de cette série et Sarah Lancashire livre une <b>prestation absolument formidable</b> qui évite l'écueil de la caricature tout en faisant oublier (aussi impossible que cela puisse paraître) Meryl Streep. Le travail sur la voix (l'accent de Julia Child étant connu pour être aussi unique que spécifique) et sur la gestuelle est un <b>vrai tour de force</b> et elle rend son personnage parfaitement crédible. Avec Sarah Lancashire, <b>on ne rit jamais de Julia : on rit avec Julia</b>. Enfin, n'oublions pas de mentionner la <b>reconstitution des années 1960</b> : costumes, décors, accessoires... l'époque est restituée avec beaucoup d'<b>authenticité </b>et la cuisine de Julia a même été reconstruite au millimètre près pour les besoins de la série ! <br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="-r4VHC NgXSVB RNNP92 fbl-expandable-text"><span class="_1H6ABQ" style="--expanded-max-height: unset;"> </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="-r4VHC NgXSVB RNNP92 fbl-expandable-text"><span class="_1H6ABQ" style="--expanded-max-height: unset;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjAGo05kJLNREWrVb_XjDjvkfeuCqKJvKeQeeLKaKDzb8kANPSORMzq0wtQ04qpd-j7JBt3silcPfpt_buKsm9A0Bsz5uWzopQXPutjZOR9eLj1mbIRoI8Ts-bMrPufEVrpl0bpMETZZITmZZJ6buF9GIZse8Sikevs1yDoq3pTdMORwm3wJTL05jl06C2O/s1584/julia10.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="587" data-original-width="1584" height="119" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjAGo05kJLNREWrVb_XjDjvkfeuCqKJvKeQeeLKaKDzb8kANPSORMzq0wtQ04qpd-j7JBt3silcPfpt_buKsm9A0Bsz5uWzopQXPutjZOR9eLj1mbIRoI8Ts-bMrPufEVrpl0bpMETZZITmZZJ6buF9GIZse8Sikevs1yDoq3pTdMORwm3wJTL05jl06C2O/s320/julia10.jpg" width="320" /></a></div><b><br /></b></span></span></div><div style="text-align: justify;"><b><span class="-r4VHC NgXSVB RNNP92 fbl-expandable-text"><span class="_1H6ABQ" style="--expanded-max-height: unset;"><u>En bref :</u> Cette série relève le difficile défi de faire oublier Meryl Streep dans le rôle de Julia Child : après l'interprétation de la célèbre actrice américaine dans <i>Julie & Julia</i>, la Britannique Sarah Lancashire se glisse dans la peau de l'iconique cuisinière avec talent. Drôle sans jamais être ridicule, elle parvient à éviter la caricature et à restituer sa personnalité haute en couleur. La première saison de <i>Julia </i>est un plat réconfortant cuisiné aux petits oignons, à savourer sans modération. <i>Et bon appétit ! </i></span></span></b></div>Pedro Pan Rabbithttp://www.blogger.com/profile/01848002489002426244noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4842813192512676216.post-47227639493800611792024-03-07T04:18:00.000-08:002024-03-07T04:18:52.865-08:00Les spectres de Draven School - Eric Senabre.<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9_alwvl9-QoRs8YU79ILNx6lMWefj0bqjwRyQ9F-61eJJaKi0-oqp0EWQtiuo9lx_Mviy7VFUiNhbmal5r6e8iDeeqtBZ36isjybRXUIsYiBoHuEhTy97dVzgjbiYKA0yQuMKMnKn70j2IgI6ifqgBBSjC0HcL5uze6ssQrcO_dKA0PinlBD8EgX5F6Lh/s1174/school1.webp" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1174" data-original-width="780" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9_alwvl9-QoRs8YU79ILNx6lMWefj0bqjwRyQ9F-61eJJaKi0-oqp0EWQtiuo9lx_Mviy7VFUiNhbmal5r6e8iDeeqtBZ36isjybRXUIsYiBoHuEhTy97dVzgjbiYKA0yQuMKMnKn70j2IgI6ifqgBBSjC0HcL5uze6ssQrcO_dKA0PinlBD8EgX5F6Lh/w266-h400/school1.webp" width="266" /></a></div>Editions Didier Jeunesse, 2024.</span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i><span><span style="font-size: small;"><span> </span>C'est Noël, mais pas pour tout le monde.
Vidya, Tommy, Christabel et Algie sont punis par le directeur de Draven
School, leur sinistre pensionnat. Leur mission est des plus désagréables
: ils doivent nettoyer le bâtiment de fond en comble en une nuit, au
risque de rester entre les murs pour les fêtes. Mais catastrophe : ils
vont libérer par erreur... six spectres malveillants ! Et comme chacun
avait su faire trembler l'Angleterre à sa manière de son vivant, leur
échapper sera désormais une question de vie ou de mort...</span></span></i></div><div style="text-align: justify;"><i><span><span style="font-size: small;"> </span></span></i></div><div style="text-align: center;"><i><span style="font-size: small;"><span>Un inquiétant pensionnat anglais, quatre
élèves privés de sortie, six spectres effrayants. Comment se libérer de
ce cauchemar en une nuit ?</span></span></i></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span> </span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><span>***</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span> </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span><span> </span>Depuis quelques années, nous suivons avec grand intérêt les publications d'Eric Senabre ; bien qu'ayant vu passer nombre de ses livres en librairie par le passé, ce n'est qu'avec <b><i><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2021/07/a-la-recherche-de-mrs-wynter-eric.html">A la recherche de Mrs Wynter</a></i></b> que nous avons enfin eu l'occasion de le lire (un livre hommage à <i>Chapeau melon et bottes de cuir</i>, on était bien obligé d'y mettre le nez). Après cela, difficile de résister à l'appel de <i><b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2022/10/la-semeuse-deffroi-eric-senabre.html">La Semeuse d'Effroi </a></b></i>(roman clin d’œil à <i>Fantômette </i>autant qu'à <i>Belphégor</i>) puis de ne pas provoquer la rencontre, puisque nous avons également <b>interviewé </b>par deux fois (<b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2021/08/entretien-avec-eric-senabre-chapeau.html">ICI </a></b>et <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2022/11/entretien-avec-eric-senabre-entre.html">ICI</a></b>) cet auteur débordant d'imagination. Alors quand la possibilité de <b>découvrir en avant-première son tout nouveau livre</b> s'est présentée, autant dire qu'on s'est jeté sur l'occasion...</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span> </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhI-is6y54DZqJGQ1qjN2IGngT5LJaifUj36kcwVAMsocY8aAWfDWicbfbJ0k65gBTm8s3TDc62tYmCNQIt89bs75TDSdTccO8UrHy_GzYBTma9Is8k-NO3yt08xhQXaZr8ziYMW6Oqzrsit9ba8_BiTqQJPICEwLSAQSTfqi_UvyPmU4R5MY0ATQ9jJPAH/s838/school3.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="427" data-original-width="838" height="163" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhI-is6y54DZqJGQ1qjN2IGngT5LJaifUj36kcwVAMsocY8aAWfDWicbfbJ0k65gBTm8s3TDc62tYmCNQIt89bs75TDSdTccO8UrHy_GzYBTma9Is8k-NO3yt08xhQXaZr8ziYMW6Oqzrsit9ba8_BiTqQJPICEwLSAQSTfqi_UvyPmU4R5MY0ATQ9jJPAH/s320/school3.png" width="320" /></a></div><br /></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><span><i><span style="color: #990000;">"Nous vîmes Mrs Albrecht, notre professeur de latin et de grec, jaillir d'un couloir dont les tapisseries – des scènes de chasse qui avaient l'air d'avoir été tissées par un alcoolique en pleine crise de delirium tremens, avec des sangliers qui ressemblaient à des rhinocéros et des renards aux yeux fous – m'avaient mis profondément mal à l'aise (à tel point que je l'évitais régulièrement)." <br /></span></i></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span> </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span><span> </span>Angleterre, veille de Noël. A Draven School, ancien manoir transformé en pensionnat, presque tout le monde s'apprête à rentrer en famille pour les fêtes. Ne resteront dans les locaux que le couple de gardiens, le principal et une enseignante. Ah, et le quatuor infernal composé de Vidya, Tommy, Christabel et Algie : les quatre inséparables amis, tout juste sanctionnés par le chef d'établissement pour l'ensemble de leurs œuvres. Bons élèves, ils n'en sont en effet pas moins – de l'avis de l'équipe pédagogique – d'irrécupérables âmes damnées. La raison ? Leur sens de l'humour mordant, dont le directeur et les professeurs sont souvent les victimes. Condamnés à nettoyer l'école de fond en comble en une nuit, les quatre collégiens décident de s'offrir une petite escapade dans les quartiers des enseignants, histoire d'y fureter en douce. Et pour ces amateurs de sensations fortes, quoi de mieux que la chambre restée inoccupée de ce professeur brutalement décédé quelques années plus tôt, dont on raconte qu'il pratiquait la magie noire ? Tout aurait pu s'arrêter à quatre murs et à du mobilier à l'abandon, mais ce serait sans compter la curiosité de la petite bande, qui a tôt fait de trouver une pièce secrète et de libérer par inadvertance les spectres de six personnalités historiques britanniques bien décidées à semer le chaos et à abattre la frontière entre les vivants et les morts. Récurer le pensionnat n'était peut-être pas ce qui pouvait leur arriver de pire, finalement...</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span> </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxbS8iCwRP9PYM_8yMCZ1NUYJk0N9DLWTbzNRiBXfjd8WF1K7K74NKC3ge99qSKVSd0o7NSkpojAdwps4fOYWWaJnSvag1EnswHrt0Eas9KDQq0iiMLd1Igyk47LR6xMbgIVa-duMsD8I8mEL39sWGH4lmJCOcAJ5EKUdCsOMVnTFs-QJeS9IJ6cSn6ybG/s730/school6.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="300" data-original-width="730" height="132" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxbS8iCwRP9PYM_8yMCZ1NUYJk0N9DLWTbzNRiBXfjd8WF1K7K74NKC3ge99qSKVSd0o7NSkpojAdwps4fOYWWaJnSvag1EnswHrt0Eas9KDQq0iiMLd1Igyk47LR6xMbgIVa-duMsD8I8mEL39sWGH4lmJCOcAJ5EKUdCsOMVnTFs-QJeS9IJ6cSn6ybG/s320/school6.jpg" width="320" /></a></div><br /></span></span></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #990000;"><span style="font-size: small;"><span>"— Thatcher... Vous savez, j'étais toute petite, mais le jour où elle est morte, mes parents ont ouvert une bouteille de champagne (...). Elle avait la réputation d'être sans pitié, et surtout d'avoir fait réprimer très violemment les mouvements de grève. Ceux des mineurs, notamment.</span></span></i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #990000;"><span style="font-size: small;"><span>— Quoi ? Des ados, tu veux dire ? s'étonna Christabel.</span></span></i></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #990000;"><i><span style="font-size: small;"><span>— Non, des gens qui bossaient à la mine, quoi ! De charbon !" <br /></span></span></i></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span> </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span><span> </span>Après nos deux précédentes lectures de cet auteur, on était extrêmement curieux de le voir à l'oeuvre dans un <b>registre fantastico-horrifique</b>. La couverture (qui n'est pas sans évoquer les visuels promotionnels de <i>Stranger Things</i>) donne le ton : <b>des ados, un manoir et des fantômes</b>. En résumé : de réjouissantes perspectives. On tombe très vite sous le charme de la narration, assurée par Algie, l'un des protagonistes de l'histoire. Le second degré du personnage et le ton avec lequel il s'adresse au lecteur le rend immédiatement très <b>attachant</b>, d'autant que le jeune garçon laisse volontairement dans l'ombre une part de lui-même qui attise la curiosité. A travers lui, on fait connaissance avec le reste de la bande : les personnalités sont bien dessinées et on se surprend à se rêver membre de ce petit groupe <b>aussi drôle qu'intelligent</b>, dont la complémentarité se révélera bien sûr une force dans la suite de l'intrigue.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span> </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGqtIfmyYlXzMu31_M1mgfzi069BThMwWQifprgthHGuDwi3kBpw3elsCpFRhIyq69XcY7OaJtMp0uK7vigLuPqOrkxXhhhhF53kNNiVGu4aa0q8HftxbAAZb4MaH2gkI92Zd-CD7X5s5ZzSFFFC12Za2tjXDUpXAa_5lW_xBk2e6T8YcE9i1Xilqa5snE/s1200/school2.webp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="1200" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGqtIfmyYlXzMu31_M1mgfzi069BThMwWQifprgthHGuDwi3kBpw3elsCpFRhIyq69XcY7OaJtMp0uK7vigLuPqOrkxXhhhhF53kNNiVGu4aa0q8HftxbAAZb4MaH2gkI92Zd-CD7X5s5ZzSFFFC12Za2tjXDUpXAa_5lW_xBk2e6T8YcE9i1Xilqa5snE/w200-h150/school2.webp" width="200" /></a></div><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span><span> </span>Le décor du pensionnat aménagé dans un ancien <b>manoir familial sujet aux rumeurs morbides et aux légendes urbaines </b>n'est pas forcément une grande nouveauté dans le genre, mais l'auteur l'utilise à bon escient. Ici comme dans ces précédents romans, les archétypes sont davantage propices à <b>rendre des hommages </b>qu'à nous servir du réchauffé. Aussi, on pense ici et là à quelques livres ou films lus / vus par le passé : la bâtisse labyrinthique aux demi-étages et couloirs incurvés nous rappelle <a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2018/10/la-maison-hantee-shirley-jackson.html"><b><i>The Hauting of Hill House </i></b>(<i><b>Maison hantée</b></i>)</a> de Shirley Jackson et le manoir/internat pris d'assaut par des revenants n'est pas non plus sans évoquer <a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2015/11/blackwood-le-pensionnat-de-nulle-part.html"><b><i>Down a dark hall</i></b> (<i><b>Blackwood, le pensionnat de nulle-part</b></i>)</a> de Lois Duncan. D'autres références ? <i>Les spectres de Draven School</i> nous a également fait penser à nos lectures d'enfance, la collection des<i><b> Chair de poule</b></i> en tête, et à certains films horrifico-familiaux de Disney comme <b><i>Hocus Pocus</i></b> ou <i><b>Fantôme pour rire</b></i>, où les codes du récit d'horreur sont rejoués à hauteur d'adolescent.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYrrK7DomhNG4UejCqVNbyY0WR8iyH5s2IAbX0QU4FS-Qi8g0VNGSF23kFXwRYb1YnZs2E7KICOqQFCs-FS8MRBVTCFc6uE3EM0aHk3xqVXhcj1wZ5ELanO7ZFxdYKZN9V8y28exRhjs4hx8AzbNlZKWoiBjxUX_VYn-lMGVoCJja9KaE5yLJms6Abq6bC/s300/school4.webp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="200" data-original-width="300" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYrrK7DomhNG4UejCqVNbyY0WR8iyH5s2IAbX0QU4FS-Qi8g0VNGSF23kFXwRYb1YnZs2E7KICOqQFCs-FS8MRBVTCFc6uE3EM0aHk3xqVXhcj1wZ5ELanO7ZFxdYKZN9V8y28exRhjs4hx8AzbNlZKWoiBjxUX_VYn-lMGVoCJja9KaE5yLJms6Abq6bC/w200-h133/school4.webp" width="200" /></a></div><span><br /></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><span><i><span style="color: #990000;">"Derrière ces portes, cinq fantômes – et peut-être un sixième – sèment le chaos. On a vu une de nos amies accrochée à une branche, et elle a disparu depuis. Le spectre de Margareth Thatcher balance des choses sur nos vies à travers des bustes en marbre. Mais nous, on va faire de la lemon curd. Je me demande si ce n'est pas le pire, au fond."</span><br /></i></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span> </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span><span> </span><i>Les spectres de Draven School</i> aurait ainsi pu n'être qu'un simple succédané de ces différents titres, mais voilà : si le synopsis et les clins d’œil laissent à penser à quelque chose de très <b>classique</b>, l'auteur <b>dynamise </b>le tout. <b>A l'anglaise</b>, bien entendu. On l'avait vu avec <i><b>A la recherche de Mrs Wynter </b></i>: Eric Senabre est un <b>anglophile </b>pur jus (on ne serait pas surpris, en vérité, qu'il ait du sang anglais ou quelques Britanniques dans les branches de son arbre généalogique). Aussi, ce livre emprunte à la Perfide Albion ce qu'elle a de mieux : ses histoires de fantôme et son humour (un peu de sa cuisine, également ; on vous laisse découvrir par vous-même). <b>On frissonne autant qu'on rit</b>, le roman alternant des passages franchement terrifiants avec des rebondissements aussi barrés qu'aurait pu les écrire <b>Lewis Carroll <i>himself</i></b>. Les différents spectres qui s'invitent dans cette aventure sont également l'occasion pour l'auteur d'opérer un <b>mélange des genres assez fun</b> : musique, littérature, politique... tous les registres y passent dans une sorte de <b>réjouissant bazar</b> au cours duquel nos personnages se lancent dans une course aux artefacts pour renvoyer les spectres d'où ils viennent avant le lever du jour.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgNu8GlZSuCkIpLUoJH5aygyFM6Y1n7Y1VmjvAK0DU9_zOr4Odr6sLxSlSDfeo9XpiYEiITzM9DQzWck211Guu2j8YOQO0kAiUv0jGTSKJ-6RNt_KXH_elWbly_3imJxqxPZfxGyrcTWK4phqjiqfamXqn4udFiZ2IHnzZBibIpm3ZOKvANDCdQ0iPSrR2/s240/school5.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="146" data-original-width="240" height="146" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgNu8GlZSuCkIpLUoJH5aygyFM6Y1n7Y1VmjvAK0DU9_zOr4Odr6sLxSlSDfeo9XpiYEiITzM9DQzWck211Guu2j8YOQO0kAiUv0jGTSKJ-6RNt_KXH_elWbly_3imJxqxPZfxGyrcTWK4phqjiqfamXqn4udFiZ2IHnzZBibIpm3ZOKvANDCdQ0iPSrR2/s1600/school5.jpg" width="240" /></a></div><span><br /></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><span><i><span style="color: #990000;">"C'est rigolo, quand même. Certains ont des poux à l'école. Nous, on a des spectres. Faut avouer que c'est original."</span><br /></i></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span> </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span><b><u>En bref :</u> Une nouvelle pépite d'Eric Senabre ! Au programme de ce roman, vous trouverez des ados et un pensionnat, auxquels on ajoute ce que l'Angleterre a de mieux : ses histoires de fantômes et son humour ; le tout est copieusement arrosé de sauce worcester (et de lemon curd). L'auteur nous promène entre frissons et rires dans une chasse aux revenants aux côtés d'une bande de collégiens auxquels on s'attache très vite. On adore ! <br /></b></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span><br /></span></span></div><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="927" data-original-width="1440" height="128" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi46XpbG68pLC2ypnzbGEBwpRud0GrMjKYKsC26ozjn1q_WunQWsoNxft2WsHf_iOdYMS_T8pF4ZoPUzIxMtC7DeO8aXgQQkM3gyD47JxMXkftrZOr0yfw4k7Epg-UO28QB3QAtXxadeT3D/s200/british+mysteries.bmp" width="200" /></div><span style="font-size: small;"><span><br /></span></span></div><div style="text-align: center;"></div><div style="text-align: center;"></div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHhnN8B0XB57qc3s8J6Wq_g5-L4jNC5y0lElfZ3oKKWqGC3aUw9cijpAn2sNYyiALIANfHSCjmN4odslRA9qy-9-n6e2XDHEEy5CfNDoBCqKCMcF9HIg9Bddn2tH5PEnGsGhOi8jyvx8dD/s250/Didierjeunesse.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="146" data-original-width="250" height="77" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHhnN8B0XB57qc3s8J6Wq_g5-L4jNC5y0lElfZ3oKKWqGC3aUw9cijpAn2sNYyiALIANfHSCjmN4odslRA9qy-9-n6e2XDHEEy5CfNDoBCqKCMcF9HIg9Bddn2tH5PEnGsGhOi8jyvx8dD/w132-h77/Didierjeunesse.jpg" width="132" /></a></div><div style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="39" data-original-width="153" height="34" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZWwAX92N-1WshFg3kB8QrWV0fRv1NGzf8BB7cOSytBNoU1g3bIEO82NQ19rc-w6l2uB-CTC_oJd_poYjdMmNeENacHchOqJVH3lWitTntpg9KtANnVFiExGZH5zNxPRTDGIRBHerRbs76/w133-h34/net.JPG" width="133" /> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><b><span style="font-size: xx-small;"> Avec un grand merci à NetGalley et aux éditions Didier Jeunesse pour cette lecture !</span></b></div></div></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span> </span><span></span><span><br /></span></span></div>Pedro Pan Rabbithttp://www.blogger.com/profile/01848002489002426244noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4842813192512676216.post-15531211830603877812024-03-01T06:06:00.000-08:002024-03-01T06:06:56.263-08:00Le meurtre de la momie (Une lady mène l'enquête #3) - Sara Rosett.<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span><i><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbWUXc1gvkb-d9NWXxQv62N41nQzkUTHGXI20kk6H8S-WTpqFDzbu_-1qAxjnt8yxA7D_S9KlKaii5zqicafc9T300shOrbO_DcSLInKVYw6SgduCewWGAvqF6OQmsAdqRuXesc74v27G6J7uCUr0NoX_ozT7pSr5Rd_SX29Qdiy9SpspXppLsWguaLEQe/s1360/lady2.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1360" data-original-width="850" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbWUXc1gvkb-d9NWXxQv62N41nQzkUTHGXI20kk6H8S-WTpqFDzbu_-1qAxjnt8yxA7D_S9KlKaii5zqicafc9T300shOrbO_DcSLInKVYw6SgduCewWGAvqF6OQmsAdqRuXesc74v27G6J7uCUr0NoX_ozT7pSr5Rd_SX29Qdiy9SpspXppLsWguaLEQe/w250-h400/lady2.jpg" width="250" /></a></div>The Egyptian Antiquities Murder (High Society Lady Detective #3)</b></i>, McGuffin Ink (autoédition Amazon), 2019 - McGuffin Ink (autoédition Amazon) (trad. d'E.Velloit et Valentin translation), 2022.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span> </span></span></div><div style="text-align: justify;"><i><span><span> </span>Nous sommes en octobre 1923 et Olive Belgrave a une nouvelle
affaire. Sa cliente, Lady Agnes, ne croit pas aux malédictions. Elle
engage Olive pour prouver que son oncle égyptologue n’a pas succombé à
une momie maléfique. Olive mène l’enquête et découvre que la vérité est
bien pire : c’est un meurtre. </span><span>Pourra-t-elle prouver que la malédiction n’en est pas une et dévoiler le vrai coupable avant la prochaine victime ?</span></i><div><i><span class="a-text-italic"> </span></i></div><div><span class="a-text-italic"><span> </span>Le Meurtre de la momie</span><i><span> est le troisième tome d’</span></i><span class="a-text-italic">Une lady mène l’enquête</span><i><span>,
une série policière historique qui se déroule dans l’Angleterre des
années 1920. Si vous aimez les romans à la lecture légère qui vous
renvoient à l’Âge d’or de la fiction policière, avec des personnages
pleins d’esprit, des énigmes à élucider et des décors glamour, vous
adorerez Sara Rosett, auteure de best-sellers au classement du </span></i><span>USA
Today</span><i><span>, et sa série </span></i><span class="a-text-italic">Une lady mène l’enquête</span><i><span>. À découvrir maintenant ! </span></i></div><div><span><br /></span></div><div style="text-align: center;"><span>***</span></div><div><span><br /></span></div><div><span><span> </span>Après <i><b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2022/02/meurtre-au-manoir-darchly-une-lady-mene.html">Meurtre au manoir d'Archly</a></b></i> et <b><i><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/07/meurtre-au-chateau-de-blackburn-une.html">Meurtre au château de Balckburn</a></i></b>, nous poursuivons la série <i>Une lady mène l'enquête</i>. Pour rappel, cette série anglaise initialement autoéditée et traduite par Amazon s'est révélée être une<b> excellente alternative à</b> <b><i><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2019/08/son-espionne-royale-mene-lenquete.html">Son espionne royale</a></i></b> et l'autrice Sara Rosett a même été encensée par la presse spécialisée. Si la traduction est la seule chose qu'on a pu reprocher à ces ouvrages (faîte par une IA, semble-t-il, et revue par une personne de chair et de sang, mais probablement aveugle si l'on en croit le résultat très critiquable), <i>Une lady mène l'enquête</i> est<b> bien plus qu'un simple succédané </b>et enchantera les lecteurs férus du genre.</span><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgowyXhtzGlxH8s7iHyFO8PILn9ltHIBYIWbeFd1lkz7_282NrPlDK36uurOh3HdQ4wUA51mmttVGdXdjq1DrxeqrfA_yYqctCf-uEcDBLt20Rdjo6JNaklIqZ1hSwvKXwYJ_-0ZedIduLrElu5OoE4lGFs-Y4SAu0ZeTn5Z31SOU94P3e7hn-KFHsgpUhE/s1500/lady1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgowyXhtzGlxH8s7iHyFO8PILn9ltHIBYIWbeFd1lkz7_282NrPlDK36uurOh3HdQ4wUA51mmttVGdXdjq1DrxeqrfA_yYqctCf-uEcDBLt20Rdjo6JNaklIqZ1hSwvKXwYJ_-0ZedIduLrElu5OoE4lGFs-Y4SAu0ZeTn5Z31SOU94P3e7hn-KFHsgpUhE/s1500/lady1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1000" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgowyXhtzGlxH8s7iHyFO8PILn9ltHIBYIWbeFd1lkz7_282NrPlDK36uurOh3HdQ4wUA51mmttVGdXdjq1DrxeqrfA_yYqctCf-uEcDBLt20Rdjo6JNaklIqZ1hSwvKXwYJ_-0ZedIduLrElu5OoE4lGFs-Y4SAu0ZeTn5Z31SOU94P3e7hn-KFHsgpUhE/w133-h200/lady1.jpg" width="133" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwW4vodccrCNNNhl7sNCBLygLBcpeOlZODi2GRAG5hZ4M5bGfGq-McEdVc2HfPTWxiIvvarhEnlkI7ZWXj86oCt7GFfBn48-kK36fl-JILxGGe0ohZPQ7fPVm5F2O4iM3UODmhG7XczvmJCX0PVVEu4lsfC858Q2egMnassdCL882kybHyFn6CCAP6d5wm/s1500/lady7.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1000" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwW4vodccrCNNNhl7sNCBLygLBcpeOlZODi2GRAG5hZ4M5bGfGq-McEdVc2HfPTWxiIvvarhEnlkI7ZWXj86oCt7GFfBn48-kK36fl-JILxGGe0ohZPQ7fPVm5F2O4iM3UODmhG7XczvmJCX0PVVEu4lsfC858Q2egMnassdCL882kybHyFn6CCAP6d5wm/w133-h200/lady7.jpg" width="133" /></a></div></div></div><div><span><span> </span></span></div><div><span><span> </span>A la fin de l'opus de précédent, Olive Belgrave, jeune fille de la bonne société sans le sou qui a réussi à se faire une réputation de détective auprès de la petite noblesse, était appelée en urgence à Londres pour résoudre une sombre affaire d’antiquités égyptiennes. Au début du <i>Meurtre de la momie</i>, c'est donc en plein quartier de Belgravia qu'on retrouve notre héroïne, alors qu'elle s'apprête à sonner à la porte de la villa Mulvern pour répondre à la demande qui lui a été adressée. Les Mulvern sont connus de longue date pour leur passion de l’égyptologie et Lord Mulvern, qui avait notamment mené des fouilles dans la Vallée des Rois, vient subitement de décéder à quelques jours de l'exposition consacrée à la momie qu'il avait rapporté de sa dernière expédition. Pour la police, c'est un suicide ; pour la presse à scandale, il s'agit d'une malédiction. Pour Lady Agnes, nièce et pupille de Lord Mulvern, en revanche, c'est un meurtre et elle espère bien qu'Olive pourra le prouver. Mais qui aurait eu intérêt à assassiner le célèbre égyptologue ? L’insupportable Mr Rathburn, du British Museum, parce qu'il convoitait ses collections ? Gilbert, son neveu, et sa jeune épouse Nora, qui souhaitaient toucher l'héritage pour s'offrir un appartement en ville ? Le majordome qui a récemment pris sa retraite ? Ou encore Lady Agnes elle-même, qui engagerait une détective uniquement dans le but de brouiller les pistes ? A moins que la momie soit réellement en cause et qu'une malédiction plane également sur Olive...</span></div><div><span> </span></div><div><span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVovYUgoy0aZnnA8aHOF1CnIsnZL9xgHtTaFcHd1oK-pMIpAzNCuIGnNHWY8S4rmtqijBdHqIfzEKZEiWhxoajGnzZfJnHU8-1Y2ruKpF3rBpWKhQLSDcAPQYnYH4AOiy03VnfJZcrI3aeHa4JfP2RR3DoiVQUifyDERn6siD5gfFAOYgTHgxipGqOMLXg/s800/lady3.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="533" data-original-width="800" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVovYUgoy0aZnnA8aHOF1CnIsnZL9xgHtTaFcHd1oK-pMIpAzNCuIGnNHWY8S4rmtqijBdHqIfzEKZEiWhxoajGnzZfJnHU8-1Y2ruKpF3rBpWKhQLSDcAPQYnYH4AOiy03VnfJZcrI3aeHa4JfP2RR3DoiVQUifyDERn6siD5gfFAOYgTHgxipGqOMLXg/s320/lady3.jpeg" width="320" /></a></div><br /></span></div><div><span><span> </span>Si l'on parvient à faire l'impasse sur les <b>défauts de traduction</b> (ou à y survivre – non, on ne s'en remet toujours pas ; oui, on en parlera certainement à chaque nouveau tome), on passe un<b> très bon moment</b> en compagnie d'Olive qui, après ces deux précédentes affaires, commence à se faire une réputation comme enquêtrice quasi-professionnelle dans le milieu de la haute société. Pour ce troisième opus, Sara Rosett puise son inspiration dans l'<b>égyptomanie très en vogue pendant les années 20</b>, fascination née de la découverte de la tombe de <b>Toutankhamon </b>qui lança une véritable mode pendant les années qui suivirent. Mode qui n'épargna pas le roman policier, comme on a pu le voir chez <b>Agatha Christie</b> avec <i>Mort sur le Nil</i>, <i>La mort n'est pas une fin</i>, mais surtout <i>L'affaire du tombeau égyptien</i>. Ce dernier titre en particulier, première évocation littéraire de la légende de la "malédiction du pharaon", a également constitué une source d'inspiration majeure pour Sara Rosett.</span></div><div><span> </span></div><div><span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLSe3JnxkJ8dh8WUIp6cK_U4lFiV1_2vq6culYZyeO9-6N55PpXfrWyQ8P-RCitpNqya_9P5Mb3WNdl7GxbBiTdLQLoek5mfaMKW9mtG1166E86klLrhOgdT8p_Yc3AeXeLkOLgv2WugFB39k8BeXxmkHcJ4RWw8HN2q3NFNFGkD9aKomAhBInnzYqlncS/s800/lady4.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="599" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLSe3JnxkJ8dh8WUIp6cK_U4lFiV1_2vq6culYZyeO9-6N55PpXfrWyQ8P-RCitpNqya_9P5Mb3WNdl7GxbBiTdLQLoek5mfaMKW9mtG1166E86klLrhOgdT8p_Yc3AeXeLkOLgv2WugFB39k8BeXxmkHcJ4RWw8HN2q3NFNFGkD9aKomAhBInnzYqlncS/w150-h200/lady4.jpg" width="150" /></a></div></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><span>Sir Wallis Budge, véritable Albert Rathburn.<br /></span></span></div><div><span> </span></div><div><span><span> </span>Le personnage de Lord Mulvern et son étrange décès ont été suggérés à l'autrice par la <b>mort mystérieuse de Lord Westbury</b>, qui avait sauté du septième étage après avoir laissé un mot d'adieu on ne peut plus énigmatique. Lorsqu'il avait été révélé qu'il faisait partie du cercle de connaissances d'Howard Carter, la presse avait rapidement expliqué sa disparition par la <b>malédiction de la momie</b>. Partant de ce point de départ particulièrement romanesque, Sara Rosett réunit autour de la victime plusieurs <b>personnages des plus charismatiques,</b> dont certains directement calqués sur des <b>personnalités historiques</b> associées au milieu de l'égyptologie des années 20 (entre autres, Sir Wallis Budge, qui travaillait pour le Britsh Museum, est devenu sous la plume de Sara Rosett l'insupportable Albert Rathburn). Puis l'autrice rassemble tout ce beau monde dans un hôtel particulier qu'elle a avoué directement inspiré de la <b>Wallace Collection</b>, pour l'architecture et la localisation. <b>Le décor parfait pour un crime... qui l'est presque.<br /></b></span></div><div><span> </span></div><div><span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEju5MmZW3F294-px4VpxWSpBUbpRQxFXC2nV2nKpr6WbaH2r8Ejf-x0xKUxAyWSqHTzx991zumSrwIPIJIsLLU40ow-PbztfwxvGl6wEdErNXuwvl-DM-rJOZnqMNB31vf5dj4X_kSvbz6SDmKuOMfRMbMIWlxVyg1c-JR0jNmurfY_nIDt14_DluP6sb_X/s250/lady%205.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="187" data-original-width="250" height="187" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEju5MmZW3F294-px4VpxWSpBUbpRQxFXC2nV2nKpr6WbaH2r8Ejf-x0xKUxAyWSqHTzx991zumSrwIPIJIsLLU40ow-PbztfwxvGl6wEdErNXuwvl-DM-rJOZnqMNB31vf5dj4X_kSvbz6SDmKuOMfRMbMIWlxVyg1c-JR0jNmurfY_nIDt14_DluP6sb_X/s1600/lady%205.jpg" width="250" /></a></div></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><span>La Wallace Collection, inspiration pour la villa Mulvern.<br /></span></span></div><div><span><br /></span></div><div><span><span> </span>Ces éléments assurent les bases assez solides d'un <b><i>whodunit </i>qui se laisse lire avec plaisir</b>. La galerie de personnages est suffisamment sujette aux suspicions pour que les doutes du lecteur n'épargne aucun suspect et Sara Rosett parvient comme elle l'a déjà fait dans ses précédents tomes à <b>multiplier les intrigues </b>afin que les <b>(nombreuses) fausses pistes</b> nous empêchent de trouver la clef de l'énigme. Peut-être est-ce là que se situe le seul <i>hic </i>de l'intrigue : pas sûr, en vérité, que le lecteur dispose de toutes les informations pour avoir une chance de résoudre l'affaire par lui-même avant que les indices les plus importants soient donnés, quelques pages avant l'éclair de génie de l'héroïne. La scène de révélation finale, en pleine ouverture de l'exposition de la momie au British Museum, reste cependant un <b>grand moment de suspense (et d'action).</b></span></div><div><span><br /></span></div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-bmhAv19z3JdxvqjqvR9um8hyphenhyphen5RzrwFevprSFDUlhyphenhyphenkshZSOMueE9erEg4EnBRTZ5fUtpCzLt_g1eLPRYa0DjxPWfnwwwdkY35O2VVWRO6J8hNGwEOin4xYRduU-GmYdoUANREAL6t21yyLslirBDJtaPd7qp0QfLPSMKR8kPZKp2-9BaOA27HVQMOfiP/s1110/lady5.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1110" data-original-width="1065" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-bmhAv19z3JdxvqjqvR9um8hyphenhyphen5RzrwFevprSFDUlhyphenhyphenkshZSOMueE9erEg4EnBRTZ5fUtpCzLt_g1eLPRYa0DjxPWfnwwwdkY35O2VVWRO6J8hNGwEOin4xYRduU-GmYdoUANREAL6t21yyLslirBDJtaPd7qp0QfLPSMKR8kPZKp2-9BaOA27HVQMOfiP/w192-h200/lady5.jpg" width="192" /></a></div><span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><span>Poudrier-pistolet des années 20 : une extravagance qui sera bien utile à Olive dans la scène finale !<br /></span></span></div><div><span><br /></span></div><div><span><b><span><u>En bref </u>: Une troisième enquête plutôt réussie pour Olive Belgrave, qui se frotte cette fois à l'égyptomanie ambiante des années 1920. Inspirée par la malédiction de Toutankhamon, l'autrice Sara Rosett imagine une intrigue tout à fait dans l'esprit de l'époque. Si la révélation finale reste peut-être un peu rapide, <i>Le meurtre de la momie</i> se lit avec plaisir.</span><br /></b></span></div><div><span><br /></span></div><div><span><br /></span></div><div style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="927" data-original-width="1440" height="128" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi46XpbG68pLC2ypnzbGEBwpRud0GrMjKYKsC26ozjn1q_WunQWsoNxft2WsHf_iOdYMS_T8pF4ZoPUzIxMtC7DeO8aXgQQkM3gyD47JxMXkftrZOr0yfw4k7Epg-UO28QB3QAtXxadeT3D/s200/british+mysteries.bmp" width="200" /></div><div><span><br /></span></div><span style="font-size: x-small;"><span> </span></span></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span><span><b><u>Et pour aller plus loin...</u></b></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span><span> <span><a name='more'></a></span></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span><span><span></span><span><a name="more"></a></span><b><br /></b></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span><span></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span><span>- Découvrez toute la série <i><b>Une lady mène l'enquête</b></i> : le <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2022/02/meurtre-au-manoir-darchly-une-lady-mene.html">tome 1</a></b>, le <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/07/meurtre-au-chateau-de-blackburn-une.html">tome 2</a></b>, et les suivants à venir...</span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span><span style="font-size: x-small;"></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span><span style="font-size: x-small;"></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span><span style="font-size: x-small;"><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYVGCZdSYUw_oVYtNkrs6_QJRW1q7jCaMRC7YnlPYiFzp-moPvlCOCob7OFWnndqMQAeESkqgZPX1ShaOocC7YALdCDQPN2JE39HSUo755UVlleYZahP1yfQuJtE5NCvU1c7X3Efa8SaPGQlOzmeqFHVmb12WFW7wtbMxJ1EWkQRgBKkxyRa1nJDyTN5nf/s1080/lady3.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="630" data-original-width="1080" height="187" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYVGCZdSYUw_oVYtNkrs6_QJRW1q7jCaMRC7YnlPYiFzp-moPvlCOCob7OFWnndqMQAeESkqgZPX1ShaOocC7YALdCDQPN2JE39HSUo755UVlleYZahP1yfQuJtE5NCvU1c7X3Efa8SaPGQlOzmeqFHVmb12WFW7wtbMxJ1EWkQRgBKkxyRa1nJDyTN5nf/s320/lady3.jpg" width="320" /></a></div><br /></span></span></div><span><span style="font-size: x-small;">- Si vous avez aimé <i><b>Une lady mène l'enquête</b></i>, vous aimerez <i><b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2019/08/son-espionne-royale-mene-lenquete.html">Son espionne royale</a></b></i>.</span><span style="font-size: x-small;"><br /> <br /> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIyvISBUtCidGOgHwaWRotYIlfIubOzaCSSGu1nrTRrTWWzdX7ipkeZkL4SRVMcEwqvI396MOBiMx6xiCxQ72dOMsBh8Ky7pHIE8YXS2Ew6kEiuPqyb1S9Uf-oPh6vs66Du0YKdZnOCGlxBlJx9FkvSuvhO277pArVmGUxyYjgrMhcXUvF6NQ6W68D_wC-/s320/lady5.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="104" data-original-width="320" height="104" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIyvISBUtCidGOgHwaWRotYIlfIubOzaCSSGu1nrTRrTWWzdX7ipkeZkL4SRVMcEwqvI396MOBiMx6xiCxQ72dOMsBh8Ky7pHIE8YXS2Ew6kEiuPqyb1S9Uf-oPh6vs66Du0YKdZnOCGlxBlJx9FkvSuvhO277pArVmGUxyYjgrMhcXUvF6NQ6W68D_wC-/s1600/lady5.jpg" width="320" /></a></div><br /></span><span style="font-size: x-small;">- Découvrez le site officiel de Sara Rosett <b><a href="https://www.sararosett.com/">ICI</a></b>.</span></span><span style="font-size: x-small;"><span> <br /></span></span></div>Pedro Pan Rabbithttp://www.blogger.com/profile/01848002489002426244noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-4842813192512676216.post-2756662327381547842024-02-29T05:05:00.000-08:002024-02-29T05:05:55.957-08:00Leçons de chimie - Bonnie Garmus.<div style="text-align: left;"><span style="font-size: x-small;"><b><i><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjanepJMRPWbOl2OSeLVhQQ1vRuMqR-DsHERelfI8LdKZN87q3KyrdplpaIin2kQV8zFL29SVRqZgjL6LURNR1EtHpgxIKkG2xdaDpf99CqPMKP_cFVrimIDM8JLDUYIDrIlcKWIIzc43cDiOy-SeEUBcIaYFNJO4CAxSgv3cjuTG0p6xwnzNSgzY0J2vTq/s576/chimie1.webp" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="576" data-original-width="351" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjanepJMRPWbOl2OSeLVhQQ1vRuMqR-DsHERelfI8LdKZN87q3KyrdplpaIin2kQV8zFL29SVRqZgjL6LURNR1EtHpgxIKkG2xdaDpf99CqPMKP_cFVrimIDM8JLDUYIDrIlcKWIIzc43cDiOy-SeEUBcIaYFNJO4CAxSgv3cjuTG0p6xwnzNSgzY0J2vTq/w244-h400/chimie1.webp" width="244" /></a></div>Lessons in Chemistry</i></b>, Doubleday, 2022 - <b><i>La brillante destinée d'Elizabeth Zott</i></b>, éditions Robert Laffont (trad. de C. Gaillard-Paris), 2022 -<b><i> Leçons de Chimie</i></b>, éditions Pocket, 2023.</span></div><div style="text-align: justify;"><i> </i></div><div style="text-align: justify;"><i><span class="sencera"><span> </span>Brillante ? Elizabeth Zott l’est. En tout. Mais
dans l’Amérique patriarcale des années 1960, rares sont les hommes qui
s’en aperçoivent. À l’Institut de chimie où elle travaille, les
remarques sexistes fusent à son passage. Quand on ne lui vole pas ses
recherches, tous la renvoient à cette cuisine dont elle n’aurait jamais
dû sortir… Alors elle y reviendra. D’une manière tout à fait
inattendue : elle devient la vedette de télévision d’une émission
culinaire très populaire. Son anticonformisme étonne, détonne, secoue
les ménagères… Reste trouver la délicate alchimie du bonheur…</span></i></div><div style="text-align: justify;"><i><span class="sencera"> </span></i></div><div style="text-align: center;"><i><span> </span>Faites la connaissance de l’anticonformiste et intransigeante Elizabeth
Zott. Votre capacité à tout changer commence ici et maintenant.</i></div><div style="text-align: left;"><span class="sencera"> </span></div><div style="text-align: center;"><span class="sencera">***</span></div><div style="text-align: left;"><span class="sencera"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"> <span> </span>Paru tout d'abord en France sous le titre <i><b>La brillante destinée d'Elizabeth Zott</b></i>, <i>Lessons in chemistry</i> a très rapidement bénéficié d'une réédition sous celui, plus littéral, de <i><b>Leçons de chimie</b></i>. La raison ? Probablement commerciale, pour faciliter le lien avec l'adaptation télévisée alors en cours de production. Ce qu'il y a à en retenir ? En peu de temps, du nombre de ventes à l'achat des droits pour le petit écran – en passant par la réédition et les réimpressions – l'ouvrage témoignait de tous les signes du <b>phénomène littéraire</b>. Et, de fait, <i>Leçons de Chimie</i> est ce qu'on pourrait qualifier de petit bijou.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh841CN4Lvmy6w0XL8juNunX0hkvNkfcEhyA_TnZuWXS7ORPUEblgEirtXiNlv470n8tdQ3mrsr2mK63FPvgUM8tBYz2Zz_i-hxk_ffOK54Sowz5FsAfuxBURhJdMm4CasrYVn932gampteVpAhCFhOQdfz0WfviB0D7YebneMLnVFajsOXTcKPo6stO0Ry/s1000/chimie3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="671" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh841CN4Lvmy6w0XL8juNunX0hkvNkfcEhyA_TnZuWXS7ORPUEblgEirtXiNlv470n8tdQ3mrsr2mK63FPvgUM8tBYz2Zz_i-hxk_ffOK54Sowz5FsAfuxBURhJdMm4CasrYVn932gampteVpAhCFhOQdfz0WfviB0D7YebneMLnVFajsOXTcKPo6stO0Ry/w134-h200/chimie3.jpg" width="134" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4UsZAKVDRCI3J_ypM5p9-Ysyo2yJlonCrwLtK-qwozLl8sjGZTbFtDF7nfFFpp9Z2thM8H8rs_os0M7P01Tx9q5Jp0fr4CVv0psTZ9dFi93Ugc9F1YUI9UahNu_H3PGgo0fHU4CvfMsj2sRnWa33I8hP3jKOVK8cu4f0Z0PBOaSmYKvOIoWznidbX8PWo/s600/chimie2.webp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="377" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4UsZAKVDRCI3J_ypM5p9-Ysyo2yJlonCrwLtK-qwozLl8sjGZTbFtDF7nfFFpp9Z2thM8H8rs_os0M7P01Tx9q5Jp0fr4CVv0psTZ9dFi93Ugc9F1YUI9UahNu_H3PGgo0fHU4CvfMsj2sRnWa33I8hP3jKOVK8cu4f0Z0PBOaSmYKvOIoWznidbX8PWo/w126-h200/chimie2.webp" width="126" /></a></div></div></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0b5394;"><i><span class="sencera">"En 1961, à l'époque où les femmes portaient des robes chemisiers, adhéraient à des clubs de jardinage et conduisaient des voitures aux sièges envahis d'enfants sans ceinture de sécurité, et avant même de savoir que les années 1960 seraient le terreau d'un mouvement culturel qui ferait date dans l'histoire, et encore moins que ses participants passeraient les soixante années qui suivraient à en faire la chronique ; à cette époque où les grandes guerres étaient terminées et où des guerres secrètes étaient sur le point d'éclore et où les gens commençaient à penser différemment et à croire que tout était possible, la mère de Madeline Zott, trente ans, se levait à l'aube tous les matins, certaine d'une seule chose : sa vie était finie. Malgré cette certitude, elle n'oubliait jamais de passer dans son laboratoire pour préparer le déjeuner de sa fille."<br /></span></i></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0b5394;"><i><span class="sencera"><br /></span></i></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"> <span> </span>Années 1960, États-Unis : Elizabeth Zott, jeune mère célibataire totalement en marge de sa génération de femmes au foyer disciplinées, se voit proposer par le plus grand des hasards l'animation d'une émission culinaire quotidienne à la télévision. Dans un premier temps, Elizabeth refuse : elle cuisine excellemment bien ? Oui, mais parce qu'elle est chimiste, et que la cuisine n'est ni plus ni moins que de la chimie. Alors jouer les épouses parfaites en tablier à fleurs devant les caméras, jamais. Quelques temps plus tard, moyennant quelques concessions des deux parties (mais surtout de la chaîne de télévision, car Elizabeth n'est pas femme à se laisser marcher sur les pieds), la voilà qui présente l'émission de cuisine la plus regardée du pays. L'origine de son succès ? Parler de gastronomie sous l'angle de la science, expliquant la subtile réussite d'une recette par la chimie des aliments. Ainsi, très certainement, que son franc-parler, son honnêteté, et son grand respect des téléspectatrices qui la regardent, n'en déplaise aux sponsors de la cuisine industrielle qu'elle n'a pas peur de dénoncer à une heure de grande écoute. Et, par-dessus tout, tout en s'exposant devant une plaque de cuisson, Elizabeth Zott invite en fait toutes ces femmes qu'on a cantonnées à des rôles de bonnes à tout faire à sortir de la cuisine. Dix ans plus tôt, années 1950 : Elizabeth Zott est une jeune laborantine aux compétences bien au-delà des missions qui lui sont confiées. Blacklistée des perspectives d'un doctorat parce qu'elle a dénoncé l'agression dont elle a été victime par son directeur de thèse, constamment rabaissée par ses collègues masculins parce qu'elle est bien plus intelligente qu'eux et critiquées par les femmes qui ne comprennent pas cette arriviste qui ne sait pas rester à sa place, Elizabeth n'en est pas moins la plus douée de tous. Dix années séparent donc la prometteuse (mais incomprise) chimiste de la présentatrice télévisée adulée de ses contemporaines (mais détestée du patriarcat). Du laboratoire au studio d'enregistrement, il n'y a qu'un pas... qui peut se faire dans les deux sens ?</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"> </span></div><div style="text-align: center;"><span class="sencera" style="color: #0b5394;"> </span><span class="sencera" style="color: #0b5394;"><i>"
La vie n'était pas une hypothèse que l'on pouvait tester et tenter de
démontrer à plusieurs reprises sans conséquence – quelque chose
finissait constamment par lâcher."</i></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><i><span style="color: #3d85c6;"> </span></i></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.blogger.com/video.g?token=AD6v5dxhaf8erel_vHmE2WihhwkxH7GT6ibm_TLkwkY-gP43Qxw6tPguAPw-N8iXlQBRK2MgenQZ2eQy6V9PXuIp5Q' class='b-hbp-video b-uploaded' frameborder='0'></iframe></div></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><span class="sencera"><i><span style="color: #0b5394;">"Ainsi, le sujet de la famille était comme une pièce dans une demeure historique dont l'entrée était fermée à la visite par un cordon. On pouvait toujours y jeter un coup d' œil pour avoir la vague impression que Calvin avait grandi quelque part (dans le Massachusetts ?) et qu'Elizabeth avait des frères (ou était-ce des sœurs ?), mais il était impossible de pénétrer à l'intérieur et de jeter un coup d’œil furtif dans l'armoire à pharmacie."<br /></span></i></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><span> </span><b>Petit bijou. Gourmandise. Délice. Merveille</b>. Difficile de trouver le mot qui qualifie le mieux <i>Leçons de chimie</i>. Aussi difficile que de répondre à cette question : à quoi tient l’inimitable <b>saveur </b>d'un roman ? A l'audace de la <b>recette </b>? A l'ordre dans lequel on ajoute les <b>ingrédients </b>? A l'<b>arrière-goût</b> que la préparation laisse sur les <b>papilles </b>? Probablement à tout cela à la fois. On pourrait poursuivre la métaphore culinaire à l'infini, tant elle se prête bien, dans le fond comme dans la forme, à tout ce qui fait <b>le sel de ce livre doux-amer</b>. Premier roman de l'autrice américaine Bonnie Garmus, 66 ans, dont le tout premier manuscrit avait été refusé par 98 éditeurs, <i>Leçons de chimie</i> rassemble des éléments qui font l'unanimité. <b>Une héroïne atypique, l'atmosphère rétro des années 60, un message féministe</b>. Oui, mais encore faut-il avoir le tour de main pour éviter les écueils classiques du genre : en littérature, comme en cuisine – et comme en chimie – il suffit d'un faux pas pour que le soufflé retombe ; tout est une question de dosage.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"> </span></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4_42ayzTheej73ZFnrQ05ZXzCTLIIehfC19PeQlri_Kf6nGT2ouJvUCiUyNgBurWpQCN-jqlQFN4cYC4NDcpBsh9Bp7fHJMMbTbo-RtiuC_gR131QwG7Ew2JxfZEl0UhrlZYXo-UW8-w5tuGnTeDhnPhkaPJbXcXR2qSeiR-t_xXXZEAgxulBBel23utz/s500/chimie5.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="325" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4_42ayzTheej73ZFnrQ05ZXzCTLIIehfC19PeQlri_Kf6nGT2ouJvUCiUyNgBurWpQCN-jqlQFN4cYC4NDcpBsh9Bp7fHJMMbTbo-RtiuC_gR131QwG7Ew2JxfZEl0UhrlZYXo-UW8-w5tuGnTeDhnPhkaPJbXcXR2qSeiR-t_xXXZEAgxulBBel23utz/w130-h200/chimie5.jpg" width="130" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEie736HU3h7foJx4ZwqwCRaKPWtCsIFF2ygzw8sMnGEZd8URGxeuviYu5AzjtkGiAG7xJWAZVxRlETY0_DxO_kcCMk4SV9BK6x3qSgP_PaD_g9jWbvxcDFFtOeh_QmONXW6b9estZVcEcpjN_wNJJ-K6pe_5psxqMpJAFD2IhM496lzCoTD6GulQXcm5OOF/s618/chimie4.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="618" data-original-width="438" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEie736HU3h7foJx4ZwqwCRaKPWtCsIFF2ygzw8sMnGEZd8URGxeuviYu5AzjtkGiAG7xJWAZVxRlETY0_DxO_kcCMk4SV9BK6x3qSgP_PaD_g9jWbvxcDFFtOeh_QmONXW6b9estZVcEcpjN_wNJJ-K6pe_5psxqMpJAFD2IhM496lzCoTD6GulQXcm5OOF/w142-h200/chimie4.png" width="142" /></a></div></div><span class="sencera"></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera" style="color: #0b5394;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #0b5394;"><i><span class="sencera">"</span>— Si je peux me permettre, dit-il poliment en montrant sa carte de presse, qu'est-ce que vous aimez dans cette émission ?<br /> — Être prise au sérieux.<br /> — Et les recettes ?<br />
Elle lui jeta un regard incrédule. « Parfois, répondit-elle lentement,
je pense que si un homme devait passer une journée à être une femme en
Amérique, il ne réussirait pas à survivre au-delà de midi. »<br />
La femme de l'autre côté lui tapota un genou :</i></span></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #0b5394;">— Préparez-vous à une révolution."
</i></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><span> </span>Car <i>Leçons de chimie</i> aurait pu n'être qu'une simple romance ou un sage <i>feel good book</i>. D'ailleurs, on ne comprend qu'à moitié les critiques et articles qui résument le livre à ces deux étiquettes. Comme les avis qui le vendent sous la seule bannière du féminisme, label malheureusement devenu plus commercial que significatif d'une véritable intrigue de fond, parce que thématique dans l'air du temps et donc revendiquée à foison. Mais, voilà, <i>Lessons in chemistry </i>est <b>bien plus que tout cela</b>. Il y a tout d'abord l'<b>écriture </b>(et son excellente traduction en VF !), qui parvient à restituer avec une<b> ironie mordante </b>les années 1960, <b>entre image d’Épinal et tableau au vitriol</b>, mais aussi à donner corps aux différents protagonistes avec une <b>étonnante justesse</b>, jusqu'au personnage (car c'est un personnage) du chien, qu'on rêve tous d'avoir comme animal de compagnie. Cette justesse concerne bien sûr Elizabeth elle-même, qu'on ne se risquera pas à mettre dans une case, mais dont la <b>personnalité très neuro-atypique </b>élève le message du roman non pas seulement à la question de la place des femmes dans un monde d'hommes, mais à <b>la place de tous ceux qui nagent à contre-courant dans un monde un peu trop bien ordonné</b>. Un monde qui n'aime pas qu'on sorte du rang, bien entendu.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><i><span class="sencera" style="color: #0b5394;">"</span><span style="color: #0b5394;">La discrimination fondée sur la couleur de la peau n'est pas seulement
scientifiquement ridicule, c'est aussi un signe de profonde ignorance."</span></i></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDxZpf_Z03FH76wlEuqW9pIoc0O9Lj6YMsipnYDPthquCq24o4MWMSius8406TnJpa380oQRJ9P0J1Hd3IcpNJTJRk3A5d-7L5lADUbsJuuxPnca9N7euTnElSrnxFZn9_kxr0axZylqKKwnI7QyN0UisP0-k1LKNlclyfQbACVdEIJE1OkY5hrO8CT-Mc/s1024/chimie6.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1024" data-original-width="1024" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDxZpf_Z03FH76wlEuqW9pIoc0O9Lj6YMsipnYDPthquCq24o4MWMSius8406TnJpa380oQRJ9P0J1Hd3IcpNJTJRk3A5d-7L5lADUbsJuuxPnca9N7euTnElSrnxFZn9_kxr0axZylqKKwnI7QyN0UisP0-k1LKNlclyfQbACVdEIJE1OkY5hrO8CT-Mc/s320/chimie6.png" width="320" /></a></div><span class="sencera"></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><span class="sencera"><i><span style="color: #0b5394;">"Le problème, quand on était pasteur, c'est qu'il fallait mentir plusieurs fois par jour. En effet, les gens avaient besoin d'être constamment rassurés sur le fait que tout allait bien ou que tout allait s'arranger, plutôt que d'être confrontés à l'évidence de la réalité, à savoir que les choses allaient mal et allaient empirer. La semaine précédente, par exemple, il avait célébré un enterrement ; l'un de ses fidèles était mort d'un cancer du poumon. Le message qu'il avait alors adressé à la famille , dont tous les membres fumaient comme des pompiers, était que l'homme était mort non pas parce qu'il fumait quatre paquets par jour mais parce que Dieu avait besoin de lui. La famille, soulagée, l'avait remercié pour ses paroles."<br /></span></i></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><span> </span> Contre toute attente, parmi les autres éléments les plus réussis, il y a la construction de l'intrigue et ses revirements de situation, qui semblent toujours tomber à point nommé. Bonnie Garmus abuse-t-elle du <b><i>Deux Ex Machina</i></b> ? Très certainement. Et pourtant, <b>sa maîtrise du tour de passe-passe</b> ôte tout sentiment de facilité. Parce qu'elle parvient à intégrer parfaitement bien les hasards, coïncidences et petits miracles au canevas de son scénario, le tout s'apparente à un puzzle dont les pièces attendaient en fait depuis le début d'être assemblées les unes au bout des autres, comme une <b>évidence</b>. Et puis, parce que ce qu'elle raconte ne verse jamais dans le conte de fée, rien dans l'écriture de <i>Leçons de chimie</i> ne semble trop commode.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRJ401CMzV8K7KOrKGcHRcx_hDUbu_oshR-y-K0ywjApT_rnWgtiYHOvkfqL4SmN8gNUKh5iSDJeqamWbmMyONeAYQr39C-s8PkvNSiufRar_8wTJo3Sax2uo8eYV8ef8yRtSL60Ob2MOeVPgn-YKkk92nFBWGXx9XToG66MeHx7HC09AO0tmxmSANmIAw/s1024/chimie7.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1024" data-original-width="1024" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRJ401CMzV8K7KOrKGcHRcx_hDUbu_oshR-y-K0ywjApT_rnWgtiYHOvkfqL4SmN8gNUKh5iSDJeqamWbmMyONeAYQr39C-s8PkvNSiufRar_8wTJo3Sax2uo8eYV8ef8yRtSL60Ob2MOeVPgn-YKkk92nFBWGXx9XToG66MeHx7HC09AO0tmxmSANmIAw/w200-h200/chimie7.png" width="200" /></a></div><span class="sencera"></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><i><span class="sencera" style="color: #0b5394;">"C'est une chose d'être brillant, mais être brillant sans opportunité, c'en est une autre."</span><span class="sencera" style="color: #0b5394;"><br /></span></i></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><span> </span>En effet, loin de servir une histoire lisse, Bonnie Garmus n'hésite pas parler de <b>traumas </b>et à semer des <b>embûches </b>dans le parcours de ses personnages – car il est bien connu que la route de celles et ceux qui se sentent trop à l'étroit dans le costume des conventions est rarement bordée de roses. En dépit de l'originalité de son intrigue et du caractère parfois extraordinaire de certains rebondissements, l'autrice, probablement aussi pragmatique et réaliste que son héroïne, nous parle finalement de <b>la vie telle qu'elle est </b>: un chemin long et souvent sinueux, mais avec aussi de belles étapes et une ligne d'arrivée. Elizabeth Zott, attachante malgré elle, devient une<b> héroïne inspirante </b>qui nous donne envie de croire à la <b>résilience</b> aussi bien qu'à nos <b>ambitions</b>.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiF5WwA91I7niDLI6kCixyioupmBEaGTCQ1mL0ZZifOzU4cBYU0JWQIchJyJ_QTMKTzO6Jwrqh4_wCK-YsGm8lCXvjSEPwvgXy9giZoNoonHkzXo3N7HBcnkoxdQjrTHnr51cCJ1Osod3gWvCBHLQt_WKjLy7ouZQ1LLcM-RsqTm7WLm-dwsWuXdC4GoYsh/s680/chimie8.webp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="423" data-original-width="680" height="199" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiF5WwA91I7niDLI6kCixyioupmBEaGTCQ1mL0ZZifOzU4cBYU0JWQIchJyJ_QTMKTzO6Jwrqh4_wCK-YsGm8lCXvjSEPwvgXy9giZoNoonHkzXo3N7HBcnkoxdQjrTHnr51cCJ1Osod3gWvCBHLQt_WKjLy7ouZQ1LLcM-RsqTm7WLm-dwsWuXdC4GoYsh/s320/chimie8.webp" width="320" /></a></div><u></u></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><u><br /></u></span></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #0b5394;"><span class="sencera">"</span>La chimie est inséparable de la vie. Par définition, la chimie, c’est
la vie. Mais comme votre tourte, la vie nécessite une base solide.
Dans votre maison, c’est vous, la base. C’est une énorme
responsabilité, le travail le plus sous-estimé au monde et qui,
pourtant, assure la cohésion de l’ensemble."
</i></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera" style="color: #0b5394;"><u><br /></u></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera" style="color: #0b5394;"><u><br /></u></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><b><u>En bref :</u> Véritable coup de cœur, <i>Leçons de chimie</i> est un roman à la fois délicieux et inattendu. Chroniques aigres-douces d'une jeune femme aussi charismatique que neuro-atypique et à total contre-courant des patriarcales années 60, ce roman nous parle bien entendu de féminisme mais surtout de différence, d'irrévérence, et de résilience. Héroïne résolument inspirante, Elizabeth Zott nous invite à sortir de la case trop étroite dans laquelle on nous a enfermé (quelle qu'elle soit) pour prendre notre destin en main. La chimie comme la cuisine deviennent alors des métaphores pleines de sens, portées par une écriture dont la maîtrise force l'admiration. Une pépite à bien des égards, un livre qui touche comme il enchante.</b></span> </div>Pedro Pan Rabbithttp://www.blogger.com/profile/01848002489002426244noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4842813192512676216.post-83722779204949243232024-02-23T13:01:00.000-08:002024-02-23T13:01:54.121-08:00Les journaux (pas si intimes) de Marion 2 : Ma vie géniale - Faustina Fiore.<div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcR82_S0Bp7OKtQ1nKIoMn3u5VbfckTI6xCGCIZX9DJumqvyUWwmUqDMFZ-NFRWhh5WnyYzAlreQwHy7qB5J2m1codOwgeUg8BkCLfa9JMK2M-MGLYvFERtWASxjav4LKVxfIPWeszTeX_o6TU2AYBVRUVBocz_r9osU53qdq19jG1AXmhLCNk0G0TQyHs/s499/marion1.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="499" data-original-width="351" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcR82_S0Bp7OKtQ1nKIoMn3u5VbfckTI6xCGCIZX9DJumqvyUWwmUqDMFZ-NFRWhh5WnyYzAlreQwHy7qB5J2m1codOwgeUg8BkCLfa9JMK2M-MGLYvFERtWASxjav4LKVxfIPWeszTeX_o6TU2AYBVRUVBocz_r9osU53qdq19jG1AXmhLCNk0G0TQyHs/w281-h400/marion1.jpg" width="281" /></a></div>Éditions Poulpe Fictions, 2024.</span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><i><span> </span>Marion adore écrire et inventer des histoires,
alors quand on lui propose de devenir la correspondante d’un élève
étranger en remplacement de ses devoirs d’anglais, elle saute sur
l’occasion : récolter une bonne note juste en rédigeant quelques
courriers, c’est le bon plan assuré ! Et surtout, c’est une occasion
rêvée de réinventer complètement son quotidien pas toujours passionnant.
Dans ses lettres, Marion peut être qui elle veut : star de la musique
ou orpheline en cavale, elle n’a qu’à choisir un personnage ! Son
correspondant n’ira jamais vérifier qu’elle dit bien la vérité, n’est-ce
pas ? Pourtant, plus le temps passe, plus elle se retrouve emmêlée dans
ses mensonges... Avoir une double vie, ce n’est pas si facile !<br /></i></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><span class="sencera">***</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><span> </span>Tout récemment, nous avons partagé notre avis sur <b><i><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2024/02/les-journaux-pas-si-intimes-de-marion.html">Les journaux (pas si intimes) de Marion</a></i></b>, par <b>Faustina Fiore</b>. Après avoir mené deux journaux intimes en parallèle (le faux, à destination de sa mère, dans lequel elle se fait passer pour une petite fille modèle, et le vrai, où elle consignait ses noirs desseins et confiait ses plus mauvaises pensées), la jeune Marion Mirabelle s'est enfin assagie. Enfin, disons presque, sans quoi il n'y aurait pas d'histoire...</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"> </span></div><div style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="527" data-original-width="351" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiM-6vYwiECp9ceVEKX9K0hS22Vj4jOTNWV0eeH9guB55MuAfRBCqWqxCmDZj73ve-S1W1ErUdi3iMymc8midYzEW78h4FAhCUzetij9E8q5TzYriMyUq7YdZqGk4PZqFHRC-n-iiJIktrcnzWNODDSKoj-zk79tJmDWg1EosOOhPkgDKHT5F5fMX8GitBY/w133-h200/Marion1.jpg" width="133" /><span class="sencera"> <br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><span> </span>Dans l'idée de bénéficier de points bonus pour faire remonter sa moyenne (pas très haute), Marion accepte de participer à un programme de correspondance avec des collégiens étrangers. La voilà donc contrainte d'envoyer régulièrement des mails à Béla, une adolescente hongroise qui s'efforce d'améliorer son français. Mais dès les premiers échanges, c'est le drame : Béla semble issue d'une famille d'aristocrates et vit à l'année dans un véritable palace, entourée de serviteurs ! Marion et sa vie de collégienne tout ce qu'il y a de plus commune ne peuvent décidément pas faire le poids. Aux grands maux les grands remèdes : Marion s'invente une vie de rêve. Se racontant fille de stars, richissime et cultivée, elle espère ainsi rabattre le caquet de cette insupportable petite princesse hongroise ! Mais jusqu'où ses mensonges la conduiront-elle ?</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPa3tgQXGKhUbNgmLDuLU4yo8CZ2NntVtsaHx1e3EqxrM6s1-I6d8ayW1aHrhWzOIuh0hYF41CMVgpdtVJXfev_rR4uM2MUvyRHKPVAbmV_clLafw_A-9iTjDrGQXR6C6RJpabsM5NLMBP1EGjtbarrOFL9eozQjZP4cHUe2PN_2EbPgZoDLwBripXa-xs/s744/Capture%20d'%C3%A9cran%202024-02-23%20185032.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="744" data-original-width="592" height="252" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPa3tgQXGKhUbNgmLDuLU4yo8CZ2NntVtsaHx1e3EqxrM6s1-I6d8ayW1aHrhWzOIuh0hYF41CMVgpdtVJXfev_rR4uM2MUvyRHKPVAbmV_clLafw_A-9iTjDrGQXR6C6RJpabsM5NLMBP1EGjtbarrOFL9eozQjZP4cHUe2PN_2EbPgZoDLwBripXa-xs/w201-h252/Capture%20d'%C3%A9cran%202024-02-23%20185032.png" width="201" /></a></div><span class="sencera"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><span> </span>Entreprise difficile que d'imaginer une suite au premier opus, tant il relevait d'un <b>concept bien spécifique</b>. Impossible aussi de servir aux lecteurs du réchauffé : le double journal intime n'ayant plus d'intérêt après la résolution du précédent roman, comment poursuivre les aventures de Marion ? Sans faire dans la redite, mais tout en restant dans la même veine (et dans la dynamique du personnage), Faustina Fiore imagine de <b>nouvelles péripéties à double entrée</b>. Exit le faux journal intime destiné à convaincre sa mère qu'elle était devenue la fille parfaite, cette fois, c'est à travers les mails à sa correspondante étrangère que Marion affabule. L'enjeu est donc, là aussi, différent, puisqu'il s'agit de tenir la comparaison avec une aristocrate apparemment bien plus chanceuse qu'elle.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_XThYbv4Uf8UsbDpH6JDKEjqscBmQp7QkOypre_p6zDE-tJBJG-TJk5GL8E70879S2JSydKmf0O3WS6VCorY3uZ0EispKAYWSfp8uCbv2ZVUu8AeD_Teyz0VEQossTD-3CwZ_ibYObVNOvJYAJHS0WaY3F8K_X3ftxDUBwiymx6aYnZXGLr5hj1kDOtrY/s411/Capture%20d'%C3%A9cran%202024-02-23%20185050.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="336" data-original-width="411" height="164" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_XThYbv4Uf8UsbDpH6JDKEjqscBmQp7QkOypre_p6zDE-tJBJG-TJk5GL8E70879S2JSydKmf0O3WS6VCorY3uZ0EispKAYWSfp8uCbv2ZVUu8AeD_Teyz0VEQossTD-3CwZ_ibYObVNOvJYAJHS0WaY3F8K_X3ftxDUBwiymx6aYnZXGLr5hj1kDOtrY/w200-h164/Capture%20d'%C3%A9cran%202024-02-23%20185050.png" width="200" /></a></div><span class="sencera"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><span> </span>Du côté du lecteur, le suspense reste le même – mais c'est là la marque de fabrique de l'autrice : <b>l'héroïne va-t-elle réussir à se tirer du pétrin dans lequel elle s'est embourbée toute seule ?</b> Pour convaincre sa correspondante de ses mensonges, il faut lui envoyer photos et selfies la mettant en scène dans les situations idylliques qu'elle dit vivre tous les jours. Elle prétend rouler en voiture de collection ? Pas de souci : elle accompagnera son beau-père à son salon de l'automobile annuel pour s'y faire photographier à bord d'une antique Bentley ! Elle raconte qu'un grand bal costumé va avoir lieu en son honneur ? La solution est toute trouvée : elle s'invitera au cours de danse historique de sa super copine Nina pour y être filmée en plein quadrille ! Mais... et si toutes ces manigances l'amenaient finalement à faire de nouvelles découvertes ? Moins peste mais <b>toujours aussi drôle</b>, Marion surprendra lecteurs et lectrices plus d'une fois !</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxjTw59LsXuf33VwqXFYtD5NH3jgmTI4PsUZO2lqr1YIzGL38HMOsLGScDGI5lXo7A2yRwPeOZlCnDfF-CC8I02BiNUU2QedDCzMMM1AsgbXpIMlwzw61lzpQkDadRWcxQx4xqk_J4nW0iLEd2wt2IPyFmakXGe7LDihiRHXcoOHsxAq6dyuaWQhDx88AW/s511/Capture%20d'%C3%A9cran%202024-02-23%20185220.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="423" data-original-width="511" height="166" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxjTw59LsXuf33VwqXFYtD5NH3jgmTI4PsUZO2lqr1YIzGL38HMOsLGScDGI5lXo7A2yRwPeOZlCnDfF-CC8I02BiNUU2QedDCzMMM1AsgbXpIMlwzw61lzpQkDadRWcxQx4xqk_J4nW0iLEd2wt2IPyFmakXGe7LDihiRHXcoOHsxAq6dyuaWQhDx88AW/w200-h166/Capture%20d'%C3%A9cran%202024-02-23%20185220.png" width="200" /></a></div><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><span> </span>Côté mise en image, on avait trouvé très chouette le <i>design </i>du premier tome, s'amusant de la mise en page façon journal intime avec gribouillis, surlignages colorés et fond à carreaux. Ce second tome joue là encore la carte du <b>graphisme immersif </b>: outre les aspects conservés du journal quand Marion se confie, les fenêtres de mails sont reproduites comme on les verrait à l'écran, avec adresses, objets et pièces jointes. Les <b>dessins survitaminés de Sess </b>sont toujours de la partie, avec des illustrations qui cherchent plus encore une complémentarité avec le texte. <b>Extra !<br /></b></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjefZPoXwahaeoEprSy2GVIRCszlUx6pqfsjyA3Jvo-aYETLozqvG7drqNrB9I93kYxHlRwBxvl3gWgUfKTe7_eP6utFBm4-oJq7itaUwMW7rA6oOms0aiMiu_RMcw5kd_9PmoOUzPocCugI3ykN_MlfytpsJpHI9aPRvcTpbxp1WiWF0wK3TerJ3ngazqZ/s807/Capture%20d'%C3%A9cran%202024-02-23%20185152.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="807" data-original-width="679" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjefZPoXwahaeoEprSy2GVIRCszlUx6pqfsjyA3Jvo-aYETLozqvG7drqNrB9I93kYxHlRwBxvl3gWgUfKTe7_eP6utFBm4-oJq7itaUwMW7rA6oOms0aiMiu_RMcw5kd_9PmoOUzPocCugI3ykN_MlfytpsJpHI9aPRvcTpbxp1WiWF0wK3TerJ3ngazqZ/s320/Capture%20d'%C3%A9cran%202024-02-23%20185152.png" width="269" /></a></div><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><b><u>En bref </u>: Alors que le premier opus ne semblait pas appeler de suite, ce second tome des <i>Journaux (pas si intimes) de Marion</i> parvient à renouveler le concept avec efficacité. A notre sens meilleur que le précédent tome (si, si !), <i>Ma vie géniale</i> nous laisse même espérer une troisième aventure de cette héroïne qu'on adore détester !</b></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><b><br /></b></span></div><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="148" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0TUCY12DBzziPTmrZIw1xiS5RX1ALiUJsoMduciUyG3F0jppWzeeJ2QhzzzKtJGFWM8sR_nV_p8UEK4-QQDZzkR6OS2ghNjJa4Bu_lHZrWi_7-octaqpyjc4E8oCNSzDG-YRbWUGjTvnV7pLaHlcS-JYq-oom5LyKRdjRtdxlB9XJlgYoZGqjKUMsDQ/w148-h148/faustina2.jpg" width="148" /></div><span style="font-size: x-small;"><span class="sencera"><b>Un grand merci à Poulpe Fictions pour cette lecture !</b></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><span class="sencera"><b><br /></b></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><span class="sencera"><b><br /></b></span></span></div><div style="text-align: justify;"><u><span style="font-size: x-small;"><span class="sencera"><b><br /></b></span></span></u></div><div style="text-align: justify;"><u><span style="font-size: x-small;"><span class="sencera"><b>Et pour aller plus loin...</b></span></span></u></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span class="sencera"><span><a name='more'></a></span><b><br /></b></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span class="sencera">- Vous avez aimé ? Découvrez le tome 1<b> <a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2024/02/les-journaux-pas-si-intimes-de-marion.html">ICI</a>.</b></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span class="sencera"><b> </b></span></span></div></div><div style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="527" data-original-width="351" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiM-6vYwiECp9ceVEKX9K0hS22Vj4jOTNWV0eeH9guB55MuAfRBCqWqxCmDZj73ve-S1W1ErUdi3iMymc8midYzEW78h4FAhCUzetij9E8q5TzYriMyUq7YdZqGk4PZqFHRC-n-iiJIktrcnzWNODDSKoj-zk79tJmDWg1EosOOhPkgDKHT5F5fMX8GitBY/w133-h200/Marion1.jpg" width="133" /></div><br /><div><div style="text-align: center;"></div><div style="text-align: center;"></div></div>Pedro Pan Rabbithttp://www.blogger.com/profile/01848002489002426244noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4842813192512676216.post-87762492984967886322024-02-21T13:08:00.000-08:002024-02-21T13:08:30.702-08:00Les journaux (pas si intimes) de Marion - Faustina Fiore.<div style="text-align: left;"><span style="font-size: x-small;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiM-6vYwiECp9ceVEKX9K0hS22Vj4jOTNWV0eeH9guB55MuAfRBCqWqxCmDZj73ve-S1W1ErUdi3iMymc8midYzEW78h4FAhCUzetij9E8q5TzYriMyUq7YdZqGk4PZqFHRC-n-iiJIktrcnzWNODDSKoj-zk79tJmDWg1EosOOhPkgDKHT5F5fMX8GitBY/s527/Marion1.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="527" data-original-width="351" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiM-6vYwiECp9ceVEKX9K0hS22Vj4jOTNWV0eeH9guB55MuAfRBCqWqxCmDZj73ve-S1W1ErUdi3iMymc8midYzEW78h4FAhCUzetij9E8q5TzYriMyUq7YdZqGk4PZqFHRC-n-iiJIktrcnzWNODDSKoj-zk79tJmDWg1EosOOhPkgDKHT5F5fMX8GitBY/w266-h400/Marion1.jpg" width="266" /></a></div>Editions Poulpe Fictions, 2023.</span></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><i><span> </span>Horreur : Marion a surpris sa mère en train de
lire son journal intime ! Si c’est comme ça, elle aura deux carnets : un
rose, officiel, dans lequel elle sera sage comme une image… et un noir,
secret, où elle pourra enfin exprimer ce qu’elle a sur le coeur et
raconter sa vraie vie. Sauf que son personnage de petite fille modèle
devient vite difficile à gérer ! Comment faire pour inviter chez elle
une (prétendue) meilleure amie qu’elle déteste, ou organiser un
spectacle de théâtre… qui n’existe pas ?<br /> <br /></i></span></div><div style="text-align: center;"><span class="sencera"><i>Un roman drôle et décapant porté par une héroïne irrévérencieuse !</i></span></div><div style="text-align: center;"><i><span class="sencera"> <br /></span></i></div><div style="text-align: center;"><span class="sencera">*** </span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><span> </span>Alors que vient de sortir la suite de ce roman paru chez Poulpe Fictions il y a déjà presque un an, on prend enfin le temps de sortir le premier opus de notre PAL. Le nom de l'autrice ne vous sera certainement pas inconnu : de <b>Faustina Fiore</b>, nous avons déjà lu et chroniqué les précédents romans, à savoir <b><i><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2012/05/les-oiseaux-noirs-faustina-fiore.html">Les oiseaux noirs</a></i></b>, mais surtout les deux tomes de la <i>Famille Alonzi</i> : <b><i><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2022/02/bobards-et-compagnie-faustina-fiore.html">Bobards et compagnie</a></i></b> et <b><i><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2022/08/amours-et-compagnie-faustina-fiore.html">Amours et compagnie</a></i></b> (sans oublier ses nombreuses traductions de littérature jeunesse étrangère). Dans une<a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2022/12/ecriture-compagnie-rencontre-avec.html"> interview qu'elle nous avait accordée en décembre 2022</a>, elle nous parlait déjà de Marion et de son journal intime, sans savoir que son (anti) héroïne s'apprêtait à rencontrer un fort beau succès en librairie...</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"> </span></div><div style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="665" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8s6tKWh5NNa9HcihkUTgc84B6Zj4UVdD-bO0lCHUhlkS3DYn6ojHrzWmmyE7RNStoOXsxwv0FIaZNHwv3dHzxcLSSlQ-yvwaHn7VJg_8xg0nJMqPfcJJGz6O3mg8xVhdvbCfeOQFDrzMKCvgroAyWrDEC0c0J7gBwETj_9NZpNsjaUGBks0kmIrCgKw/w133-h200/faustina.jpg" width="133" /><span class="sencera"> <br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><span> </span>Marion est une peste, ça ne fait aucun doute ; le genre de gamine à faire de mauvaises farces aux enfants dans les parcs ou à piquer de l'argent dans le porte-monnaie de ses parents. Bon, pour autant, cela ne justifie absolument pas que sa mère lise en douce son journal intime, n'est-ce pas ? Car quand la préado au caractère bien trempé la découvre plongée dans ses confessions les plus intimes couchées sur le papier, elle concocte un plan diabolique : elle tiendra un double journal intime. Un rose, que lira sa mère, dans lequel elle se fera passer pour le parfait petit ange, et un noir, dans lequel elle continuera d'exprimer ses côtés les plus obscurs. Si sa petite affaire fonctionne assez efficacement au début, les choses se compliquent progressivement : s'étant inventée une nouvelle meilleure amie d'une camarade de classe qu'elle déteste, comment faire lorsque sa mère lui propose de l'inviter à passer une nuit à la maison ? Quand à l'atelier théâtre fictif qu'elle utilise comme couverture pour sortir en douce, comment retomber sur ses pattes maintenant que sa mère (encore) insiste pour venir la voir jouer sur scène ? Tout semblait pourtant si simple...</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBI8Peso5FkksrDU4GezKv6Nuc6XGIGtsITOW0dqKLwbdImV3fmAuEXwjJufdFELDPHFpqhAU0MpbC7q1Sz5Y9dy5_JDWpD9UjkKaw2C3eo3e7jIMsHywY-LE2jUrXMnUytVJ5rb5MrIqoiPYnWbZyRVYmFfW3kKv7_dOaGXujddeey8mKnYRK672iYCaW/s345/Capture%20d'%C3%A9cran%202024-02-21%20220406.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="209" data-original-width="345" height="121" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBI8Peso5FkksrDU4GezKv6Nuc6XGIGtsITOW0dqKLwbdImV3fmAuEXwjJufdFELDPHFpqhAU0MpbC7q1Sz5Y9dy5_JDWpD9UjkKaw2C3eo3e7jIMsHywY-LE2jUrXMnUytVJ5rb5MrIqoiPYnWbZyRVYmFfW3kKv7_dOaGXujddeey8mKnYRK672iYCaW/w200-h121/Capture%20d'%C3%A9cran%202024-02-21%20220406.png" width="200" /></a></div><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><span> </span>Avec le personnage de Marion, Faustina Fiore confirme son goût (et son imagination) sans fin pour les <b>enfants facétieux et débrouillards</b>. Ici, son héroïne est peut-être un cran (plusieurs ?) moins bien intentionnée que la fratrie Alonzi, toujours désireuse d'aider son prochain. Marion, elle, pense avant tout à sa poire – et après elle le déluge ! Marion est drôle, mais <b>Marion mériterait aussi quelques baffes. </b>Pourtant, <b>on adore très rapidement la détester</b>, peut-être aussi parce qu'elle incarne tout ce à quoi on ne se serait pas laissé aller enfant, parce que c'était <i>mal</i>. En cela, cette <b>proche cousine de Mortelle Adèle </b>a quelque chose de jubilatoire !</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEipfprto2l8N5U3Q0LdWZKSvxRVTINLMOkSymMi1fzROp-41kZFIRtEtB1lcCT_PIa37rqWHkcaQvkfGxaTlcN8DlbFyZhH4yb6h1QS8IYZzkRtsZPgA2CKAjYyK1iU_0NwaxNohauOGBhwXgWC8bjJobDEMTMQnBrSTPdVdwt3pZGp66m0ZEwqvaSAP6/s625/Capture%20d'%C3%A9cran%202024-02-21%20220314.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="446" data-original-width="625" height="228" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEipfprto2l8N5U3Q0LdWZKSvxRVTINLMOkSymMi1fzROp-41kZFIRtEtB1lcCT_PIa37rqWHkcaQvkfGxaTlcN8DlbFyZhH4yb6h1QS8IYZzkRtsZPgA2CKAjYyK1iU_0NwaxNohauOGBhwXgWC8bjJobDEMTMQnBrSTPdVdwt3pZGp66m0ZEwqvaSAP6/s320/Capture%20d'%C3%A9cran%202024-02-21%20220314.png" width="320" /></a></div><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><span> </span>Comme dans les romans de <i>La famille Alonzi</i>, l’héroïne de Faustina Fiore se met ici dans de beaux draps et tout l'enjeu du livre tourne autour de la question suivante : Marion va-t-elle réussir <b>à retomber sur ses pattes ?</b> Malgré les aspects les plus insupportables du personnage, on en vient finalement à <b>espérer qu'elle s'en tire indemne</b>. Si l'on se doute qu'elle finira par entrer dans le rang à vouloir composer entre vrai et faux journal intime, on brûle d'envie, à la lecture, de découvrir par quelles astuces ou pirouettes.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"> <br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwbM3GyE1q2NrSnzNs4MIs60UOvUlR71N1ZhygovQaKCiybsTTGK3GJiZU55rSTsEj2KtYXxeBlx6CaHN5XL2962YCsVuVH1UXwM4VdQcKZ1OBnI4LBu2ZWxt783R6bjknL3Pbnza-fPaM_zswAScb9jD_AOUBEM7lN6eQdaKKdTvrrBtrXt3TLwvt0mge/s678/Capture%20d'%C3%A9cran%202024-02-21%20220340.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="675" data-original-width="678" height="269" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwbM3GyE1q2NrSnzNs4MIs60UOvUlR71N1ZhygovQaKCiybsTTGK3GJiZU55rSTsEj2KtYXxeBlx6CaHN5XL2962YCsVuVH1UXwM4VdQcKZ1OBnI4LBu2ZWxt783R6bjknL3Pbnza-fPaM_zswAScb9jD_AOUBEM7lN6eQdaKKdTvrrBtrXt3TLwvt0mge/w270-h269/Capture%20d'%C3%A9cran%202024-02-21%20220340.png" width="270" /></a></div><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><span> </span>Toute la facétie de cette histoire est parfaitement <b>mise en image par les illustrations cartoonesques de Sess</b>, dont les dessins et graffitis ornent ce livre mis en page à la façon d'un journal intime stabiloté ici ou là de rose fluo sur fond de feuille à carreaux. Un format qui n'est pas sans évoquer <i>Journal d'un dégonflé</i> ou <i>Journal d'une peste</i>, deux séries<i> </i>face auxquelles <i>Les journaux (pas si intimes) de Marion</i> mérite largement son succès.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><br /></span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAuGj9Snq9nY6aNlh5K-LVUOm96RjMBVnwGJ-z7IYw8eJKc_yPJii_HnB3lQMK-q3_-CAGHjLz8F8Altt0QmnE4PiN4nLHFa6oHk7zvv5sq9HGPNUqoXSnJ1NXXjcqxiNV6WEEuik2mIG7c7n_YcTqjnqGfyN_OL_DhJOTTS1lLTtbavyox0mVtDVnKkQV/s663/Capture%20d'%C3%A9cran%202024-02-21%20220428.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="564" data-original-width="663" height="228" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAuGj9Snq9nY6aNlh5K-LVUOm96RjMBVnwGJ-z7IYw8eJKc_yPJii_HnB3lQMK-q3_-CAGHjLz8F8Altt0QmnE4PiN4nLHFa6oHk7zvv5sq9HGPNUqoXSnJ1NXXjcqxiNV6WEEuik2mIG7c7n_YcTqjnqGfyN_OL_DhJOTTS1lLTtbavyox0mVtDVnKkQV/w269-h228/Capture%20d'%C3%A9cran%202024-02-21%20220428.png" width="269" /></a></div></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><b><u>En bref :</u> Deux journaux intimes et une gamine au caractère bien trempé sont les éléments fort de ce livre aussi tordant qu’irrévérencieux, habilement mis en image pas Sess. Avec Marion, on retrouve toute la fantaisie qui faisait déjà le sel des précédents ouvrages de Faustina Fiore. </b></span><br /></div>Pedro Pan Rabbithttp://www.blogger.com/profile/01848002489002426244noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4842813192512676216.post-38468859778152245802024-02-10T11:24:00.000-08:002024-02-10T11:24:57.418-08:00Mort en coulisses (Les enquêtes de Posie Parker #1) - L.B. Hathaway.<div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><b><i><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisAicSvWDi33GxmmJKkMhQhVkIWMRUebpiuXBUkABQIa-cboj8kJ5R3iPjz28YXzmom3rqm_wI38zVwWYxHLsJThjtVkAjrvk5wGgsC6-1GtDsasP_i_DB5VnoTNNw4ucvZvQLeHK5H03hjG0Y8-fsOjFkL8nI6wKd4t5mnGs1w_sHcXrtQQqSb2I1bqYb/s459/posie%201.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="459" data-original-width="290" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisAicSvWDi33GxmmJKkMhQhVkIWMRUebpiuXBUkABQIa-cboj8kJ5R3iPjz28YXzmom3rqm_wI38zVwWYxHLsJThjtVkAjrvk5wGgsC6-1GtDsasP_i_DB5VnoTNNw4ucvZvQLeHK5H03hjG0Y8-fsOjFkL8nI6wKd4t5mnGs1w_sHcXrtQQqSb2I1bqYb/w253-h400/posie%201.jpg" width="253" /></a></div>Murder offstage : A Posie Parker mystery #1</i></b>, Whitehaven Man Press (autoédition), 2014 - Éditions Eyrolles (trad. d'E. Urien & E. Plisson), 2024.</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><i><span> </span>Londres, 1921. Quand son ami d'enfance, après s'être fait dérober un diamant très
particulier, devient le principal suspect dans une affaire de meurtre,
la détective Posie Parker jure qu'elle blanchira son nom. Aidée de son
assistant Len, Posie se rend vite compte que les apparences sont
trompeuses, et que le monde glamour du théâtre et des boîtes de nuit
londoniennes s'avère bien plus dangereux qu'elle ne l'aurait imaginé. Qui
est exactement la dangereuse Lucky Lucy Gibson ? Et qui a-t-elle tué
dans le hall de l'hôtel Ritz ? Et plus important encore, qui a bien pu
kidnapper Mr Minks, son chat adoré ?</i></div><div style="text-align: justify;"><i><span> </span>Plongez dans une première enquête palpitante, en compagnie de l'irrésistible Posie Parker. Entre rires et frissons, vous deviendrez complètement accro !</i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;">***</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span><b><i><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2019/08/son-espionne-royale-mene-lenquete.html">Son espionne royale</a></i></b>, <i><b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2022/02/meurtre-au-manoir-darchly-une-lady-mene.html">Une lady mène l'enquête</a></b></i>, <b><i><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/08/meurtre-langlaise-les-aventures-de-lady.html">Les aventures de Lady Eleanor Swift</a></i></b>, <b><i><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/08/un-squelette-dans-le-placard-une.html">Les enquêtes de Ginger Gold</a></i></b>... alors que les damoiselles de l'aristocratie anglaise des années 20 et 30 se réinventent si souvent apprenties détectives, la nouvelle représentante du <i>cosy mystery british</i>, elle, n'a pas de titre de noblesse ni de nom de famille à particule. Repérée de longue date en V.O., la série des <b><i>Posie Parker mysteries</i></b> semblait rencontrer un <b>joli succès outre-Manche</b> : écrite et initialement autoéditée par la Britannique<b> L.B. Hathaway </b>depuis 2014, elle met en scène une jeune enquêtrice professionnelle dans le Londres de 1921. Voilà qui nous change des héritières ! Très curieux de découvrir cette nouvelle héroïne, nous avons donc sauté sur l'occasion lorsque la sortie en V.F. a été annoncée chez Eyrolles et que la possibilité de découvrir ce premier tome s'est présentée.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj191QLuvdWABJX8TfDhwpx6yKaPhqq2nCu2tSEA7kSKB2hodkIVUDsouoN9MwqVpMJtHqE2Loq3JeaUkE11ovLDVYna6kqpIo-EmYeeso3LbRSJChCjRCiyrTMOgmx2oa4NSW1iLutnYU7N6LqNQGFJSHJABx5YPJWo2cuxEmEF2y1cft4L4guF1Vzh3hO/s382/Capture%20d'%C3%A9cran%202024-02-04%20212351.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="238" data-original-width="382" height="199" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj191QLuvdWABJX8TfDhwpx6yKaPhqq2nCu2tSEA7kSKB2hodkIVUDsouoN9MwqVpMJtHqE2Loq3JeaUkE11ovLDVYna6kqpIo-EmYeeso3LbRSJChCjRCiyrTMOgmx2oa4NSW1iLutnYU7N6LqNQGFJSHJABx5YPJWo2cuxEmEF2y1cft4L4guF1Vzh3hO/s320/Capture%20d'%C3%A9cran%202024-02-04%20212351.png" width="320" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Chez Posie, donc, pas de palais ni de secrets d'alcôve, pas de bals ni de réceptions en grandes pompes chez les nantis. Cette jeune femme tout ce qu'il y a de plus prolétaire a ouvert son agence de détective privée après la Grande Guerre : son frère et son fiancé morts sur le front, son père décédé également, Posie ne peut compter sur personne d'autre qu'elle-même pour subvenir à ses besoins ; elle a donc investi toutes ses économies dans cette entreprise pourtant on ne peut plus risquée. Aidée de son assistant Len, c'est principalement grâce aux talents de ce dernier que le duo gagne tout juste de quoi vivre : expert en filature, il résout les cas de tromperie et d'adultère plus vite que son ombre. Posie, elle, rêve de grands mystères à élucider. L'occasion se présente enfin lorsque Lord Rufus Cardigon, amie d'enfance de son frère, l'appelle au secours. Accusé du meurtre d'un inconnu dans le somptueux décor du Ritz, le jeune homme s'est par-dessus le marché fait voler un très couteux diamant. La caillou se trouvait au doigt de sa fiancée, laquelle semble s'être évaporée dans la nature. Tandis que la presse à scandale s'empare de l'affaire et que la réputation des Cardigon est traînée dans la boue, Posie promet de laver l'honneur de son ami, mais aussi de retrouver la future épouse et le bijou.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQMJEj-Kt_GcqINMOps_5LOoMhHg9-UdK5Sqx5MGLTaxzroToNmtT56PVH3J_k4iHU91bS0ogqhPzjTnQO1tvKQmWSK3NYXF1ZscRI29JQKenTXxONQFTNoGImn7GIn3EagJdB3sWthpkofwBo8LnK46BFZhKjD8s3nPy6NMe507ve_rJoHWVGQxog_xoN/s1000/posie2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="625" height="241" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQMJEj-Kt_GcqINMOps_5LOoMhHg9-UdK5Sqx5MGLTaxzroToNmtT56PVH3J_k4iHU91bS0ogqhPzjTnQO1tvKQmWSK3NYXF1ZscRI29JQKenTXxONQFTNoGImn7GIn3EagJdB3sWthpkofwBo8LnK46BFZhKjD8s3nPy6NMe507ve_rJoHWVGQxog_xoN/w151-h241/posie2.jpg" width="151" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Alors que chaque éditeur tente de trouver "son" <i>cosy mystery</i>, cette nouvelle série, comme nous l'avons évoqué plus haut, a <b>le mérité de s'affranchir du modèle désormais récurent de la lady détective</b>. Bien qu'Agatha Christie soit mentionnée dans la bio de l'autrice comme étant l'une de ses grandes inspirations (mais pour quel auteur de romans policiers ne l'est-elle pas ?), l'ombre de la Grande Dame du Crime ne plane pas sur le livre de L.B. Hathaway. Si l'intrigue s'ancre bien dans le Londres des années 20, <b>l'atmosphère et les rebondissements rappellent davantage le <i>pulp </i>à l'américaine </b>(quoi que vu sous un jour plus léger). En effet, l'enquête conduit rapidement Posie dans le milieu des spectacles de variétés où l'envers du décor dissimule bien plus que les loges des artistes. <b>Trafic de diamants, enlèvements et cabarets clandestins rythment ce premier opus.</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZeiGYOouxgQ0jRBUTGE5Wr-uA85OerxbMZnQVmKZ-ER8AT2oliO9jQCRIlMBkcXh3Kmk6-hJgJ2i6x12KrBE2BIRRyc3NA7WsfrCajFV19gvJJ1O0w0ljdKAajOj_m1aHTmYjqsNtR_duB075OtNvRTkz-GldlK-oLB-DHklDsoONBFZy_KvdD4WDzlM3/s468/posie4.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="360" data-original-width="468" height="210" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZeiGYOouxgQ0jRBUTGE5Wr-uA85OerxbMZnQVmKZ-ER8AT2oliO9jQCRIlMBkcXh3Kmk6-hJgJ2i6x12KrBE2BIRRyc3NA7WsfrCajFV19gvJJ1O0w0ljdKAajOj_m1aHTmYjqsNtR_duB075OtNvRTkz-GldlK-oLB-DHklDsoONBFZy_KvdD4WDzlM3/w274-h210/posie4.gif" width="274" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Mené tambour battant et assez bien construit, <i>Mort en coulisses </i><b>se laisse lire avec plaisir</b>. On regrette qu'il ne donne pas plus à voir Posie dans sa toute première affaire, au moment de l'ouverture de son agence (lorsque le livre commence, la jeune détective est déjà installée et son premier "gros" dossier est résumé dans les premiers chapitres). La situation de l'héroïne est assez peu crédible au regard de son époque, surtout s'il faut rémunérer un assistant et une secrétaire en plus de se verser son propre salaire ; quand bien même l'autrice explique plusieurs fois que l'agence pourrait couler à tout moment, on n'aurait pas été contre voir Posie se débattre un peu plus dans le lancement certainement complexe de sa société pour finalement connaître les premiers honneurs.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpn9jNg5zZZg_Wjx9FVD4nksVq6aVhW4A_MsXHvWoK5ygFZVgVXDYcxVqQMQ3Dk3eCSFhp5xVON3P99ti_OPNWgeRYH6HfhiImZrP77HfYYsuL7mV2oU-bfDFohxxnOa_A1V5l_d2l8Iok_q_gAEKFQFM-n-_IpjoV3Yok-v_kjcS1-P0psdu1c-8hx0De/s581/Capture%20d'%C3%A9cran%202024-02-10%20200706.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="430" data-original-width="581" height="196" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpn9jNg5zZZg_Wjx9FVD4nksVq6aVhW4A_MsXHvWoK5ygFZVgVXDYcxVqQMQ3Dk3eCSFhp5xVON3P99ti_OPNWgeRYH6HfhiImZrP77HfYYsuL7mV2oU-bfDFohxxnOa_A1V5l_d2l8Iok_q_gAEKFQFM-n-_IpjoV3Yok-v_kjcS1-P0psdu1c-8hx0De/w265-h196/Capture%20d'%C3%A9cran%202024-02-10%20200706.png" width="265" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>On pourrait reprocher à ce premier tome ses personnages encore un peu trop lisses, comme<b> en attente de voir leurs contours s'affirmer</b>. A ce stade de la série, ils sont davantage des silhouettes que de vrais protagonistes, exceptés Dolly, la costumière au caractère bien trempé qui vient en aide à l'héroïne dans son enquête et, surtout, l'antagoniste principal, qui a tout d'<b>un Napoléon du Crime à la Moriarty </b>(la révélation finale et la fin ouverte sont à ce titre parmi <b>les meilleurs éléments de ce livre</b>). Quant à Posie, elle présente à coup sûr un <b>potentiel romanesque qu'on a hâte de voir se développer</b> au fil des prochains tomes !</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFF6yXdkfPE5j_6u7KpUoPfwEJokKD5tiTozgASEMVSl3xX3qbxhJiRxtcihtATPXXOqe11Y60uwdf17hcavOWoxx0QET9Fr45KdlJPO17Mo2rIsT8p9DrzDwwudDX3Hz-7Jdp1Xfo2OLGrwFg6yizxtm4sJFwOXmoMFVfV_INqJIX-Ynwy2NUwSBV1uNz/s600/posie6.webp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="600" height="181" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFF6yXdkfPE5j_6u7KpUoPfwEJokKD5tiTozgASEMVSl3xX3qbxhJiRxtcihtATPXXOqe11Y60uwdf17hcavOWoxx0QET9Fr45KdlJPO17Mo2rIsT8p9DrzDwwudDX3Hz-7Jdp1Xfo2OLGrwFg6yizxtm4sJFwOXmoMFVfV_INqJIX-Ynwy2NUwSBV1uNz/w272-h181/posie6.webp" width="272" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><u>En bref :</u> Une nouvelle série de <i>cosy mysteries</i> qui a le mérite de s'affranchir des modèles trop souvent lus et relus dans le genre. Exit les ladies détectives et les héritières désargentées : Posie est une jeune femme de son temps qui tente le tout pour le tout en ouvrant une agence professionnelle au cœur du Londres des années 20. Ce premier tome, qui évoque davantage le <i>pulp </i>américain ou le roman noir que le polar <i>british </i>traditionnel, réserve néanmoins son lot de surprises et se lit avec plaisir. On poursuivra la série avec joie !</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhx8OHircIS3xYPlq3tsDmaNMMYmjXAomn1247sSLWLh_5c68BEYSidGSughLbl2BMH6AU-abMZPcNd42_cDb3Xlbg-ZpzdSPj0_40biNJYObWTwVzmiFTCpog63I7OTqBwT_hI1d8dNUrJ_KxK9WzKO-jDUQbrVOx8ytNAEZVeq_6spPTt24sKnmD3jdSM/s308/posie5.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="134" data-original-width="308" height="95" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhx8OHircIS3xYPlq3tsDmaNMMYmjXAomn1247sSLWLh_5c68BEYSidGSughLbl2BMH6AU-abMZPcNd42_cDb3Xlbg-ZpzdSPj0_40biNJYObWTwVzmiFTCpog63I7OTqBwT_hI1d8dNUrJ_KxK9WzKO-jDUQbrVOx8ytNAEZVeq_6spPTt24sKnmD3jdSM/w217-h95/posie5.png" width="217" /></a></div></div><div style="text-align: center;"><b><span style="font-size: x-small;">Un grand merci aux éditions Eyrolles pour cette lecture !</span></b><br /></div><br />Pedro Pan Rabbithttp://www.blogger.com/profile/01848002489002426244noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4842813192512676216.post-49322043030386255302024-02-07T12:42:00.000-08:002024-02-07T12:42:36.928-08:00Nos adieux à Gwendalavir : bilan de nos fêtes dans les pas d'Ewilan...<div style="text-align: justify;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIJMTyVVqUoxvD5vMYMkbegltFp2D2tUSSZO9H0NnW0prJZGMg4kPz9GNwpcIdTOK96p37g6Uzd3yNYEAQlc1ai0bpuLUoWy0rKeGheWkNayBFxdFpWEjzkFChpI7d8bASwbNnNq4hBVtULlqeDcLnZYzw4VYM1F7VJ03MUtTmzXI_-_yuKb9r86w6mGzT/s625/Capture%20d'%C3%A9cran%202024-02-04%20193606.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="366" data-original-width="625" height="290" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIJMTyVVqUoxvD5vMYMkbegltFp2D2tUSSZO9H0NnW0prJZGMg4kPz9GNwpcIdTOK96p37g6Uzd3yNYEAQlc1ai0bpuLUoWy0rKeGheWkNayBFxdFpWEjzkFChpI7d8bASwbNnNq4hBVtULlqeDcLnZYzw4VYM1F7VJ03MUtTmzXI_-_yuKb9r86w6mGzT/w496-h290/Capture%20d'%C3%A9cran%202024-02-04%20193606.png" width="496" /></a></div></div><div style="text-align: center;"><i><span style="font-size: x-small;">En route pour 2024 !</span></i><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Alors que nous avons probablement repoussé jusqu'à leurs dernières extrémités les <b>prolongations décemment envisageables pour des festivités hivernales</b>, nous prenons enfin la résolution de clôturer nos publications thématiques, le programme des lectures à l'agenda étant arrivé à son terme.</div><div style="text-align: justify;"><span> </span></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Comme décidé en toute dernière minutes il y a plusieurs semaines de cela, nous avons <b>célébré Noël et l'entrée dans la nouvelle année aux couleurs d'Ewilan</b>, héroïne dont les éditions Rageot fêtaient le <b>vingtième anniversaire</b>. La magie de Pierre Bottero a donc occupé le Terrier de mi-décembre à fin janvier (oui, enfin, en débordant un peu sur début février, mais qui s'en plaindra ?), à la fois dans le fond et dans la forme, c'est à dire autant dans nos lectures que dans la traditionnelle décoration annuelle...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgd88MI2a9_YtKp_dBBW2skHNYq9cz4YUYg8Q3buUCSNhEy7mXAkb8MXFdumvrhm5bcaQUsWstylreYaONNrdFEMeU1ToMKLibw3TKPpcJee-tvClcL_DhHobc_Gqrq4mjSWvuQCHqaPopxvYOo4-5Fm1OPJjvVctt_NDK9-ZhMIuB9HkCqE5PGTjPPTnhy/s1200/ewilan1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="630" data-original-width="1200" height="168" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgd88MI2a9_YtKp_dBBW2skHNYq9cz4YUYg8Q3buUCSNhEy7mXAkb8MXFdumvrhm5bcaQUsWstylreYaONNrdFEMeU1ToMKLibw3TKPpcJee-tvClcL_DhHobc_Gqrq4mjSWvuQCHqaPopxvYOo4-5Fm1OPJjvVctt_NDK9-ZhMIuB9HkCqE5PGTjPPTnhy/s320/ewilan1.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Après un <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/12/un-noel-alavirien-en-preparation.html">article introductif</a></b>, nous avons donc replongé dans les deux première trilogies de l'auteur (relisant tout exprès le premier tome, qu'on avait pourtant déjà chroniqué il y a dix ans) :</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><b><i><u>La quête d'Ewilan :</u></i></b></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><b><i><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2014/01/la-quete-dewilan-1-dun-monde-lautre.html">D'un monde à l'autre</a></i></b></div><div style="text-align: center;"><b><i><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/12/la-quete-dewilan-2-les-frontieres-de.html">Les frontières de Glace</a></i></b></div><div style="text-align: center;"><b><i><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2024/01/la-quete-dewilan-3-lile-du-destin.html">L'île du Destin</a></i></b></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2024/01/la-quete-dewilan-lintegrale-pierre.html"><b><i>La quête d'Ewilan : l'intégrale, édition anniversaire</i></b></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><b><i><u>Les mondes d'Ewilan :</u></i></b></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><b><i><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2024/01/les-mondes-dewilan-1-la-foret-des.html">La forêt des captifs</a></i></b></div><div style="text-align: center;"><b><i><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2024/01/les-mondes-dewilan-2-loeil-dotolep.html">L’œil d'Otolep</a></i></b></div><div style="text-align: center;"><b><i><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2024/02/les-mondes-dewilan-3-les-tentacules-du.html">Les tentacules du mal</a></i></b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Enfin, nous avons conclu ces chroniques thématiques par notre avis détaillé du guide officiel <b><i><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2024/02/sur-les-traces-dewilan-un-guide-dirige.html">Sur les traces d'Ewilan</a></i></b>, livre hommage dirigé par Tom Lévêque.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaUDjgaRNGw3YOdCJz84fYHNpHT4W-eZ9ehCN3cpi4YwMbxOUsQT_SHAWt9UWBrayvbG4xn6RhdJQ0OnalLp6LyEjwSfceEXaj_33k1gMl0qPEhmdPPJNpN5oJ7MkvwCZdqBvuMdHZWAnuroXrSnOZwOYVsDiBi_N8fr2k49z6BXOvHTeRXlJTaBwesztu/s1140/ewilan2.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="668" data-original-width="1140" height="188" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaUDjgaRNGw3YOdCJz84fYHNpHT4W-eZ9ehCN3cpi4YwMbxOUsQT_SHAWt9UWBrayvbG4xn6RhdJQ0OnalLp6LyEjwSfceEXaj_33k1gMl0qPEhmdPPJNpN5oJ7MkvwCZdqBvuMdHZWAnuroXrSnOZwOYVsDiBi_N8fr2k49z6BXOvHTeRXlJTaBwesztu/s320/ewilan2.png" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Parmi les articles "hors série", nous avons partagé nos impressions sur <b><i><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2024/01/sherlock-holmes-laventure-musicale-un.html">Sherlock Holmes, l'aventure musicale</a></i></b>, spectacle parfait pour les plus jeunes à l'occasion des fêtes. Toujours dans un autre registre, nous vous avions annoncé l'ouverture d'un <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/12/concours-decriture-le-repas-de-noel-par.html">concours d'écriture</a></b> co-organisé par Bayard et l'école Généapsy, pour lesquels votre humble serviteur avait rejoint le<b> jury de délibération</b>. Le jury a justement délibéré il y a une quinzaine de jours et les <b>résultats </b>viennent d'être mis en ligne <b><a href="https://www.lepelerin.com/culture/recit-de-vie/decouvrez-les-cinq-premiers-gagnants-du-concours-de-recits-un-repas-de-noel-8980">ICI</a></b>. Nous vous laissons découvrir les textes des lauréats, plongées immersives dans leurs souvenirs de repas de noël, quelque part entre intimité et universalité.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="3080" data-original-width="5472" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmMoKFNjGW3FC0gcFhvBZExbrYCp61v9w1UutZoEvffzNfcfC-SS3RHzcAgKV3XuBlDhnJFa46d3sS8QajrVRKpG84_jwPNoFAQYp3lXsDx4WwbEbtJwdEQjPhMGmRlp4CqWxrN2tnHTQ-PxPxTQEihxJIUozeUaI8tMR1AJrhbWOxq2gUbe1CHjiZECem/w400-h225/P1010133222.JPG" width="400" /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Le grand moment de ces festivités était bien sûr, comme tous les ans, notre <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/12/bonnes-fetes-de-gwendalavir.html">article d'entre-deux fêtes</a></b> et de vœux, célébrés comme prévu dans l'univers de Gwendalavir et de la première trilogie d'<i>Ewilan</i>, reconstitués sous forme de <i><b>paper art</b></i>.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="3080" data-original-width="5472" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicwJfnWN2OpbZZJ-wl-Zh2yWh8QHuvlImmtS4RS299_HDdwnxsHx8uPSV3heagTvaAAyhilKOrP667MFld0-vG0NfvNpN_jh_U3EUJJ6orIMxIXpnse8CCktCfoEBlS-rElfHjBrAxtMiz05pGWVGyqznk_K_ht1OlLOR0n7RQVK6gA4ChFlJcSJgNK4x9/s320/P1010149.JPG" width="320" /> <br /></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Pour la petite anecdote, nos créations ont suscité l'intérêt d'<b>Andarta Pictures</b>, la société de production qui adapte actuellement <i>La quête d'Ewilan </i>en <b>série animée</b>. L'équipe nous a contacté via <b><i>instagram </i></b>en janvier pour échanger avec nous et a <b>relayé nos photos sur la page officielle de la série</b>. Un grand <b>merci</b> à Andarta Pictures pour cette mise en lumière !</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7sYNx8CMsckApjcidwbCl_EyOAzNMUAx2CocavpsHQNSlk4gYSHdP2Du-z4H4wM7wHYxItuPEUoLdDwc1sQbhjkrKqs2q9h_hAvBzksrOfoQn4FDSD67tmpNSX7kcJhbkfFpFz4LAt6Jmrd5ohk3OlfYaJGvLCAK73BRScRyIsuCDjey9YvFgXcNeUSeP/s1480/Screenshot_20240126-162804_Instagram.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1480" data-original-width="720" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7sYNx8CMsckApjcidwbCl_EyOAzNMUAx2CocavpsHQNSlk4gYSHdP2Du-z4H4wM7wHYxItuPEUoLdDwc1sQbhjkrKqs2q9h_hAvBzksrOfoQn4FDSD67tmpNSX7kcJhbkfFpFz4LAt6Jmrd5ohk3OlfYaJGvLCAK73BRScRyIsuCDjey9YvFgXcNeUSeP/w195-h400/Screenshot_20240126-162804_Instagram.jpg" width="195" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><span> </span>Avant de vous quitter, nous remercions celles et ceux qui ont suivi le blog et ont pris plaisir, tout comme nous, à redécouvrir l'univers unique de Pierre Bottero. Et bien entendu, nous <b>remercions chaleureusement Mya Rosa de <i>Mya's Books</i></b>, pour l'organisation du <b><i>Challenge Christmas Time</i></b> et pour la centralisation des liens des nombreux contributeurs (en particuliers des retardataires, <i>hum</i>).</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><span> </span>A l'année prochaine pour de prochaines fêtes hivernales au Terrier !</div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><span><b><span> </span></b></span></span><span style="font-size: small;"></span><div style="text-align: center;"><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuovWQpbc86L-3RvOaEJ5-5NISFhZtmWzaIqE9HDWVylM7wEgGJb1owMP01IBS7F74MoHiub0rknKUsSThVnNccqtNLp16Bz6VKOLrpXk7Ep8ZVyzCvI-79lfEubsIDR_RPRkm9LwC_w_IeZy4cOv6WTc-uzrPTlbmX_5k21jKzGEpSHOioCyyTenYnLd7/s564/mya1.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="410" data-original-width="564" height="146" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuovWQpbc86L-3RvOaEJ5-5NISFhZtmWzaIqE9HDWVylM7wEgGJb1owMP01IBS7F74MoHiub0rknKUsSThVnNccqtNLp16Bz6VKOLrpXk7Ep8ZVyzCvI-79lfEubsIDR_RPRkm9LwC_w_IeZy4cOv6WTc-uzrPTlbmX_5k21jKzGEpSHOioCyyTenYnLd7/w200-h146/mya1.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaRaU9i5Gpjv1gRsoeIZ5_MNL-Fo0t8oclKMqZwtBLDeDjB2ZS7f9_8ejzm4EG81sDtlDzMop08r1TabXdWh_mb70obAYxXFqJmH18ti3igsADTm4P4jgypDImIHe6kz9-JiMr92nRtKnrAK4mzy3QQa89EKD-QJAIXp7L-dYAfPdjlgrSbWIrmxVpjv09/s277/ewilan%20logo.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="277" data-original-width="271" height="147" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaRaU9i5Gpjv1gRsoeIZ5_MNL-Fo0t8oclKMqZwtBLDeDjB2ZS7f9_8ejzm4EG81sDtlDzMop08r1TabXdWh_mb70obAYxXFqJmH18ti3igsADTm4P4jgypDImIHe6kz9-JiMr92nRtKnrAK4mzy3QQa89EKD-QJAIXp7L-dYAfPdjlgrSbWIrmxVpjv09/w144-h147/ewilan%20logo.jpg" width="144" /></a></div></div></div></div></div></div>Pedro Pan Rabbithttp://www.blogger.com/profile/01848002489002426244noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4842813192512676216.post-38962976951230511392024-02-04T11:48:00.000-08:002024-02-04T11:48:32.642-08:00Sur les traces d'Ewilan - Un guide dirigé par Tom Lévêque.<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGSz5Z7jyeEloXn5D5pfhaqxgvZPYsxBcYSWiRA96H1uMlz7W5xSDOesAanhIYfcMBvje_erKEjF-eLxGOThC4otdXVhNUMnni7RlRux6mnLiYgj8MS08H8EezbsbZyFVJ3kJ57unPfUUpj6q4FnREqIR94Swla7vUjlJeXkQocjgJ71bUALRknb5iCc5h/s963/ewilan1.webp" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="963" data-original-width="780" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGSz5Z7jyeEloXn5D5pfhaqxgvZPYsxBcYSWiRA96H1uMlz7W5xSDOesAanhIYfcMBvje_erKEjF-eLxGOThC4otdXVhNUMnni7RlRux6mnLiYgj8MS08H8EezbsbZyFVJ3kJ57unPfUUpj6q4FnREqIR94Swla7vUjlJeXkQocjgJ71bUALRknb5iCc5h/w324-h400/ewilan1.webp" width="324" /></a></div>Editions Rageot, 2023.</span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i><span> </span>Vingt ans déjà ! En 2003, le premier tome de</i> La quête d’Ewilan<i>, </i>D’un monde à l’autre<i>, paraît chez Rageot. Deux tomes suivent, puis trois trilogies (</i>Les mondes d’Ewilan<i>, </i>Le pacte des Marchombres<i>, </i>L’Autre<i>)
et plusieurs one-shots viennent élargir l’univers d’Ewilan et de
Gwendalavir jusqu’à la disparition de Pierre Bottero en 2009. Depuis,
son influence ne cesse de grandir. Aussi ce Guide explore les empreintes
durables de ce succès et donne la parole à toutes celles et ceux,
artistes, professionnel.le.s du Livre ou simples lecteur.rice.s, qui se
revendiquent de ce formidable héritage. Ce livre anniversaire est plus qu'un hommage à cette première trilogie et à cet auteur incontournable dans le paysage de la littérature ado : c'est une quête sur les traces d'Ewilan et de Pierre Bottero. A travers une exploration de l'oeuvre, des témoignages de lecture, des réflexions sur les thématiques du livre et de nombreuses surprises, cet ouvrage analyse le pas sur le côté fait par le premier livre en 2003 (l'univers étendu sur plusieurs trilogies, la place prépondérante des personnages féminins, le territoire de l'Imagination ouvert par le Dessin...) et l'héritage que Pierre Bottero confie aux lecteurs et lectrices, auteurs et autrices, aujourd'hui.</i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;">***</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Impossible de fêter les vingt ans de la saga <i>Ewilan </i>sans vous parler de cet <b>ouvrage anniversaire</b> paru tout spécialement pour l'occasion. En effet, l'événement, célébré comme il se doit par les éditions Rageot, a notamment donné naissance à ce livre porté par <b>Tom Lévêque</b>. Tom Lévêque, connu pour le binôme qu'il forme de longue date avec son jumeau Nathan, leurs blogs littéraires respectifs et, surtout, leur publication <i><b>En quête d'un grand peut-être</b></i>, consacré à la littérature ado. Déjà, dans ce dernier titre, les deux jeunes blogueurs/booktubeurs/bookstagrameurs/auteurs/éditeurs ne cachaient pas leur amour pour la saga de Pierre Bottero et Tom Lévêque a souvent évoqué <i>Ewilan </i>parmi les cycles qui l'avaient personnellement marqué. Nous ne sommes donc pas surpris de le retrouver à la tête de ce projet titanesque.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijlra1EmdT2Jy8YF2PxOMatoRWaW2FGgRMtK-VrudGNJERTygwoThGeAyFxxjUOJ5dXvT7l_CrbD-F7pGCdvsNVOofPkPc9gvMq-43226w5jXY8Bjf3yF0JSlX1LX2JFWXeHQWZzRkxYGwXg8zC2zuep9NkRN43UfTSb7g19IG_Vf1sEMc_86wSW_dCADV/s817/ewilan2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="817" data-original-width="817" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijlra1EmdT2Jy8YF2PxOMatoRWaW2FGgRMtK-VrudGNJERTygwoThGeAyFxxjUOJ5dXvT7l_CrbD-F7pGCdvsNVOofPkPc9gvMq-43226w5jXY8Bjf3yF0JSlX1LX2JFWXeHQWZzRkxYGwXg8zC2zuep9NkRN43UfTSb7g19IG_Vf1sEMc_86wSW_dCADV/w200-h200/ewilan2.jpg" width="200" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Titanesque ? Oui, car bien plus que de proposer une relecture de l'oeuvre au filtre de ses souvenirs ou de sa seule appréciation, Tom Lévêque coordonne ici un <b>travail quasi-universitaire</b>, invitant plusieurs spécialistes de littérature jeunesse, enseignants chercheurs ou encore auteurs à analyser chacun une dimension du travail de Pierre Bottero selon l'angle de leur spécialité. Deux docteures en littérature, deux maîtres de conférence, une linguiste, une éditrice... et bien sûr, également, <i>THE </i>éditrice, Caroline Westberg, qui publia en son temps le premier tome d'<i>Ewilan </i>et qui accompagna Pierre Bottero dans cette grande aventure. N'oublions pas son épouse, probablement sa première partenaire et relectrice, qui fait également plusieurs incursions dans ce guide.<br /></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-j8ZgmSz_XN6K7a6zfmeSWjfrbY6-xIt7xyn1xy907YnZMSw3W5Mi7VPa58qrZLJOAAFxrhiyzZKvA5mUwM5xEqhnrkHrXM0GAOEziSPNHEC3QIrKc0j-pjOD-mr1NvMk6Ziid0ITAo9dDSfkFjvJe8Op3zk23zBLWqtcIcHCTsF_zACAMQG5HqatvCXh/s1398/ewilan3.webp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="648" data-original-width="1398" height="148" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-j8ZgmSz_XN6K7a6zfmeSWjfrbY6-xIt7xyn1xy907YnZMSw3W5Mi7VPa58qrZLJOAAFxrhiyzZKvA5mUwM5xEqhnrkHrXM0GAOEziSPNHEC3QIrKc0j-pjOD-mr1NvMk6Ziid0ITAo9dDSfkFjvJe8Op3zk23zBLWqtcIcHCTsF_zACAMQG5HqatvCXh/s320/ewilan3.webp" width="320" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Chaque intervenant s'emploie ainsi à montrer, à la lueur de son champ de compétences, en quoi <i>Ewilan</i> a <b>révolutionné la littérature de fantasy jeunesse française</b> : dans un contexte où chaque éditeur cherchait un peu son <i>Harry Potter</i>, Rageot est peut-être la première maison hexagonale à être parvenue à s'infiltrer dans la brèche ouverte par J.K. Rowling sans verser dans la redite. Comment ? La magie ne saurait y être étrangère, à moins que seule l'Imagination (avec ou sans majuscule ?) de l'auteur soit à l'origine de ce <b>petit chef-d’œuvre aujourd’hui</b> <b><i>best-seller</i></b>, une exception en matière de littérature jeunesse francophone.</div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCCQAe3_pd-H2pv0EGhuygxXP_GnTDRvWjEMqYV7kQ6DL6XIFHP9dtuB6jnc4T6qE2rFj2TS6TLteAw-Pq3GSopXNGDlDNorMCDkTjUCEAqWEZ4Y81TXPSWo6c9TjswmEXUczAS9VQxVhog2afwTvag-H8Zsb9pjF5DHFk8WflbnVDHtNggQvwR6ZjtGXM/s775/Capture%20d'%C3%A9cran%202024-02-04%20173833.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCCQAe3_pd-H2pv0EGhuygxXP_GnTDRvWjEMqYV7kQ6DL6XIFHP9dtuB6jnc4T6qE2rFj2TS6TLteAw-Pq3GSopXNGDlDNorMCDkTjUCEAqWEZ4Y81TXPSWo6c9TjswmEXUczAS9VQxVhog2afwTvag-H8Zsb9pjF5DHFk8WflbnVDHtNggQvwR6ZjtGXM/s775/Capture%20d'%C3%A9cran%202024-02-04%20173833.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgH0IHsOaeUXgvdIJN-7jeKIazNbBD_V96tWfz-8Dztk_Wo8oFCTjoYcEXsVqSJcY5ur5isEJ92lG7YkvpxjgfktaBsiYvn1vH-DMhU2zWpQtLmHD-rSGQLWQx2R2WHFnI1-4pWzvmLgRYWBTtRVNo6rDYk9dxEAD6V__rTivsLnFOEkzDTCamIy2bQYsv9/s786/Capture%20d'%C3%A9cran%202024-02-04%20173816.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="786" data-original-width="646" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgH0IHsOaeUXgvdIJN-7jeKIazNbBD_V96tWfz-8Dztk_Wo8oFCTjoYcEXsVqSJcY5ur5isEJ92lG7YkvpxjgfktaBsiYvn1vH-DMhU2zWpQtLmHD-rSGQLWQx2R2WHFnI1-4pWzvmLgRYWBTtRVNo6rDYk9dxEAD6V__rTivsLnFOEkzDTCamIy2bQYsv9/w164-h200/Capture%20d'%C3%A9cran%202024-02-04%20173816.png" width="164" /></a><img border="0" data-original-height="775" data-original-width="647" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCCQAe3_pd-H2pv0EGhuygxXP_GnTDRvWjEMqYV7kQ6DL6XIFHP9dtuB6jnc4T6qE2rFj2TS6TLteAw-Pq3GSopXNGDlDNorMCDkTjUCEAqWEZ4Y81TXPSWo6c9TjswmEXUczAS9VQxVhog2afwTvag-H8Zsb9pjF5DHFk8WflbnVDHtNggQvwR6ZjtGXM/w167-h200/Capture%20d'%C3%A9cran%202024-02-04%20173833.png" width="167" /></div></div></div><div style="text-align: justify;"><span> </span></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Outre la genèse de la saga, les différents chapitres de ce guide interrogent tour à tour ses spécificités, les inspirations de l'auteur, son style inimitable et ses envolées poétiques (ses bien nommés "botterismes"), la culture et la langue de Gwendalavir, le traitement de l'adolescence ou de la place des femmes... On réalise assez vite le <b>caractère avant-gardiste de nombreux éléments</b>, qui participent d'ailleurs certainement à rendre cette œuvre toujours aussi <b>actuelle</b>, même vingt ans plus tard. Les contributeurs évoquent la <b>modernité </b>de Pierre Bottero, que ce soit à travers le personnage de Salim (même si, à notre sens, le personnage antérieur de Bonnaventure dans la saga <i>Arkandias </i>d'Eric Boisset est ici quelque peu minimisé) ou la mise en avant des minorités en général.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGurC80j3dWWIoMSRs-Rzcoi03nlGf0w8M-Oa6x1ZtYWmvKvSEE38HxSaEYfJAjnFsunVFSzt2_M7xs_UVeTEJd4JEIE66Gjm5vgpPlLNYoESghD36fBIzzi_v97EzTOZV0ZvbMSM311H0JaxrqL-Uz3OHQ5x66xxPB1rNaxbwObLH22TWtuSkEmk5popW/s960/ewilan4.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="960" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGurC80j3dWWIoMSRs-Rzcoi03nlGf0w8M-Oa6x1ZtYWmvKvSEE38HxSaEYfJAjnFsunVFSzt2_M7xs_UVeTEJd4JEIE66Gjm5vgpPlLNYoESghD36fBIzzi_v97EzTOZV0ZvbMSM311H0JaxrqL-Uz3OHQ5x66xxPB1rNaxbwObLH22TWtuSkEmk5popW/w200-h200/ewilan4.jpg" width="200" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Ponctué ici et là de témoignages de lecteurs,<i> Sur les traces d'Ewilan</i> traite aussi des nombreux blogs, sites et forums nés sur la toile dans la foulée de la publication des romans et de l'impressionnante communauté de fans qui s'est alors créée, témoignant ainsi du<b> rayonnement de l'oeuvre et des univers de l'auteur</b>. Auteur qui, proche de ses nombreux admirateurs, n'hésitait pas à interagir avec eux via lesdits forums ou par mail, répondant aux questions et conseillant même avec chaleur ceux que la plume et la muse taquinaient. Parmi ceux-ci, de futurs auteurs en devenir, aujourd'hui publiés : l'occasion pour le guide d'aborder la littérature de fantasy française qui s'est développée dans la continuité d'<i>Ewilan</i>, marquant ainsi très distinctement <b>un avant et un après Pierre Bottero</b>.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsyzpDyMJZnNmbR1dOfTfmhXJEcdALIqxRbePokjM-w58Tjjp2KNdNeWAobXmc6KOeZBLH4SJhgJK7FAOR3kUNr6u_D60JAcGPcoDJqlmJK5KgyEBvt8pUyIjUgAMAjKoK7BUY5FRaxOZrpCd6WJSidlB5Ih9CUgnsyzRQvNFYumR_5zx-6IepR9on5-PT/s776/Capture%20d'%C3%A9cran%202024-02-04%20173911.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="776" data-original-width="637" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsyzpDyMJZnNmbR1dOfTfmhXJEcdALIqxRbePokjM-w58Tjjp2KNdNeWAobXmc6KOeZBLH4SJhgJK7FAOR3kUNr6u_D60JAcGPcoDJqlmJK5KgyEBvt8pUyIjUgAMAjKoK7BUY5FRaxOZrpCd6WJSidlB5Ih9CUgnsyzRQvNFYumR_5zx-6IepR9on5-PT/w164-h200/Capture%20d'%C3%A9cran%202024-02-04%20173911.png" width="164" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Rageot ne néglige pas <b>la forme </b>de cet ouvrage : le design de <i>Sur les traces d'Ewilan</i> n'est à ce titre pas sans rappeler celui d'<i>En quête d'un grand peut-être</i>, de même que la mise en page aérée et ses portraits d'intervenants. Coloré et agrémenté de nombreuses images, l'ensemble est <b>visuellement réussi, très agréable à lire et à parcourir.</b></div><div style="text-align: justify;"><b> </b></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiX3gB_IU_GEfU4thzeXg80d8RubMio1M52E8Amj0MIpN79u4jw6GcFuPthqj1V7gxIpZbPjXDaj366kt3rhT2FPnMLO5BJbxb6DWP0rzEJ0AOBW3bDkmqqPN9CpycU4B7sewFUYHtyqHkxceX_g8gdN-iB1QWQ5g8oPwphUodTUZdQ0DxnwRKeuALoWxSJ/s771/Capture%20d'%C3%A9cran%202024-02-04%20173926.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="771" data-original-width="636" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiX3gB_IU_GEfU4thzeXg80d8RubMio1M52E8Amj0MIpN79u4jw6GcFuPthqj1V7gxIpZbPjXDaj366kt3rhT2FPnMLO5BJbxb6DWP0rzEJ0AOBW3bDkmqqPN9CpycU4B7sewFUYHtyqHkxceX_g8gdN-iB1QWQ5g8oPwphUodTUZdQ0DxnwRKeuALoWxSJ/w165-h200/Capture%20d'%C3%A9cran%202024-02-04%20173926.png" width="165" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><u>En bref :</u> Un très bel ouvrage anniversaire pour fêter les vingt ans de <i>La quête d'Ewilan</i>, œuvre qui a fait date dans la littérature jeunesse de fantasy francophone. Dirigé par le passionné Tom Lévêque, ce livre propose, grâce à l’œil de nombreux spécialistes, une analyse approfondie de l'oeuvre de Bottero et de ce succès livresque tout hexagonal. Entre l'hommage et le commentaire universitaire, <i>Sur les traces d'Ewilan </i>est une fascinante plongée dans l'univers d'un auteur qu'on regrette profondément.</b></div><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><span><b><span> </span></b></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><span><b><span> </span></b></span></span><span style="font-size: small;"></span><div style="text-align: center;"><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuovWQpbc86L-3RvOaEJ5-5NISFhZtmWzaIqE9HDWVylM7wEgGJb1owMP01IBS7F74MoHiub0rknKUsSThVnNccqtNLp16Bz6VKOLrpXk7Ep8ZVyzCvI-79lfEubsIDR_RPRkm9LwC_w_IeZy4cOv6WTc-uzrPTlbmX_5k21jKzGEpSHOioCyyTenYnLd7/s564/mya1.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="410" data-original-width="564" height="146" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuovWQpbc86L-3RvOaEJ5-5NISFhZtmWzaIqE9HDWVylM7wEgGJb1owMP01IBS7F74MoHiub0rknKUsSThVnNccqtNLp16Bz6VKOLrpXk7Ep8ZVyzCvI-79lfEubsIDR_RPRkm9LwC_w_IeZy4cOv6WTc-uzrPTlbmX_5k21jKzGEpSHOioCyyTenYnLd7/w200-h146/mya1.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaRaU9i5Gpjv1gRsoeIZ5_MNL-Fo0t8oclKMqZwtBLDeDjB2ZS7f9_8ejzm4EG81sDtlDzMop08r1TabXdWh_mb70obAYxXFqJmH18ti3igsADTm4P4jgypDImIHe6kz9-JiMr92nRtKnrAK4mzy3QQa89EKD-QJAIXp7L-dYAfPdjlgrSbWIrmxVpjv09/s277/ewilan%20logo.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="277" data-original-width="271" height="147" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaRaU9i5Gpjv1gRsoeIZ5_MNL-Fo0t8oclKMqZwtBLDeDjB2ZS7f9_8ejzm4EG81sDtlDzMop08r1TabXdWh_mb70obAYxXFqJmH18ti3igsADTm4P4jgypDImIHe6kz9-JiMr92nRtKnrAK4mzy3QQa89EKD-QJAIXp7L-dYAfPdjlgrSbWIrmxVpjv09/w144-h147/ewilan%20logo.jpg" width="144" /></a></div></div></div></div></div></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span><span><span><span><span><span><b><u>Et pour aller plus loin...</u></b></span></span></span></span></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span><span><span><span><span><span><b><span><a name='more'></a></span><u><br /></u></b></span></span></span></span></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span><span><span><span><span><span><a name="more"></a></span><span><a name="more"></a></span><span><a name="more"></a></span><span><a name="more"></a></span><span><a name="more"></a></span><span><a name="more"></a></span><span><br /></span></span></span></span></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span><span>- Découvrez toute <i><b>La quête d'Ewilan</b></i> : le <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2014/01/la-quete-dewilan-1-dun-monde-lautre.html">tome 1</a></b>, le <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/12/la-quete-dewilan-2-les-frontieres-de.html">tome 2</a></b>. et le <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2024/01/la-quete-dewilan-3-lile-du-destin.html">tome 3</a></b>.</span></span><span><span><br /></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvisUmo4_EJD3GV1BNci47sp9LdF-SD4nTcyJ562xKVDLd7ESbhiINpVdkPZo480hPXxOi7-p8cuN8EuCqMlhS-z08nfulH7IYUUrEun2zMcDXbVCaXRqL-geVAg1duhDZ9OyBRCo_PvXFDI5KwUAmaeNe81HyA03DjowXCZqOa1DcQOGOOChZ6Ar5rPPm/s640/ewilan12.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="321" data-original-width="640" height="161" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvisUmo4_EJD3GV1BNci47sp9LdF-SD4nTcyJ562xKVDLd7ESbhiINpVdkPZo480hPXxOi7-p8cuN8EuCqMlhS-z08nfulH7IYUUrEun2zMcDXbVCaXRqL-geVAg1duhDZ9OyBRCo_PvXFDI5KwUAmaeNe81HyA03DjowXCZqOa1DcQOGOOChZ6Ar5rPPm/s320/ewilan12.webp" width="320" /></a></div></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span><span><span>- Découvrez les autres opus des <b><i>Mondes d'Ewilan</i></b> : le <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2024/01/les-mondes-dewilan-1-la-foret-des.html">tome 1</a></b>, le<b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2024/01/les-mondes-dewilan-2-loeil-dotolep.html"> tome 2</a></b> et le <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2024/02/les-mondes-dewilan-3-les-tentacules-du.html">tome 3</a></b>.<br /></span></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBZWecQj_P55FFAix5cTcuJc7sVEEXZfbnRhhg01Rhb5c47xdpD5aCi1rjMV2o0WfTu8K87C6F8khS4El_Q5xHx0AnSE-HqN6tuuP0pMbI9-oRYQEL7TwFOQYwZ_p8uDrbQUyMgn8IZrJKtNnS-_A65FBWonvQm1_IBo1NcGnKqXP6cdIKOYZYx578Cwi8/s600/ewilan4.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="289" data-original-width="600" height="154" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBZWecQj_P55FFAix5cTcuJc7sVEEXZfbnRhhg01Rhb5c47xdpD5aCi1rjMV2o0WfTu8K87C6F8khS4El_Q5xHx0AnSE-HqN6tuuP0pMbI9-oRYQEL7TwFOQYwZ_p8uDrbQUyMgn8IZrJKtNnS-_A65FBWonvQm1_IBo1NcGnKqXP6cdIKOYZYx578Cwi8/s320/ewilan4.webp" width="320" /></a></div></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span><span><span>- Découvrez l'intégrale collector de <i><b>La quête d'Ewilan</b></i> et ses nombreux bonus <b><u><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2024/01/la-quete-dewilan-lintegrale-pierre.html">ICI</a></u></b>.</span></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"> </span></div><div style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="1125" data-original-width="780" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyzjHR50DQ7X7ZGyvtBb2pkpDic0lOdX2Px52LzBeXjLKjIsVp0PSHI166Suzw6P9us2xdj9egar9GaG6XbFyrBsZJ_ty8JT3s87moGH7NeTtw8aV633HaqOAPs0zRrCZ-MBoy1ngWWsw86hLNJ7IFroC4lYEhsiWX3Uvlx4AbylQml-imVY-abLZqdcfX/w139-h200/ewilan3.webp" width="139" /></div></div>Pedro Pan Rabbithttp://www.blogger.com/profile/01848002489002426244noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4842813192512676216.post-33360111602353752942024-02-03T11:06:00.000-08:002024-02-03T11:06:18.663-08:00Les mondes d'Ewilan #3 : Les tentacules du mal - Pierre Bottero.<div style="text-align: justify;"><span><span style="font-size: x-small;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQQxnbVPPEncmp6j-ItTuLoRB9WKyZOAekCU1HVtMSlawcX2E0mOi9FbYo9zvIMhzkXOZsr4TFzFMCX3pUmNvGxPxcF0sShM3YO1d6_UjeJnf8GSn5RM0J6vNlDqmm4zITTdxxHgUUxaxSw_mMrVyuAssB8_OCOTeAJ4hhXQQU2jHYdp9NzPTKEevPPC53/s1000/ewilan1.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="691" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQQxnbVPPEncmp6j-ItTuLoRB9WKyZOAekCU1HVtMSlawcX2E0mOi9FbYo9zvIMhzkXOZsr4TFzFMCX3pUmNvGxPxcF0sShM3YO1d6_UjeJnf8GSn5RM0J6vNlDqmm4zITTdxxHgUUxaxSw_mMrVyuAssB8_OCOTeAJ4hhXQQU2jHYdp9NzPTKEevPPC53/w276-h400/ewilan1.jpg" width="276" /></a></div>Éditions Rageot, 2004, 2007, 2015, 2017 - Le livre de poche, 2013.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span><span style="font-size: x-small;"> </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><i><span> </span>Ewilan et ses compagnons poursuivent leur périple vers Valingaï avec une
triple mission: rendre Illian à sa famille, retrouver Altan et Élicia
Gil’ Sayan et anéantir la méduse qui s’étend dans l’Imagination. Ils
traversent avec difficulté le désert Ourou et gagnent Hurindaï, une cité
qui ne tarde pas à être attaquée et détruite par les armées de
Valingaï. Les Alaviriens échappent de peu à la mort et reprennent leur
voyage. C’est à Valingaï, sur le sable des arènes, que le destin
d’Ewilan, celui de ses amis, d’Éléa Ril’ Morienval et de la méduse, se
croiseront une dernière fois dans une confrontation sans pitié. Une
confrontation où la lumière sera faite sur le passé et où se jouera
l’avenir du monde.</i></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span><br /></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><span>***</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span><span> </span>Le second cycle s'achève : après <i>La forêt des captifs </i>et <i>L’œil d'Otolep</i>, <i>Les mondes d'Ewilan</i> prend fin avec ce tome au titre évocateur, <i>Les tentacules du mal</i>. <b>L'apothéose</b> espérée sera-t-elle au rendez-vous ?</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span> </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj78_39oD6t-LyxBaaSZE56aqZyLDeTFiKoBJWkR8QuZawELFQ-CVhcBfK6sFVRs8bDe8EsOtgUVRBFiQEVi0S_SCDlsMinFGqnJFR60-tFuS6E4ACOD5Rx6q6UPE60zLHkcWY5dM7e7MI94itdkT6xAFeYGDDcTPK2J5q_H6FItE6KQBouSmLDaSnKdkDn/s375/ewilan2.webp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="375" data-original-width="250" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj78_39oD6t-LyxBaaSZE56aqZyLDeTFiKoBJWkR8QuZawELFQ-CVhcBfK6sFVRs8bDe8EsOtgUVRBFiQEVi0S_SCDlsMinFGqnJFR60-tFuS6E4ACOD5Rx6q6UPE60zLHkcWY5dM7e7MI94itdkT6xAFeYGDDcTPK2J5q_H6FItE6KQBouSmLDaSnKdkDn/w133-h200/ewilan2.webp" width="133" /></a></div><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span><span> </span>On retrouve Ewilan et ses amis alors qu'ils traversent la Mer des Brumes et se préparent aux multiples dangers qui les attendent sur l'autre rive. Grâce à la première expédition de Bjorn et Mathieu à Valingaï, le groupe possède déjà quelques informations pour faire face aux embûches qui se dresseront sur leur chemin, notamment la connaissance des territoires et des créatures, encore plus sanguinaires qu'à Gwendalavir. Mais plus effrayant encore que les monstres, le conflit qui anime les peuples de cette surprenante contrée sera probablement le principal obstacle. Alors que les armées de Valingaï terrassent tout sur le passage, Ewilan et les siens doivent gagner la cité qui voue un dangereux culte au démon Ahmour, la méduse qui occupe désormais l'Imagination. Le pouvoir donné par l’œil d'Otolep à Ewilan sera-t-il suffisant pour faire face à cet ennemi d'un genre peu commun ?</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1b1McV0dJFARw7oAT6zV0i6nyDmZ9CzZZZ4kHgulsgVcaLTGNpazYxP_zWU_9OzpXAHQxw2uMf1B5shPJEEG85DK3k18G5meAV7lRQ1yfrrUULQOmm1hdTgY7ACPioBIMRaAqclwkcbxy-OW3CRixNXPXWIXs0grUtdUPOsJtpuWTgE7TtvWELUc5ESMM/s404/ewilan3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="404" data-original-width="250" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1b1McV0dJFARw7oAT6zV0i6nyDmZ9CzZZZ4kHgulsgVcaLTGNpazYxP_zWU_9OzpXAHQxw2uMf1B5shPJEEG85DK3k18G5meAV7lRQ1yfrrUULQOmm1hdTgY7ACPioBIMRaAqclwkcbxy-OW3CRixNXPXWIXs0grUtdUPOsJtpuWTgE7TtvWELUc5ESMM/w124-h200/ewilan3.jpg" width="124" /></a></div><span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span><span> </span>C'est avec un <b>mélange de tristesse et d’excitation </b>qu'on se lance dans ce dernier opus. Excitation car le <b>suspense impeccablement maîtrisé </b>par l'auteur depuis le début de cette seconde trilogie nous enthousiasme au plus haut point, en faisant un véritable <i><b>page turner</b></i>. Tristesse car avec ce titre se clôt l'une des meilleures sagas de littérature jeunesse jamais écrite. Il restera la trilogie <i>Ellana </i>à (re)découvrir, certes, mais le décès de Pierre Bottero nous rappelle que <b>ses univers ont une fin</b> et qu'on s'en rapproche dangereusement. C'est d'autant plus regrettable que ce tome, nous faisant voyager de l'autre côté de la Mer de Brume, amène à élargir la carte conçue pour la première trilogie et nous laisse rêveur face à toutes ces terres à explorer et à ces <b>histoires que l'auteur ne pourra jamais raconter</b>.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span> </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhP7P1QEU0JtmkQOdb511Cye2gjohi4bRKPoZqFRWk1vUsUZoDuQ583m_mvk8FBOtVzjhSWmhGz9i20qnHyX4Vv_UADuLXKbUVXRYzI8XUzlQg0eccofmSpTVYxlGcF78HtysRXQMgO9xOIff2mda2NFxOWPtwIRuYJ40FIjuJt2GSj95PYa-xDhAPDY6WQ/s1000/ewilan5.webp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="765" data-original-width="1000" height="245" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhP7P1QEU0JtmkQOdb511Cye2gjohi4bRKPoZqFRWk1vUsUZoDuQ583m_mvk8FBOtVzjhSWmhGz9i20qnHyX4Vv_UADuLXKbUVXRYzI8XUzlQg0eccofmSpTVYxlGcF78HtysRXQMgO9xOIff2mda2NFxOWPtwIRuYJ40FIjuJt2GSj95PYa-xDhAPDY6WQ/s320/ewilan5.webp" width="320" /></a></div></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span><span> </span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span><span> </span><b>Dense, riche en intrigues, particulièrement rythmé</b>, <i>Les tentacules du mal </i>témoigne de la capacité de l'auteur a faire toujours mieux que l'opus précédent, challenge ici particulièrement ardu à relever que la secte d'Ahmour, le peuple de Valingaï et Ahmour elle-même s'imposaient depuis déjà deux tomes comme des ennemis invincibles. <b>Challenge </b>pour les personnages comme pour Pierre Bottero, d'ailleurs, la victoire se devant d'être à la hauteur des embûches qu'il a lui même semées. En la matière, il faut reconnaître que l'auteur use ici et là de <b>quelques facilités et tours de passe-passe</b> pour retomber sur ses pattes alors que tout semblait définitivement perdu pour les protagonistes. Ce n'est pas une nouveauté, cela lui est déjà arrivé par le passé et, comme à son habitude, il parvient à le faire avec assez de <b>subtilité </b>pour que le tout ait du sens, voire même que cela serve les intérêts de l'histoire. Comme toujours, son talent de conteur l'emporte.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMUbsEghK91cjnsEs7VBd14k6Q6vbI3-C9qrm0DpCoAyDUpua9gR3M96h_e79wCgvSeVcOeg7aKscE5Mxn0Sf3GXXS6Q2_G3Kr4BMYCILWIsAgaeVQMpFt-KPibE5FfJwIViqBxEUmB5FjW-990j-LPCEhAh57SBI1dKuLBMi24ajLOUH2CR96x5KLH5-G/s268/ewilan4.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="268" data-original-width="230" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMUbsEghK91cjnsEs7VBd14k6Q6vbI3-C9qrm0DpCoAyDUpua9gR3M96h_e79wCgvSeVcOeg7aKscE5Mxn0Sf3GXXS6Q2_G3Kr4BMYCILWIsAgaeVQMpFt-KPibE5FfJwIViqBxEUmB5FjW-990j-LPCEhAh57SBI1dKuLBMi24ajLOUH2CR96x5KLH5-G/w172-h200/ewilan4.png" width="172" /></a></div><span><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span><span> </span>Outre la <b>tension dramatique et le sentiment d'urgence</b> qui habitent cet ultime tome, la psychologie des personnages prend plus de place encore ici que dans les opus précédents. L'auteur explore notamment les relations dans le groupe ou au sein des <b>couples anciennement ou récemment formés</b> : Mathieu et Siam, Ewilan et Salim, Ellana et Edwin, mais aussi les parents d'Ewilan, dont ce tome dévoile un <b>secret particulièrement inattendu </b>en lien avec Elea Rill' Morienval. Si cette révélation amène son lot de surprises, elle reste un ressort scénaristique peut-être un peu trop <b>éculé</b>. On sent la volonté de l'auteur d'épaissir le personnage de la sentinelle félonne, mais la situation qu'il tente de raconter ici aurait gagné à être amenée progressivement sur plusieurs tomes. Elle aurait également eut davantage de résonance si Pierre Bottero avait joué de l'effet miroir qui se dessine pourtant naturellement avec le triangle Ewilan-Salim-Liven.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigwHWk7EI4ZunFTC2PQjuxaG63Bzy4yyjxi-S4wzLU4MLqf6zfeXRJyjsqPTmHvrEPqjOrl0ary7eoWU_dy6o3JPbyPYtT1z6N5DVyI8R6jlbXFbXpksMsp2kFODFxQCeCsQRkpCEdrBcyYKvAeNBhyNP-H0V5hrLJpRDBD_NexKJOzGzRNQZqZg1NT8Jv/s165/ewilan6.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="114" data-original-width="165" height="114" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigwHWk7EI4ZunFTC2PQjuxaG63Bzy4yyjxi-S4wzLU4MLqf6zfeXRJyjsqPTmHvrEPqjOrl0ary7eoWU_dy6o3JPbyPYtT1z6N5DVyI8R6jlbXFbXpksMsp2kFODFxQCeCsQRkpCEdrBcyYKvAeNBhyNP-H0V5hrLJpRDBD_NexKJOzGzRNQZqZg1NT8Jv/s1600/ewilan6.png" width="165" /></a></div><span><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span><span> Cette légère inégalité dans le traitement des intrigues secondaires liées aux histoires sentimentales des personnages n'empêche en rien de profiter de l'aventure (ou des aventures, en l’occurrence) et le final tient ses promesses :<b> nous l'avons, notre apothéose </b>! L'affrontement qui se tient à Valingaï est probablement l'une des meilleurs scènes de combat de toute la littérature de fantasy : chaque personnage y fait preuve d'un talent qui lui est propre pour mener le groupe à la victoire, non sans sacrifices, mais non sans humour non plus. <b>Les ultimes chapitres, finement construits</b>, nous permettent de reprendre notre souffle et nous apportent le <b>baume nécessaire</b> pour dire au-revoir à chacun d'entre-eux.</span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span><span> </span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span><span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtUDAZXURcThrIgg0e2JG-izan_TQZq0e3zN0b395mSVAdC0jK182sLCm1v9x8-jOsF9i_hVT2DHL0GzoZgXoZWB9-UaaU6D2EOHgHaEtzLrhFWlmKhyphenhypheniQvmr_jAPoJl_-8pTtgkmig2tkb_Nsa_UsDn6N7JK3tkLvm_tUwfz_DXfr-opF8TKBMZ8ujpqh/s1400/ewilan7.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="1400" height="114" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtUDAZXURcThrIgg0e2JG-izan_TQZq0e3zN0b395mSVAdC0jK182sLCm1v9x8-jOsF9i_hVT2DHL0GzoZgXoZWB9-UaaU6D2EOHgHaEtzLrhFWlmKhyphenhypheniQvmr_jAPoJl_-8pTtgkmig2tkb_Nsa_UsDn6N7JK3tkLvm_tUwfz_DXfr-opF8TKBMZ8ujpqh/s320/ewilan7.jpg" width="320" /></a></div><br /></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span><b><span><u>En bref :</u> Final aussi explosif qu'émouvant, <i>Les tentacules du mal</i> vient clore la trilogie des <i>Mondes d'Ewilan </i>en apothéose. Outre une scène de combat particulièrement ingénieuse et mémorable qui mène les personnages à la victoire, on retient de ce livre la capacité de Pierre Bottero à toujours faire mieux que le tome précédent et à ne jamais craindre d'explorer des territoires inconnus, au sens propre comme au figuré. Pas de doute : le cycle d'<i>Ewilan</i> a mérité son succès.</span></b></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span><b><span> </span></b></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><span><b><span> </span></b></span></span><span style="font-size: small;"></span><div style="text-align: center;"><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuovWQpbc86L-3RvOaEJ5-5NISFhZtmWzaIqE9HDWVylM7wEgGJb1owMP01IBS7F74MoHiub0rknKUsSThVnNccqtNLp16Bz6VKOLrpXk7Ep8ZVyzCvI-79lfEubsIDR_RPRkm9LwC_w_IeZy4cOv6WTc-uzrPTlbmX_5k21jKzGEpSHOioCyyTenYnLd7/s564/mya1.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="410" data-original-width="564" height="146" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuovWQpbc86L-3RvOaEJ5-5NISFhZtmWzaIqE9HDWVylM7wEgGJb1owMP01IBS7F74MoHiub0rknKUsSThVnNccqtNLp16Bz6VKOLrpXk7Ep8ZVyzCvI-79lfEubsIDR_RPRkm9LwC_w_IeZy4cOv6WTc-uzrPTlbmX_5k21jKzGEpSHOioCyyTenYnLd7/w200-h146/mya1.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaRaU9i5Gpjv1gRsoeIZ5_MNL-Fo0t8oclKMqZwtBLDeDjB2ZS7f9_8ejzm4EG81sDtlDzMop08r1TabXdWh_mb70obAYxXFqJmH18ti3igsADTm4P4jgypDImIHe6kz9-JiMr92nRtKnrAK4mzy3QQa89EKD-QJAIXp7L-dYAfPdjlgrSbWIrmxVpjv09/s277/ewilan%20logo.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="277" data-original-width="271" height="147" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaRaU9i5Gpjv1gRsoeIZ5_MNL-Fo0t8oclKMqZwtBLDeDjB2ZS7f9_8ejzm4EG81sDtlDzMop08r1TabXdWh_mb70obAYxXFqJmH18ti3igsADTm4P4jgypDImIHe6kz9-JiMr92nRtKnrAK4mzy3QQa89EKD-QJAIXp7L-dYAfPdjlgrSbWIrmxVpjv09/w144-h147/ewilan%20logo.jpg" width="144" /></a></div></div></div></div></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><span><b><span> </span></b></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span><b><span> </span></b></span></span><span style="font-size: x-small;"><br /></span><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span><span><span><span><span><b><u>Et pour aller plus loin...</u></b></span></span></span></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span><span><span><span><span><a name="more"></a></span><span><a name="more"></a></span><span><a name="more"></a></span><span><a name="more"></a></span><span><a name="more"></a></span><span><a name='more'></a></span><span><br /></span></span></span></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span><span>- Découvrez toute <i><b>La quête d'Ewilan</b></i> : le <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2014/01/la-quete-dewilan-1-dun-monde-lautre.html">tome 1</a></b>, le <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/12/la-quete-dewilan-2-les-frontieres-de.html">tome 2</a></b>. et le <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2024/01/la-quete-dewilan-3-lile-du-destin.html">tome 3</a></b>.</span></span><span><span><br /></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvisUmo4_EJD3GV1BNci47sp9LdF-SD4nTcyJ562xKVDLd7ESbhiINpVdkPZo480hPXxOi7-p8cuN8EuCqMlhS-z08nfulH7IYUUrEun2zMcDXbVCaXRqL-geVAg1duhDZ9OyBRCo_PvXFDI5KwUAmaeNe81HyA03DjowXCZqOa1DcQOGOOChZ6Ar5rPPm/s640/ewilan12.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="321" data-original-width="640" height="161" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvisUmo4_EJD3GV1BNci47sp9LdF-SD4nTcyJ562xKVDLd7ESbhiINpVdkPZo480hPXxOi7-p8cuN8EuCqMlhS-z08nfulH7IYUUrEun2zMcDXbVCaXRqL-geVAg1duhDZ9OyBRCo_PvXFDI5KwUAmaeNe81HyA03DjowXCZqOa1DcQOGOOChZ6Ar5rPPm/s320/ewilan12.webp" width="320" /></a></div></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span><span>- Découvrez les autres opus des <b><i>Mondes d'Ewilan</i></b> : le <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2024/01/les-mondes-dewilan-1-la-foret-des.html">tome 1</a></b>, et le<b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2024/01/les-mondes-dewilan-2-loeil-dotolep.html"> tome 2</a></b>.</span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBZWecQj_P55FFAix5cTcuJc7sVEEXZfbnRhhg01Rhb5c47xdpD5aCi1rjMV2o0WfTu8K87C6F8khS4El_Q5xHx0AnSE-HqN6tuuP0pMbI9-oRYQEL7TwFOQYwZ_p8uDrbQUyMgn8IZrJKtNnS-_A65FBWonvQm1_IBo1NcGnKqXP6cdIKOYZYx578Cwi8/s600/ewilan4.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="289" data-original-width="600" height="154" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBZWecQj_P55FFAix5cTcuJc7sVEEXZfbnRhhg01Rhb5c47xdpD5aCi1rjMV2o0WfTu8K87C6F8khS4El_Q5xHx0AnSE-HqN6tuuP0pMbI9-oRYQEL7TwFOQYwZ_p8uDrbQUyMgn8IZrJKtNnS-_A65FBWonvQm1_IBo1NcGnKqXP6cdIKOYZYx578Cwi8/s320/ewilan4.webp" width="320" /></a></div></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span><span>- Découvrez l'intégrale collector de <i><b>La quête d'Ewilan</b></i> et ses nombreux bonus <b><u><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2024/01/la-quete-dewilan-lintegrale-pierre.html">ICI</a></u></b>.</span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"> </span></div><div style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="1125" data-original-width="780" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyzjHR50DQ7X7ZGyvtBb2pkpDic0lOdX2Px52LzBeXjLKjIsVp0PSHI166Suzw6P9us2xdj9egar9GaG6XbFyrBsZJ_ty8JT3s87moGH7NeTtw8aV633HaqOAPs0zRrCZ-MBoy1ngWWsw86hLNJ7IFroC4lYEhsiWX3Uvlx4AbylQml-imVY-abLZqdcfX/w139-h200/ewilan3.webp" width="139" /></div></div>Pedro Pan Rabbithttp://www.blogger.com/profile/01848002489002426244noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4842813192512676216.post-41180872443825089782024-01-21T07:10:00.000-08:002024-01-21T08:04:12.115-08:00Les mondes d'Ewilan #2 : l'oeil d'Otolep - Pierre Bottero.<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzfWdKUOkV6uGkHiWuTJtAqX89QGpC1-tJUTCmr-gGDmxos6RLPRvPkbOv-elubYybjj1tBxV8-No3oLgYKdtfBBkd9xo59GNyWenyspGVxddY0pGJn9UZe76_jovs16ZTYN4WeOjBztQIdyevlLiGvLXmXz5viyByR6fcahK_HY2i-DFYVHlXwkecGPVb/s1000/ewilan1.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="691" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzfWdKUOkV6uGkHiWuTJtAqX89QGpC1-tJUTCmr-gGDmxos6RLPRvPkbOv-elubYybjj1tBxV8-No3oLgYKdtfBBkd9xo59GNyWenyspGVxddY0pGJn9UZe76_jovs16ZTYN4WeOjBztQIdyevlLiGvLXmXz5viyByR6fcahK_HY2i-DFYVHlXwkecGPVb/w276-h400/ewilan1.jpg" width="276" /></a></div> Editions Rageot, 2004, 2007, 2015, 2017 - Le livre de poche, 2013.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><br /></span><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><i><span> </span></i></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><i><span> </span></i></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><i><span> </span>À Gwendalavir, Ewilan se prépare à partir pour Valingaï afin de rendre
Illian à sa famille et retrouver les siens. Avec Liven, apprenti
dessinateur, elle découvre qu’une méduse aux tentacules mortels tente de
bloquer l’accès à l’Imagination. Mais peu à peu, un mal sourd infecte
son organisme. Soutenue par Salim et Ellana, elle parvient cependant aux
confins de l’Empire devant l’œil d’Otolep. Ce lac mythique la
délivrera-t-il du parasite mortel qui lui a été inoculé à l’Institution
?</i></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><i> </i></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><i> </i></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><i>*** </i></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><i> </i></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><i> </i></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span> </span>Le tome précédent, <b><i><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2024/01/les-mondes-dewilan-1-la-foret-des.html">La forêt des captif</a></i></b>, avait montré la capacité de Pierre Bottero à <b>se réinventer et à renouveler son univers</b>. Alors que ses personnages principaux ont rejoint Gwendalavir, l'auteur réussit-il à entretenir ce souffle de nouveauté dans ce second opus ?</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisoYM4y0M2isy46-o2LYVhSas-zCjDOwQjuWmUdAbNUqZZGC_wttIZIdQS8Of_4Ix5BhAt7ZxbZcTn5t-MlRdyz6q0ra8FMnXYoYXSIClFCYLoDogtWsgXBRJD1hEML3tMvbLk7bah51odKlWOpPwQ1-3mtYJCQ1jP_PY5odnkOFJPVysoALN7ALAk4onC/s500/ewilan3.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="322" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisoYM4y0M2isy46-o2LYVhSas-zCjDOwQjuWmUdAbNUqZZGC_wttIZIdQS8Of_4Ix5BhAt7ZxbZcTn5t-MlRdyz6q0ra8FMnXYoYXSIClFCYLoDogtWsgXBRJD1hEML3tMvbLk7bah51odKlWOpPwQ1-3mtYJCQ1jP_PY5odnkOFJPVysoALN7ALAk4onC/w129-h200/ewilan3.jpg" width="129" /></a></div><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span> </span>Libérée de l’Institution et de retour à l'Académie d'Al-Jeit, Ewilan, de nouveau en pleine possession de ses pouvoirs, continue sa formation. Une formation bien inutile, au regard de ses capacité bien au-dessus de celles de ses professeurs. Illian, sauvé des griffes d'Eléa Rill' Morienval, témoigne d'un attachement sans fin à Ewilan, mais fait aussi preuve d'un pouvoir surprenant qui lui permet de soumettre quiconque à sa volonté, y compris imposer la mort s'il en a envie. Un pouvoir qui serait d'après lui monnaie courante sur la terre de naissance du garçon, au-delà de la Mer des Brumes. Or, c'est justement là que les parents d'Ewilan, son frère et Bjorn sont partis en expédition depuis plusieurs semaines, sans avoir donné de nouvelles depuis. Lorsque l'Imagination est brusquement envahie par une entité maléfique à la forme d'une méduse noire qui bloque le chemin des Spires, Ewilan rassemble ses compagnons pour une nouvelle quête.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUvowWGYF3nQcZfg-7UZl_y6n5OfLz3ihAIUqMPHqLz3ouqIdggnZq-nF4_-g0L2hKNHZIP9B_65FRtc9A72wRumFSW3bblR4eyyHAZrtZTkAlaWXVS0_NIgnQKbLY2jgBEg22G-gats_gXDIbBmGndjJgZfxH5WukemxGnBy5TYheI3cE8HLQbkVUOv1v/s280/ewilan4.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="280" data-original-width="259" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUvowWGYF3nQcZfg-7UZl_y6n5OfLz3ihAIUqMPHqLz3ouqIdggnZq-nF4_-g0L2hKNHZIP9B_65FRtc9A72wRumFSW3bblR4eyyHAZrtZTkAlaWXVS0_NIgnQKbLY2jgBEg22G-gats_gXDIbBmGndjJgZfxH5WukemxGnBy5TYheI3cE8HLQbkVUOv1v/w185-h200/ewilan4.png" width="185" /></a></div><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span> </span>Nous voilà de retour à Gwendalavir : comme les personnages, le lecteur reprend ses marques. Outre le décor familier d'Al-Jeit et son univers de fantasy épique abandonnés le temps du tome précédent, Pierre Bottero réinstaure les citations alaviriennes au début de chaque chapitre, nous rappelant ainsi les ressorts immersifs de la première trilogie. Pour autant, qu'on ne s'y trompe pas : comme dans <i>La forêt des captifs</i>, <b>le ton reste ici encore plus sombre, plus adulte</b>, que dans <i><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2024/01/la-quete-dewilan-lintegrale-pierre.html">La quête d'Ewilan</a></i>. Les citations, en effet, permettent souvent à l'auteur de <b>susciter l'appréhension</b> du lecteur en les faisant annonciatrices des embûches qui attendent les protagonistes au fil des pages à venir. Une audacieuse façon d'entretenir le suspense, doublée de l'impression qu'une épée de Damoclès pend dangereusement au-dessus de la tête de chaque personnage.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9XeCDIT5fCG90oJrWU-bc4_6wqecaO03UYTq2Pj2aKTHQpprlzkFSmTlDrFe1PQpyjQw7s6uKJMoqrl6WwNh0xA97mfcBv0rM7CenQIgK2NXGgQm8ra5L0jJjVT6rGac7pcw8Wk38nZlb0u22xySNQhkmv242vNcqHV6lunhAOYKZ-fq_J0loBN0k-mlH/s435/ewilan2.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="435" data-original-width="269" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9XeCDIT5fCG90oJrWU-bc4_6wqecaO03UYTq2Pj2aKTHQpprlzkFSmTlDrFe1PQpyjQw7s6uKJMoqrl6WwNh0xA97mfcBv0rM7CenQIgK2NXGgQm8ra5L0jJjVT6rGac7pcw8Wk38nZlb0u22xySNQhkmv242vNcqHV6lunhAOYKZ-fq_J0loBN0k-mlH/w124-h200/ewilan2.jpg" width="124" /></a></div><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span> </span>Avec le tome précédent, on avait fait remarquer l'<b>avant-gardisme de l'auteur </b>et les éléments qui, aussi surprenant que cela puisse paraître, évoquaient <i><b>Stranger Things</b></i> avec vingt ans d'avance. Alors que cet opus-ci nous permet de réintégrer la fantasy pure de Gwendalavir, les similitudes avec la célèbre série de SF persistent. En effet, la méduse qui envahit les Spires tout en cherchant à rejoindre notre réalité,<b> créature tentaculaire typiquement lovecrafitenne</b>, n'est pas sans rappeler le flagelleur mental de la saison 3.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBI8ZXXpImRave0G1_KJT3a5YWoqt_etBHHDiNO5pWrnRmidhHwNk0ACtqdueoLKOgPOwWnYAl8xbk6Pmq0UulXSJ6EGY5RmmCW1esGqDC3OGhjSGcn3UpUaqJl0hEGJxlN9fceTORa3b0ErkTooiiyE95nj60Vvh1e4yzhg9-RPF5pffrv6fuWr4UTJFK/s1280/ewilan5.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="1280" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBI8ZXXpImRave0G1_KJT3a5YWoqt_etBHHDiNO5pWrnRmidhHwNk0ACtqdueoLKOgPOwWnYAl8xbk6Pmq0UulXSJ6EGY5RmmCW1esGqDC3OGhjSGcn3UpUaqJl0hEGJxlN9fceTORa3b0ErkTooiiyE95nj60Vvh1e4yzhg9-RPF5pffrv6fuWr4UTJFK/s320/ewilan5.jpg" width="320" /></a></div><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span> </span>La créature venant bloquer l'accès à l'Imagination, elle permet un <b>ressort scénaristique de taille</b> qui maintient la curiosité du lecteur pour l'univers de Bottero : là où le Dessin semblait ne plus avoir de limite, le pouvoir de tous les Alaviriens (Ewilan y compris) est considérablement réduit, faisant d'eux des proies faciles. Outre cet axe scénaristique central, l'auteur n'oublie pas de développer des <b>intrigues secondaires</b> qui permettent de voir évoluer l'intégralité des personnages et d'élargir son "livre monde", ce qu'il s'autorise davantage dans cette trilogie : l'apprentissage de Salim et les anciens ennemis d'Ellana sur le retour, un triangle amoureux, une figure cachée dans l'ombre qui semble jouer les <i>Deus Ex Machina</i> et une autre qui suit notre troupe de héros à bonne distance. Ce titre est aussi celui des retrouvailles, notamment le retour d'Artis Valpierre et de Chiam Vite, accompagné de son âme-sœur faëlle. Mais reviendront aussi <b>la Dame et son Héros</b>, dont chaque apparition, grâce à la plume inimitable de Pierre Bottero, <b>en appelle à l'émotion du lecteur</b>. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjOfYBJk6PxyaFFWaBySkERGSkPfL-nhZavmb08rDqzXT89uLzZKorwAYSawS2bSVppFr-VUMKAghpR5y40YIq-N3VAlD2sjkd6PM_NOggcLVUhxedWH7vN7zkCuXJUqKVvJ7TKUYS1tri9OOZvBTr5tYqjNYgF6HN9vy_sHAtUby50TyLLt9boEZw93Lm/s619/ewilan6.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="342" data-original-width="619" height="177" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjOfYBJk6PxyaFFWaBySkERGSkPfL-nhZavmb08rDqzXT89uLzZKorwAYSawS2bSVppFr-VUMKAghpR5y40YIq-N3VAlD2sjkd6PM_NOggcLVUhxedWH7vN7zkCuXJUqKVvJ7TKUYS1tri9OOZvBTr5tYqjNYgF6HN9vy_sHAtUby50TyLLt9boEZw93Lm/s320/ewilan6.png" width="320" /></a></div></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: small;"><br /></span></b></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: small;"><u>En bref :</u> Si Pierre Bottero nous invite à retourner à Gwendalavir, le vent de renouveau amorcé avec <i>La forêt des captifs</i> continue de souffler sur ce second tome des <i>Mondes d'Ewilan</i>. La tonalité reste résolument sombre et le caractère immatériel de l'ennemi d'Ewilan suppose de nouveaux enjeux et des embûches de taille sur son chemin. Multipliant des intrigues secondaires comme autant de chemins qu'on imagine voir se rejoindre d'ici la fin de la trilogie, l'auteur parvient à faire de <i>L’œil d'Otolep </i>un véritable <i>page turner</i>.</span></b></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div><div style="text-align: center;"><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuovWQpbc86L-3RvOaEJ5-5NISFhZtmWzaIqE9HDWVylM7wEgGJb1owMP01IBS7F74MoHiub0rknKUsSThVnNccqtNLp16Bz6VKOLrpXk7Ep8ZVyzCvI-79lfEubsIDR_RPRkm9LwC_w_IeZy4cOv6WTc-uzrPTlbmX_5k21jKzGEpSHOioCyyTenYnLd7/s564/mya1.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="410" data-original-width="564" height="146" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuovWQpbc86L-3RvOaEJ5-5NISFhZtmWzaIqE9HDWVylM7wEgGJb1owMP01IBS7F74MoHiub0rknKUsSThVnNccqtNLp16Bz6VKOLrpXk7Ep8ZVyzCvI-79lfEubsIDR_RPRkm9LwC_w_IeZy4cOv6WTc-uzrPTlbmX_5k21jKzGEpSHOioCyyTenYnLd7/w200-h146/mya1.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaRaU9i5Gpjv1gRsoeIZ5_MNL-Fo0t8oclKMqZwtBLDeDjB2ZS7f9_8ejzm4EG81sDtlDzMop08r1TabXdWh_mb70obAYxXFqJmH18ti3igsADTm4P4jgypDImIHe6kz9-JiMr92nRtKnrAK4mzy3QQa89EKD-QJAIXp7L-dYAfPdjlgrSbWIrmxVpjv09/s277/ewilan%20logo.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="277" data-original-width="271" height="147" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaRaU9i5Gpjv1gRsoeIZ5_MNL-Fo0t8oclKMqZwtBLDeDjB2ZS7f9_8ejzm4EG81sDtlDzMop08r1TabXdWh_mb70obAYxXFqJmH18ti3igsADTm4P4jgypDImIHe6kz9-JiMr92nRtKnrAK4mzy3QQa89EKD-QJAIXp7L-dYAfPdjlgrSbWIrmxVpjv09/w144-h147/ewilan%20logo.jpg" width="144" /></a></div></div></div><span style="font-size: small;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span><span><span><span><b><u>Et pour aller plus loin...</u></b></span></span></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span><span><span><span><a name="more"></a></span><span><a name="more"></a></span><span><a name="more"></a></span><span><a name="more"></a></span><span><a name='more'></a></span><span><br /></span></span></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span><span>- Découvrez toute <i><b>La quête d'Ewilan</b></i> : le <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2014/01/la-quete-dewilan-1-dun-monde-lautre.html">tome 1</a></b>, le <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/12/la-quete-dewilan-2-les-frontieres-de.html">tome 2</a></b>. et le <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2024/01/la-quete-dewilan-3-lile-du-destin.html">tome 3</a></b>.</span></span><span><span><br /></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvisUmo4_EJD3GV1BNci47sp9LdF-SD4nTcyJ562xKVDLd7ESbhiINpVdkPZo480hPXxOi7-p8cuN8EuCqMlhS-z08nfulH7IYUUrEun2zMcDXbVCaXRqL-geVAg1duhDZ9OyBRCo_PvXFDI5KwUAmaeNe81HyA03DjowXCZqOa1DcQOGOOChZ6Ar5rPPm/s640/ewilan12.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="321" data-original-width="640" height="161" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvisUmo4_EJD3GV1BNci47sp9LdF-SD4nTcyJ562xKVDLd7ESbhiINpVdkPZo480hPXxOi7-p8cuN8EuCqMlhS-z08nfulH7IYUUrEun2zMcDXbVCaXRqL-geVAg1duhDZ9OyBRCo_PvXFDI5KwUAmaeNe81HyA03DjowXCZqOa1DcQOGOOChZ6Ar5rPPm/s320/ewilan12.webp" width="320" /></a></div></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span>- Découvrez les autres opus des <b><i>Mondes d'Ewilan</i></b> : le <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2024/01/les-mondes-dewilan-1-la-foret-des.html">tome 1</a></b>, et le tome 3 prochainement...</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBZWecQj_P55FFAix5cTcuJc7sVEEXZfbnRhhg01Rhb5c47xdpD5aCi1rjMV2o0WfTu8K87C6F8khS4El_Q5xHx0AnSE-HqN6tuuP0pMbI9-oRYQEL7TwFOQYwZ_p8uDrbQUyMgn8IZrJKtNnS-_A65FBWonvQm1_IBo1NcGnKqXP6cdIKOYZYx578Cwi8/s600/ewilan4.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="289" data-original-width="600" height="154" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBZWecQj_P55FFAix5cTcuJc7sVEEXZfbnRhhg01Rhb5c47xdpD5aCi1rjMV2o0WfTu8K87C6F8khS4El_Q5xHx0AnSE-HqN6tuuP0pMbI9-oRYQEL7TwFOQYwZ_p8uDrbQUyMgn8IZrJKtNnS-_A65FBWonvQm1_IBo1NcGnKqXP6cdIKOYZYx578Cwi8/s320/ewilan4.webp" width="320" /></a></div></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span><span style="font-size: x-small;">- Découvrez l'intégrale collector de <i><b>La quête d'Ewilan</b></i> et ses nombreux bonus <b><u><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2024/01/la-quete-dewilan-lintegrale-pierre.html">ICI</a></u></b>.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"> </span></div><div style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="1125" data-original-width="780" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyzjHR50DQ7X7ZGyvtBb2pkpDic0lOdX2Px52LzBeXjLKjIsVp0PSHI166Suzw6P9us2xdj9egar9GaG6XbFyrBsZJ_ty8JT3s87moGH7NeTtw8aV633HaqOAPs0zRrCZ-MBoy1ngWWsw86hLNJ7IFroC4lYEhsiWX3Uvlx4AbylQml-imVY-abLZqdcfX/w139-h200/ewilan3.webp" width="139" /><span style="font-size: small;"> </span><br /></div></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"> </span> </div></div>Pedro Pan Rabbithttp://www.blogger.com/profile/01848002489002426244noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4842813192512676216.post-48787426838639350252024-01-16T13:23:00.000-08:002024-01-16T13:23:44.594-08:00Les mondes d'Ewilan #1 : La forêt des captifs - Pierre Bottero.<div style="text-align: left;"><span style="font-size: x-small;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8L_tn0iZ-m5VOqgl07zzE0exSab-l3YgdOCf3vBSYuT59qPTy7ML6zG1-Fi8oEFkXjXVXj53yfVFP6NY7hjWeC9OkvVLJdSOVi8y097YGFK1fTGs0UlcmAFyH1eL1vq6hDvC1N961TG1YXvgR8pRAkjrqAA1K0rz5E0QTKD8tu11TKpPOSyIRTi2UNVnA/s1000/ewilan1.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="691" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8L_tn0iZ-m5VOqgl07zzE0exSab-l3YgdOCf3vBSYuT59qPTy7ML6zG1-Fi8oEFkXjXVXj53yfVFP6NY7hjWeC9OkvVLJdSOVi8y097YGFK1fTGs0UlcmAFyH1eL1vq6hDvC1N961TG1YXvgR8pRAkjrqAA1K0rz5E0QTKD8tu11TKpPOSyIRTi2UNVnA/w276-h400/ewilan1.jpg" width="276" /></a></div>Editions Rageot, 2004, 2007, 2015, 2017 - Le livre de poche, 2013.<br /></span></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: justify;"><i><span> </span>Tandis que ses parents explorent des territoires sauvages de l'autre
monde, Ewilan se retrouve prisonnière sur Terre d'une sinistre
Institution. Au cœur de ce laboratoire clandestin, la Sentinelle félonne
Eléa Ril' Morienval fomente son retour en Gwendalavir qu'elle cherche
plus que jamais à conquérir. Réduite à l'impuissance par de terribles
expériences, Ewilan ne peut compter que sur le courage de Salim pour
s’échapper.</i></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: center;">***</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span> </span>A peine <b><i><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2024/01/la-quete-dewilan-lintegrale-pierre.html">La quête d'Ewilan</a></i></b> terminée, nous enchaînons sur sa suite directe, <b><i>Les mondes d'Ewilan</i></b>. La fin du précédent cycle, si elle réunissait l'héroïne et sa famille, laissait aussi entendre que la traîtresse Eléa Ril' Morienval avait pu s'en tirer à bon compte. Après le succès de sa saga de <i>fantasy</i> épique, Pierre Bottero allait-il réussir à <b>renouveler son univers</b> le temps d'une nouvelle trilogie ?</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyKm5OMCia8vnvvg-tr6_BOwXiWnh34plyOEuI9gn3RF6y4aGOgOk_odPnT-HRCKzAjv24cZ7eleVQmoffgskj2VHi5eUH4RhlKkS46I1OXv3Vs0E0D9elUTRBwWFx4aRtnCGpLtrN4x3PGw2WJeb-gQSCW99x1d-1R_hUrlKPKNSZHGBa0mR341-wCj9j/s1000/ewilan3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="667" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyKm5OMCia8vnvvg-tr6_BOwXiWnh34plyOEuI9gn3RF6y4aGOgOk_odPnT-HRCKzAjv24cZ7eleVQmoffgskj2VHi5eUH4RhlKkS46I1OXv3Vs0E0D9elUTRBwWFx4aRtnCGpLtrN4x3PGw2WJeb-gQSCW99x1d-1R_hUrlKPKNSZHGBa0mR341-wCj9j/w133-h200/ewilan3.jpg" width="133" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Quelques mois ont passé depuis qu'Ewilan, aidée de ses nombreux amis, a pu libérer ses parents du piège dans lequel les retenait la Sentinelle félonne Eléa Ril' Morienval. Alors que l'adolescente coule désormais des jours paisibles à Gwendalavir et en apprend à cultiver son don au sein de l'Académie d'Al-Jeit, Salim poursuit son apprentissage de Marchombre auprès d'Ellana. Bénéficiant tous les deux de quelques jours de vacances, les adolescents prévoient une escapade dans leur ancien monde. Mais à peine le pas sur le côté effectué, la jeune fille est capturée et emmenée dans un étrange centre de recherches parapsychologiques dissimulé au milieu d'une forêt : l'<i>Institution</i>. Droguée en vue de servir de cobaye aux expériences de savants qui travaillent là dans le plus grand secret, elle est rapidement incapable de se servir de ses pouvoirs. Salim, qui tient probablement à Ewilan plus encore qu'à sa vie, part à sa rescousse.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_1UTGtwyNCmwaSgzkfw8yyCr9yA_VcqUpKTlX7iKbKMVSyNaqkufBg2xG2FWlX8zpSwQW-iZAGTjmtwSR9TixKIwrjs8-jKrixUZFINbXKaAIAGkYCpel8oWS3gGf4Juigczoa0HwhDzhjbYfd8oHmIEZCcBONurCYfXeoUD5AAA2EQ1VoGLKOYeX9RMv/s1000/ewilan2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="618" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_1UTGtwyNCmwaSgzkfw8yyCr9yA_VcqUpKTlX7iKbKMVSyNaqkufBg2xG2FWlX8zpSwQW-iZAGTjmtwSR9TixKIwrjs8-jKrixUZFINbXKaAIAGkYCpel8oWS3gGf4Juigczoa0HwhDzhjbYfd8oHmIEZCcBONurCYfXeoUD5AAA2EQ1VoGLKOYeX9RMv/w124-h200/ewilan2.jpg" width="124" /></a></div><span> </span></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>En matière de <i>fantasy</i>, quand un cycle a déjà exploité le meilleur du genre et que l'auteur s'engage dans <b>la voie semée d'embûche d'une suite</b>, le lecteur craint qu'on lui serve du réchauffé. Peur légitime et, de fait, souvent confirmée. La stratégie afin de ne pas tomber dans la redite ? Prendre un virage à 180 degrés. C'est le chemin suivi ici par Pierre Bottero et aussi une<b> prise de risque</b> si l'on considère que l'univers exploité dans ce premier tome des <i>Mondes d'Ewilan</i> <b>diffère radicalement </b>de celui raconté dans les trois précédents opus. Adieu les mondes parallèles aux allures médiévales peuplés de créatures fantastiques ; bonjour le monde moderne, ses dérives scientifiques et ses expériences parapsychologiques. En faisant d'Ewilan, de retour dans notre réalité, la victime de savants fous bien décidés à étudier et s'approprier son don, Pierre Bottero nous entraîne avec presque vingt ans d'avance dans une <b>histoire à la <i>Stranger Things</i></b>.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZikryH7XklZqhVvnPoiYi1yvsASqJTgtpApv6cBnb8xiLDjFgUfXuddBT0jy8w4dbjUficevYFNw-ARaQIrdgkA4ZU1rVhfGazwH0CgTvF5z5vyIzp8vORV5ZtV4_JGCBDL2vNdrJ8KdUtTN_6u2p1h0U0UZlsvBZMRDiK3LufD1uI3fkEiwmfVKXPuEz/s2900/ewilan5.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1444" data-original-width="2900" height="159" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZikryH7XklZqhVvnPoiYi1yvsASqJTgtpApv6cBnb8xiLDjFgUfXuddBT0jy8w4dbjUficevYFNw-ARaQIrdgkA4ZU1rVhfGazwH0CgTvF5z5vyIzp8vORV5ZtV4_JGCBDL2vNdrJ8KdUtTN_6u2p1h0U0UZlsvBZMRDiK3LufD1uI3fkEiwmfVKXPuEz/s320/ewilan5.png" width="320" /></a></div><b><br /></b></div><div style="text-align: justify;"><b><span> </span><i>Stranger Things</i> ? </b>Oui, vous avez bien lu. Le regard rétrospectif porté aujourd'hui sur l'intrigue de <i>La forêt des captifs </i>permet en effet de dresser ce parallèle, les mésaventures d'Ewilan et les enjeux à l’œuvre n'étant pas sans évoquer l'histoire de Onze et les projets secrets du laboratoire d'Hawkins. Surprenant ses lecteurs en les immergeant dans un <b>univers qui emprunte donc davantage à la science-fiction</b> qu'à la <i>fantasy</i>, Pierre Bottero bouscule nos repères comme ceux des personnages. Il n'hésite d'ailleurs pas à convoquer de hautes sphères politiques dans son scénario, lequel renverse les codes préalablement instaurés dans sa propre mythologie, témoignant ainsi de sa <b>capacité à passer, lui aussi, "d'un monde à l'autre".</b><br /></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHp2GTawPCawbmqnKh5g74yZKDFkYuagJMbspNrcOAi-CIdoJQB6Ng_sTTSzC_NzCgLNO9ZrcOMewhK_zPEMkt8bY8d37mDB0WQF6I857XL5E7rXDVXlws01tzqB5gXArf3FzMILksdosAYceMz4403gNMmKJ9teLyqj5w4wDqwX-KFRe4uoKAkDUc39h0/s1000/ewilan%206.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="712" data-original-width="1000" height="143" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHp2GTawPCawbmqnKh5g74yZKDFkYuagJMbspNrcOAi-CIdoJQB6Ng_sTTSzC_NzCgLNO9ZrcOMewhK_zPEMkt8bY8d37mDB0WQF6I857XL5E7rXDVXlws01tzqB5gXArf3FzMILksdosAYceMz4403gNMmKJ9teLyqj5w4wDqwX-KFRe4uoKAkDUc39h0/w200-h143/ewilan%206.jpg" width="200" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Alors que cette seconde trilogie a été écrite dans la continuité de la première et que les événements racontés ne se suivent que de quelques mois, <b>ce titre est résolument plus adulte</b>. La tonalité est en effet <b>plus sombre</b> et les péripéties, parfois proches du trauma, mettent considérablement à mal les personnages. Il en reste une certitude, laquelle s'impose très tôt dans la lecture : <b>le temps de l'enfance est terminé</b>. Poussés dans leurs derniers retranchements par l'horreur de ce qui se trame dans l'<i>Institution</i>, Salim et Ewilan continuent de grandir, par nécessité plus que par choix. L'écriture, à ce titre, prend également des chemins nouveaux. A dessein, Pierre Bottero ôte cet élément de familiarité qu'étaient les citations alaviriennes en tête de chapitre. Il instaure ainsi une <b>atmosphère plus pesante</b>, précipite l'action ou, au contraire, entretient un flou malaisant. L'intrigue, fond et forme confondus, cultive l'appréhension du lecteur : grâce, notamment, à un<b> audacieux jeu d'allers et retours dans le temps</b> de la narration et à un <b>rythme </b>qui ne faiblit jamais, l'auteur distille un <b>suspense efficace tout au long du roman</b>.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjN1rRhoulgJiRrEcXRjtUnpzh7Uj42-YcQYVQTdH5jJo3fFYyxqd7_0R28H0L00LOVeOlhIGGE82X_bqReWyC0gFOCJblzN2pETTzdMnSduDP43NVipeBVwb1pd5fMkzOrF2e6WkcrXsQxtrS-4w1gR7Lx7_YHD2UFcf1TG40FBE4x9NmAftV9pCGNbrCo/s1600/ewilan6.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="920" data-original-width="1600" height="184" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjN1rRhoulgJiRrEcXRjtUnpzh7Uj42-YcQYVQTdH5jJo3fFYyxqd7_0R28H0L00LOVeOlhIGGE82X_bqReWyC0gFOCJblzN2pETTzdMnSduDP43NVipeBVwb1pd5fMkzOrF2e6WkcrXsQxtrS-4w1gR7Lx7_YHD2UFcf1TG40FBE4x9NmAftV9pCGNbrCo/s320/ewilan6.jpg" width="320" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><u>En bref :</u> En renouvelant son univers d'une touche de science-fiction inattendue, Pierre Bottero entame ce second cycle d'<i>Ewilan </i>avec un opus beaucoup plus sombre que sa première trilogie. Il fait ainsi s'effondrer les repères qui, dans le fond comme dans la forme, avaient depuis trois tomes instauré un sentiment de familiarité avec le lecteur. Désorienté autant que les protagonistes, celui-ci fait corps avec leur fuite désespérée et arpente cette forêt des captifs le cœur battant. Le résultat n'en est que plus réussi : Pierre Bottero relève le (difficile) défi de se réinventer.<br /></b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuovWQpbc86L-3RvOaEJ5-5NISFhZtmWzaIqE9HDWVylM7wEgGJb1owMP01IBS7F74MoHiub0rknKUsSThVnNccqtNLp16Bz6VKOLrpXk7Ep8ZVyzCvI-79lfEubsIDR_RPRkm9LwC_w_IeZy4cOv6WTc-uzrPTlbmX_5k21jKzGEpSHOioCyyTenYnLd7/s564/mya1.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="410" data-original-width="564" height="146" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuovWQpbc86L-3RvOaEJ5-5NISFhZtmWzaIqE9HDWVylM7wEgGJb1owMP01IBS7F74MoHiub0rknKUsSThVnNccqtNLp16Bz6VKOLrpXk7Ep8ZVyzCvI-79lfEubsIDR_RPRkm9LwC_w_IeZy4cOv6WTc-uzrPTlbmX_5k21jKzGEpSHOioCyyTenYnLd7/w200-h146/mya1.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaRaU9i5Gpjv1gRsoeIZ5_MNL-Fo0t8oclKMqZwtBLDeDjB2ZS7f9_8ejzm4EG81sDtlDzMop08r1TabXdWh_mb70obAYxXFqJmH18ti3igsADTm4P4jgypDImIHe6kz9-JiMr92nRtKnrAK4mzy3QQa89EKD-QJAIXp7L-dYAfPdjlgrSbWIrmxVpjv09/s277/ewilan%20logo.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="277" data-original-width="271" height="147" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaRaU9i5Gpjv1gRsoeIZ5_MNL-Fo0t8oclKMqZwtBLDeDjB2ZS7f9_8ejzm4EG81sDtlDzMop08r1TabXdWh_mb70obAYxXFqJmH18ti3igsADTm4P4jgypDImIHe6kz9-JiMr92nRtKnrAK4mzy3QQa89EKD-QJAIXp7L-dYAfPdjlgrSbWIrmxVpjv09/w144-h147/ewilan%20logo.jpg" width="144" /></a></div></div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span><span><span><b><u>Et pour aller plus loin...</u></b></span></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span><span><span><a name="more"></a></span><span><a name="more"></a></span><span><a name="more"></a></span><span><a name='more'></a></span><span><br /></span></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span><span>- Découvrez toute <i><b>La quête d'Ewilan</b></i> : le <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2014/01/la-quete-dewilan-1-dun-monde-lautre.html">tome 1</a></b>, le <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/12/la-quete-dewilan-2-les-frontieres-de.html">tome 2</a></b>. et le <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2024/01/la-quete-dewilan-3-lile-du-destin.html">tome 3</a></b>.</span></span><span><span><br /></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvisUmo4_EJD3GV1BNci47sp9LdF-SD4nTcyJ562xKVDLd7ESbhiINpVdkPZo480hPXxOi7-p8cuN8EuCqMlhS-z08nfulH7IYUUrEun2zMcDXbVCaXRqL-geVAg1duhDZ9OyBRCo_PvXFDI5KwUAmaeNe81HyA03DjowXCZqOa1DcQOGOOChZ6Ar5rPPm/s640/ewilan12.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="321" data-original-width="640" height="161" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvisUmo4_EJD3GV1BNci47sp9LdF-SD4nTcyJ562xKVDLd7ESbhiINpVdkPZo480hPXxOi7-p8cuN8EuCqMlhS-z08nfulH7IYUUrEun2zMcDXbVCaXRqL-geVAg1duhDZ9OyBRCo_PvXFDI5KwUAmaeNe81HyA03DjowXCZqOa1DcQOGOOChZ6Ar5rPPm/s320/ewilan12.webp" width="320" /></a></div></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;">- Découvrez les autres opus des <b><i>Mondes d'Ewilan</i></b>, prochainement...</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBZWecQj_P55FFAix5cTcuJc7sVEEXZfbnRhhg01Rhb5c47xdpD5aCi1rjMV2o0WfTu8K87C6F8khS4El_Q5xHx0AnSE-HqN6tuuP0pMbI9-oRYQEL7TwFOQYwZ_p8uDrbQUyMgn8IZrJKtNnS-_A65FBWonvQm1_IBo1NcGnKqXP6cdIKOYZYx578Cwi8/s600/ewilan4.webp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="289" data-original-width="600" height="154" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBZWecQj_P55FFAix5cTcuJc7sVEEXZfbnRhhg01Rhb5c47xdpD5aCi1rjMV2o0WfTu8K87C6F8khS4El_Q5xHx0AnSE-HqN6tuuP0pMbI9-oRYQEL7TwFOQYwZ_p8uDrbQUyMgn8IZrJKtNnS-_A65FBWonvQm1_IBo1NcGnKqXP6cdIKOYZYx578Cwi8/s320/ewilan4.webp" width="320" /></a></div></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;">- Découvrez l'intégrale collector de <i><b>La quête d'Ewilan</b></i> et ses nombreux bonus <b><u><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2024/01/la-quete-dewilan-lintegrale-pierre.html">ICI</a></u></b>.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"> </span></div><div style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="1125" data-original-width="780" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyzjHR50DQ7X7ZGyvtBb2pkpDic0lOdX2Px52LzBeXjLKjIsVp0PSHI166Suzw6P9us2xdj9egar9GaG6XbFyrBsZJ_ty8JT3s87moGH7NeTtw8aV633HaqOAPs0zRrCZ-MBoy1ngWWsw86hLNJ7IFroC4lYEhsiWX3Uvlx4AbylQml-imVY-abLZqdcfX/w139-h200/ewilan3.webp" width="139" /><br /></div><span style="font-size: x-small;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div></div></div><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div></div></div></div>Pedro Pan Rabbithttp://www.blogger.com/profile/01848002489002426244noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4842813192512676216.post-67783654421193819252024-01-14T03:17:00.000-08:002024-01-14T03:17:20.815-08:00Sherlock Holmes, l'aventure musicale - un musical des frères Safa d'après Sir Arthur Conan Doyle.<h2 style="text-align: center;"><i><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimrd8s9QwFJiMfJdjDtUWjExU5Pmduf_GSd0XGy7AQnpU3rBhjjSsk6-LYXT1Nf0ZW2e_VSVrAfOl9v0UGoptLO5rL5xso05ji59aH0Syz81UzwvuVACTFaJoGFH1DE-IyF_fRQTxfsuqZ7faAckEgxdxVAy-hbxH6nI6DHv4KYcWMagTuHdaUxgS3Luaj/s800/holmes1.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="560" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimrd8s9QwFJiMfJdjDtUWjExU5Pmduf_GSd0XGy7AQnpU3rBhjjSsk6-LYXT1Nf0ZW2e_VSVrAfOl9v0UGoptLO5rL5xso05ji59aH0Syz81UzwvuVACTFaJoGFH1DE-IyF_fRQTxfsuqZ7faAckEgxdxVAy-hbxH6nI6DHv4KYcWMagTuHdaUxgS3Luaj/w280-h400/holmes1.jpeg" width="280" /></a><i><b> </b></i></div></b></i></h2><h2 style="text-align: center;"><i><b>Sherlock Holmes</b></i></h2><h3 style="text-align: center;"><i><b>l'aventure musicale</b></i></h3><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><span>Livret, paroles & mise en scène : Julien et Samuel Safa<br /></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><span>Musique : Samuel Safa<br /></span></span></div><br /><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><span>D'après le personnage créé par Sir Arthur Conan Doyle<br /></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><span> </span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><span>Avec : Bastien Monier, Harold Simon, Marie Duhamel...<br /></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><span> </span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><span>Sur la scène du Théâtre du 13ème art du 18 février au 4 mars 2023<br /></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><span> </span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">En tournée dans toute la France depuis octobre 2023</span></div><div style="text-align: center;"><i><span style="font-size: x-small;"><br /></span></i></div><div style="text-align: justify;"><i><b><span> </span></b>Londres, 1910. La nouvelle défraie la chronique
: la statue Aztèque du dieu Tlaloc, joyau du grand musée national, a
été volée ! Le célèbre détective privé Sherlock Holmes est en charge de
l'enquête, accompagné de son fidèle acolyte le docteur Watson. Mais
voici qu'une jeune détective, Emma Jones, se retrouve elle aussi sur la
piste du crime. Séduit par ses talents et sa détermination, Sherlock
lui propose alors de faire équipe, au grand dam du Dr.Watson. L'affaire
les mènera bien au-delà d'un simple vol. Au rendez-vous : une
grande aventure teintée de mystères, d'étranges intrigues et de
conspirations inattendues ! Pour résoudre cette énigme, les héros
devront parcourir le monde, percer les secrets des Indes, découvrir les
rites du Mexique ou encore s'enquérir au coeur de l'Irlande ! Seront-ils capables de retrouver la statue et de confondre les coupables ? Les réponses promettent de bien belles surprises ! </i></div><div style="text-align: justify;"><i> </i></div><div style="text-align: center;"><i>*** </i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMQuK2mWNbmSr8BnRk5L0xvllrqcpiCjCR6niHswyZ3VYnhQp42KziUNl49j8VTjxW8SpVmDdaQPMpCmtxdKCtzAbvhglY8AFVq02hMtU30hMBuKGpvRJAePjWIrVpBJ-YIoRxXIYealAITkJI0gN33Qsb-GvVT3MBAPjsDDssD0CNa-c99emltQp19MGW/s3593/holmes3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1817" data-original-width="3593" height="162" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMQuK2mWNbmSr8BnRk5L0xvllrqcpiCjCR6niHswyZ3VYnhQp42KziUNl49j8VTjxW8SpVmDdaQPMpCmtxdKCtzAbvhglY8AFVq02hMtU30hMBuKGpvRJAePjWIrVpBJ-YIoRxXIYealAITkJI0gN33Qsb-GvVT3MBAPjsDDssD0CNa-c99emltQp19MGW/s320/holmes3.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Il y a deux ans, nous avions eu l'occasion d'aller voir l'excellent <i>musical </i><b><i><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2022/01/le-tour-du-monde-en-80-jours-un-musical.html">Le tour du monde en 80 jours</a></i></b>, alors en tournée, de passage près de chez nous. Cet hiver, <b><i>Sherlock Holmes, l'aventure musicale</i></b>, que nous avions loupé à Paris l'an dernier, se donnait en représentation dans la même salle, aussi n'avons-nous pas hésité longtemps avant de prendre nos billets. Sur scène, on s'apprêtait notamment à retrouver <b>Harold Simon</b>, génialissime Phileas Fogg qui revenait cette fois dans le costume du Dr Watson. Ajoutons à cela que ce<i> Sherlock Holmes</i> avait récolté le<b> Trophée de la comédie musicale du meilleur spectacle jeune public 2023</b> (à côté duquel était passé le <i>musical </i>adapté de Jules Verne) et tout semblait réuni pour en faire un moment inoubliable.<br /></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.blogger.com/video.g?token=AD6v5dwRSRXy3vY-hljgwKg-97yoWVt8t0tPpZjYolgA0cftdU62i3kMs5eK--ioqslHWCjby6LkN7RUk4hVLQNImw' class='b-hbp-video b-uploaded' frameborder='0'></iframe></div></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;">Trailer du spectacle</span><br /></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span> </span>On ne connaissait pas les <b>frères Safa</b>, si ce n'est de nom : leur précédent (et premier) spectacle, <i><b>Pirates, le destin d'Evan Kingsley</b></i>, avait en effet connu un certain succès. Pour autant, le risque quand on part avec de trop grosses attentes, c'est celui d'être déçu. <i>Le tour du monde en 80 jours</i> était encore trop présent à notre esprit pour que <i>Sherlock Holmes </i>ne souffre pas de la <b>comparaison</b>. Et avouons-le, il a un peu souffert. Le spectacle semble davantage <b>dans l'univers d'un Hergé que d'un Sir Arthur Conan Doyle</b> : pour retrouver une statue volée dans un musée, Holmes et Watson voyagent de par le monde et traversent plusieurs contrées des plus exotiques aux plus dépaysantes : Inde, Mexique, Irlande... – ce qui renforce encore un peu plus le jeu des comparaisons avec <i>Le tour du monde</i>. De craquage de codes en embuscades, ils n'hésitent pas à s'envoler à bord d'un avion alors que de dangereux assassins leur tirent dessus, ou à goûter des piments extraforts en échange d'informations (!?).</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi70-9Dr4jxg7pdybcTAI2ElM3eHodjwBuK1sAyXog4ZlzSZtBhTCUmNX-3jCz0TRuu-g7LWmvGZ8EH83WlOIEuhqxU23cUVFfaedV_sjdn7ESHKKYNEgUXj8xoisn-zff3rLyMIHpmf6py-zwgxJ36DJ7JKoJ-eB_NHz9zYEd_cjVHC0DbcbSEF3PdvL3A/s2048/holmes2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1365" data-original-width="2048" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi70-9Dr4jxg7pdybcTAI2ElM3eHodjwBuK1sAyXog4ZlzSZtBhTCUmNX-3jCz0TRuu-g7LWmvGZ8EH83WlOIEuhqxU23cUVFfaedV_sjdn7ESHKKYNEgUXj8xoisn-zff3rLyMIHpmf6py-zwgxJ36DJ7JKoJ-eB_NHz9zYEd_cjVHC0DbcbSEF3PdvL3A/s320/holmes2.jpg" width="320" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>C'est probablement cette absence de l'univers propre à Conan Doyle qui s'est faite <b>la plus criante</b> car si les acteurs se débrouillent tous très bien, on ne peut nier que <b>la seule chose qu'il y a de fidèle, au bout du compte, ce sont les noms des personnages</b>. Remplacez-les par d'autres et vous obtiendrez une aventure certes sympathique, mais sans <b>aucun autre élément holmésien </b>distinctement identifiable. On en vient à se demander si les frères Safa ont déjà ouvert un livre de Conan Doyle ou s'ils se sont contentés d'utiliser le nom (et le rayonnement) du célèbre détective. Quand bien même ce serait le cas, même l'imaginaire collectif qui s'est construit indépendamment de l'oeuvre originale depuis le XIXème siècle est ici sous-employé, alors qu'elle aurait permis dans le cas présent de se sentir<i> a minima</i> en lieu connu (on n'aurait, par exemple, pas été contre voir une casquette à double-visière, ne serait-ce que pour le clin d’œil). Les caractères des protagonistes ne sont pas davantage fidèles à leurs modèles littéraires, de même que certaines façons d’interagir entre Holmes et Watson n'auraient jamais eu leur place dans les ouvrages de Conan Doyle.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9AeRhqNli1F3VDVpgE1nDfW86v1WA8ziorGpFgeZK-J-lDpMnroywWcz4K_ifiW4SsmttMRX_qB5PzY_aQpvjHWpbEDoaaSrQF144Zg9CI6NdhlsYMO9XFZCE3Qm5e6xOoBjzvJml5ARLe0EEeOLpDSLSAZ36J0ZGbIER1jQdoNPWXeNV4mRvbKgPvJVM/s465/holmes7.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="349" data-original-width="465" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9AeRhqNli1F3VDVpgE1nDfW86v1WA8ziorGpFgeZK-J-lDpMnroywWcz4K_ifiW4SsmttMRX_qB5PzY_aQpvjHWpbEDoaaSrQF144Zg9CI6NdhlsYMO9XFZCE3Qm5e6xOoBjzvJml5ARLe0EEeOLpDSLSAZ36J0ZGbIER1jQdoNPWXeNV4mRvbKgPvJVM/w200-h150/holmes7.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcCISYyXZs8WKjdCpgpZmuLP2tT2J3SS6iLxdPgHG0AOjxkYxkXkIhNa-V-OfUhyLpSggqmQxpRQRCm0S-ingeAS_d5xjaC1nfnJgKFlVHla2SbCiD_KG-oghh9oIq8ZE4ZSYrbRS0bH1yAVRYGVzJ2huA1lX38TRI5xKfzlLjcZ6zsoUp0t4e4PgSR-mk/s657/holmes8.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="597" data-original-width="657" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcCISYyXZs8WKjdCpgpZmuLP2tT2J3SS6iLxdPgHG0AOjxkYxkXkIhNa-V-OfUhyLpSggqmQxpRQRCm0S-ingeAS_d5xjaC1nfnJgKFlVHla2SbCiD_KG-oghh9oIq8ZE4ZSYrbRS0bH1yAVRYGVzJ2huA1lX38TRI5xKfzlLjcZ6zsoUp0t4e4PgSR-mk/w165-h150/holmes8.png" width="165" /></a></div></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> </div><div style="text-align: justify;"><span> </span>L'enquête menée par nos deux personnages est qui plus est rythmée par des <b>indices qui n'ont rien de vraisemblables</b> et qui constituent plutôt des <b>faiblesses </b>pour le scénario, sans compter quelques choix scéniques et esthétiques qu'on a encore du mal à comprendre (à l'image de ces acteurs en costume de piments géants – qui auront au moins eu le mérite de nous faire rire). A part la chanson <i><b>Dans les rues de Londres</b></i>, <b>sympathique et entrainante</b>, on réalise n'avoir retenu aucune mélodie (alors qu'on avait fredonné plusieurs jours d'affilée au moins trois ou quatre chansons du <i>Tour du monde</i>). On va malheureusement continuer dans la comparaison, mais, au final, là où <i>Le tour du monde en 80 jours </i>était un <i>musical </i>familial qui avait de quoi enchanter les grands autant que les petits, ce <i>Sherlock Holmes</i> <b>plaira majoritairement aux plus jeunes</b>.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwVgTPGR5ykkXUkTDtyg27LBz_Sz6lCsnlPV4-_ifhs39ZGjEE3prhZw3KQn4oyRTw5amQ3vxZzAALb0kZVxYOu-yx7U5bqH3UyoNE7ThyUcl-QlHGm0m8n0kAxngm8Co5dQcRFqNizeLbcdfJCGUMkW-opj8fyfiSAKas21V0i7O5j6LK0EuYaae6X41K/s2048/holmes5.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1365" data-original-width="2048" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwVgTPGR5ykkXUkTDtyg27LBz_Sz6lCsnlPV4-_ifhs39ZGjEE3prhZw3KQn4oyRTw5amQ3vxZzAALb0kZVxYOu-yx7U5bqH3UyoNE7ThyUcl-QlHGm0m8n0kAxngm8Co5dQcRFqNizeLbcdfJCGUMkW-opj8fyfiSAKas21V0i7O5j6LK0EuYaae6X41K/s320/holmes5.jpg" width="320" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Vous devez nous trouver affreusement snob, n'est-ce pas ? Rassurez-vous, nous reconnaissons tout de même d'<b>excellentes qualités à ce spectacle</b>. Au risque de jouer les groupies, on se doit d'évoquer <b>Harold Simon </b>: bien que ne jouant pas le rôle principal, il est certainement celui qui se démarque le plus par sa voix (il ne manque d'ailleurs pas de s'amuser avec à l'occasion de plusieurs scènes ou chants, témoignant ainsi de son talent). Acteur, il est aussi <b><i>designer </i>graphique</b> et c'est lui qui a conçu l'intégralité des <b>décors virtuels</b>. Projetés sur des toiles et des éléments en relief, ces décors animés très réussis accentuent la dimension BD de ce <i>musical </i>par leur aspect<i> ligne claire</i> tout-à-fait réjouissant. En plus des décors, cette technique permet très judicieusement et très esthétiquement de <b>mettre en image, de façon quasi-cinématographique, le schéma de pensée de Holmes</b> lorsqu'il décrypte un code secret ou tente de résoudre un casse-tête. Le processus s'anime face au public et permet ainsi aux spectateurs de suivre le procédé d'analyse ou de résolution pour un <b>résultat visuellement enthousiasmant</b>. Cette approche moderne du décor permet aussi des <b>scènes d'action très convaincantes</b>: la course-poursuite en avion est à ce titre particulièrement <b>réussie </b>et le public vit une expérience... vertigineuse !</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgW17t2O-xEjEYXVV4zMneDRuHGnCzJYljvu_SWvOhkewccUjm5X7QPMhH1DXg2PFVXLy8R7fDMeb2EGMYJB1yACVQw46zkjQqpLU8LS2lwAKoHbkJx2HRQZuRRuHKV9PSkbdkEJ4LsLHld46Fk83NoGEaf73utu4izgVQuS0mJ5aJlCs0uAOoG_qy4OoTC/s2048/holmes4.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1365" data-original-width="2048" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgW17t2O-xEjEYXVV4zMneDRuHGnCzJYljvu_SWvOhkewccUjm5X7QPMhH1DXg2PFVXLy8R7fDMeb2EGMYJB1yACVQw46zkjQqpLU8LS2lwAKoHbkJx2HRQZuRRuHKV9PSkbdkEJ4LsLHld46Fk83NoGEaf73utu4izgVQuS0mJ5aJlCs0uAOoG_qy4OoTC/s320/holmes4.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><u>En bref :</u> Si l'apocryphe n'est jamais un problème dès lors qu'il s'agit d'un héros comme Sherlock Holmes, l'absence de sentiment de familiarité, en revanche, est dommageable. Ce Sherlock Holmes n'a en effet d'holmésien que le nom, le reste étant très éloigné de l'univers de Conan Doyle. Ce spectacle familial plaira surtout aux plus jeunes, mais tout le monde saura en revanche apprécier la modernité de la mise en scène et le décor virtuel, qui permettent un résultat quasi-cinématographique, tout en jouant avec les codes visuels du jeu-vidéo et de la BD.</b><br /></div></div><div style="text-align: left;"><div style="text-align: justify;"><i><br /></i></div><div style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="410" data-original-width="564" height="129" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuovWQpbc86L-3RvOaEJ5-5NISFhZtmWzaIqE9HDWVylM7wEgGJb1owMP01IBS7F74MoHiub0rknKUsSThVnNccqtNLp16Bz6VKOLrpXk7Ep8ZVyzCvI-79lfEubsIDR_RPRkm9LwC_w_IeZy4cOv6WTc-uzrPTlbmX_5k21jKzGEpSHOioCyyTenYnLd7/w177-h129/mya1.jpg" width="177" /><img border="0" data-original-height="927" data-original-width="1440" height="129" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4eOnhN81jZ1Nc13VLwxMDm2uQHwseSMTqhc_KhI4ZlIwGJFRFtx5JPH5JbVH0z7ot0dqc7fPKg4A1lDlVdIpopFPHc-0GxB6nqgiQ-p73y0vtNX0uRDnkEiqVqqH1Wx-fQ-DNwBhmMD9hdd-CP5qJisncuLMGl6UsHZAMMrd840FuaITmqIMH6RSTKdb3/w200-h129/british%20mysteries.bmp" width="200" /></div></div>Pedro Pan Rabbithttp://www.blogger.com/profile/01848002489002426244noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-4842813192512676216.post-92061107374101351522024-01-07T03:51:00.000-08:002024-01-07T08:26:15.777-08:00La quête d'Ewilan : L'intégrale - Pierre Bottero.<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyzjHR50DQ7X7ZGyvtBb2pkpDic0lOdX2Px52LzBeXjLKjIsVp0PSHI166Suzw6P9us2xdj9egar9GaG6XbFyrBsZJ_ty8JT3s87moGH7NeTtw8aV633HaqOAPs0zRrCZ-MBoy1ngWWsw86hLNJ7IFroC4lYEhsiWX3Uvlx4AbylQml-imVY-abLZqdcfX/s1125/ewilan3.webp" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1125" data-original-width="780" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyzjHR50DQ7X7ZGyvtBb2pkpDic0lOdX2Px52LzBeXjLKjIsVp0PSHI166Suzw6P9us2xdj9egar9GaG6XbFyrBsZJ_ty8JT3s87moGH7NeTtw8aV633HaqOAPs0zRrCZ-MBoy1ngWWsw86hLNJ7IFroC4lYEhsiWX3Uvlx4AbylQml-imVY-abLZqdcfX/w278-h400/ewilan3.webp" width="278" /></a></div>Editions Rageot, 2003-2006, 2010-2023.</span></div><div style="text-align: justify;"><br /><i><span> </span>La vie de Camille bascule quand elle pénètre dans l’univers de
Gwendalavir où des créatures menaçantes la reconnaissent sous le nom
d’Ewilan et tentent de la tuer. Elle est l’héritière d’un don fabuleux
qui peut s’avérer décisif dans la lutte de son peuple pour reconquérir
sa liberté. Aidée de Salim et de nouveaux compagnons qui ont pour noms
Edwin et Ellana, Ewilan affermit son Don. Elle perce le secret du dragon
et convainc son frère Mathieu de la suivre en Gwendalavir pour gagner
les îles Alines, où leurs parents sont retenus prisonniers par Éléa
Ril’Morienval…</i></div><div style="text-align: justify;"><i> </i></div><div style="text-align: justify;"><i><span> </span></i><span> </span>L’Intégrale La quête d’Ewilan<i> regroupe les trois tomes de la première trilogie d’heroic fantasy de Pierre Bottero, </i>D’un monde à l’autre<i>,</i> Les frontières de glace<i> et </i>L’île du destin<i>. En bonus, le récit de la vie d’Ewilan entre six et treize ans, et le making of de la trilogie.</i></div><div style="text-align: justify;"><i> </i></div><div style="text-align: center;">***</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Alors, oui, nous vous avons déjà parlé de <b><i>La quête d'Ewilan</i> </b>dans son intégralité et avons chroniqué la totalité de la trilogie tout récemment. Mais on ne peut décemment pas célébrer les 20 ans de cette très belle aventure de littérature jeunesse française sans vous toucher deux mots (bon, d'accord, peut-être trois ou quatre) de cette <b>magnifique édition intégrale</b>.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjO97RU67RlGAFWNFCGiJWB0f1GB4ApouH3K13a5EzTUhLqfkx5OBcqLMgHk2HkbdQ8vA4YZGmnHCFWGSO-bdrSv5xKf3LxQtdSQ7cHibYzhAwNody4urjNle8D8Bka2Kn4Zg7ph7Qx4L3xrKEnCcb89eVSWdOhaKGnwR-OKMB6LQeLupuG2jcKy1DsV6o_/s282/ewilan5.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="140" data-original-width="282" height="99" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjO97RU67RlGAFWNFCGiJWB0f1GB4ApouH3K13a5EzTUhLqfkx5OBcqLMgHk2HkbdQ8vA4YZGmnHCFWGSO-bdrSv5xKf3LxQtdSQ7cHibYzhAwNody4urjNle8D8Bka2Kn4Zg7ph7Qx4L3xrKEnCcb89eVSWdOhaKGnwR-OKMB6LQeLupuG2jcKy1DsV6o_/w200-h99/ewilan5.png" width="200" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Si cet ouvrage sort à l'occasion du vingtième anniversaire de la saga, il n'est pas totalement inédit. Cette intégrale est en effet <b>précédemment parue sous une autre couverture en 2010</b>, peu de temps après le décès tragique de l'auteur. En amont de cette publication, il avait néanmoins eu le temps de <b>préparer quelques textes </b>pour enrichir cette édition, encadrant les trois tomes d'un <b>récit faisant office de préquel, <i>Avant</i></b>, et, en fin d'ouvrage, d'un <b>"Making Of"</b> absolument tordant.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTgTrXzxT8BKiE3_T8cq5AQ0SZOLVIhWSuqZLYIbqFyD7bREA2phziqLsVLir7QXIXN0CpaQGxoe2XK7DyS5KhgGH5BvHeXcYQAx7Rmo_65wwOx9rtNERfEA0VnyEXClAu5th_3MqYYc1G_esPedCA3Ey1_LKbph7lRpaet_qTRehVFh-0hDsHZAL1udIW/s1000/ewilan4.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="696" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTgTrXzxT8BKiE3_T8cq5AQ0SZOLVIhWSuqZLYIbqFyD7bREA2phziqLsVLir7QXIXN0CpaQGxoe2XK7DyS5KhgGH5BvHeXcYQAx7Rmo_65wwOx9rtNERfEA0VnyEXClAu5th_3MqYYc1G_esPedCA3Ey1_LKbph7lRpaet_qTRehVFh-0hDsHZAL1udIW/w139-h200/ewilan4.jpg" width="139" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span><b>Anniversaire oblige</b>, 2023 voit rééditée l'intégrale de <i>La Quête</i> dans un <b>tout nouveau visuel imaginé par Krystel </b>(qui met en image la saga depuis les dernières rééditions)<b> </b>et force est de constater que le résultat est <b>tout bonnement superbe</b>. Ouvrage relié en dur, signet, couverture bleue d'aspect velouté et illustration à l'encre dorée ; ajoutez à cela une tranche jaspée aux motifs de nuages dans le prolongement de l'image de première de couverture et vous tenez là un <b>véritable objet de collection</b>, fruit d'un travail minutieux des équipes de Rageot.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1Qk8AzppQoqb8ViwJm37puww5GFZNoU1W3evJxP4f6nRMjpcXEn-MQlMmDDNii55NqIukFD6eSguIcxf7OEzB2E0dbIC3uEBA2mOmxlU43yNLBN4Fm_T5qNOSrGathOtP4BFLJg1RaHrWsjX-l8rW-eCqVoZsaetoKCdE7GOTlneLnRk1M8v1Y472Czjb/s5441/ewilan2.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3146" data-original-width="5441" height="231" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1Qk8AzppQoqb8ViwJm37puww5GFZNoU1W3evJxP4f6nRMjpcXEn-MQlMmDDNii55NqIukFD6eSguIcxf7OEzB2E0dbIC3uEBA2mOmxlU43yNLBN4Fm_T5qNOSrGathOtP4BFLJg1RaHrWsjX-l8rW-eCqVoZsaetoKCdE7GOTlneLnRk1M8v1Y472Czjb/w400-h231/ewilan2.jpg" width="400" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>On redécouvre ainsi avec intérêt le texte <i><b>Avant</b></i>, introduit par une réflexion particulièrement riche de Pierre Bottero quant à la curiosité que lecteurs et auteur développent pour, comme il le dit si bien, l' "après", voire l' "après" après l' "après", mettant à distance l'envie de connaître davantage <b>les événements qui ont précédé l'histoire, mais qui méritent d'être racontés</b>. Si les préquels sont devenus monnaie courante, rappelons qu'au moment où P. Bottero rédige ces mots, c'est encore loin d'être la mode qu'on connait aujourd'hui. Inviter le lecteur à entrer dans <i>Avant </i>par ces quelques lignes permet de remettre les choses en perspective et de le voir comme un <b>cadeau précieux</b>, et non pas comme la preuve d'un <i>fan service </i>latent. Le texte, de quelques chapitres, met en évidence le <b>talent de conteur</b> de P. Bottero tel qu'il s'est esquissé puis affiné au fil de son œuvre : simple, poignant, parfois incisif, toujours poétique.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBS-llB5I73qqWLk2gZPGyimATKBgwuzWgjqguNRO-1tYjDQ4r1iqdtMOlwuQ1KVWwpmTPFwZl3kX-T2JTg4jjawY8Fmoz1KirBst81K9YHqUUlXlKoWRBqCpZMckjkUDB2_QuxWTMEJFRp5VGtndCKMxOWZvL5bLj4YXwhFEIUGnj5iFUlAFgB6rD2V5J/s1278/ewilan7.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1278" data-original-width="900" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBS-llB5I73qqWLk2gZPGyimATKBgwuzWgjqguNRO-1tYjDQ4r1iqdtMOlwuQ1KVWwpmTPFwZl3kX-T2JTg4jjawY8Fmoz1KirBst81K9YHqUUlXlKoWRBqCpZMckjkUDB2_QuxWTMEJFRp5VGtndCKMxOWZvL5bLj4YXwhFEIUGnj5iFUlAFgB6rD2V5J/w141-h200/ewilan7.jpg" width="141" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Le livre se termine sur une <b>note plus légère</b> : avec le <b>"Making Of"</b>, l'auteur s'amuse avec ses personnages et n'hésite pas à faire preuve d'<b>auto-dérision</b>. Faisant s'<b>écrouler le quatrième mur</b>, il donne à lire des <b>interviews des personnages</b>, acteurs s'offusquant d'être assimilés à leur rôle (qu'ils n'hésitent d'ailleurs pas à critiquer ouvertement), mais aussi des <b>scènes coupées </b>au montage en raison des envolées lyriques ou improvisations carrément ratées d'un Edwin en roue libre. P. Bottero clôture le tout par quelques pages consacrées au choix des noms des personnages comme des lieux, et sur la façon dont tel ou tel protagoniste s'invite dans l'intrigue, s'affirme et évolue, entre vie propre et décision de l'auteur ; une <b>vraie master-class d'écriture</b> !</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAh6QNFAVhEO5T6tFfd9fKZ27EIflAkAdFxk6BTylbhIxnhxgIbaGxhpS26BgH9BS7w5lCrrHVXXP2AaWUo3tksqBJtxrRldLKCUmSQuFabjuQumLeQuSz_LYhkjoU2HUXfLpiti4KV901QlH4eB8B6_quaR_T5xb5LQ-kvO3hxdE2S5ZrK26ZK7LfO056/s1157/ewilan6.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="426" data-original-width="1157" height="148" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAh6QNFAVhEO5T6tFfd9fKZ27EIflAkAdFxk6BTylbhIxnhxgIbaGxhpS26BgH9BS7w5lCrrHVXXP2AaWUo3tksqBJtxrRldLKCUmSQuFabjuQumLeQuSz_LYhkjoU2HUXfLpiti4KV901QlH4eB8B6_quaR_T5xb5LQ-kvO3hxdE2S5ZrK26ZK7LfO056/w400-h148/ewilan6.JPG" width="400" /></a></div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><u><br /></u></div><div style="text-align: justify;"><b><u>En bref </u>: Si vous souhaitez découvrir <i>La quête d'Ewilan</i> ou la faire découvrir à un quelqu'un, n'hésitez pas : cette édition intégrale collector reliée et jaspée, agrémentée de textes complémentaires (préquel et making of) est faîtes pour vous. L'ouvrage, superbe, est un plaisir pour les yeux et témoigne d'un beau travail de confection des équipes de Rageot. Un contenant digne de son contenu.</b></div><div style="text-align: justify;"><b> </b></div><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuovWQpbc86L-3RvOaEJ5-5NISFhZtmWzaIqE9HDWVylM7wEgGJb1owMP01IBS7F74MoHiub0rknKUsSThVnNccqtNLp16Bz6VKOLrpXk7Ep8ZVyzCvI-79lfEubsIDR_RPRkm9LwC_w_IeZy4cOv6WTc-uzrPTlbmX_5k21jKzGEpSHOioCyyTenYnLd7/s564/mya1.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="410" data-original-width="564" height="146" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuovWQpbc86L-3RvOaEJ5-5NISFhZtmWzaIqE9HDWVylM7wEgGJb1owMP01IBS7F74MoHiub0rknKUsSThVnNccqtNLp16Bz6VKOLrpXk7Ep8ZVyzCvI-79lfEubsIDR_RPRkm9LwC_w_IeZy4cOv6WTc-uzrPTlbmX_5k21jKzGEpSHOioCyyTenYnLd7/w200-h146/mya1.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaRaU9i5Gpjv1gRsoeIZ5_MNL-Fo0t8oclKMqZwtBLDeDjB2ZS7f9_8ejzm4EG81sDtlDzMop08r1TabXdWh_mb70obAYxXFqJmH18ti3igsADTm4P4jgypDImIHe6kz9-JiMr92nRtKnrAK4mzy3QQa89EKD-QJAIXp7L-dYAfPdjlgrSbWIrmxVpjv09/s277/ewilan%20logo.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="277" data-original-width="271" height="147" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaRaU9i5Gpjv1gRsoeIZ5_MNL-Fo0t8oclKMqZwtBLDeDjB2ZS7f9_8ejzm4EG81sDtlDzMop08r1TabXdWh_mb70obAYxXFqJmH18ti3igsADTm4P4jgypDImIHe6kz9-JiMr92nRtKnrAK4mzy3QQa89EKD-QJAIXp7L-dYAfPdjlgrSbWIrmxVpjv09/w144-h147/ewilan%20logo.jpg" width="144" /></a></div></div></div></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><b><br /></b></span></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span><span><b><u>Et pour aller plus loin...</u></b></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span><span><a name="more"></a></span><span><a name="more"></a></span><span><a name='more'></a></span><span><br /></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span><span>- Découvrez toute <i><b>La quête d'Ewilan</b></i> : le <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2014/01/la-quete-dewilan-1-dun-monde-lautre.html">tome 1</a></b>, le <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/12/la-quete-dewilan-2-les-frontieres-de.html">tome 2</a></b>. et le <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2024/01/la-quete-dewilan-3-lile-du-destin.html">tome 3</a></b>.<br /></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvisUmo4_EJD3GV1BNci47sp9LdF-SD4nTcyJ562xKVDLd7ESbhiINpVdkPZo480hPXxOi7-p8cuN8EuCqMlhS-z08nfulH7IYUUrEun2zMcDXbVCaXRqL-geVAg1duhDZ9OyBRCo_PvXFDI5KwUAmaeNe81HyA03DjowXCZqOa1DcQOGOOChZ6Ar5rPPm/s640/ewilan12.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="321" data-original-width="640" height="161" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvisUmo4_EJD3GV1BNci47sp9LdF-SD4nTcyJ562xKVDLd7ESbhiINpVdkPZo480hPXxOi7-p8cuN8EuCqMlhS-z08nfulH7IYUUrEun2zMcDXbVCaXRqL-geVAg1duhDZ9OyBRCo_PvXFDI5KwUAmaeNe81HyA03DjowXCZqOa1DcQOGOOChZ6Ar5rPPm/s320/ewilan12.webp" width="320" /></a></div></div><b> </b></div>Pedro Pan Rabbithttp://www.blogger.com/profile/01848002489002426244noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4842813192512676216.post-59513853820248580342024-01-03T12:07:00.000-08:002024-01-03T12:07:39.933-08:00La quête d'Ewilan #3 : L'île du destin - Pierre Bottero.<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjek7DWRQdOfjHowjZAuPjNkuVTyWwG5gu1AwJPM8SmmJWu0GZzLBVuQGch9Cnc2tZzLAGTaZsoETiqzKWbWVuShtZHi1zGzalOsPLbGCriO6KIOdbJXJ7ukaB5dDY-0gQHmJZ06Qo4Oj3s6lisSV0MiVK5Xc8-3q5Nm_B4h-aHuCg_kwx0e0TdZJplxq7H/s1123/ewilan4.webp" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1123" data-original-width="780" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjek7DWRQdOfjHowjZAuPjNkuVTyWwG5gu1AwJPM8SmmJWu0GZzLBVuQGch9Cnc2tZzLAGTaZsoETiqzKWbWVuShtZHi1zGzalOsPLbGCriO6KIOdbJXJ7ukaB5dDY-0gQHmJZ06Qo4Oj3s6lisSV0MiVK5Xc8-3q5Nm_B4h-aHuCg_kwx0e0TdZJplxq7H/w278-h400/ewilan4.webp" width="278" /></a></div>Éditions Rageot, 2003, 2013, 2023 - Éditions France Loisirs, 2006 - Le livre de poche, 2012.</span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i><span> </span>Les Sentinelles libérées, Ewilan et Salim rejoignent la Citadelle des
Frontaliers avec leurs compagnons. Là, Ewilan découvre la retraite du
légendaire Merwyn, le plus grand des dessinateurs. Il leur conseille de
regagner l’autre monde et de convaincre Mathieu, le frère d’Ewilan, de
les suivre en Gwendalavir. À leur retour avec lui, la troupe embarque
pour les îles Alines où les parents d’Ewilan sont détenus par la
traîtresse Eléa Ril’ Morienval. Mais des pirates les pourchassent.
Ewilan parviendra-t-elle à mener sa quête jusqu’au bout ?</i></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: center;">***</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> <span> </span>Après le <a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2014/01/la-quete-dewilan-1-dun-monde-lautre.html">premier </a>et le <a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/12/la-quete-dewilan-2-les-frontieres-de.html">second tome</a> de la célèbre trilogie, nous continuons de célébrer les 20 ans de <b><i>La quête d'Ewilan </i></b>avec <i><b>L'île du destin</b></i>, tome par lequel se clôture le premier cycle de Pierre Bottero.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiC7T4kYy_hdJqt_tpYqDdLmFn55L9O4fkzQ6ehi8NJT9hD9m8BEGrBxBO9vG0-tpWUglteehoZR-slz00Rfwm0O-5ytVyb3_KUpQ37nLh6xMK5j7PUvbmQFOMnGKlPCkdz3kP3HoeMRdwerSGUpykl7fbknLjJr99Au4m4m_F_n3CrU3E3ooHcC00gNQs/s901/ewilan5.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="901" data-original-width="600" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiC7T4kYy_hdJqt_tpYqDdLmFn55L9O4fkzQ6ehi8NJT9hD9m8BEGrBxBO9vG0-tpWUglteehoZR-slz00Rfwm0O-5ytVyb3_KUpQ37nLh6xMK5j7PUvbmQFOMnGKlPCkdz3kP3HoeMRdwerSGUpykl7fbknLjJr99Au4m4m_F_n3CrU3E3ooHcC00gNQs/w133-h200/ewilan5.jpg" width="133" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Une fois les Figés libérés, les Spires sont de nouveau pleinement accessibles et l'Empire reprend vie peu à peu. Mais pour Camille, cette victoire a un goût amer : ses parents sont toujours retenus prisonniers et Eléa Ril' Morienval, la traîtresse par qui le malheur est arrivé, est encore en fuite. Au terme de leur précédente aventure, plusieurs membres du petit groupe avaient suivi leur propre chemin et Camille avait dû dire au revoir à Salim, qui partait pour un enseignement de trois ans aux côtés d'Ellana. C'est donc le cœur lourd qu'elle poursuit sa quête, sur la route qui les mène vers la citadelle des Frontaliers, fief d'Edwin. Fort heureusement, son meilleur ami et la talentueuse Marchombre ne tarderont pas à rebrousser chemin pour les rejoindre, et force est de constater qu'ils ne seront pas de trop pour accompagner Camille jusqu'au bout du voyage. Duels, légendes arthuriennes et métamorphoses les attendent...</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0APomMwy59KmajOFFB00cN4GYEgyeHFD25O0qwiJkxnA9mb-Z5Pq3WcMQt7EZTekP8WWhgrwHliX2eAuqzI1PyBj-53yyM5GTAVjOhtvMH1qVYwPMCzaSxxPZ_TaLqRDKhFAo1kXNDWY-ysR4kYgtUwyaP3J8axqUhSVL3NSe4HENUZUdvrJpVRZQhRui/s435/ewilan3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="435" data-original-width="269" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0APomMwy59KmajOFFB00cN4GYEgyeHFD25O0qwiJkxnA9mb-Z5Pq3WcMQt7EZTekP8WWhgrwHliX2eAuqzI1PyBj-53yyM5GTAVjOhtvMH1qVYwPMCzaSxxPZ_TaLqRDKhFAo1kXNDWY-ysR4kYgtUwyaP3J8axqUhSVL3NSe4HENUZUdvrJpVRZQhRui/w124-h200/ewilan3.jpg" width="124" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCZSs6Imc23DxsUHqVuKIJGFloosHf6McD2HSlY44suFS0p0Yy96M1csovhw1cB5mJB-AQHqjNNh9q_2YEPleJHr8WSN5DKTzWuGK99NdHNsZg4kuq4Ws6HFvXyTj0rG4TCuzEOm9_GT_BDRP2zfL_4VnjeD2T7OdGOXYCXUU1L0aFxjEynyaqLBnaiIoz/s345/ewilan6.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="345" data-original-width="250" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCZSs6Imc23DxsUHqVuKIJGFloosHf6McD2HSlY44suFS0p0Yy96M1csovhw1cB5mJB-AQHqjNNh9q_2YEPleJHr8WSN5DKTzWuGK99NdHNsZg4kuq4Ws6HFvXyTj0rG4TCuzEOm9_GT_BDRP2zfL_4VnjeD2T7OdGOXYCXUU1L0aFxjEynyaqLBnaiIoz/w145-h200/ewilan6.jpg" width="145" /></a></div></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>La fin du tome précédent marquait un <b>tournant dans l'arc narratif </b>de cette première trilogie : le joug Ts'lish levé, l'Imagination est de nouveau accessible à tous et une<b> étape cruciale</b> a donc été franchie dans le périple de notre héroïne. Ce qui suit relève d'une <b>quête plus intime</b>, puisqu'il s'agit désormais de retrouver ses parents et de venger la traîtrise d'Eléa Ril' Morienval. Le sentiment de <b>virage dramatique</b> est également renforcé par le départ de nombreux personnages et, surtout, de Salim et d'Ellana. Si l'intrigue a tôt fait de les ramener dans le cœur de l'action, on a cru l'espace de quelques chapitres que cet ultime tome se ferait sans eux. Peut-être s'agissait-il d'une décision sur laquelle Pierre Bottero est lui-même revenu, réalisant qu'il ne pouvait décidément pas se passer d'eux, lui non plus ? Quoi qu'il en soit, cet opus est celui de la <b>maturité</b>, notamment des personnages adolescents : Camille, Salim et même Mathieu (dont on se réjouit du retour inopiné) seront aux prises avec leurs propres émotions et apprendront à murir (la <b>thématique de la métamorphose</b>, qui touchera de plein fouet l'un d'entre-eux, n'est donc certainement pas un hasard).</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpYU5pYz3qiy19HI11wQAjOs8lIwVq9TeaMAwQIlK4hILNio7Qcgh1QOWaknaKo_Tx4-qrNWERorGs0tmyTR-tXFi8p5Xc18iRaX3BE7YYhPW9p11GKTKpGpxMt0UZ8ymIDBt7Wq8_nPf9RpfYuskOrRhgKRPU5ExayKu5TiH63mhXzGVeLHEeeLLLd2uJ/s372/ewilan7.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpYU5pYz3qiy19HI11wQAjOs8lIwVq9TeaMAwQIlK4hILNio7Qcgh1QOWaknaKo_Tx4-qrNWERorGs0tmyTR-tXFi8p5Xc18iRaX3BE7YYhPW9p11GKTKpGpxMt0UZ8ymIDBt7Wq8_nPf9RpfYuskOrRhgKRPU5ExayKu5TiH63mhXzGVeLHEeeLLLd2uJ/s372/ewilan7.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="372" data-original-width="250" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpYU5pYz3qiy19HI11wQAjOs8lIwVq9TeaMAwQIlK4hILNio7Qcgh1QOWaknaKo_Tx4-qrNWERorGs0tmyTR-tXFi8p5Xc18iRaX3BE7YYhPW9p11GKTKpGpxMt0UZ8ymIDBt7Wq8_nPf9RpfYuskOrRhgKRPU5ExayKu5TiH63mhXzGVeLHEeeLLLd2uJ/w134-h200/ewilan7.jpg" width="134" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrY2y1u1FhTm7_INF9PHzq_IgMulcBGOLcsMrz61tr49_jsZk0wvJZrLM9IAqJ_ne-VvgZQM2R4jECJyXvCudRvkuud08WCDrBEcEoFsVM_hNnGF35DbVZkZfj2Kbz2RHQhx6_WQN2j6n2-VGbkJzlz9efHtCm_Eu8qnDfY4WHavx6-5Y0Cfc5K_KOkLD8/s410/ewilan10.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="410" data-original-width="297" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrY2y1u1FhTm7_INF9PHzq_IgMulcBGOLcsMrz61tr49_jsZk0wvJZrLM9IAqJ_ne-VvgZQM2R4jECJyXvCudRvkuud08WCDrBEcEoFsVM_hNnGF35DbVZkZfj2Kbz2RHQhx6_WQN2j6n2-VGbkJzlz9efHtCm_Eu8qnDfY4WHavx6-5Y0Cfc5K_KOkLD8/w145-h200/ewilan10.jpg" width="145" /></a></div></div><div style="text-align: justify;"><span> </span></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>A l'image du vrai-faux départ de Salim et d'Ellana évoqué plus haut, on ressent quelques <b>accrocs </b>dans le déroulé du scénario, comme de <b>légères inégalités</b> à la lecture, l'impression de quelques cahots dans le rythme global de l'intrigue. Presque imperceptibles, certes, mais bien présents tout de même. Et de fait, en trois tomes, l'auteur a pensé et créé un écheveau qu'il faut démêler jusqu'au bout sans perdre en cadence, <b>défi qui peut s'avérer ardu à relever </b>en toute fluidité. En l’occurrence, si Pierre Bottero a parfois recours à quelques <b>tours de passe-passe pour retomber sur ses pattes</b> et permettre à ses personnages de surmonter les embûches qui se présentent sur leur route, il parvient à le faire en y mettant du <b>sens</b>. C'est-à-dire toujours <b>en cohérence</b> avec la mythologie instaurée et l'univers qu'il continue de déployer depuis le premier opus.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdmOSdQiI0zuWWMcXmKtNoV-FBp-NkY82VhFfPhgYeAaG4lQP_qiwiPpjAdfnf2iLFZWJqYZdlHA_yp2mZYWaw2TpAu0R2qs63CttJdRYrU8nTH84Q-FkHedXVIhc48nUFuRL7ZUDZEIZ8mkGf-pIvCv02y5_hZim8yA825jbhivvsZDhzU8LX7GwuuAl3/s320/ewilan8.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="320" data-original-width="240" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdmOSdQiI0zuWWMcXmKtNoV-FBp-NkY82VhFfPhgYeAaG4lQP_qiwiPpjAdfnf2iLFZWJqYZdlHA_yp2mZYWaw2TpAu0R2qs63CttJdRYrU8nTH84Q-FkHedXVIhc48nUFuRL7ZUDZEIZ8mkGf-pIvCv02y5_hZim8yA825jbhivvsZDhzU8LX7GwuuAl3/w150-h200/ewilan8.jpg" width="150" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Mais ces anicroches se révèlent totalement excusables. Pourquoi ? Parce que l'<b>émotion</b>, parce que les personnages. Bref, parce que. Mais, surtout, ce qui fait la <b>beauté et la poésie </b>de ce troisième tome (outre le style, toujours impeccable et particulièrement fort), c'est l'utilisation de la <b>légende arthurienne</b>. Ça aurait pu être pure facilité ou simple clin d’œil, mais ça n'aurait pas été Pierre Bottero. La filiation qu'il tisse entre Gwendalavir et Avalon se fait avec sa subtilité coutumière, s'invite comme un<b> imaginaire collectif</b> partagé entre les deux mondes et apporte une <b>résonance à la saveur particulière</b>.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEim30zqqqNKr0Eo8O6MBffxiazxmDBH4UqN1a70cCcn8VcVb539grAJTK1zvvpZl9S2VK9ov5kVSgSJuhKefRJDe8COnvjWqSDht_00o_Q0ypYg8IYNHYW0fuzrri6NcrNlOYb45W-tJYf7grBWUov3RJ3q27-m-Mr6k7SQf3TAwmctM_kdiCJoP3-ktNnl/s500/ewilan9.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="336" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEim30zqqqNKr0Eo8O6MBffxiazxmDBH4UqN1a70cCcn8VcVb539grAJTK1zvvpZl9S2VK9ov5kVSgSJuhKefRJDe8COnvjWqSDht_00o_Q0ypYg8IYNHYW0fuzrri6NcrNlOYb45W-tJYf7grBWUov3RJ3q27-m-Mr6k7SQf3TAwmctM_kdiCJoP3-ktNnl/w134-h200/ewilan9.jpg" width="134" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><u>En bref </u>: Livre pivot dans cette première trilogie, cet ultime tome marque un tournant et annonce la saga des <i>Mondes d'Ewilan</i> qui suivra. Opus de la maturité, <i>L'île du destin</i>, s'il souffre (à peine) de quelques fragilités scénaristiques, continue de marquer par ses personnages inoubliables, son écriture poignante et son univers inspirant.</b></div><div style="text-align: justify;"><b><br /></b></div><div style="text-align: center;"><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuovWQpbc86L-3RvOaEJ5-5NISFhZtmWzaIqE9HDWVylM7wEgGJb1owMP01IBS7F74MoHiub0rknKUsSThVnNccqtNLp16Bz6VKOLrpXk7Ep8ZVyzCvI-79lfEubsIDR_RPRkm9LwC_w_IeZy4cOv6WTc-uzrPTlbmX_5k21jKzGEpSHOioCyyTenYnLd7/s564/mya1.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="410" data-original-width="564" height="146" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuovWQpbc86L-3RvOaEJ5-5NISFhZtmWzaIqE9HDWVylM7wEgGJb1owMP01IBS7F74MoHiub0rknKUsSThVnNccqtNLp16Bz6VKOLrpXk7Ep8ZVyzCvI-79lfEubsIDR_RPRkm9LwC_w_IeZy4cOv6WTc-uzrPTlbmX_5k21jKzGEpSHOioCyyTenYnLd7/w200-h146/mya1.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaRaU9i5Gpjv1gRsoeIZ5_MNL-Fo0t8oclKMqZwtBLDeDjB2ZS7f9_8ejzm4EG81sDtlDzMop08r1TabXdWh_mb70obAYxXFqJmH18ti3igsADTm4P4jgypDImIHe6kz9-JiMr92nRtKnrAK4mzy3QQa89EKD-QJAIXp7L-dYAfPdjlgrSbWIrmxVpjv09/s277/ewilan%20logo.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="277" data-original-width="271" height="147" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaRaU9i5Gpjv1gRsoeIZ5_MNL-Fo0t8oclKMqZwtBLDeDjB2ZS7f9_8ejzm4EG81sDtlDzMop08r1TabXdWh_mb70obAYxXFqJmH18ti3igsADTm4P4jgypDImIHe6kz9-JiMr92nRtKnrAK4mzy3QQa89EKD-QJAIXp7L-dYAfPdjlgrSbWIrmxVpjv09/w144-h147/ewilan%20logo.jpg" width="144" /></a></div></div></div></div><div style="text-align: center;"><b><br /></b></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span><b><u>Et pour aller plus loin...</u></b></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span><a name="more"></a></span><span><a name='more'></a></span><span><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span>- Découvrez toute <i><b>La quête d'Ewilan</b></i> : le <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2014/01/la-quete-dewilan-1-dun-monde-lautre.html">tome 1</a></b> et le <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/12/la-quete-dewilan-2-les-frontieres-de.html">tome 2</a></b>.<br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvisUmo4_EJD3GV1BNci47sp9LdF-SD4nTcyJ562xKVDLd7ESbhiINpVdkPZo480hPXxOi7-p8cuN8EuCqMlhS-z08nfulH7IYUUrEun2zMcDXbVCaXRqL-geVAg1duhDZ9OyBRCo_PvXFDI5KwUAmaeNe81HyA03DjowXCZqOa1DcQOGOOChZ6Ar5rPPm/s640/ewilan12.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="321" data-original-width="640" height="161" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvisUmo4_EJD3GV1BNci47sp9LdF-SD4nTcyJ562xKVDLd7ESbhiINpVdkPZo480hPXxOi7-p8cuN8EuCqMlhS-z08nfulH7IYUUrEun2zMcDXbVCaXRqL-geVAg1duhDZ9OyBRCo_PvXFDI5KwUAmaeNe81HyA03DjowXCZqOa1DcQOGOOChZ6Ar5rPPm/s320/ewilan12.webp" width="320" /></a></div></div>Pedro Pan Rabbithttp://www.blogger.com/profile/01848002489002426244noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4842813192512676216.post-25862573409438891312023-12-30T12:12:00.000-08:002023-12-30T12:58:34.278-08:00Bonnes fêtes de Gwendalavir !<div><div><div style="text-align: justify;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmMoKFNjGW3FC0gcFhvBZExbrYCp61v9w1UutZoEvffzNfcfC-SS3RHzcAgKV3XuBlDhnJFa46d3sS8QajrVRKpG84_jwPNoFAQYp3lXsDx4WwbEbtJwdEQjPhMGmRlp4CqWxrN2tnHTQ-PxPxTQEihxJIUozeUaI8tMR1AJrhbWOxq2gUbe1CHjiZECem/s5472/P1010133222.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3080" data-original-width="5472" height="296" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmMoKFNjGW3FC0gcFhvBZExbrYCp61v9w1UutZoEvffzNfcfC-SS3RHzcAgKV3XuBlDhnJFa46d3sS8QajrVRKpG84_jwPNoFAQYp3lXsDx4WwbEbtJwdEQjPhMGmRlp4CqWxrN2tnHTQ-PxPxTQEihxJIUozeUaI8tMR1AJrhbWOxq2gUbe1CHjiZECem/w526-h296/P1010133222.JPG" width="526" /></a></div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Nous avions annoncé la couleur avec notre <a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/12/un-noel-alavirien-en-preparation.html">article introductif</a> : les fêtes de fin d'année se dérouleraient à <b>Gwendalavir</b>, dans l'univers d'<b><i>Ewilan </i></b>imaginé il y a 20 ans par Pierre Bottero. Dans ce monde parallèle où bascule la jeune Camille, vêtements et architecture évoquent le Moyen-Âge et la <b>magie </b>qu'on y pratique s'appelle le <b>Dessin</b>, possible dès lors que les détenteurs de ce pouvoir ont la capacité de se plonger mentalement dans l'<b>Imagination</b>. L'Imagination avec une majuscule, pour signifier ici une dimension psychique où ce qu'on crée peut basculer dans la réalité et <b>prendre corps</b>.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;">"Un dessinateur peut rendre réel ce qu'il imagine. Pour ce faire, son esprit passe dans une dimension qui s'appelle l'Imagination et y progresse grâce à des chemins, les Spires. Plus le dessinateur est puissant, plus il va loin dans les Spires et plus il peut jouer avec la réalité." </i><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Et quoi de mieux pour illustrer l'Imagination (avec un petit ou un grand i, d'ailleurs), que le<i><b> Paper Art </b></i>? Cette approche plastique, si elle s'exploite avec n'importe quel type de papier, a notamment été popularisée par <b><a href="https://www.sublackwell.co.uk/">Su Blackwell</a></b> ou encore <b><a href="https://www.jodiharveyart.com/">Jodi Harvey Brown</a></b>, des artistes qui conçoivent de <b>véritable sculptures d'après des livres <i>vintage</i></b>, et qui nous inspirent depuis de nombreuses années. Cet hiver, nous avons donc marché dans leurs pas pour célébrer le 20ème anniversaire de <i><b>La quête d'Ewilan</b></i>. Prêts pour le voyage ?</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;">***<br /></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEic5ltb_KbKdlnGzFzgQYCHd2fWxcM2eoaP7gq40_5Qs6iJiRZeoyYPBYT9XxC4KOp9b_YFqTPfhfaoanhBYo_5iFft8Jl4_C0Ei1WPLcCkFqAYR9OLeTDpqynDvpZlAGd_n18xnIgJLWFQhoyfFs_cepUeZMCaEVl6jHiBFXr5f1M82WN5DsXLTEYWdyBV/s5472/P1010135.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3080" data-original-width="5472" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEic5ltb_KbKdlnGzFzgQYCHd2fWxcM2eoaP7gq40_5Qs6iJiRZeoyYPBYT9XxC4KOp9b_YFqTPfhfaoanhBYo_5iFft8Jl4_C0Ei1WPLcCkFqAYR9OLeTDpqynDvpZlAGd_n18xnIgJLWFQhoyfFs_cepUeZMCaEVl6jHiBFXr5f1M82WN5DsXLTEYWdyBV/w400-h225/P1010135.JPG" width="400" /></a></div></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #073763;"><i><br /></i></span></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;">"Camille était âgée exactement de quatre mille neuf cents jours, soit un peu plus de treize ans, la première fois qu'elle effectua 'le pas sur le côté'. Elle en était certaine, puisque c'est au moment où elle entreprenait des calculs savants pour connaître son âge avec précision qu'elle descendit du trottoir sans s'en rendre compte et se retrouva au milieu de la chaussée face à un énorme camion. Elle fut tirée de sa rêverie mathématique par le mugissement du klaxon."</i><br /></div><br /><div><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghmBGCcL9RWUIVzuE5GndPZUh8a6i6xpKtaE-vdjXM_I2ktm-_7R6DcPTDRzAc0XlXpae7L3XnREUztT8aPBisCFnuBF9F8bXWuTtvD1kSWwhPoOWRgihYPD9TRimRN242LxhjF7zDQ2cPDPqMuZFtPwFtI3pYUMA8PhieRtIcmpiDEuGMvuKJFqfZWDsL/s3648/P1010143.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3648" data-original-width="3648" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghmBGCcL9RWUIVzuE5GndPZUh8a6i6xpKtaE-vdjXM_I2ktm-_7R6DcPTDRzAc0XlXpae7L3XnREUztT8aPBisCFnuBF9F8bXWuTtvD1kSWwhPoOWRgihYPD9TRimRN242LxhjF7zDQ2cPDPqMuZFtPwFtI3pYUMA8PhieRtIcmpiDEuGMvuKJFqfZWDsL/s320/P1010143.JPG" width="320" /></a></div><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i style="color: #073763;">"Non, Camille ne cria pas, elle se prit simplement les pieds dans une racine et tomba de tout son long dans l'herbe, le nez à quelques centimètres d'un superbe bolet (...). Elle ne se trouvait plus au milieu de la chaussée, mais dans une forêt plantée d'arbres immenses !"</i><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"> </div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEDvmANkIeCUE2TjDNi3fu6EtInIZ5huFfBporhezLqCDe9JiOWFMaR10v8RsL7IETlPM-dMNc6Z3SeNYPzf0_4Kh2D7bMfA9XNAi1cguUmXsDGWxXDqn5c7rPPP9nvdpDZ16XM4C86hsFzVjf1bNheZ8ih9sJuCVJcY4uqIdny883j7XujFGgaXX8zMMH/s3648/P1010136.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3648" data-original-width="3648" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEDvmANkIeCUE2TjDNi3fu6EtInIZ5huFfBporhezLqCDe9JiOWFMaR10v8RsL7IETlPM-dMNc6Z3SeNYPzf0_4Kh2D7bMfA9XNAi1cguUmXsDGWxXDqn5c7rPPP9nvdpDZ16XM4C86hsFzVjf1bNheZ8ih9sJuCVJcY4uqIdny883j7XujFGgaXX8zMMH/s320/P1010136.JPG" width="320" /></a></div><p></p></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;">"Nous savons depuis longtemps que deux mondes coexistent et qu'il est possible de passer de l'un à l'autre (...). Ce passage s'appelle le pas sur le côté. Le grand pas, pour être plus précis."</i><br /></div><div><div style="text-align: justify;"><br /></div></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMhyIP3BvGKT63zMs73lsraoR7Pcb62ZUlB1b98SOzrFM2rRmybkldscCHD7vbAaK-vh82MHKYx3ixqWSaLcLnLaEeRG_9m0eZf7G0_2CZcrPY_xn6gNx_IaDbBAiqbiz8Mzp-71Vgbm7UJtRvn-QhpcFAtizSjmQNljiwjtiro8ZpWSswkWQlR-LMor5y/s3648/P1010142.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3648" data-original-width="3648" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMhyIP3BvGKT63zMs73lsraoR7Pcb62ZUlB1b98SOzrFM2rRmybkldscCHD7vbAaK-vh82MHKYx3ixqWSaLcLnLaEeRG_9m0eZf7G0_2CZcrPY_xn6gNx_IaDbBAiqbiz8Mzp-71Vgbm7UJtRvn-QhpcFAtizSjmQNljiwjtiro8ZpWSswkWQlR-LMor5y/s320/P1010142.JPG" width="320" /></a></div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;">"Une silhouette se matérialisa devant eux, croisement incertain d'une mante religieuse géante et d'un lézard non moins démesuré qui se serait tenu debout sur ses pattes arrière. Un des avant-bras de l'être hybride, prolongé au-delà de sa main par une lame osseuse à l'aspect redoutable, s'abattit en un meurtrier arc de cercle (...). Camille sentit son sang se figer dans ses veines. La créature, haute de plus de deux mètres, était drapée dans une étoffe constituée d'anneaux métalliques entrelacés. Ses yeux immenses aux pupilles verticales brillaient d'un éclat sauvage et maléfique, tandis que de sa gueule aux crocs acérés sortait un sifflement surhumain que Camille comprit pourtant clairement.</i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;">— Te voici donc, Ewilan. Nous t'avons longtemps cherchée, mes frères et moi, afin d'achever ce qui avait été commencé, mais tu étais introuvable. Et aujourd'hui le hasard nous offre ta mort..."</i></div><div style="text-align: center;"> <br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQ_iXeeIUDT3ymoYq5mmpAYklXiD_UP7QpYuOoKcxBRBdTmLv0PjnkT8cO3iI-rD7NHa8SasG-EPTvLNkkiePfVLQwDx7VVIHETmGiQCE8c4bOBEMOicrqdKl0m8lXn3RkTACl-QsVIKVMfT0-3XNv7XGZUS0d6pLI64BnyrojRpQU2IOMIA-4erbUIcKM/s3648/P1010139.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3648" data-original-width="3648" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQ_iXeeIUDT3ymoYq5mmpAYklXiD_UP7QpYuOoKcxBRBdTmLv0PjnkT8cO3iI-rD7NHa8SasG-EPTvLNkkiePfVLQwDx7VVIHETmGiQCE8c4bOBEMOicrqdKl0m8lXn3RkTACl-QsVIKVMfT0-3XNv7XGZUS0d6pLI64BnyrojRpQU2IOMIA-4erbUIcKM/w200-h200/P1010139.JPG" width="200" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTYtucZ76yY4mtQQN07_2NyLNJ1qJfKsLE_Y5t_lKn_903Vw7c2lKXdDdwD2hmSQv3SRjgZrGFa1Em4Kxxk9le0j-GVLzgdnmgBl7DcDpv0B1vMkMUPr-lkpBmX12AuewUNU-uz5j8ab_oKkIHLauX3GYxI7jGc3IDWXl3-4TpMCz5vCCU3XAFt-_EjhSd/s5472/P1010140.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3080" data-original-width="5472" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTYtucZ76yY4mtQQN07_2NyLNJ1qJfKsLE_Y5t_lKn_903Vw7c2lKXdDdwD2hmSQv3SRjgZrGFa1Em4Kxxk9le0j-GVLzgdnmgBl7DcDpv0B1vMkMUPr-lkpBmX12AuewUNU-uz5j8ab_oKkIHLauX3GYxI7jGc3IDWXl3-4TpMCz5vCCU3XAFt-_EjhSd/s320/P1010140.JPG" width="320" /></a></div></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #073763;"><i><br /></i></span></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;">" Camille se trouvait à une vingtaine de mètres de portail, adossée à un arbre. Elle faisait face à trois monstrueuses araignées noires. Salim sauta de l'autre côté et courut en hurlant vers la créature la plus proche."</i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;"> </i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;">* <br /></i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;"> </i></div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiarcdrlfElHwBb_BCTkBMk_0p9vNMgH9P0eB1C6_HNCerPVu7feMknJJNGxNm7rMuTqEtQ0jB5riIRZGBwWq7hJc4DQTl_hsuy55P8VfI1gljMBjrAXmhtrCfWp1P5dKPBpVlHnqQtaBXmrQI2YVGyPZf00ftymbpear6wthZ9SLtz_v2nbjqC0zFCh2vV/s4864/P1010144.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3648" data-original-width="4864" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiarcdrlfElHwBb_BCTkBMk_0p9vNMgH9P0eB1C6_HNCerPVu7feMknJJNGxNm7rMuTqEtQ0jB5riIRZGBwWq7hJc4DQTl_hsuy55P8VfI1gljMBjrAXmhtrCfWp1P5dKPBpVlHnqQtaBXmrQI2YVGyPZf00ftymbpear6wthZ9SLtz_v2nbjqC0zFCh2vV/w400-h300/P1010144.JPG" width="400" /></a></div><i style="color: #073763;"> </i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;"> "— Nous devons partir très vite.</i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;">— Pour aller où ? s'étonna Camille.</i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;">— A Al-Jeit. Dans la capitale, près de l'Empereur. C'est le seul endroit où tu seras en sécurité et où tu pourras apprendre ce que tu dois savoir pour regagner l'autre monde."</i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;"><br /></i></div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYEOFYxTjFWSm8QPDMogV3Hs6-EyY-6yWSzFw7LxN0QMqkHnuB2fhv9OD1IiHQHf80osnqsFIsPtDlGd-ZrFcR8C3k3F9g2tcj6E0G6mPMIVPo7EOLBwHv15J7jS4-zMhyWNguBxwJRqhALSR3PrZga7DckYTE5UdymetNH16FvikdZ2IHddILyG0p_tKY/s4864/P1010150.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4864" data-original-width="3648" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYEOFYxTjFWSm8QPDMogV3Hs6-EyY-6yWSzFw7LxN0QMqkHnuB2fhv9OD1IiHQHf80osnqsFIsPtDlGd-ZrFcR8C3k3F9g2tcj6E0G6mPMIVPo7EOLBwHv15J7jS4-zMhyWNguBxwJRqhALSR3PrZga7DckYTE5UdymetNH16FvikdZ2IHddILyG0p_tKY/s320/P1010150.JPG" width="240" /></a></div><i style="color: #073763;"><br /></i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;">"Al-Jeit n'était pas une ville, mais un miracle de clarté, de couleurs et d'eau.</i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;">Jaillissant de la pleine comme un bastion inexpugnable, un plateau rocheux aux bords verticaux s'élevait à une cinquantaine de mètres. La capitale était construite à son sommet, tours défiant le ciel, coupoles de nacre, passerelles arachnéennes.</i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;">Chacun des toits semblait tissé de lumière et l'ensemble tenait davantage du chef-d’œuvre prêt à l'envol que de la ville classique."<br /></i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;"><br /></i></div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioEB0_moxXJzOr_CEzmQNiYAnna-KDztf-hcWZwWeEmoORcTrWhx3htxXBSlMPxXBfScR7fHGRXz-J7AEGh5D4Q51jtcAOX_E_GoXWhe9EBiLIPQJ8FuChpeiQ9o6yVM7TLgT-HY0sEumZ1fkAZS31DvMJlah00HdsFXhxP3Y0dVfzXPMATxlU5QyUU_w1/s3648/P1010151.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3648" data-original-width="3648" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioEB0_moxXJzOr_CEzmQNiYAnna-KDztf-hcWZwWeEmoORcTrWhx3htxXBSlMPxXBfScR7fHGRXz-J7AEGh5D4Q51jtcAOX_E_GoXWhe9EBiLIPQJ8FuChpeiQ9o6yVM7TLgT-HY0sEumZ1fkAZS31DvMJlah00HdsFXhxP3Y0dVfzXPMATxlU5QyUU_w1/s320/P1010151.JPG" width="320" /></a></div></div><div style="text-align: center;"><br /><i style="color: #073763;"></i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;">"La nuit était presque tombée et la viande rôtie à point lorsque Salim et Ellana regagnèrent le camp."</i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;"><br /></i><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicwJfnWN2OpbZZJ-wl-Zh2yWh8QHuvlImmtS4RS299_HDdwnxsHx8uPSV3heagTvaAAyhilKOrP667MFld0-vG0NfvNpN_jh_U3EUJJ6orIMxIXpnse8CCktCfoEBlS-rElfHjBrAxtMiz05pGWVGyqznk_K_ht1OlLOR0n7RQVK6gA4ChFlJcSJgNK4x9/s5472/P1010149.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3080" data-original-width="5472" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicwJfnWN2OpbZZJ-wl-Zh2yWh8QHuvlImmtS4RS299_HDdwnxsHx8uPSV3heagTvaAAyhilKOrP667MFld0-vG0NfvNpN_jh_U3EUJJ6orIMxIXpnse8CCktCfoEBlS-rElfHjBrAxtMiz05pGWVGyqznk_K_ht1OlLOR0n7RQVK6gA4ChFlJcSJgNK4x9/s320/P1010149.JPG" width="320" /></a></div></div><div style="text-align: center;"></div><div style="text-align: center;"></div><div style="text-align: center;"><br /><span style="color: #073763;"><i>"Perdue dans ses pensées, elle faillit ne pas voir l'énorme masse d'un gris luisant qui filait sous l'eau à quelques mètres du bateau. Elle tourna les yeux juste avant qu'elle ne disparaisse et poussa un cri. Un marin, qui se tenait non loin, l'interpella :</i></span></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;">— Tu as vu ? Une dame.</i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;">— Une dame ? Mais c'était énorme, on aurait dit une baleine !</i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;">— Quelle perspicacité ! se moqua le marin. C'était bien une baleine grise, mais nous les appelons les dames.</i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;">— C'est impossible ! Pas dans un fleuve !</i></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #073763;"><i>— Les dames vont où elles veulent. Eau douce, eau salée, quelle importance pour elles, ce sont des déesses."</i></span><br /><i style="color: #073763;"><br /></i><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTXFyYkjVTy1i2gloDHfh_q0_byoM1ldK8N7Q9eEJszJcGq18f-jO27I6rG5CdpeSY3Lpnp3nGShVlfgBO7dT17KNFfSn9tt89BEsZ9R2yuCDEzLkOksRAY2kRWE_d7iy9Jv98JYYTof742GR6k43Zhjzg7hl3OIM7RJzskdQbj4hjShf4wdjSUL2xXyjW/s3648/P1010147.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3648" data-original-width="3648" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTXFyYkjVTy1i2gloDHfh_q0_byoM1ldK8N7Q9eEJszJcGq18f-jO27I6rG5CdpeSY3Lpnp3nGShVlfgBO7dT17KNFfSn9tt89BEsZ9R2yuCDEzLkOksRAY2kRWE_d7iy9Jv98JYYTof742GR6k43Zhjzg7hl3OIM7RJzskdQbj4hjShf4wdjSUL2xXyjW/s320/P1010147.JPG" width="320" /></a></div></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;"><br /></i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;">"La Dame était là, à quelques mètres du navire.</i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;">Son dos luisant était de la couleur des flots et sa taille rendait insignifiant tous les êtres vivants. Elle était dix fois plus grosse que celle que Camille avait entrevue et aussi immuable qu'une montagne. Elle ne bougeait pas et sa tête à moitié enfoncée dans l'eau dépassait le pont du bateau.</i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;">Un œil, plus haut qu'un homme, s'ouvrit et Camille vit qu'il était pareil à l'océan, profond, sage et incompréhensible. Un iris, immense et mordoré, se braqua sur elle. Camille y plongea son âme."<br /></i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;"><br /></i></div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8g4nSlvi7ncm6HpZumwKfXeS7FWedVQEZjQwa-lLhHmXnrl4ZnA5TLj-B9bKUqABXCpiLKj_RrH1OtEu2BrV-4Agk_O6UunTVHsGdrb6E9E4mwERrcSoh-bsg7j0_5H4SPZZn2s8r3lj5UhUmO1rJ7QIFkJYSGiHq4gd187zPaQ8z_aC1HYS5ckb6fUXa/s5472/P1010134.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3080" data-original-width="5472" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8g4nSlvi7ncm6HpZumwKfXeS7FWedVQEZjQwa-lLhHmXnrl4ZnA5TLj-B9bKUqABXCpiLKj_RrH1OtEu2BrV-4Agk_O6UunTVHsGdrb6E9E4mwERrcSoh-bsg7j0_5H4SPZZn2s8r3lj5UhUmO1rJ7QIFkJYSGiHq4gd187zPaQ8z_aC1HYS5ckb6fUXa/s320/P1010134.JPG" width="320" /></a></div></div><div style="text-align: center;"><br /><i style="color: #073763;"></i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;">"Haut de vingt mètres alors que ses pattes étaient toujours repliées sous lui, une immense paire d'ailes couchées sur son dos, une gueule garnie de crocs aussi grands qu'un homme, le Gardien était un dragon !"</i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;"> </i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;">* <br /></i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;"><br /></i></div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMBcJXOV-ZMcVaGBojLDdsToYgdb72uBzsEogDPkKJZ8WYVLsIecwxSS2CbMcyxhW16fJFa8CgL_vNp9-8N0HyL3FZe4GHEwUDjbO4zHwIg1HN6lpJc6dllkqjYeha8kLWnkEUTkjDwtLm53Sk-9O2FzTmY4ZWXg74FoCR93PCEEiijsPbU_tq9OMpJ78k/s5472/P1010153.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3648" data-original-width="5472" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMBcJXOV-ZMcVaGBojLDdsToYgdb72uBzsEogDPkKJZ8WYVLsIecwxSS2CbMcyxhW16fJFa8CgL_vNp9-8N0HyL3FZe4GHEwUDjbO4zHwIg1HN6lpJc6dllkqjYeha8kLWnkEUTkjDwtLm53Sk-9O2FzTmY4ZWXg74FoCR93PCEEiijsPbU_tq9OMpJ78k/w400-h266/P1010153.JPG" width="400" /></a></div></div><div style="text-align: center;"></div><div style="text-align: center;"><br /><span style="color: #073763;"><i>"— Bjorn, est-ce normal qu'il neige en été ?</i></span></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;">Le chevalier gratta sur son menton les quelques poils qu'il essayait de transformer en barbe.</i></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #073763;"><i>— Je n'en sais rien, Ewilan, je n'en sais fichtre rien ! déclara-t-il finalement. Nous arrivons dans les Marches du Nord, le pays des Frontaliers. De nombreuses légendes courent au sujet de cette contrée, mais une chose est sûre, rien n'y est comme ailleurs."</i></span><br /><i style="color: #073763;"><br /></i><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTTGR4D73gg7TvwecH1vSN1yWPQM1PkMILU3zGlnzYhFrh0SHR9962TDSIC-Jct6P-Pzn9Q4NonYFXWVp5l8AAOiYs_1juaSx_hCnwyH2bFrhuqJUM_uJH_dKyjk6HwIVsHcFLMeJpk68pTnpnIjVV9m6sugwSxkvIircn6IrWP7jKNZ3NsLGkb8XJTrjS/s3648/P1010157.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3648" data-original-width="3648" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTTGR4D73gg7TvwecH1vSN1yWPQM1PkMILU3zGlnzYhFrh0SHR9962TDSIC-Jct6P-Pzn9Q4NonYFXWVp5l8AAOiYs_1juaSx_hCnwyH2bFrhuqJUM_uJH_dKyjk6HwIVsHcFLMeJpk68pTnpnIjVV9m6sugwSxkvIircn6IrWP7jKNZ3NsLGkb8XJTrjS/s320/P1010157.JPG" width="320" /></a></div></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;"><br /></i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;">"Peu à peu, une forme s'esquissa dans la clairière. D'abord translucide, presque illusoire, elle gagna en opacité jusqu'à caresser la réalité (...).</i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;">Un bloc iridescent aux angles arrondis, haut de près d'un mètre et long de deux, reposait sur un socle de marbre rose veiné de blanc, rayonnant de puissance (...).</i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;">C'était un tombeau.</i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;">Un hommage infini à la femme qui y reposait, coupée du monde par un couvercle de cristal, prodigieusement belle. La mort n'avait su gommer la douceur et la noblesse de ses traits, ni ternir l'éclat de sa peau."</i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;"><br /></i></div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh165AZlog-MCOkICpRybu-G8S0FaCl7PcI_svN8ge1ojgrGDLIX-UTsYD1wJJ-ERDv82kdDgg3dnaByL2lLe4zq-KOQ92aG8vMF_ti0Vq5Fffc7G2mtv517k-g0i3y2PTdz4blflbL79ZVCaC9asqS9hno2ZL5q4X1pZhDwtBpFLEcBvZ2RYWXSYVbR8nE/s5472/P1010155.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="5472" data-original-width="3648" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh165AZlog-MCOkICpRybu-G8S0FaCl7PcI_svN8ge1ojgrGDLIX-UTsYD1wJJ-ERDv82kdDgg3dnaByL2lLe4zq-KOQ92aG8vMF_ti0Vq5Fffc7G2mtv517k-g0i3y2PTdz4blflbL79ZVCaC9asqS9hno2ZL5q4X1pZhDwtBpFLEcBvZ2RYWXSYVbR8nE/s320/P1010155.JPG" width="213" /></a></div><br /><i style="color: #073763;">"La Citadelle était vertigineuse.</i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;">Elle se dressait sur un piton rocheux qui surplombait la plaine, ses hautes murailles se fondant parfaitement avec les dalles verticales qu'elles prolongeaient (...).</i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;">Edwin désigna le dôme illuminé par le soleil du matin.</i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;">— La Vigie ! s'exclama-t-il."</i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;"><br /></i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;">*<br /></i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;"><br /></i></div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUoMGv0iQugLE3lPusbKbr-RZ5HYxPZ6fjgFasc-_KDfLm7WkqXn46r1m_GD5vk9dtYjsU_k60E8y6Gf-09B7K8vElKWSr-R1H4JsBR5ayDIVTHwhGiUu2lMffYrAK3iHMEzgRc9m48z1OTk37ZO90i7Q56beMGPZ8YVyaAgp7rBJY7spGexvuL6kRv3TD/s3648/P101013122222.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3648" data-original-width="3648" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUoMGv0iQugLE3lPusbKbr-RZ5HYxPZ6fjgFasc-_KDfLm7WkqXn46r1m_GD5vk9dtYjsU_k60E8y6Gf-09B7K8vElKWSr-R1H4JsBR5ayDIVTHwhGiUu2lMffYrAK3iHMEzgRc9m48z1OTk37ZO90i7Q56beMGPZ8YVyaAgp7rBJY7spGexvuL6kRv3TD/s320/P101013122222.JPG" width="320" /></a></div></div><div style="text-align: center;"></div><div style="text-align: center;"><br /><i style="color: #073763;"></i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;">"Une pierre bleue suspendue au bout d'une chaîne. Les mailles et le fermoir étaient ciselés avec finesse, mais c'est la pierre qui retint son attention. Parfaitement sphérique, elle avait un aspect irisé, des reflets mouvants et dégageait une fascinante beauté, en totale opposition avec avec l'agrafe qui la reliait à la chaîne et qui reproduisait dans ses moindres détails une main hideusement griffue."<br /></i></div><div style="text-align: center;"><br /><i style="color: #073763;">***</i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;"><br /></i></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Nous espérons que vous avez apprécié cette <b>escapade dans le monde de l'Empire aux côtés d'Ewilan</b> et de ses compagnons de route, que vous y avez retrouvé <b>la magie de votre lecture </b>si vous êtes connaisseurs de l'oeuvre de P. Bottero ou, peut-être, que cela vous a<b> donné envie de la découvrir</b> si ce n'est pas encore fait.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Et comme de coutume, nous en profitons pour vous présenter nos meilleurs<b> vœux d'<i>entre-deux fêtes</i></b> :</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><i><span style="color: #073763; font-size: x-large;">Un très joyeux Noël</span></i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #0b5394;">(légèrement en retard)</i></div><div style="text-align: center;"><i> </i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;"><span style="font-size: large;">&</span></i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;"> </i></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #073763;"><i><span style="font-size: x-large;">une belle et heureuse année !<br /></span></i></span></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #0b5394;">(avec une petite avance)</i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #0b5394;"> </i><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #073763;"></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #073763;"></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #073763;"><br /></span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgm4jHAMwMdR-0HOOw75P6O2Sh6lb6R6Ifzdv6QYdJ55l3lQRi2fEwuWs-Mp9-J3Kj_qo4Jf9C9tVt8gOLnipPkDaOaueBLZ6nhy7sJwZ75dp42FX1eF_oAZ01xd-E6dVOmEKni7OrhKufuUmiTl1anqUzz_HczcpCpkYQU9ODnbfioW2kbQ0UUUB49trZ/s3648/P10101282222.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3648" data-original-width="3648" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgm4jHAMwMdR-0HOOw75P6O2Sh6lb6R6Ifzdv6QYdJ55l3lQRi2fEwuWs-Mp9-J3Kj_qo4Jf9C9tVt8gOLnipPkDaOaueBLZ6nhy7sJwZ75dp42FX1eF_oAZ01xd-E6dVOmEKni7OrhKufuUmiTl1anqUzz_HczcpCpkYQU9ODnbfioW2kbQ0UUUB49trZ/s320/P10101282222.JPG" width="320" /></a></div></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;"><br /></i></div><div style="text-align: center;"></div><div style="text-align: center;"></div><div style="text-align: center;">*</div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Bien évidemment, les festivités ne sont pas terminées : comme tous les ans, nous <b>poursuivons les chroniques et les lectures thématiques jusque fin janvier</b>, afin de faire <b>vivre la magie</b> encore quelque temps... </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;"><br /></i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;"><br /></i></div><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuovWQpbc86L-3RvOaEJ5-5NISFhZtmWzaIqE9HDWVylM7wEgGJb1owMP01IBS7F74MoHiub0rknKUsSThVnNccqtNLp16Bz6VKOLrpXk7Ep8ZVyzCvI-79lfEubsIDR_RPRkm9LwC_w_IeZy4cOv6WTc-uzrPTlbmX_5k21jKzGEpSHOioCyyTenYnLd7/s564/mya1.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="410" data-original-width="564" height="146" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuovWQpbc86L-3RvOaEJ5-5NISFhZtmWzaIqE9HDWVylM7wEgGJb1owMP01IBS7F74MoHiub0rknKUsSThVnNccqtNLp16Bz6VKOLrpXk7Ep8ZVyzCvI-79lfEubsIDR_RPRkm9LwC_w_IeZy4cOv6WTc-uzrPTlbmX_5k21jKzGEpSHOioCyyTenYnLd7/w200-h146/mya1.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaRaU9i5Gpjv1gRsoeIZ5_MNL-Fo0t8oclKMqZwtBLDeDjB2ZS7f9_8ejzm4EG81sDtlDzMop08r1TabXdWh_mb70obAYxXFqJmH18ti3igsADTm4P4jgypDImIHe6kz9-JiMr92nRtKnrAK4mzy3QQa89EKD-QJAIXp7L-dYAfPdjlgrSbWIrmxVpjv09/s277/ewilan%20logo.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="277" data-original-width="271" height="147" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaRaU9i5Gpjv1gRsoeIZ5_MNL-Fo0t8oclKMqZwtBLDeDjB2ZS7f9_8ejzm4EG81sDtlDzMop08r1TabXdWh_mb70obAYxXFqJmH18ti3igsADTm4P4jgypDImIHe6kz9-JiMr92nRtKnrAK4mzy3QQa89EKD-QJAIXp7L-dYAfPdjlgrSbWIrmxVpjv09/w144-h147/ewilan%20logo.jpg" width="144" /></a></div></div></div></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;"><br /></i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;"><br /></i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;"><br /></i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div></i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;"></i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;"></i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;"></i></div><div style="text-align: right;"><i><span style="font-size: x-small;"><span>Images Paper Art : </span>© Pedro Pan Rabbit / P. Druart - tous droits réservés.</span></i></div><div style="text-align: right;"><i><span style="font-size: x-small;">Source images personnages : Andarta Picture<b><br /></b></span></i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;"> </i><br /></div>Pedro Pan Rabbithttp://www.blogger.com/profile/01848002489002426244noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-4842813192512676216.post-91320752390500074102023-12-29T14:10:00.000-08:002023-12-29T15:30:23.026-08:00Les Arsène #1 : La clef aux trois joyaux - Bertrand Puard.<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTckNXC6Dwt43PHubdMN92cSej6IX-UhrAW_XNoH1-f9_qTqz33pBGtjRacMbF_1w2Hwdq_OB1U-Mpg93FlGjVsdw-1E-OeAgC1zwQeeDiZ1vcmF_QaT-fQZH2BxE1SiZj0MhAibQNE1W9O4xCxnpzdcPsgoBK2mZYTTg-NEPbglxaDjh9XnhJsxgJUYRh/s515/ars%C3%A8ne1.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="515" data-original-width="351" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTckNXC6Dwt43PHubdMN92cSej6IX-UhrAW_XNoH1-f9_qTqz33pBGtjRacMbF_1w2Hwdq_OB1U-Mpg93FlGjVsdw-1E-OeAgC1zwQeeDiZ1vcmF_QaT-fQZH2BxE1SiZj0MhAibQNE1W9O4xCxnpzdcPsgoBK2mZYTTg-NEPbglxaDjh9XnhJsxgJUYRh/w273-h400/ars%C3%A8ne1.jpg" width="273" /></a></div>Éditions Poulpe Fictions, 2023.</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><i><span class="sencera"><span> </span>1930. Arsène Lupin, le célèbre gentleman cambrioleur, a pris sa
retraite et s’est trouvé des apprentis aussi ingénieux qu’habiles dans
l’art du vol et des énigmes : Libellule, Diane et Octave. Ils vont user
de leurs talents pour aider M. de Rossigny, trahi par d’anciens
employés, à récupérer sa fortune. Pour cela, les enfants doivent
récupérer les morceaux d’une mystérieuse clé composée de trois joyaux
précieux. Une quête qui les amènera à traverser le tout Paris, face à de
réels dangers… Nos trois jeunes héros parviendront-ils à faire éclater
la vérité ?</span></i></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><i><br /></i></div><div class="frase-mkt" style="text-align: center;"><i>La relève d’Arsène Lupin est assurée !</i></div><div style="text-align: center;"><i><span class="sencera"> </span><br /><span class="sencera">Un roman d’aventure où l’histoire se mêle à la légende d’Arsène Lupin.</span></i></div></div><div style="text-align: center;"><span class="sencera"> </span></div><div style="text-align: center;"><span class="sencera">***</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><span> </span>Comme tous les grands classiques, <b>Arsène Lupin</b>, le personnage créé par Maurice Leblanc, n'a cessé d'inspirer la littérature, le grand et le petit écran au fil du temps : les nombreuses adaptations au cinéma, les séries télévisées et les réécritures (dont certaines très récentes) attestent de sa <b>popularité sans fin</b>. Après les aventures apocryphes du gentleman cambrioleur par <b>Boileau & Narcejac</b> et <b>Frédéric Lenormand </b>au rayon adulte, ou celles qui <b>imaginent son enfance </b>au rayon jeunesse (<i>Sherlock, Lupin et moi</i> et <i>Les aventures du jeune Lupin</i>), on nous propose ici une <b>continuité</b> aux péripéties du célèbre voleur. <b>Une suite</b>, donc ? Oui, mais avec un petit quelque chose en plus...</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSkpp1o_Pk36ZgpaG-8I-4NPMDlqjaIBQxnWs2ZuS2Vu3U8IdWnVi2npKGa80J0jdecuBWFhbTqB_AiRoe3oLuHFSEgCiFmeoUPysM_8LSWlcoKkUVMq8etFHg-1KHK3FGW76eIliTr0sZWa1NiL4fSnj3ZDPQtP2oaAhM2O1ms1_CjkdpvQfm2WySG3Op/s500/ars%C3%A8ne2.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="309" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSkpp1o_Pk36ZgpaG-8I-4NPMDlqjaIBQxnWs2ZuS2Vu3U8IdWnVi2npKGa80J0jdecuBWFhbTqB_AiRoe3oLuHFSEgCiFmeoUPysM_8LSWlcoKkUVMq8etFHg-1KHK3FGW76eIliTr0sZWa1NiL4fSnj3ZDPQtP2oaAhM2O1ms1_CjkdpvQfm2WySG3Op/w124-h200/ars%C3%A8ne2.jpg" width="124" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhE4em7IwRfcttQGJ7AMKDxtgEVbKDJsNGJWkZ6GCkY8qWLhF1Iuvs9Tn9wfNeMFOKPQWtD5B3JDTGYMVaA5NoYUt6M0RosFYWyBB7kVA1ty-LRWy-Xywxr_xQ03_LDA0SiUOYjkRwCJFNQxrTLq7msEtUG9c7gYYNKfhjJX6V5mE1FxwLuLxLdaXAj0OsM/s500/ars%C3%A8ne3.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="309" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhE4em7IwRfcttQGJ7AMKDxtgEVbKDJsNGJWkZ6GCkY8qWLhF1Iuvs9Tn9wfNeMFOKPQWtD5B3JDTGYMVaA5NoYUt6M0RosFYWyBB7kVA1ty-LRWy-Xywxr_xQ03_LDA0SiUOYjkRwCJFNQxrTLq7msEtUG9c7gYYNKfhjJX6V5mE1FxwLuLxLdaXAj0OsM/w124-h200/ars%C3%A8ne3.webp" width="124" /></a></div></div><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><span> </span>Lorsque l'aventure commence, c'est bien évidemment sur les toits qu'on retrouve notre célèbre Lupin. Coiffé de son haut-de-forme et drapé dans son élégante cape, il s'apprête à commettre un nouveau forfait... mais c'est sans compter le vieil âge qui le rattrape ! En ce début d'année 1930, le gentleman cambrioleur n'est plus tout jeune. Alors qu'il manque de peu de s'écraser sur le trottoir parisien, il est sauvé de justesse par une fillette du nom de Libellule, qui se présente elle aussi comme une voleuse. Et malgré son jeune âge, la gamine a plus d'un tour dans son sac ! Quelques jours plus tard, grâce à son flair (qui, lui, n'a pas pris une ride), Lupin parvient à retrouver la fillette, qui ne tarde pas à lui présenter Octave, son meilleur ami dans le crime. Le voleur a une offre à leur faire : il propose de les embaucher, afin de poursuivre ses aventures. Il sera la tête, ils seront les jambes. Et justement, il a une première affaire à leur confier.<br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><br /></span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUyuZouUTYsiJtyzWqziMcYuU3VKXfV02dIi0Jyg_00NsKJ-KZmHJ4U_wsUsQ4-QNFzzbM4iLG-f3dsOZYoi0XdgZgkWYl2FhIRMNhUnxB2UfDUqTxqvctEYlCAY5pV9zpX2w7OLqF1EAGWNAGDWcI5K6G480hm0Mi0B_n8SgVOSP52NEzAKo4Gf0K7i9K/s2371/ars%C3%A8ne5.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2371" data-original-width="1606" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUyuZouUTYsiJtyzWqziMcYuU3VKXfV02dIi0Jyg_00NsKJ-KZmHJ4U_wsUsQ4-QNFzzbM4iLG-f3dsOZYoi0XdgZgkWYl2FhIRMNhUnxB2UfDUqTxqvctEYlCAY5pV9zpX2w7OLqF1EAGWNAGDWcI5K6G480hm0Mi0B_n8SgVOSP52NEzAKo4Gf0K7i9K/w136-h200/ars%C3%A8ne5.jpg" width="136" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjt03twt2YocIVyWk5qJQSUUYNGvBUvfP2yOTi02yY1VfcbkwFNouA0C9F7CnEnFIm4tQvoehSrp3LV6pqf76GVNTEL7x435j5WFJVtMb5vbk9mzoD15Nqn2LV3tvnzOdNUiTxe52u0iXm2oqnG9VJR0nQD5R-cAsnS9e_I3o3sWERO3o_VlwbV7RII9u5/s865/ars%C3%A8ne4.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="865" data-original-width="600" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjt03twt2YocIVyWk5qJQSUUYNGvBUvfP2yOTi02yY1VfcbkwFNouA0C9F7CnEnFIm4tQvoehSrp3LV6pqf76GVNTEL7x435j5WFJVtMb5vbk9mzoD15Nqn2LV3tvnzOdNUiTxe52u0iXm2oqnG9VJR0nQD5R-cAsnS9e_I3o3sWERO3o_VlwbV7RII9u5/w139-h200/ars%C3%A8ne4.jpg" width="139" /></a></div></div></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><span> </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><span> </span>Sherlock avait ses irréguliers, Lupin aura ses Arsène. <b>L'idée est on ne peut plus séduisante</b> et même, reconnaissons-le, vraiment <b>bonne</b>. Le <i>pitch </i>a ainsi tout de <b>prometteur </b>et les premiers chapitres jouent habilement la carte de la <b>familiarité </b>: un jeune néophyte aura envie de découvrir davantage l'oeuvre de M. Leblanc, et les plus âgés qui se risqueront à y jeter un œil s'amuseront des <b>références </b>et des allusions, qui témoignent d'une <b>véritable connaissance des aventures originales d'Arsène Lupin </b>et aussi très certainement de la <b>passion </b>de l'auteur pour cet univers. Plus qu'un nom sur une couverture, la <b>filiation est donc bien réelle </b>: cette aventure inédite présente plusieurs liens avec le recueil <i>Les huit coups de l'horloge</i>, sans omettre bien sûr de nombreux clins d’œil à <i>L'aiguille creuse</i>, <i>la demoiselle aux yeux verts</i>, ou encore à Maurice Leblanc comme vrai-faux biographe du personnage. Enfin, l'intrigue imaginée par Bertrand Puard possède l'essence des romans et nouvelles d'origine, faisant de ce premier tome un <b>hommage sympathique</b> au plus grand des voleurs.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7sFS8W37Y9hZ3_KdS4V40gToUxD79ymwXH9WBG0NC6gS2jwhhhivcQ7MLWUVYRAjJOaIQo4T25ikLal8kLx49Jtm3GNk3dG6tGZ3Ur8y1M_pUvHra9MPzSHHrHnxXrDrEzhA4G1E3JaV4AYGIRadW5wK_wQH4DJDhT8HXWQdYxADwUIoA5n4phfCROQPn/s607/Capture%20d'%C3%A9cran%202023-12-29%20223837.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="442" data-original-width="607" height="233" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7sFS8W37Y9hZ3_KdS4V40gToUxD79ymwXH9WBG0NC6gS2jwhhhivcQ7MLWUVYRAjJOaIQo4T25ikLal8kLx49Jtm3GNk3dG6tGZ3Ur8y1M_pUvHra9MPzSHHrHnxXrDrEzhA4G1E3JaV4AYGIRadW5wK_wQH4DJDhT8HXWQdYxADwUIoA5n4phfCROQPn/s320/Capture%20d'%C3%A9cran%202023-12-29%20223837.png" width="320" /></a></div><span class="sencera"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><span> </span><b>Mais </b>(car il y a un <i>mais</i>), un bon <i>pitch </i>ne fait pas forcément la réussite entière d'un livre ; en l’occurrence, on est d'avis que<i> Les Arsène</i> présente malgré tout <b>plusieurs faiblesses</b>. Il y a tout d'abord quelques <b>anachronismes</b>, mais surtout des <b>facilités </b>de scénario qui viennent faire froncer les sourcils et grincer des dents. Si l'intrigue partait d'un bon pied, les <b>invraisemblances </b>se multiplient à notre sens trop souvent pour que ce soit totalement excusable. Parmi les éléments qui nous ont fortement fait tiquer, l'<b>utilisation totalement gratuite d'un code secret qui n'a aucune raison d'être </b>(si ce n'est celle de placer un code secret parce que c'est éminemment <i>lupinesque</i>) participe à casser la crédibilité de l'histoire. On pourrait nous faire remarquer qu'on ne fait pas partie du public cible et que l'ouvrage s'adresse à la jeunesse, mais il nous semble que la vraisemblance n'est pas uniquement l'apanage de la littérature adulte...</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVAMDsaXMt8uaVxb7eYV1IN7El0Q3NvhpjkiEkj_8HjWdZ3VxkSylpKiAYV3r-2jPqE2FIMQ0tgDB5AFHySNFLHXyDlLcDPivrBdwkD9FDJovckXmVL8e0rPGts5v9hhtohztxkwh1AbmH9VsLG7t1zQxQpVqfLP8HTNwY7SIt1Uy-C7sJWAWobro6xaQl/s591/Capture%20d'%C3%A9cran%202023-12-29%20223902.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="552" data-original-width="591" height="187" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVAMDsaXMt8uaVxb7eYV1IN7El0Q3NvhpjkiEkj_8HjWdZ3VxkSylpKiAYV3r-2jPqE2FIMQ0tgDB5AFHySNFLHXyDlLcDPivrBdwkD9FDJovckXmVL8e0rPGts5v9hhtohztxkwh1AbmH9VsLG7t1zQxQpVqfLP8HTNwY7SIt1Uy-C7sJWAWobro6xaQl/w200-h187/Capture%20d'%C3%A9cran%202023-12-29%20223902.png" width="200" /></a></div><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><span> </span>La <b>superbe couverture </b>restitue merveilleusement bien l'ambiance des romans de Maurice Leblanc : le visuel y est léché, avec un travail sur les ombres qui rend l'ensemble vraiment très <b>esthétique</b>. Les années 30 sont là, ça ne fait aucun doute. L'atmosphère nous évoque à ce titre celle de la série animée <i>Les exploits d'Arsène Lupin</i>, diffusée en 1996, qui se déroulait également dans les années 30, dans un style entre le film noir et le <i>comic</i>. Les illustrations intérieures souffrent malheureusement du noir et blanc, qui met un peu moins en valeur le<b> sympathique coup de crayon de Jeanne Hammel</b>, dont l'univers graphique a au demeurant tout pour séduire le jeune lectorat.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6SYzVV_Z2LrX-iH8eTpIleZ9J5U2a8TXS3bNG5hBJtqajDCYX9s-T-c9yA71xtF5gCryCylpRvJTPQRz-5L40BlQUGk-bgYaOjuB2VdIrwUen-aVTH_-kJAENI3CnhcVyhUDNDtitNAdvrJetvvHIwwAWvPsHv6STQJ7Ec60eeFAUDAI7__8QEPeKuAlS/s616/Capture%20d'%C3%A9cran%202023-12-29%20223909.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="616" data-original-width="473" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6SYzVV_Z2LrX-iH8eTpIleZ9J5U2a8TXS3bNG5hBJtqajDCYX9s-T-c9yA71xtF5gCryCylpRvJTPQRz-5L40BlQUGk-bgYaOjuB2VdIrwUen-aVTH_-kJAENI3CnhcVyhUDNDtitNAdvrJetvvHIwwAWvPsHv6STQJ7Ec60eeFAUDAI7__8QEPeKuAlS/w154-h200/Capture%20d'%C3%A9cran%202023-12-29%20223909.png" width="154" /></a></div><b><span class="sencera"><br /></span></b></div><div style="text-align: justify;"><b><span class="sencera"><u>En bref </u>: Une idée très séduisante que cette série jeunesse racontant les aventures d'un Lupin vieillissant et de ses jeunes recrues. Si l'auteur convoque le meilleur de l'univers de Maurice Leblanc pour construire les fondations de son roman, son intrigue souffre malheureusement de trop nombreuses invraisemblances et facilités. Avis mitigé, donc, mais on reste très curieux de ce que peut donner cette nouvelle série : nous lirons la suite avec plaisir et curiosité, d'autant qu'elle reste une façon originale de faire découvrir le gentleman cambrioleur aux plus jeunes.</span></b></div><div style="text-align: justify;"><span class="sencera"> </span></div><div style="text-align: center;"><span class="sencera"> </span><img border="0" data-original-height="59" data-original-width="183" height="48" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGeNV5ABnP56nz7gdgyYuMMbUwaGNsQkuLkOAOi40CSAPUiucFSWRFJEvjNwKr1z7BJPwPWAqbjC46Do6aUyv7s7rF82JgqdqWfCE6GwNkh8t1qiB4xoiGdXiTus4SpAG8L07G0fy4Jx-q/w149-h48/babelio.JPG" width="149" /></div><div style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="148" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0TUCY12DBzziPTmrZIw1xiS5RX1ALiUJsoMduciUyG3F0jppWzeeJ2QhzzzKtJGFWM8sR_nV_p8UEK4-QQDZzkR6OS2ghNjJa4Bu_lHZrWi_7-octaqpyjc4E8oCNSzDG-YRbWUGjTvnV7pLaHlcS-JYq-oom5LyKRdjRtdxlB9XJlgYoZGqjKUMsDQ/w148-h148/faustina2.jpg" width="148" /><span class="sencera"> <br /></span></div><div style="text-align: center;"><b><span class="sencera"><span style="font-size: x-small;"> Un grand merci à Babelio et à Poulpe Fictions pour cette lecture !<br /></span></span></b></div>Pedro Pan Rabbithttp://www.blogger.com/profile/01848002489002426244noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4842813192512676216.post-91819549595926758392023-12-26T12:27:00.000-08:002024-01-03T12:31:36.629-08:00La quête d'Ewilan #2 : Les frontières de glace - Pierre Bottero.<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjemJKp42zBayvQfFmb7vIu_2Smc2iTzd9Kdt5kjCfuJpNZwpQlPpwjSmfVoth3tQd9Tw-dXSGgnIHsLXuzkMjpbTH7W5YUOVhkzKkcrXvmHmISmBjneN-H30jDRq1JmKHjVmRpvovTtZpQxM4mQGM5Z0ELZYQtZmvdxPy0vYIyw2esanC5DfiP7va_k65X/s1170/ewilan3.webp" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1170" data-original-width="780" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjemJKp42zBayvQfFmb7vIu_2Smc2iTzd9Kdt5kjCfuJpNZwpQlPpwjSmfVoth3tQd9Tw-dXSGgnIHsLXuzkMjpbTH7W5YUOVhkzKkcrXvmHmISmBjneN-H30jDRq1JmKHjVmRpvovTtZpQxM4mQGM5Z0ELZYQtZmvdxPy0vYIyw2esanC5DfiP7va_k65X/w266-h400/ewilan3.webp" width="266" /></a></div>Éditions Rageot, 2003, 2013, 2023 - Éditions France Loisirs, 2005.</span></div><div style="text-align: justify;"><i><br /></i></div><div style="text-align: justify;"><i><br /></i></div><div style="text-align: justify;"><i><span> </span>Revenus dans l’Empire de Gwendalavir, Ewilan et Salim partent avec leurs compagnons aux abords des Frontières de Glace pour libérer les Sentinelles.
Ils repoussent en chemin les attaques de guerriers cochons, d’ogres et
de mercenaires du Chaos, alliés des Ts’liches, mais se découvrent un
peuple allié : les Faëls. Salim se lie d’amitié avec une marchombre, Ellana,
dont les pouvoirs le fascinent ; tandis que, face au maître d’armes,
Ewilan assoit son autorité et affermit son Don. Malgré les attaques
d’une goule la petite troupe parvient à destination. Là Ewilan découvre le secret du Dragon…</i></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: center;">***</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Comme annoncé <a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/12/un-noel-alavirien-en-preparation.html">au programme de nos fêtes hivernales</a>, nous célébrons les <b>20 ans de la saga </b><i><b>Ewilan</b> </i>en mettant à l'honneur les deux trilogies de <b>Pierre Bottero</b>. Après avoir abordé le <a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2014/01/la-quete-dewilan-1-dun-monde-lautre.html">premier tome</a> il y a presque dix ans, nous nous offrons une nouvelle relecture de <i><b>La Quête d'Ewilan </b></i>et poursuivons les chroniques où nous les avions laissées. Aujourd'hui, on vous parle donc du deuxième opus, <i><b>Les frontières de glace</b></i>.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWRT59EWOQ-eaaOEMzfLb-2-PH63NGNuZf8CtTl5ItDpaZ8m-5g1tfWPZ3jk40E2duza7JS2YfU2dQcba93hY3NOCe2x7LIT1QY6bI9hm3KIQgcUNdSi-YFHLG2mSqQuVclrRHO7Wlz_oZ2WUyCzJ7ZrImjqd1rX835mGDiblgAWmEhyphenhyphenTD6x6rzfPA4-xO/s605/ewilan4.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="605" data-original-width="400" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWRT59EWOQ-eaaOEMzfLb-2-PH63NGNuZf8CtTl5ItDpaZ8m-5g1tfWPZ3jk40E2duza7JS2YfU2dQcba93hY3NOCe2x7LIT1QY6bI9hm3KIQgcUNdSi-YFHLG2mSqQuVclrRHO7Wlz_oZ2WUyCzJ7ZrImjqd1rX835mGDiblgAWmEhyphenhyphenTD6x6rzfPA4-xO/w133-h200/ewilan4.jpg" width="133" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Nous y retrouvons Camille (alias Ewilan), de retour avec Salim à Gwendalavir. Après avoir retrouvé son frère dans le monde réel, il s'est avéré qu'il n'était pas l'élu que l'Empire attendait et que la jeune fille était la seule à posséder le pouvoir pour libérer les Figés et sauver ses parents. Alors que les deux adolescents retrouvent leur équipe de choc tout juste remise de leurs derniers combats, les alliés de Camille comprennent que le destin de Gwendalavir repose entre ses mains et poursuivent l'aventure à ses côtés pour rejoindre Al-Jeit, la capitale, afin de s'entretenir directement avec l'empereur. La suite de leur périple sera plus dangereuse encore, puisqu'il leur faudra gagner Al-Poll, où les Figés sont retenus prisonniers d'une cité souterraine. Sur les sommets enneigés ou sur un fleuve, à cheval ou en bateau, le voyage ne sera pas sans périls...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7IXMH-iatUiV-WL0Frh4saPjW-XEi8q96dZGl6HpRNxZLaYNl17dFJyEwrXkaGzBVVhlFR38Re5xH59ps1CAsSMqNsTrzjYU61W-VaB680k5L9YpzMSEGMclEhQbkK6vrZl2qNAqI2AarDbkZbUdJSE4bWwdG0g6d_eRcZhgMgV-LHPGoQEq0H8h_21Or/s435/ewilan5.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="435" data-original-width="269" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7IXMH-iatUiV-WL0Frh4saPjW-XEi8q96dZGl6HpRNxZLaYNl17dFJyEwrXkaGzBVVhlFR38Re5xH59ps1CAsSMqNsTrzjYU61W-VaB680k5L9YpzMSEGMclEhQbkK6vrZl2qNAqI2AarDbkZbUdJSE4bWwdG0g6d_eRcZhgMgV-LHPGoQEq0H8h_21Or/w124-h200/ewilan5.jpg" width="124" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgI2JxCP8yj-zGjm8HlZbWlL-Z9HIvB6zH9JxBCnJ7c4uXrlr9ypgxJaW_Po6O4AhE4h3Ve-Ov2i5abkelFKrnvpfPQj7_J9059wcy2R31rB8QrGBk6kcsfeOy5Ap1gHTEDBCDbmfZo5qw4IMzK-UBr8VdCyBeGZVoDKVzNag_JVIuCYPEmWM4d66V7P2bP/s1000/ewilan6.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="693" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgI2JxCP8yj-zGjm8HlZbWlL-Z9HIvB6zH9JxBCnJ7c4uXrlr9ypgxJaW_Po6O4AhE4h3Ve-Ov2i5abkelFKrnvpfPQj7_J9059wcy2R31rB8QrGBk6kcsfeOy5Ap1gHTEDBCDbmfZo5qw4IMzK-UBr8VdCyBeGZVoDKVzNag_JVIuCYPEmWM4d66V7P2bP/w139-h200/ewilan6.jpg" width="139" /></a></div></div><br /><div style="text-align: justify;"><span> </span>On retrouve l'univers de Gwendalavir et la quête d'Ewilan et de ses amis avec <b>plaisir</b>. Alors que tout laissait à penser que Camille devait se contenter de retrouver son frère pour que celui-ci mène l'Empire à la victoire, l'adolescente se retrouve sous le feu des projecteurs et<b> endosse pleinement le rôle d'héroïne qui se dessinait peu à peu </b>depuis le premier tome. En cela, les <b>enjeux sont désormais différents </b>et, même si le voyage occupe tout comme dans le précédent tome une grande partie de ce deuxième livre, Pierre Bottero évite tout sentiment de redite.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;">"Hulm est une jungle impénétrable, peuplée de monstres sauvages et d'êtres mystérieux. Un endroit idéal pour un pique-nique."</i></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;">Merwyn Rill'Avalon </i><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Les personnages sont passés de compagnons de voyage occasionnels à amis soudés : les relations entre les uns et les autres évoluent, gagnent <b>en profondeur et en émotion</b>. On découvre Edwin aussi implacable que touchant lorsqu'on en apprend un peu plus sur son passé et les liens qui l'unissent à Ewilan, on tombe tous amoureux d'Ellana (laquelle révèle ici quelques uns des secrets les mieux gardés de la guilde Marchombre) et même Altis Valpierre le rêveur, malgré ses ambiguïtés, se dévoile sous un jour nouveau. On rencontre évidemment <b>de nouveaux personnages</b> tels que l'Empereur ou Chiam Vit, le Faël à la langue aussi bien pendue que ses flèches sont aiguisées, mais on aime surtout creuser la psychologie des protagonistes déjà existants, dans<b> leurs qualités comme dans leurs défauts</b>. En cela, Camille, malgré son impressionnante maturité, reste une adolescente dont les quelques coups de sang occasionnent de beaux rebondissements.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinDS_eq44UXuNwn3ErpQJmRoCK0a_syWTd0lDSYMFrK8feAVxx43fBDxMFBAA1FWvp4cjNvB1xPozzE2sfbpcxMXeA6tXnSInZWiNCkMkT1btn3gXUO5ZUZepMez9n_k7Lp_d346n4XBuVQBuvjd4C1gl6jFpu30XoczSZMglQNy1981RoLUT20Nl5FZ57/s671/ewilan8.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="671" data-original-width="458" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinDS_eq44UXuNwn3ErpQJmRoCK0a_syWTd0lDSYMFrK8feAVxx43fBDxMFBAA1FWvp4cjNvB1xPozzE2sfbpcxMXeA6tXnSInZWiNCkMkT1btn3gXUO5ZUZepMez9n_k7Lp_d346n4XBuVQBuvjd4C1gl6jFpu30XoczSZMglQNy1981RoLUT20Nl5FZ57/w136-h200/ewilan8.jpg" width="136" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZ9Cv8aC0E09qfc0xxnreHUX9CPNQ-fpwDdKNV-fTAJJ7eS4EAgx6WMHUEiRE8fpUCGWqTgnSqY29br9U1oRNyAzDFTzEEJ1LzSwT-PjfNVeuy8FMZmXedOJciKyH-2VxgvnDt6lH7OQDwHG1x5Lr022X5quTHKlqT0Wr7nNVSo_LbCfDnToMDVmOtlNXH/s320/ewilan9.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="320" data-original-width="240" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZ9Cv8aC0E09qfc0xxnreHUX9CPNQ-fpwDdKNV-fTAJJ7eS4EAgx6WMHUEiRE8fpUCGWqTgnSqY29br9U1oRNyAzDFTzEEJ1LzSwT-PjfNVeuy8FMZmXedOJciKyH-2VxgvnDt6lH7OQDwHG1x5Lr022X5quTHKlqT0Wr7nNVSo_LbCfDnToMDVmOtlNXH/w150-h200/ewilan9.jpg" width="150" /></a></div></div><br /><div style="text-align: justify;"><span> </span>Dans <b>le fond et dans la forme</b>, Pierre Bottero apporte de nouveaux éléments qui permettent d'<b>élargir la mythologie de son univers </b>: le premier chapitre, visant à restituer les événements du premier opus, prend pour cela la tournure d'un cours donné à des étudiants de Gwendalavir. Les débuts de l'histoire d'Ewilan y sont une leçon d'histoire qui permet au lecteur de raccrocher les wagons avec subtilité, tout en créant une<b> judicieuse mise en abyme</b>. Mise en abyme qui se poursuit tout le long du roman, puisque chaque en-tête de chapitre est amorcée par une citation extraite d'un célèbre ouvrage historique alavirien : on découvre ainsi par bribes les mémoires de tel ou tel grand auteur local, quand ce ne sont pas les pensées hilarantes du grand Merwyn Rill'Avalon en personne.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="color: #073763;"><i>"L'Art du Dessin n'est rien à côté d'une bonne salade de champignons." <br /></i></span></div><div style="text-align: center;"><i style="color: #073763;">Merwyn Rill'Avalon</i><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Le résultat confirme cette <b>pépite </b>qu'est <i>La quête d'Ewilan</i> en même temps que le talent de son auteur, dont la poésie se dessine encore un peu plus dans ce deuxième livre. Tout est à la fois <b>fluide et rythmé</b>, et l'on comprend que cette saga soit depuis devenue un classique de la littérature de <i>fantasy </i>française. Sitôt ces <i>frontières de glace </i>franchies, on ne souhaite rien de moins que poursuivre l'aventure avec le troisième tome.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFS7q1_PJxY7fmOrIOdwVGNeTedwkbnvI3Vr5lts8-QX7p47veVjBSOAjeDK8vdolge06jfPBdDtK0mfhj4q13M1KgDBNn3ihPON6uL67ccX9VitxiADKRKQE9KUDiVm5P0YxJUGm98h0QdMnQrtgkfbJnzPFebeqDBFH_MhBpo5SzZ76W0qL2hkKtgOs-/s410/ewilan10.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="410" data-original-width="288" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFS7q1_PJxY7fmOrIOdwVGNeTedwkbnvI3Vr5lts8-QX7p47veVjBSOAjeDK8vdolge06jfPBdDtK0mfhj4q13M1KgDBNn3ihPON6uL67ccX9VitxiADKRKQE9KUDiVm5P0YxJUGm98h0QdMnQrtgkfbJnzPFebeqDBFH_MhBpo5SzZ76W0qL2hkKtgOs-/w141-h200/ewilan10.jpg" width="141" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQjzAaIc2eOg5zyDnb5VCeVI2r723c42ZSMtr8wQZ31Yq3qRWCi4jGqZtpsV9SvD1Yd78Ijdka6EvAUaGigUmTtqvdYjH8xQfudfCLON4pcNjjDczuszF3Y3nkqekL8M7Z_VV086TAVnB1wwTR7PGSP6bjO7ABOoIfsUvYUad5lZEFOL-aJODxQgS5mDhT/s300/ewilan11.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="300" data-original-width="202" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQjzAaIc2eOg5zyDnb5VCeVI2r723c42ZSMtr8wQZ31Yq3qRWCi4jGqZtpsV9SvD1Yd78Ijdka6EvAUaGigUmTtqvdYjH8xQfudfCLON4pcNjjDczuszF3Y3nkqekL8M7Z_VV086TAVnB1wwTR7PGSP6bjO7ABOoIfsUvYUad5lZEFOL-aJODxQgS5mDhT/w135-h200/ewilan11.jpg" width="135" /></a></div></div><br /><div style="text-align: justify;"><b><u>En bref </u>: Tout dans ce deuxième opus fonctionne aussi bien – si ce n'est mieux – que dans le précédent. Aventure, rythme, humour, poésie et émotion sont justement dosés et le style de Pierre Bottero s'affirme dans le fond comme dans la forme, tout en continuant d'élargir son univers. De la <i>fantasy</i> jeunesse de haute volée.</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuovWQpbc86L-3RvOaEJ5-5NISFhZtmWzaIqE9HDWVylM7wEgGJb1owMP01IBS7F74MoHiub0rknKUsSThVnNccqtNLp16Bz6VKOLrpXk7Ep8ZVyzCvI-79lfEubsIDR_RPRkm9LwC_w_IeZy4cOv6WTc-uzrPTlbmX_5k21jKzGEpSHOioCyyTenYnLd7/s564/mya1.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="410" data-original-width="564" height="146" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuovWQpbc86L-3RvOaEJ5-5NISFhZtmWzaIqE9HDWVylM7wEgGJb1owMP01IBS7F74MoHiub0rknKUsSThVnNccqtNLp16Bz6VKOLrpXk7Ep8ZVyzCvI-79lfEubsIDR_RPRkm9LwC_w_IeZy4cOv6WTc-uzrPTlbmX_5k21jKzGEpSHOioCyyTenYnLd7/w200-h146/mya1.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaRaU9i5Gpjv1gRsoeIZ5_MNL-Fo0t8oclKMqZwtBLDeDjB2ZS7f9_8ejzm4EG81sDtlDzMop08r1TabXdWh_mb70obAYxXFqJmH18ti3igsADTm4P4jgypDImIHe6kz9-JiMr92nRtKnrAK4mzy3QQa89EKD-QJAIXp7L-dYAfPdjlgrSbWIrmxVpjv09/s277/ewilan%20logo.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="277" data-original-width="271" height="147" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaRaU9i5Gpjv1gRsoeIZ5_MNL-Fo0t8oclKMqZwtBLDeDjB2ZS7f9_8ejzm4EG81sDtlDzMop08r1TabXdWh_mb70obAYxXFqJmH18ti3igsADTm4P4jgypDImIHe6kz9-JiMr92nRtKnrAK4mzy3QQa89EKD-QJAIXp7L-dYAfPdjlgrSbWIrmxVpjv09/w144-h147/ewilan%20logo.jpg" width="144" /></a></div></div></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><b><u>Et pour aller plus loin...</u></b></span></div><div style="text-align: justify;"><span><a name='more'></a></span><span style="font-size: x-small;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;">- Découvrez toute <i><b>La quête d'Ewilan</b></i> : le <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2014/01/la-quete-dewilan-1-dun-monde-lautre.html">tome 1</a></b> et </span><span style="font-size: x-small;"><span><span>le <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2024/01/la-quete-dewilan-3-lile-du-destin.html">tome 3</a></b>.</span></span></span><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span><br /><br /></span></span></div></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvisUmo4_EJD3GV1BNci47sp9LdF-SD4nTcyJ562xKVDLd7ESbhiINpVdkPZo480hPXxOi7-p8cuN8EuCqMlhS-z08nfulH7IYUUrEun2zMcDXbVCaXRqL-geVAg1duhDZ9OyBRCo_PvXFDI5KwUAmaeNe81HyA03DjowXCZqOa1DcQOGOOChZ6Ar5rPPm/s640/ewilan12.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="321" data-original-width="640" height="161" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvisUmo4_EJD3GV1BNci47sp9LdF-SD4nTcyJ562xKVDLd7ESbhiINpVdkPZo480hPXxOi7-p8cuN8EuCqMlhS-z08nfulH7IYUUrEun2zMcDXbVCaXRqL-geVAg1duhDZ9OyBRCo_PvXFDI5KwUAmaeNe81HyA03DjowXCZqOa1DcQOGOOChZ6Ar5rPPm/s320/ewilan12.webp" width="320" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><br /></div>Pedro Pan Rabbithttp://www.blogger.com/profile/01848002489002426244noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-4842813192512676216.post-53592489349003309172023-12-24T02:50:00.000-08:002023-12-24T02:50:47.842-08:00Concours d'écriture "Le repas de Noël", par l'école Généapsy et Le Pèlerin magazine.<div style="text-align: justify;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjem9SOzFXuSeOaWIbusfmuW8Uad7RkBJeU9QtHR4oPOuBdqDraoMt-zofmjRzEWwbqaaWj99B76-bas3xO_cEa3XqBM_bJXBXWM8wO2yo6T9VcZfMxjeKnVsDoaC7rsE74Vxmg9-gEnmxfXjJtEhymGCgQGVRrGMRXPJ9eT7rtr2k-N2_dsDCJDUHqMD9u/s740/concours1.webp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="740" data-original-width="740" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjem9SOzFXuSeOaWIbusfmuW8Uad7RkBJeU9QtHR4oPOuBdqDraoMt-zofmjRzEWwbqaaWj99B76-bas3xO_cEa3XqBM_bJXBXWM8wO2yo6T9VcZfMxjeKnVsDoaC7rsE74Vxmg9-gEnmxfXjJtEhymGCgQGVRrGMRXPJ9eT7rtr2k-N2_dsDCJDUHqMD9u/w400-h400/concours1.webp" width="400" /></a></div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>On en a vaguement parlé dans notre bilan automnal : votre humble serviteur fera cet hiver partie d'un jury littéraire dans le cadre d'un <b>concours d'écriture sur le thème du repas de Noël</b>, ouvert à tous.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Co-organisé par l'école de formation à l'analyse transgénérationnelle <b><i>Généapsy </i></b>et les <b>éditions Bayard </b>via l’hebdomadaire <b><i>Le Pèlerin</i></b>, ce concours vous propose de coucher sur le papier (ou plutôt sur le clavier) vos souvenirs de repas de fête en <b>racontant une scène de repas de Noël tirée de votre enfance</b>.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Ce texte de <b>4500 signes maximum </b>devra faire la part belle au pouvoir immersif de votre plume en racontant la scène "à hauteur d'enfant", jonglant entre les aspects descriptifs du lieu et l'introduction, comme au théâtre, des différents protagonistes. Et pour poursuivre sur la métaphore dramaturgique, une fois le décor planté, il faudra bien évidemment un coup de théâtre... </div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="603" data-original-width="1263" height="153" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikZFgICe_37QjpE4FEKov-xF4D5FrYUB2fP_suGDBWG3Y-FJrItm6JDW8pzvOtcL-pHZZENaKgtSYzLZyQL8Sfcm2_XQqMHF0pefh9b4zxU7X0yAIEcIV0Ne0x4rQoR16ShK5jLhJzHLqZG0ObiNYSMtXtg2ILwvLDT62NTbHlef58Y21cG8AMlGGPnoTD/s320/Capture%20d'%C3%A9cran%202023-12-21%20134940.png" width="320" /></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span><b>Retrouvez en détail la commande d'écriture de ce concours sur les sites de <i><a href="https://www.geneapsy.net/post/jeu-concours-g%C3%A9n%C3%A9apsy-en-partenariat-avec-le-p%C3%A8lerin-magazine-le-repas-de-no%C3%ABl">Généapsy </a></i>et du <i><a href="https://www.lepelerin.com/culture/recit-de-vie/participez-au-concours-de-recits-le-repas-de-noel-8687">Pèlerin magazine</a></i></b>, qui vous renseigneront également sur la composition du jury et, bien évidemment, sur les <b>lots à remporter </b>(dont une offre sur une formation de votre choix au <a href="https://geneapsy.catalogueformpro.com/">catalogue Généapsy</a> et une <a href="https://www.lepelerin.com/culture/recit-de-vie/master-class-parcours-croisiere-decouvrez-toutes-nos-offres-de-formation-a-l-ecriture-8221">master-class d'écriture avec un écrivain de renom</a>, organisé par les éditions Bayard).<br /></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Le texte est <b>à déposer avant le 14 janvier Minuit</b> sur l'espace dédié sur le site du <i>Pèlerin</i>, pour une délibération du jury le 24 janvier 2024 et une <b>annonce des résultats le 1er février</b>.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;">A vos plumes !</div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="410" data-original-width="564" height="146" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuovWQpbc86L-3RvOaEJ5-5NISFhZtmWzaIqE9HDWVylM7wEgGJb1owMP01IBS7F74MoHiub0rknKUsSThVnNccqtNLp16Bz6VKOLrpXk7Ep8ZVyzCvI-79lfEubsIDR_RPRkm9LwC_w_IeZy4cOv6WTc-uzrPTlbmX_5k21jKzGEpSHOioCyyTenYnLd7/w200-h146/mya1.jpg" width="200" /></div>Pedro Pan Rabbithttp://www.blogger.com/profile/01848002489002426244noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4842813192512676216.post-72376993082547139692023-12-23T12:37:00.000-08:002023-12-23T12:37:40.990-08:00Un Noël alavirien en préparation...<div style="text-align: justify;"> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh90YlobdbrTkBb-dJyVpYS4H1jrQmjGxlWHZFKao_tf1H9YqjH1PGznqT-JjA9wVisjvsceUdkD8vNQtQ5N6KuzhpS5IXmkFWmkOyUO-8eTo6wM8MN0EXatBQKUNpCSKw_E6m8I6W4JE88WBnfLrM0RIr3RR09XOmcNvcDYea0M7WPPtONx814eAx_k97_/s1080/ewilan.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="837" data-original-width="1080" height="310" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh90YlobdbrTkBb-dJyVpYS4H1jrQmjGxlWHZFKao_tf1H9YqjH1PGznqT-JjA9wVisjvsceUdkD8vNQtQ5N6KuzhpS5IXmkFWmkOyUO-8eTo6wM8MN0EXatBQKUNpCSKw_E6m8I6W4JE88WBnfLrM0RIr3RR09XOmcNvcDYea0M7WPPtONx814eAx_k97_/w400-h310/ewilan.jpg" width="400" /></a></div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Tous les ans, nous glissons quelques indices afin de vous laisser deviner la <b>thématique de nos fêtes de fin d'année</b>. Au <a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/01/trinquer-lavenir-cloture-de-nos-fetes.html">terme de notre Noël à <i>Downton Abbey</i></a>, nous avions ainsi laissé entendre que les prochaines festivités hivernales se feraient aux couleurs d'un<b> célèbre conte de Grimm </b>en passe d'être adapté (on devrait même dire réadapté) par Disney, pour une sortie sur les écran prévue début 2024. Le projet étant finalement repoussé d'un an, nous y avons vu la <b>très belle occasion de mettre à l'honneur une œuvre de fiction d'un autre genre</b>, dont nous fêtons le <b>vingtième anniversaire cette année </b>(anniversaire par ailleurs amplement mis en lumière dans l'univers littéraire et éditorial au cours des derniers mois).</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWH9AsOdXU8mZDmuIfSBZsDr50Rdl1yHXXYETqrwkl3zZGcMhMGDF2dXJER_cC0H10JdIRFWZ61OikGJ4JyhjX12OKdnQwfAOMPPtoEpfS6Rvxz1X4WhpjExOMo-5xpkxl2dCvpfX14RxKjjwFmEGuvf6FhEY5okzNSFfQ-er6ZKGBcanojytqICPsk1MH/s1140/ewilan4.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="668" data-original-width="1140" height="188" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWH9AsOdXU8mZDmuIfSBZsDr50Rdl1yHXXYETqrwkl3zZGcMhMGDF2dXJER_cC0H10JdIRFWZ61OikGJ4JyhjX12OKdnQwfAOMPPtoEpfS6Rvxz1X4WhpjExOMo-5xpkxl2dCvpfX14RxKjjwFmEGuvf6FhEY5okzNSFfQ-er6ZKGBcanojytqICPsk1MH/s320/ewilan4.png" width="320" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Il y a 20 ans, une adolescente échappait à un accident de la route en se téléportant accidentellement dans un <b>monde parallèle</b>. Il y a 20 ans, cette même jeune fille découvrait qu'elle n'était pas de notre réalité comme vous et moi, mais qu'elle était<b> originaire de ce même univers</b> aussi terrifiant que fantastique. Il y a 20 ans, cette adolescente apprenait qu'elle ne s'appelait pas Camille, comme elle l'avait toujours cru, mais <b>Ewilan</b>. Détentrice de l'<b>Art du Dessi</b>n, pouvoir qui permet de rendre concret tout ce qu'elle imagine, la jeune fille partait à la recherche de ses parents au cours d'une <b>quête </b>qui devrait également <b>sauver le monde Gwendalavir</b>.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnhcpLQfqdNVOWxCwaE-ngXrEyIyGuM0by5Et6w4Dqu5GgB8PoWCdd-O3cao2o1kASTVEERietH9hFBLxXWvk3iY2a0VocbNlCU2g3peDbBA8Xp9xXvNJeLoz8OSLBQb69Okv1Jqh9LPWavEQmi3iY1XKambpAmJ2lNsG-XG0HT2F2H866hq5VFClXR06z/s1140/ewilan5.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="668" data-original-width="1140" height="188" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnhcpLQfqdNVOWxCwaE-ngXrEyIyGuM0by5Et6w4Dqu5GgB8PoWCdd-O3cao2o1kASTVEERietH9hFBLxXWvk3iY2a0VocbNlCU2g3peDbBA8Xp9xXvNJeLoz8OSLBQb69Okv1Jqh9LPWavEQmi3iY1XKambpAmJ2lNsG-XG0HT2F2H866hq5VFClXR06z/s320/ewilan5.png" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Il y a 20 ans (déjà) paraissait <b><i>La quête d'Ewilan</i></b>, première œuvre à marquer l'histoire de la fantasy jeunesse hexagonale. <b>Coup d'essai devenu depuis un coup de maître</b> au point d'ouvrir la voie à d'autres auteurs français qui se revendiquent aujourd'hui fièrement de son héritage, le cycle écrit par<b> Pierre Bottero</b> a <b>profondément marqué la littérature jeunesse</b>. Décédé brutalement en 2009, l'auteur a eu le temps de voir le retentissement de ses trilogies auprès des lecteurs français, mais pas l'inspiration suscitée par son univers, qui a depuis donné naissance à plusieurs transpositions en BD, en escape-book, en court-métrage, mais aussi très prochainement en série animée.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHgtq6GK3rthDKpuSYW3w5ur8itW7AqW-1JSScV6VUo09WjI4X9TH0J-v3BCyauPXa9_CWPOa8sX67Cms8iXZbQ4TFP9Jzx8wuDfvuQCxEk7ohxw_XiOdED1dOsoxbvXkEiIJ6RI2Uear2qIfgkdKY05W3S0sou9Q1orNum4lMOGaZDf97ul-SwBx4DwIT/s300/ewilan6.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="168" data-original-width="300" height="168" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHgtq6GK3rthDKpuSYW3w5ur8itW7AqW-1JSScV6VUo09WjI4X9TH0J-v3BCyauPXa9_CWPOa8sX67Cms8iXZbQ4TFP9Jzx8wuDfvuQCxEk7ohxw_XiOdED1dOsoxbvXkEiIJ6RI2Uear2qIfgkdKY05W3S0sou9Q1orNum4lMOGaZDf97ul-SwBx4DwIT/s1600/ewilan6.jpg" width="300" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Les éditions Rageot, qui éditent <i><b>Ewilan </b></i>depuis 2003, ont décidé cette année de célébrer comme il se doit cet anniversaire et la mémoire de Pierre Bottero : outre une <b>réédition collector de la première trilogie </b>en un superbe volume (on espère que les suites bénéficieront de la même mise en valeur dans les prochains mois), sont également parus <b>les trois premiers tomes en version anniversaire</b> et <b>un guide de la saga </b>quelque part entre l'essai, le documentaire et l'hommage, réunissant une foule de spécialistes de la littérature venus éclairer l'oeuvre de Bottero de leur regard d'experts. De nombreux événements ont bien sûr eu lieu ces derniers mois afin de commémorer le souvenir de l'auteur, disparu bien trop tôt.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOIy7tAoWzYBLfVkF-G5jeCViq2MJHX81aqF-q8IjBCgDrKoOkWnoEEkiFCUhuOeDCkAOfwKdf6VHJODkZSlAbXiUXg6MeVSAYTy_T9nLCQ0M76jLaEcgGbZJjgwPhsDoRt9vduriGiq3bLhgCcEcgisKEPpNAx1jEl_Rdat8Q4nkzPKb8R5fnBlfoLwAs/s831/ewilan3.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="554" data-original-width="831" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOIy7tAoWzYBLfVkF-G5jeCViq2MJHX81aqF-q8IjBCgDrKoOkWnoEEkiFCUhuOeDCkAOfwKdf6VHJODkZSlAbXiUXg6MeVSAYTy_T9nLCQ0M76jLaEcgGbZJjgwPhsDoRt9vduriGiq3bLhgCcEcgisKEPpNAx1jEl_Rdat8Q4nkzPKb8R5fnBlfoLwAs/s320/ewilan3.png" width="320" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>A notre tour, nous proposons de célébrer cet anniversaire en <b>consacrant nos fêtes hivernales à l'univers d'<i>Ewilan</i></b>. Il y a déjà dix ans, nous avions relu et chroniqué le premier tome, <b><i><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2014/01/la-quete-dewilan-1-dun-monde-lautre.html">D'un monde à l'autre</a></i></b> ainsi que son<a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2014/04/la-quete-dewilan-tome-1-dun-monde.html"> adaptation en bande-dessinée</a> ; dans les prochaines semaines, nous mettrons à l'honneur <b>la suite de la saga</b>. <br /></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Ah, et bien sûr, comme tous les ans, nous rejoignons le traditionnel <a href="http://mya-books.over-blog.com/2023/11/challenge-christmas-time-2023.html"><b><i>Challenge Christmas Time de Mya Rosa</i></b></a>, qu'on ne manquerait évidemment pour rien au monde.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: center;"><b>Alors, prêts à faire le pas sur le côte ?</b></div><div style="text-align: center;"><b>Cette année, nous fêterons Noël à Gwendalavir ! </b><br /></div><p></p><p><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuovWQpbc86L-3RvOaEJ5-5NISFhZtmWzaIqE9HDWVylM7wEgGJb1owMP01IBS7F74MoHiub0rknKUsSThVnNccqtNLp16Bz6VKOLrpXk7Ep8ZVyzCvI-79lfEubsIDR_RPRkm9LwC_w_IeZy4cOv6WTc-uzrPTlbmX_5k21jKzGEpSHOioCyyTenYnLd7/s564/mya1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="410" data-original-width="564" height="146" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuovWQpbc86L-3RvOaEJ5-5NISFhZtmWzaIqE9HDWVylM7wEgGJb1owMP01IBS7F74MoHiub0rknKUsSThVnNccqtNLp16Bz6VKOLrpXk7Ep8ZVyzCvI-79lfEubsIDR_RPRkm9LwC_w_IeZy4cOv6WTc-uzrPTlbmX_5k21jKzGEpSHOioCyyTenYnLd7/w200-h146/mya1.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaRaU9i5Gpjv1gRsoeIZ5_MNL-Fo0t8oclKMqZwtBLDeDjB2ZS7f9_8ejzm4EG81sDtlDzMop08r1TabXdWh_mb70obAYxXFqJmH18ti3igsADTm4P4jgypDImIHe6kz9-JiMr92nRtKnrAK4mzy3QQa89EKD-QJAIXp7L-dYAfPdjlgrSbWIrmxVpjv09/s277/ewilan%20logo.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="277" data-original-width="271" height="147" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaRaU9i5Gpjv1gRsoeIZ5_MNL-Fo0t8oclKMqZwtBLDeDjB2ZS7f9_8ejzm4EG81sDtlDzMop08r1TabXdWh_mb70obAYxXFqJmH18ti3igsADTm4P4jgypDImIHe6kz9-JiMr92nRtKnrAK4mzy3QQa89EKD-QJAIXp7L-dYAfPdjlgrSbWIrmxVpjv09/w144-h147/ewilan%20logo.jpg" width="144" /></a></div></div>Pedro Pan Rabbithttp://www.blogger.com/profile/01848002489002426244noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-4842813192512676216.post-19042087009932954212023-12-21T04:56:00.000-08:002023-12-21T04:56:13.639-08:00Un automne à écrire (enfin presque)...<div style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOXmq8dmaD3-_v-2re6i6a4qlUcxp5s2Tz-u4EFVwILj_vn6Cq3EEw8iaPvo2XCOgK9NKByCZOz8hKuSkImBT-n_dBlnzDAEt2SPsXplWVH0MMc2N6fc08zMxWKKgslzx527Am22xniyhwfYqheiDnHn4azosx2u9QJ96VJRcs4EZ9fybbu-OIz2tGR6R4/s1000/typewriter3.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="667" data-original-width="1000" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOXmq8dmaD3-_v-2re6i6a4qlUcxp5s2Tz-u4EFVwILj_vn6Cq3EEw8iaPvo2XCOgK9NKByCZOz8hKuSkImBT-n_dBlnzDAEt2SPsXplWVH0MMc2N6fc08zMxWKKgslzx527Am22xniyhwfYqheiDnHn4azosx2u9QJ96VJRcs4EZ9fybbu-OIz2tGR6R4/w400-h266/typewriter3.jpeg" width="400" /></a></div> <br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Voilà longtemps qu'on n'avait pas été aussi <b>ponctuel pour notre article saisonnier</b>. L'approche imminente des fêtes (pour lesquelles nous avons tout juste commencé les préparatifs) vient de nous rappeler que l'automne touchait à sa fin et, très franchement, on n'en est pas mécontent. On aimerait vous dire que nous avons passé un délicieux été indien à taper à la machine et à couvrir nos carnets d'encre encore et encore, mais la pluie, qui a tombé sans discontinuer, a surtout engendré un enchaînement de <b>rhumes, grippes, angines et autres joyeusetés</b>. Les virus et autres microbes se sont ainsi succédés de fin octobre jusqu'à... eh bien, jusqu'à aujourd'hui. Bon, cela étant, consolons-nous : tout n'était pas noir, cet automne...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><b><u>Escapades </u></b>:</div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVw81zjDTJu7f4E0CfFnIAq_j-V9T0lo6FZ3L5zI7dud07_Lahy4MsJ2fSgxn7lWhuVJsZ1c9Ei1dzkMgVsPmK5A3mIpfeVuXVSSbfHZvA_Z_BABjMg64rsBRMyY9iWjwmuCAh1XdoazSiNUulPabdGnF6e6VUdNICjNz1ij4Idm6_HJdyvUQdIm4zGGjZ/s3088/20231102_171803.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3088" data-original-width="3088" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVw81zjDTJu7f4E0CfFnIAq_j-V9T0lo6FZ3L5zI7dud07_Lahy4MsJ2fSgxn7lWhuVJsZ1c9Ei1dzkMgVsPmK5A3mIpfeVuXVSSbfHZvA_Z_BABjMg64rsBRMyY9iWjwmuCAh1XdoazSiNUulPabdGnF6e6VUdNICjNz1ij4Idm6_HJdyvUQdIm4zGGjZ/w200-h200/20231102_171803.jpg" width="200" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Il y a eu, en début de saison, quelques belles journées, lesquelles ont permis autant de promenades avant que n'arrive le déluge. Quelques maigres petites semaines de <b>feuilles mordorées et de ciels écarlates</b> qui auront merveilleusement bien intronisé nos fêtes d'<b>Halloween </b>(qui ont d'ailleurs occupé une bonne partie de nos publications, comme chaque année) - probablement notre <b>période favorite</b>, celle à laquelle on s'émerveille (ou on frissonne, parfois) de petites curiosités qui nous laissent de marbre le reste du temps : les contours d'une chapelle dans la brume, les tombes d'un cimetière dans le soleil couchant, ou encore cette étrange maison ornée d'un beffroi, dont on se demande encore de quel conte gothique elle a bien pu sortir...</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMm4TL0jpUPgPMJcf4BJLO9zqIZJi6vlID5SrT9yU3MvqlqKrVcUgOD5-ZrjotUWcgIJHkOI1G5IciXE4je4XC-qVJofhTAbLCaO0_d00zLyMLueBYa1bGfkTOHQku7O_RNOkRD-CabTniatnfhvMR8hjz_TWCHis90uOp1gkp7tkS8Cv030leUsZ5XNZ6/s4128/20230930_181524.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2322" data-original-width="4128" height="113" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMm4TL0jpUPgPMJcf4BJLO9zqIZJi6vlID5SrT9yU3MvqlqKrVcUgOD5-ZrjotUWcgIJHkOI1G5IciXE4je4XC-qVJofhTAbLCaO0_d00zLyMLueBYa1bGfkTOHQku7O_RNOkRD-CabTniatnfhvMR8hjz_TWCHis90uOp1gkp7tkS8Cv030leUsZ5XNZ6/w200-h113/20230930_181524.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5e7EvLfrVf4H7lUuM7DFmB92Xl6pdmudqtpC2NmwxHw6Ke7SkpFXy3qAoCdC10e4DI7c9VR090ecGMHdh5MhNoZ5xCoE9hCUG6TF_HudKgmEqnpDsiCYxU8E110bpTb88NiyBSOmWtlh1tCZitis-eUYkAyPOBVSfFlE5UJ9j2HktgvX_5qNdgVdeGgfd/s4128/20230930_181427.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2322" data-original-width="4128" height="113" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5e7EvLfrVf4H7lUuM7DFmB92Xl6pdmudqtpC2NmwxHw6Ke7SkpFXy3qAoCdC10e4DI7c9VR090ecGMHdh5MhNoZ5xCoE9hCUG6TF_HudKgmEqnpDsiCYxU8E110bpTb88NiyBSOmWtlh1tCZitis-eUYkAyPOBVSfFlE5UJ9j2HktgvX_5qNdgVdeGgfd/w200-h113/20230930_181427.jpg" width="200" /></a></div></div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5e7EvLfrVf4H7lUuM7DFmB92Xl6pdmudqtpC2NmwxHw6Ke7SkpFXy3qAoCdC10e4DI7c9VR090ecGMHdh5MhNoZ5xCoE9hCUG6TF_HudKgmEqnpDsiCYxU8E110bpTb88NiyBSOmWtlh1tCZitis-eUYkAyPOBVSfFlE5UJ9j2HktgvX_5qNdgVdeGgfd/s4128/20230930_181427.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnaxeqRJVZszcFC1jg-yr1Ghx92pUcUKfnorpzXgFvQzjKoGcN4KRZigq3Wg6rrt9XOfXNQ9MoDYVS_Pxa4bveTRmSj-4G2oNkeRJuy4tTTHK2JfdbCaReNucrfl5QK4APq3AnlTz0XSk3vfxZ3ESKTJXWVzfQOmB-llXO8FBNBnquudM6slTLg1u6UrCt/s3088/20231102_172224.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3088" data-original-width="3088" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnaxeqRJVZszcFC1jg-yr1Ghx92pUcUKfnorpzXgFvQzjKoGcN4KRZigq3Wg6rrt9XOfXNQ9MoDYVS_Pxa4bveTRmSj-4G2oNkeRJuy4tTTHK2JfdbCaReNucrfl5QK4APq3AnlTz0XSk3vfxZ3ESKTJXWVzfQOmB-llXO8FBNBnquudM6slTLg1u6UrCt/w200-h200/20231102_172224.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3rHGyNGsDZdg_mwTJxBbbcz5q2JZslISjbW71N_80UcSEX1wBplVb94EVbYS9OIbKUxZu-JG8DTXxWapwHIBgD9AKQBSqEJj8V46xmvNK68S0smQJUryL21CBS6i7EkicfJ-IYlW6OYhEW6e_GKbSeLPBjHPv-u0Xhxyh55k7IIcbVSHc1uwx9YY8-Q86/s3088/20231006_082017.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3088" data-original-width="3088" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3rHGyNGsDZdg_mwTJxBbbcz5q2JZslISjbW71N_80UcSEX1wBplVb94EVbYS9OIbKUxZu-JG8DTXxWapwHIBgD9AKQBSqEJj8V46xmvNK68S0smQJUryL21CBS6i7EkicfJ-IYlW6OYhEW6e_GKbSeLPBjHPv-u0Xhxyh55k7IIcbVSHc1uwx9YY8-Q86/w200-h200/20231006_082017.jpg" width="200" /></a></div></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Et puis, pour un rendez-vous professionnel, il y a eu un <b>aller et retour express</b> <b>à la capitale</b> (on a rarement fait aussi court, à peine quelques heures sur place, mais la saison est davantage au confort du fauteuil crapaud et de la bibliothèque qu'à l'humidité du dehors, fut-elle parisienne). Passage rapide, donc, mais néanmoins l'occasion d'aller admirer une <b>fantastique exposition sur l'ambre, à la galerie Kugel</b>, et de s'arrêter déjeuner <b>le menu spécial Halloween</b> (peut-être pas notre meilleure décision, mais ça avait le mérite d'être drôle) au restaurant de la librairie anglaise <b>Smith & Son</b>.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9-YMISzdfk3NiEPsoQad2ieq1kSz4uwjy5G73d_pit9IoiVR9zEVVTtlZ5nPnfuHFh-vCziGgMLGLam-KwmcvMfHYEnYc_8KPiofaZa4GtSsrhXd9on8rMuaHB_J4qkVb7qKrQe8GAOom4_edvd2yLY8byMOJjGlQCtLO3Cx-eWPWQmu64JnZkZMqrS0E/s4128/20231031_120223.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2322" data-original-width="4128" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9-YMISzdfk3NiEPsoQad2ieq1kSz4uwjy5G73d_pit9IoiVR9zEVVTtlZ5nPnfuHFh-vCziGgMLGLam-KwmcvMfHYEnYc_8KPiofaZa4GtSsrhXd9on8rMuaHB_J4qkVb7qKrQe8GAOom4_edvd2yLY8byMOJjGlQCtLO3Cx-eWPWQmu64JnZkZMqrS0E/s320/20231031_120223.jpg" width="320" /></a></div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFXCXrkgAVTl6qNpxBv901CXbDgH7cvdcH4dJk5nxSHzdb-LOet5_wNOmzMjvvNExEnAtL3A_m-Qn0jWY0cXKtlHGqPd2QO1nVRn8jbTwuJQO3XhB5_jmRLdg0Ae5gos04VmTBQ3Wkj-lSSpBoWHsCuJNRWZ3b0IX1xCqdpR_4I2rEAAnMJ6jks4uR8KaS/s4128/20231031_120101.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3096" data-original-width="4128" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFXCXrkgAVTl6qNpxBv901CXbDgH7cvdcH4dJk5nxSHzdb-LOet5_wNOmzMjvvNExEnAtL3A_m-Qn0jWY0cXKtlHGqPd2QO1nVRn8jbTwuJQO3XhB5_jmRLdg0Ae5gos04VmTBQ3Wkj-lSSpBoWHsCuJNRWZ3b0IX1xCqdpR_4I2rEAAnMJ6jks4uR8KaS/w200-h150/20231031_120101.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6lR5TloliTaG7OY9gROb8EermpeED8Kx2pr2pFJDqz91Sz6CLmeApRfnqmOx017o8sR_SQmZBV1rqp3gJRlTyTWB-iM3hTz5H7E2JyoJo4uwBgapeyMwOTwPlvnH-hK6v19YeJi84wuXzfGwvZQUt9CQnRiN3McsZWaFXcvB4qghuDp_ZKfnjSJAR-4rV/s4128/20231031_123232.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3096" data-original-width="4128" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6lR5TloliTaG7OY9gROb8EermpeED8Kx2pr2pFJDqz91Sz6CLmeApRfnqmOx017o8sR_SQmZBV1rqp3gJRlTyTWB-iM3hTz5H7E2JyoJo4uwBgapeyMwOTwPlvnH-hK6v19YeJi84wuXzfGwvZQUt9CQnRiN3McsZWaFXcvB4qghuDp_ZKfnjSJAR-4rV/w200-h150/20231031_123232.jpg" width="200" /></a></div></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLKmjS-Strnik6v26pUa5aM3Pdm7uko8kSyNIBlV8j8cb9xCUoc-SwGMhDJPt_2qVRtFlsF7j7RpBatw_BC10cX39kQgkx2APFS_ujqn95Q4dtN4X9Vo5UJCsgPugiXQtb4CwjwaH-y7FrdaXuKlSyMRk56r2QjQM4hilnHQI0OOd6YQ_l-sIp38LA5Yu5/s3088/20231031_123437.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3088" data-original-width="3088" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLKmjS-Strnik6v26pUa5aM3Pdm7uko8kSyNIBlV8j8cb9xCUoc-SwGMhDJPt_2qVRtFlsF7j7RpBatw_BC10cX39kQgkx2APFS_ujqn95Q4dtN4X9Vo5UJCsgPugiXQtb4CwjwaH-y7FrdaXuKlSyMRk56r2QjQM4hilnHQI0OOd6YQ_l-sIp38LA5Yu5/w200-h200/20231031_123437.jpg" width="200" /></a></div><p></p><p><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDdpjqMMcV6ETcsAoZqld_txvCZ2_6Ik6QXm0-OJ0QoeyZrHLwIYkYaWPf7l71Rl-5T78d0CVGzvc_BWMWChtBB3QkbphyDEU3zZ_suXg9JZeUFsHtLbWMaFKWBGQnNFxYUzK-RfY7zTjoesnO81YSgk_h_01F-G069Bv-uE0xcpAR9NjNWFdSvUFMQQKE/s3088/20231031_125836.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3088" data-original-width="3088" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDdpjqMMcV6ETcsAoZqld_txvCZ2_6Ik6QXm0-OJ0QoeyZrHLwIYkYaWPf7l71Rl-5T78d0CVGzvc_BWMWChtBB3QkbphyDEU3zZ_suXg9JZeUFsHtLbWMaFKWBGQnNFxYUzK-RfY7zTjoesnO81YSgk_h_01F-G069Bv-uE0xcpAR9NjNWFdSvUFMQQKE/w200-h200/20231031_125836.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwT-KlLeX20HQXjxfXUgEhN_Oj2-61RMg5sWijHsTvlZ9gTEEhEK1Rr7jEAMLF_vKDc1i6xSmUyZoDR_CpuUHsiU4ljW7hswErXChPJ4cpxH5L3JAPWt8ITOdvxSU-4KlMqovX5HkhpQOMfhIr838uniZn7vGW2j4u7UBMFGyTmeTqZU-B8AFTds87Y7ga/s3088/20231031_130526.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3088" data-original-width="3088" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwT-KlLeX20HQXjxfXUgEhN_Oj2-61RMg5sWijHsTvlZ9gTEEhEK1Rr7jEAMLF_vKDc1i6xSmUyZoDR_CpuUHsiU4ljW7hswErXChPJ4cpxH5L3JAPWt8ITOdvxSU-4KlMqovX5HkhpQOMfhIr838uniZn7vGW2j4u7UBMFGyTmeTqZU-B8AFTds87Y7ga/w200-h200/20231031_130526.jpg" width="200" /></a></div></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjs_CM4nqdK28ydIId1BaSKgvFWlapveaWRiYBAgo6Sc7Uum1xHOm8QLcO58_c4gSihwrs7nCq3jJTk6DrKYOTwls6E-4uoqTyPI_azA1Tw8scbeEBrQaNOvHTmjLdBlJk3RuBTbuPQBS5K6zcOn4pn7gc67S8jNYK3N4eEb2wMrML2CFEnBXHZGu9FgKXA/s4128/20231031_132947.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4128" data-original-width="3096" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjs_CM4nqdK28ydIId1BaSKgvFWlapveaWRiYBAgo6Sc7Uum1xHOm8QLcO58_c4gSihwrs7nCq3jJTk6DrKYOTwls6E-4uoqTyPI_azA1Tw8scbeEBrQaNOvHTmjLdBlJk3RuBTbuPQBS5K6zcOn4pn7gc67S8jNYK3N4eEb2wMrML2CFEnBXHZGu9FgKXA/w150-h200/20231031_132947.jpg" width="150" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3cSvmRBIBlwxzmBT0cngiRlkInS6I_rc2QWDeQm9N2XOv5-M6OmzwG2W7qhy3GXXO8ZN4QojZ8YoH7f07WSbVWgGiclvFHsS-0h7PbZxdrPif8pZxYjdhWOSa2p9j-VCzFRKfDRd3ufiEZ-BzuVfKrFfm5exAAxko-rIxrlV3OtleGVkl1hoaVUNXqyfU/s4128/20231031_133458.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4128" data-original-width="3096" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3cSvmRBIBlwxzmBT0cngiRlkInS6I_rc2QWDeQm9N2XOv5-M6OmzwG2W7qhy3GXXO8ZN4QojZ8YoH7f07WSbVWgGiclvFHsS-0h7PbZxdrPif8pZxYjdhWOSa2p9j-VCzFRKfDRd3ufiEZ-BzuVfKrFfm5exAAxko-rIxrlV3OtleGVkl1hoaVUNXqyfU/w150-h200/20231031_133458.jpg" width="150" /></a></div></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZn_0g-3wgtv_n0AFBSHrEpC4j-rgTRzuuT5yfNwmW3OMqbjij6bw42G03pbIHhnJ0GhCBFlzlw9NZ4ACd0PaKm8bmNeDjjtZC1pi_h-MpMQzgrxrj798aAnhyjjvXsReW9BBOeSk-fkzsbrjqlyBIw65EvcE9fj0QDWSUk4IIqfcNA_XVcPZDMBx6zzbw/s4128/20231031_134105.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEzeuhYAt67qga4nocadp84lGIhdl7SlxjqulSIW_UQnFvpL74ueqNxZwVkjc9I8d84JS1Pqx095qqdNWQZmX-VP0lotz21vB2jjSdxyMGPPBcr4TmWjRK3UIrKQf-62fono55d9nBzHbfKOvtV1eDfC2DdZvrCRafwsiPrsR_pCVlKn9j3FyDlwwvaq00/s4128/20231031_133904.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3096" data-original-width="4128" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEzeuhYAt67qga4nocadp84lGIhdl7SlxjqulSIW_UQnFvpL74ueqNxZwVkjc9I8d84JS1Pqx095qqdNWQZmX-VP0lotz21vB2jjSdxyMGPPBcr4TmWjRK3UIrKQf-62fono55d9nBzHbfKOvtV1eDfC2DdZvrCRafwsiPrsR_pCVlKn9j3FyDlwwvaq00/w200-h150/20231031_133904.jpg" width="200" /></a><img border="0" data-original-height="3096" data-original-width="4128" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZn_0g-3wgtv_n0AFBSHrEpC4j-rgTRzuuT5yfNwmW3OMqbjij6bw42G03pbIHhnJ0GhCBFlzlw9NZ4ACd0PaKm8bmNeDjjtZC1pi_h-MpMQzgrxrj798aAnhyjjvXsReW9BBOeSk-fkzsbrjqlyBIw65EvcE9fj0QDWSUk4IIqfcNA_XVcPZDMBx6zzbw/w200-h150/20231031_134105.jpg" width="200" /></div></div><br /><div style="text-align: justify;"><span> </span>Retour dans notre fief : dans un autre registre que l'écrasé de monstre et la momie de saucisse, on s'est régalé d'un <b>succulent déjeuner dans l'un de nos restaurants favoris</b>, avec une amie de longue date. L'Angleterre n'était pas loin puisqu'au menu d'automne, il y avait un filet mignon façon Wellington (de quoi rappeler notre menu de Noël précédent façon <i><b>Downton Abbey</b></i>) et un riz au lait au potimarron, probablement l'une des meilleures surprises gustatives depuis longtemps.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfo_q3K5vXNUvjc8PSh-TRduDbs-Po5dLodW43VqE9qJJRaOCmk9bO3xa0TfCi1jCiXy10_QYEYNRe7QM0eVDY4SA8_rdru5lsRV_7Xs9Mv3HqZO26F2JDyurdcejYEEy2avYzJRtOEKSh6Q4eTd3wxctYxsaqB2Kt4qSDeRkb1sc45ZLjl3l01renKsPa/s3088/20231103_123246.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3088" data-original-width="3088" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfo_q3K5vXNUvjc8PSh-TRduDbs-Po5dLodW43VqE9qJJRaOCmk9bO3xa0TfCi1jCiXy10_QYEYNRe7QM0eVDY4SA8_rdru5lsRV_7Xs9Mv3HqZO26F2JDyurdcejYEEy2avYzJRtOEKSh6Q4eTd3wxctYxsaqB2Kt4qSDeRkb1sc45ZLjl3l01renKsPa/w200-h200/20231103_123246.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4vRWL1xTu8lg0GPCdGBqtgnY02QE5Ur2RD0W32eTu8_bShSgwFGYgSfnBuf9T573jirdERNJARSGkrk0jBy5EBZsvHASUC_9vf3wQfVgt28wMzhyphenhyphenmJ3vFl2JRI27bHtscAyGwcrTcxEo-bQEMjAsPL8c3gyMcxVH5nmBb-rnstFUbcMZFgqb5xCxhGaxN/s3088/20231103_130502.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3088" data-original-width="3088" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4vRWL1xTu8lg0GPCdGBqtgnY02QE5Ur2RD0W32eTu8_bShSgwFGYgSfnBuf9T573jirdERNJARSGkrk0jBy5EBZsvHASUC_9vf3wQfVgt28wMzhyphenhyphenmJ3vFl2JRI27bHtscAyGwcrTcxEo-bQEMjAsPL8c3gyMcxVH5nmBb-rnstFUbcMZFgqb5xCxhGaxN/w200-h200/20231103_130502.jpg" width="200" /></a></div></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><br /><br /></div><div style="text-align: center;"><b><u>Achats, cadeaux, acquisitions :</u></b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBViPT0v7VI1Ai3rcOtQ2h-SIdXovMR88YVB-W1vnsP9Q-hUd69AC-HzODh0e6WDxtJsBAc3i6QBrBPFAg2qe_41wjZXA-ZnSdrq2CqQQZtFXdPIDTitPH9P_VceRpjWj8v7xzc3uNJwLBkwhoCS44qISKTj3gDhCJL9_oOC-6wjl-DhvxvtM0Ev5R2N6m/s3088/20231023_101055.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3088" data-original-width="3088" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBViPT0v7VI1Ai3rcOtQ2h-SIdXovMR88YVB-W1vnsP9Q-hUd69AC-HzODh0e6WDxtJsBAc3i6QBrBPFAg2qe_41wjZXA-ZnSdrq2CqQQZtFXdPIDTitPH9P_VceRpjWj8v7xzc3uNJwLBkwhoCS44qISKTj3gDhCJL9_oOC-6wjl-DhvxvtM0Ev5R2N6m/w200-h200/20231023_101055.jpg" width="200" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Est-il nécessaire de préciser qu'on n'a, une fois de plus,<b> pas fait dans la sobriété </b>en matière d'acquisition livresque ? Avant de heurter la sensibilité des disciples de Dominique Loreau ou de Marie Kondo, sachez que la plupart (bon, d'accord, certains) de ces livres étaient des cadeaux ou des services de presse. Enfin, au moins quelques-uns. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrQwr0m5E7trPBIabeNbRwYvPnllib8MqV2vghADG0ko8S-xbaLHCjDuVuL56gkVUSm8rOEVDmEHpawjDEWi0smp050PdgQceRnTnpK6ZSaPizbE95O8gOz-z6gOm1EO3GVTm_HA9wpSpnKMguX8ybx1kZ2g2FhHXR2NEUNOUU613nxPtNy0FjxABXVPIB/s3088/20231023_101454.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3088" data-original-width="3088" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrQwr0m5E7trPBIabeNbRwYvPnllib8MqV2vghADG0ko8S-xbaLHCjDuVuL56gkVUSm8rOEVDmEHpawjDEWi0smp050PdgQceRnTnpK6ZSaPizbE95O8gOz-z6gOm1EO3GVTm_HA9wpSpnKMguX8ybx1kZ2g2FhHXR2NEUNOUU613nxPtNy0FjxABXVPIB/w200-h200/20231023_101454.jpg" width="200" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwmo-aYNMH9iJ__03PZrCuCYn4Lr4TUNUwe5rnG1rE2DLa1tDcy8xc_fG7cCWJGJP2O2wm7Sf03GZ1QwwThvp6ZgGhK88YJgZwRtbRrFIHBdkmbFoZE11KkwrtQEMSNQAm86yeEjFYcZ-KGcW6lMihTTfZRoqc_2W3nSXtZ0ANnTcuju6KTXslLrI_9ZBB/s3088/20231118_131539.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3088" data-original-width="3088" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwmo-aYNMH9iJ__03PZrCuCYn4Lr4TUNUwe5rnG1rE2DLa1tDcy8xc_fG7cCWJGJP2O2wm7Sf03GZ1QwwThvp6ZgGhK88YJgZwRtbRrFIHBdkmbFoZE11KkwrtQEMSNQAm86yeEjFYcZ-KGcW6lMihTTfZRoqc_2W3nSXtZ0ANnTcuju6KTXslLrI_9ZBB/w200-h200/20231118_131539.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0E1auctDn4_Pmvzp-ZhFcMmuY028XdbnkTMRIstdPrSnY8URVdLIwmXwq8CVZD1yP_xqDv4Hha_qRDPNb1Wh-TKDDkF7AzvbD1gKG-SUlLTAGfZXVU4gkGXIcEwh6HWWCLDLKQFkpWgZMjCHNO_3731c0O6f_tQ4fnJTbqjWO_-O6K1EnG9hsoBKvUk7G/s3088/20231118_131614.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3088" data-original-width="3088" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0E1auctDn4_Pmvzp-ZhFcMmuY028XdbnkTMRIstdPrSnY8URVdLIwmXwq8CVZD1yP_xqDv4Hha_qRDPNb1Wh-TKDDkF7AzvbD1gKG-SUlLTAGfZXVU4gkGXIcEwh6HWWCLDLKQFkpWgZMjCHNO_3731c0O6f_tQ4fnJTbqjWO_-O6K1EnG9hsoBKvUk7G/w200-h200/20231118_131614.jpg" width="200" /></a></div></div><p></p><div style="text-align: justify;"><span> </span>On a commencé l'automne avec ce très bel<b> album sur les grands méchants de la fiction, par B. Lacombe et S. Perez</b> (<a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/11/lenfance-des-mechants-des-vilaines-et.html">chroniqué pendant le challenge Halloween</a>) et acquis le <i><b>Blanche-Neige</b></i> mis en image par <b>F. Roca</b>. Côté romans, on s'est rappelé (allez savoir pourquoi) qu'on avait arrêté notre lecture des romans <b><i>Thursday Next</i></b> il y a environ dix ans... sur un coup de tête, on a déniché les tomes qui nous manquaient (sans savoir quand on aura le temps d'y remettre le nez).</div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Le peu d'ouvrages traduits en France de l'excellente <b>Alice Hoffman </b>nous
amène souvent à partir en recherche de ses rares titres édités dans
l'Hexagone ; de notre dernière quête, nous avons rapporté <i><b>Le roi du
fleuve</b></i>, qui nous faisait de l’œil depuis fort longtemps. </div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Le livre, récemment paru (et très attendu), d'A. Eekhout sur <b>Mary Shelley</b> a quant à lui très vite rejoint notre PAL dès sa parution et une discussion avec l'auteur <b>F. Clavel </b>nous a incité à acquérir le premier tome de son cycle <b><i>Nicki Turner contre les croquemitaines</i></b>, qui attend celui-là aussi qu'on ait le temps de l'ouvrir.</div><div style="text-align: justify;"><span> </span>De notre escapade chez <b>Smith & Son</b>, on a rapporté le dernier opus des <i><b>Miss Fisher</b></i> et l'envie de relire des <b><i>Nancy Drew / Alice détective</i></b> (il y a plus de dix ans, on tenait un site très fourni sur le sujet, lequel a malheureusement disparu de la surface du web) : qu'à cela ne tienne, on en a commandé quelques uns, ainsi qu'un essai sur le sujet. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTC3NgqI5qFCvHr4BnJoeNHIARWI-wxmKr8czZ16Yf5M4AUI4mtrRH4dY6s53bnAMyZNALYUkvaTk381m2UgDGM-F3OngGD-7OKmx27ANFLTc8AXMsat_EVOsubqKjfuXdot356xlui-gVzt3VaIPe61bt5YyaDBowA68dpxlirWENBESK-_nEIIzgieJK/s4128/20231118_131721.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3096" data-original-width="4128" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTC3NgqI5qFCvHr4BnJoeNHIARWI-wxmKr8czZ16Yf5M4AUI4mtrRH4dY6s53bnAMyZNALYUkvaTk381m2UgDGM-F3OngGD-7OKmx27ANFLTc8AXMsat_EVOsubqKjfuXdot356xlui-gVzt3VaIPe61bt5YyaDBowA68dpxlirWENBESK-_nEIIzgieJK/w200-h150/20231118_131721.jpg" width="200" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsUp64ocub_Xvyzcjh3RN99FFN9av23GErwhbtsyeDWEOY6m6Gi2gNnALnamc_C_5loJF6ODRm9CQBSoQcPdqsbsXLeQhJ9Dgol_dns7UHg6gzFqo5cyYUALYOdrsQ1mUiT8kPor9TdJgThCxAf3VcethzmNypFccZ27qmNyTzFvXJP5e9sJUVwqHax0_W/s3088/20231215_100853.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjf55EASYNphHr90q59S_plOHFNfml7iTXKev7aarpVdXEo_QqUSyLEroZamcAcocEUKPkHUGafCCYtQWdjgeqY4pAxR5-jvaG6N_9yXOFFXizPKP_eI-Ym8fMyu7nIspl9RJIny5naM-D_dE_isvmXUgUNv_fvObTOpOk7GTYoS9UwH7CRZUTp2Mobf6Sj/s3088/20231215_100816.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3088" data-original-width="3088" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjf55EASYNphHr90q59S_plOHFNfml7iTXKev7aarpVdXEo_QqUSyLEroZamcAcocEUKPkHUGafCCYtQWdjgeqY4pAxR5-jvaG6N_9yXOFFXizPKP_eI-Ym8fMyu7nIspl9RJIny5naM-D_dE_isvmXUgUNv_fvObTOpOk7GTYoS9UwH7CRZUTp2Mobf6Sj/w200-h200/20231215_100816.jpg" width="200" /></a><img border="0" data-original-height="3088" data-original-width="3088" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsUp64ocub_Xvyzcjh3RN99FFN9av23GErwhbtsyeDWEOY6m6Gi2gNnALnamc_C_5loJF6ODRm9CQBSoQcPdqsbsXLeQhJ9Dgol_dns7UHg6gzFqo5cyYUALYOdrsQ1mUiT8kPor9TdJgThCxAf3VcethzmNypFccZ27qmNyTzFvXJP5e9sJUVwqHax0_W/w200-h200/20231215_100853.jpg" width="200" /></div></div><p style="text-align: justify;"><span> </span>Du côté des "beaux livres", on a rapporté de la galerie Kugel le <b>catalogue d'exposition consacré à l'ambre </b>(un beau bébé de plusieurs kilos). On a également croisé, tout à fait par hasard dans une grande surface de déstockage, ce <b>livre de gourmandises littéraires consacré à Sherlock Holmes </b>(alors on s'est dit "Pourquoi pas ?"). Enfin,<i> the last but not the least</i>, Hachette nous a fait parvenir <b>cette superbe encyclopédie illustrée consacrée à Jane Austen</b>, co-écrite par <b><i>Jane Jausten lost in France</i></b> <i>herself </i>! L'ouvrage en question pose aux côtés d'un très joli mug artisanal à l'effigie de la célèbre autrice, conçu par l'atelier <b><a href="https://www.facebook.com/ceramique.kitsoon/?locale=fr_FR">Les créations de Kitsoon</a></b>.<br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnmXmSTVTCSTR7CqwU5N9xx7L3ToApl-7YgehyphenhyphenlDu3K7YidNzAVObBzMRkwwQpBbkX7cJ73oZbijKQfFZJa1KILdviknMVs8-DsC6o58BccXbNM2nVE-8ey_XBW_6MIM6RuGSTxFvONxrGCxcR2PTLigvyv4rq-37XUGjZP3n3yWVjLNXHSpaP6NRavmsY/s4128/20231221_114455.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2322" data-original-width="4128" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnmXmSTVTCSTR7CqwU5N9xx7L3ToApl-7YgehyphenhyphenlDu3K7YidNzAVObBzMRkwwQpBbkX7cJ73oZbijKQfFZJa1KILdviknMVs8-DsC6o58BccXbNM2nVE-8ey_XBW_6MIM6RuGSTxFvONxrGCxcR2PTLigvyv4rq-37XUGjZP3n3yWVjLNXHSpaP6NRavmsY/s320/20231221_114455.jpg" width="320" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><span> </span>Enfin, les <b>20 ans (déjà) de la saga </b><i><b>Ewilan</b> </i>célébrés par la maison d'édition Rageot ont été l'occasion d'acquérir le<b> livre anniversaire </b>sur le cycle de Pierre Bottero (quelque part entre l'essai et le documentaire, on vous en reparle très bientôt) et, surtout, de succomber à la <b>réédition de l'intégrale en version collector</b>.</div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Côté polars, on a craqué pour plusieurs tomes de la série <i><b>Les enquêtes de Roderick Alleyn</b></i> et on a reçu en service de presse le premier volume de la série jeunesse<b><i> Les Arsène</i></b>, en hommage à Maurice Leblanc. Pour des recherches semi-professionnelles (si, si, c'est vrai ; non, non, on ne se cherche pas d'excuse), on a récemment acheté <b>l'essai sur le spiritisme de Philippe Charlier </b>et les <b>deux best-sellers d'Allan Kardec</b>, père fondateur (et probablement un peu gourou) du spiritisme français au XIXème siècle.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiSy26yN5yWPPaSrdBzObm7E07HX7g1aK0Qc-FX8sTOu3TjPWDXHKvJ6Us-Aaadrbi1Xh3VwiK0MvspC36_j55m_gTfooi1kBqAeirWcYYnrmv3R7uIk9-S6aAerCJj4GKbJ4_zj14lHxRnhBpWqfwPH_e1asgZ_4W8vwntt7xnGCeqHrFZf0X4-d89oI8/s3088/20231013_180810.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3088" data-original-width="3088" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiSy26yN5yWPPaSrdBzObm7E07HX7g1aK0Qc-FX8sTOu3TjPWDXHKvJ6Us-Aaadrbi1Xh3VwiK0MvspC36_j55m_gTfooi1kBqAeirWcYYnrmv3R7uIk9-S6aAerCJj4GKbJ4_zj14lHxRnhBpWqfwPH_e1asgZ_4W8vwntt7xnGCeqHrFZf0X4-d89oI8/w200-h200/20231013_180810.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbFoJgkybFvTWB2hQDiZJxE1nn0NzaCfvgcidzude-F7tMOKT9TuaAm-QnmRTk44eSCWufM_pWNEhHw4CLUJf5JbMnIiMMgIDdtdFCTS5saFPJsVmKHVlpTpBgBhYo-iLiuAwHcLdnqC6iMUnbgXejxmxB0iCg2gyMJfb38bZBfEPKDH68ZizpOFu4_iRZ/s4128/20231013_180830.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3096" data-original-width="4128" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbFoJgkybFvTWB2hQDiZJxE1nn0NzaCfvgcidzude-F7tMOKT9TuaAm-QnmRTk44eSCWufM_pWNEhHw4CLUJf5JbMnIiMMgIDdtdFCTS5saFPJsVmKHVlpTpBgBhYo-iLiuAwHcLdnqC6iMUnbgXejxmxB0iCg2gyMJfb38bZBfEPKDH68ZizpOFu4_iRZ/w266-h200/20231013_180830.jpg" width="266" /></a></div></div><p></p><div style="text-align: justify;"><span> Pour </span>les autres rayons que ceux de notre bibliothèque, nous avons reçu un <b>charmant paquet de Pouchky/Ficelle For Ever </b>pour Halloween : marque-page Mercredi Addams, décorations effrayantes, carnet et, surtout, cette <b>très jolie aquarelle de maison hantée</b>.<br /></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHPBnZjwKSWxmg9totyR4APKxOw535kyYgPZwCnD3t7JHeGlKIPD1k6Ex8xHhJksUGNe8sqaKS9xnAsrU3i0Jep9mBgVjm8eP8eavZceosXybVhwinixkH38DHWkDCoiXZtRt50w0qj0xp93Htn36XO_6TvCUtEae_HuLwXcNsFuevTitNZokAvMtakN63/s3088/20231108_165247.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3088" data-original-width="3088" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHPBnZjwKSWxmg9totyR4APKxOw535kyYgPZwCnD3t7JHeGlKIPD1k6Ex8xHhJksUGNe8sqaKS9xnAsrU3i0Jep9mBgVjm8eP8eavZceosXybVhwinixkH38DHWkDCoiXZtRt50w0qj0xp93Htn36XO_6TvCUtEae_HuLwXcNsFuevTitNZokAvMtakN63/w200-h200/20231108_165247.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwAPvaVSnI_WgrnytUecwgsa65Dvro_6bLpFJuOtu7zbTsPM_MDaX9nxgTji0nS0RteT3rNOyciBierGSga9r427BjqtsKBhRs8c0JbDaRyMsVK1QLN4_fG4pHTudY6TrWAi-zwtjnhVK8LjkamveO4ZmcaHQPe0rYD6fV5binQ0Nd_pI0K9JZ9CzdcM9d/s3088/20231108_075044.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3088" data-original-width="3088" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwAPvaVSnI_WgrnytUecwgsa65Dvro_6bLpFJuOtu7zbTsPM_MDaX9nxgTji0nS0RteT3rNOyciBierGSga9r427BjqtsKBhRs8c0JbDaRyMsVK1QLN4_fG4pHTudY6TrWAi-zwtjnhVK8LjkamveO4ZmcaHQPe0rYD6fV5binQ0Nd_pI0K9JZ9CzdcM9d/w200-h200/20231108_075044.jpg" width="200" /></a></div></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Et comme nous collectionnons bien d'autres choses que des livres, nous avons aussi craqué pour ce<b> mug Peter Pan </b>au graphisme on ne peut plus <i>vintage </i>(Comment ça "Encore !?" ? Il nous en manquait un pour le travail...) et, côté <b>dressing</b>, pour du noir et blanc de circonstance (même le plus ancien des vampires n'aurait pas résisté à ces chaussures, cette chemise à col Mao, et ce <i>bomber </i>carreaux et pieds de poule, n'est-ce pas ?). <br /></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEga1cSEdTnnZb9Xy6-GR6WUzALJHwXwrD0_1pebBQbog_er9ENX1vYIwev1DkctPDsGKWQD1ePNEpEe-Zbuz60cSA4sV7BfrE3zXFh5bWGlGhQ5aXq63-IC6d2VBY5dNMhseJpllQEI_kCGcqMtNT2NmMXe514fLIbaHAPGv9OVtynhqSk4DliXGg1NaxzT/s3088/20231010_180013.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3088" data-original-width="3088" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEga1cSEdTnnZb9Xy6-GR6WUzALJHwXwrD0_1pebBQbog_er9ENX1vYIwev1DkctPDsGKWQD1ePNEpEe-Zbuz60cSA4sV7BfrE3zXFh5bWGlGhQ5aXq63-IC6d2VBY5dNMhseJpllQEI_kCGcqMtNT2NmMXe514fLIbaHAPGv9OVtynhqSk4DliXGg1NaxzT/w200-h200/20231010_180013.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgS5wZN8uJ8JYFDSyb_7Xxi5wjOB704tugzBweWpzUB3R-74fbTXvAsr4X3WCmdVsa8B0InWYSrDBqLBFMIANWCmYA1seOf8R0o6HeDM6XKWH9apgkycv5dOZ6c7wINDWkkHsrYiqOZs5chX0_1yKMW_GZmlyVHO92_MbAiuHXD31pPeVP_Y_-ZdHXVAJ6Q/s3088/20231010_180001.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3088" data-original-width="3088" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgS5wZN8uJ8JYFDSyb_7Xxi5wjOB704tugzBweWpzUB3R-74fbTXvAsr4X3WCmdVsa8B0InWYSrDBqLBFMIANWCmYA1seOf8R0o6HeDM6XKWH9apgkycv5dOZ6c7wINDWkkHsrYiqOZs5chX0_1yKMW_GZmlyVHO92_MbAiuHXD31pPeVP_Y_-ZdHXVAJ6Q/w200-h200/20231010_180001.jpg" width="200" /></a></div></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: center;"><b><u>Popote et casseroles :</u></b></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0LBr7XZO8YCROKX_8qTO4hyIXopVciaKTUbzqTJG9tmsGb6d4SWTaH7lQzvSpe3waW8ex90fpOK-cVG_gj5j2JQypn9YSdvFPhW96xzmOx1fFoEBYLeCArukQ9QV8Dc6yBYmhL88nKJWoX18BiWuBCxAqCC_15Kv2hoXylybb4ZKNKyxnyqU3BV2yXX3g/s4128/20231026_174907.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2322" data-original-width="4128" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0LBr7XZO8YCROKX_8qTO4hyIXopVciaKTUbzqTJG9tmsGb6d4SWTaH7lQzvSpe3waW8ex90fpOK-cVG_gj5j2JQypn9YSdvFPhW96xzmOx1fFoEBYLeCArukQ9QV8Dc6yBYmhL88nKJWoX18BiWuBCxAqCC_15Kv2hoXylybb4ZKNKyxnyqU3BV2yXX3g/s320/20231026_174907.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;"><span> </span></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Peu de temps cet automne pour flâner aux fourneaux. Excepté un <b>dîner prévu de longue date avec quelques invités </b>venus au Terrier et un <b>weekend d'Halloween</b> avec notre cousine pour buller devant des adaptations d'Agatha Christie, on n'a eu <b>peu d'occasions de nous lancer dans de grandes expériences culinaires</b>. Cette saison a donc été celle de la<b> tourte "Délice des catacombes"</b> et du <b>gâteau invisible au potimarron</b>, deux classiques qui reviennent dès que s'ouvre le saison des cucurbitacées. Mais la coutume la plus significative de cette période de l'année, c'est bien évidemment la préparation du <b>Cotignac </b>d'Emilie du Châtelet, concocté cette année avec plus de 2 kilos de coings !<br /></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWcqE0msk8xDn3m9jHxSg2xatu72aa_p3RmMqJ0sijziNOKTqTbeFQcMprEBixiaoqACOpeia3ZBv52VdR09DkEI2LW-dP-m7ezUk2ZaIcg-_TdTdx28dvEEU6sfwRVm6AViYkLDHY2OIiPc0TNHAaC7QGTF0dxNcpa2gkYYathTTmjx5fOEVkXP0JfPgo/s4128/20231028_205609.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3096" data-original-width="4128" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWcqE0msk8xDn3m9jHxSg2xatu72aa_p3RmMqJ0sijziNOKTqTbeFQcMprEBixiaoqACOpeia3ZBv52VdR09DkEI2LW-dP-m7ezUk2ZaIcg-_TdTdx28dvEEU6sfwRVm6AViYkLDHY2OIiPc0TNHAaC7QGTF0dxNcpa2gkYYathTTmjx5fOEVkXP0JfPgo/w200-h150/20231028_205609.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMAl7hNtJA4WF96GKmwwEIqy_I8NTfTnngHDg2tAfRgGar5dtaXsFvbctuL1nmjxeWxy4p93i2_ftuu0s6pevAMezUwsyQtcLEh9nuNh-jsYMdOQvwDssk2RxQ6nH_kRXUEIUBTCQO2ZTV8uOn5TYa2k65ylsxVh3P-Jk6El3KqYfSQdpLnCEJQfrIdM4Z/s4128/20231028_205848.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3096" data-original-width="4128" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMAl7hNtJA4WF96GKmwwEIqy_I8NTfTnngHDg2tAfRgGar5dtaXsFvbctuL1nmjxeWxy4p93i2_ftuu0s6pevAMezUwsyQtcLEh9nuNh-jsYMdOQvwDssk2RxQ6nH_kRXUEIUBTCQO2ZTV8uOn5TYa2k65ylsxVh3P-Jk6El3KqYfSQdpLnCEJQfrIdM4Z/w200-h150/20231028_205848.jpg" width="200" /></a><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMAl7hNtJA4WF96GKmwwEIqy_I8NTfTnngHDg2tAfRgGar5dtaXsFvbctuL1nmjxeWxy4p93i2_ftuu0s6pevAMezUwsyQtcLEh9nuNh-jsYMdOQvwDssk2RxQ6nH_kRXUEIUBTCQO2ZTV8uOn5TYa2k65ylsxVh3P-Jk6El3KqYfSQdpLnCEJQfrIdM4Z/s4128/20231028_205848.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><br /></a></div></div></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiI7jZSTuG5-SCWxcFPcBGxGX0zVw7D3kc9yApk8STxbc8FHIFclcwxaKV2K_mnX5EdqjnyOrO1wIlc3issGMzbV7_-R09U_FvWC2mPCJtex9M1ySHfNwSAhyphenhyphenco50p0HZKP4wYtoUvsBbHlFPgvP48caTwVBSMDqbKrXcsbhXSSFhX5TD_2li7jgT0w_LOp/s3088/20231026_175731.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3088" data-original-width="3088" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiI7jZSTuG5-SCWxcFPcBGxGX0zVw7D3kc9yApk8STxbc8FHIFclcwxaKV2K_mnX5EdqjnyOrO1wIlc3issGMzbV7_-R09U_FvWC2mPCJtex9M1ySHfNwSAhyphenhyphenco50p0HZKP4wYtoUvsBbHlFPgvP48caTwVBSMDqbKrXcsbhXSSFhX5TD_2li7jgT0w_LOp/w200-h200/20231026_175731.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNPjZuExGmWGY7wdLAnt6oexi2UvXaFhY4ciSr-yIiHgLScOAs4KLzVMbjhzeFcSt7f_iG1JdX1YaIo3BIDW5Vyn748D_SMMFJE_Bw2ltH9wy_S1IoWm_jGPGBCCpVTmFsiYAgekQhbKtZNoz9kKtbW-JG8NAUM28kNS_xwQ8_pS7gTuXraqdPyIZuSg6Y/s3088/20231215_110447.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3088" data-original-width="3088" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNPjZuExGmWGY7wdLAnt6oexi2UvXaFhY4ciSr-yIiHgLScOAs4KLzVMbjhzeFcSt7f_iG1JdX1YaIo3BIDW5Vyn748D_SMMFJE_Bw2ltH9wy_S1IoWm_jGPGBCCpVTmFsiYAgekQhbKtZNoz9kKtbW-JG8NAUM28kNS_xwQ8_pS7gTuXraqdPyIZuSg6Y/w200-h200/20231215_110447.jpg" width="200" /></a></div><p></p><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: center;"><b><u>Great news : concours d'écriture !</u></b><br /></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Pour finir, une nouvelle qui pourrait vous intéresser (ou du moins, intéresser ceux qui écrivent). Je suis cette année <b>membre du jury du concours de récit "Le repas de Noêl"</b>, co-organisé par <b>les éditions Bayard et l'institut Généapsy</b>. Pour ceux que la plume démange, je vous invite à consulter le règlement et les récompenses <b><a href="https://www.lepelerin.com/culture/recit-de-vie/participez-au-concours-de-recits-le-repas-de-noel-8687">ICI</a></b>. N'hésitez pas à vous inscrire, on a tous hâte de vous lire !</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikZFgICe_37QjpE4FEKov-xF4D5FrYUB2fP_suGDBWG3Y-FJrItm6JDW8pzvOtcL-pHZZENaKgtSYzLZyQL8Sfcm2_XQqMHF0pefh9b4zxU7X0yAIEcIV0Ne0x4rQoR16ShK5jLhJzHLqZG0ObiNYSMtXtg2ILwvLDT62NTbHlef58Y21cG8AMlGGPnoTD/s1263/Capture%20d'%C3%A9cran%202023-12-21%20134940.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="603" data-original-width="1263" height="153" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikZFgICe_37QjpE4FEKov-xF4D5FrYUB2fP_suGDBWG3Y-FJrItm6JDW8pzvOtcL-pHZZENaKgtSYzLZyQL8Sfcm2_XQqMHF0pefh9b4zxU7X0yAIEcIV0Ne0x4rQoR16ShK5jLhJzHLqZG0ObiNYSMtXtg2ILwvLDT62NTbHlef58Y21cG8AMlGGPnoTD/s320/Capture%20d'%C3%A9cran%202023-12-21%20134940.png" width="320" /></a></div><p></p><p><br /></p><div style="text-align: center;">***</div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Récap saisonnier plus court que de coutume, notre article de blabla coutumier reflète bien le rythme auquel on a vu passer cet automne. Espérons un hiver plus serein : avec lui s'ouvriront <b>nos festivités de Noël,</b> dont on vous annonce la couleur très prochainement... <b>Gardez l’œil ouvert</b> ! ;-)</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><i> </i></div><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNbuNxRNN-JQ7CKiqPb-rYmmr31Yfocbf2znS_qeTC4c9BUlAwS873r07lNzNbhxN9FGr_gwOCnw0DmXSNLDMcwwgMAV_8hCjpovWJYk2-eRcv-0jaLoK5FH9X3B43OC9STTFA7GgziN0NQXaXbZdZOMoKn9ME_gMeP_uuxysByXoiu_kvb7K1rbseovCY/s3088/20231103_140440.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3088" data-original-width="3088" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNbuNxRNN-JQ7CKiqPb-rYmmr31Yfocbf2znS_qeTC4c9BUlAwS873r07lNzNbhxN9FGr_gwOCnw0DmXSNLDMcwwgMAV_8hCjpovWJYk2-eRcv-0jaLoK5FH9X3B43OC9STTFA7GgziN0NQXaXbZdZOMoKn9ME_gMeP_uuxysByXoiu_kvb7K1rbseovCY/w200-h200/20231103_140440.jpg" width="200" /></a><i> <br /></i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>Pedro Pan Rabbithttp://www.blogger.com/profile/01848002489002426244noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4842813192512676216.post-14958739037868944042023-12-16T12:30:00.000-08:002023-12-16T12:30:19.308-08:00Le fantôme de Rosa - Michel Horvilleur.<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgR2w6pBxBRRremYohL97HpabsNeRqHMmkl3CfWNrEqWdZNa9Fvo2dtgJNgaNJ1ilhckqcd14pfPV2EE4O3W3e0uvnwHYwFJ4ZuI_8Cy3aaF3RbSrg_QuUB8ObqhrmPR6DK9mN-lnc-HwylaulpGyGRjclJXpl9d8QY0Qm4PnAEe_3pgYyrOmbmaaPrVFnv/s1000/rosa1.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="671" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgR2w6pBxBRRremYohL97HpabsNeRqHMmkl3CfWNrEqWdZNa9Fvo2dtgJNgaNJ1ilhckqcd14pfPV2EE4O3W3e0uvnwHYwFJ4ZuI_8Cy3aaF3RbSrg_QuUB8ObqhrmPR6DK9mN-lnc-HwylaulpGyGRjclJXpl9d8QY0Qm4PnAEe_3pgYyrOmbmaaPrVFnv/w269-h400/rosa1.jpg" width="269" /></a></div>Éditions La Nuée Bleue, 2023.</span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span><i><span> </span>Ce récit, alliant réalité et fiction, nous emmène plus de cent ans
en arrière dans une famille juive alsacienne. En 1894, Rosa
Bloch-Debré, jeune fille brillante, quitte son village de Balbronn pour
enseigner en Turquie. Elle a 18 ans et la volonté de voler de ses
propres ailes. Quatre ans plus tard, elle démissionne subitement, puis
part à Paris, loin de ses parents, où elle devient préceptrice. En 1920,
elle est internée dans un asile psychiatrique à Villejuif. Elle va y
passer 49 ans, enfermée jusqu’à sa mort en 1969, à 93 ans. C’est à ce
moment seulement que Michel Horvilleur découvre l’existence de sa grande
tante. </i></span></div><div style="text-align: justify;"><i><span><span> </span>Que s’est-il passé pour expliquer ce cruel destin d’une femme
qui semble avoir été rejetée, bannie, jusqu’à l’effacement de sa mémoire
dans les récits familiaux ? Au-delà des questionnements, s’affirme la
volonté de l’auteur de redonner vie à Rosa, en y incluant, pour combler
le douloureux silence et conjurer la condamnation à l’oubli, une large
part d’imaginaire et de rêve. Il remet de la lumière, de la couleur et
de l’espoir dans cette histoire sombre, partiellement effacée.</span></i></div><div style="text-align: justify;"><i><span> </span></i></div><div style="text-align: center;"><span>***</span></div><div style="text-align: justify;"><span> </span></div><div style="text-align: justify;"><span> <span> </span>Vous connaissez très certainement <b>Michel Horvilleur</b>, peut-être même sans le savoir : médecin, il est l'auteur d'un <b>guide homéopathique reconnu</b> et réédité depuis de nombreuses années, mais aussi le père de <b>Delphine Horvilleur</b>, rabbin et écrivaine à qui on doit, entre autres, l'excellent <b><i>Vivre avec nos morts</i></b>. Après son best-seller médical et un recueil de témoignages sur les rescapés de la Shoah (<i><b>Les jours obscurs</b></i>, paru en 2018), Michel Horvilleur choisit d'aborder un véritable secret de famille dans ce nouvel ouvrage, livre multiforme et composite.</span></div><div style="text-align: justify;"><span> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #741b47;"><i><span>"Au commencement, était le silence."<br /></span></i></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #741b47;"><span><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span><span> </span>Pourquoi <b>multiforme et composite</b> ? Car dès le début, l'auteur présente son livre comme un processus d'écriture entremêlant plusieurs voix, dont certaines plus ou moins fantasmées, mais toutes puisant dans le réel de son histoire familiale. Le sous-titre est en cela très parlant :<i><b> Enquête et rêveries, dans le silence d'une famille judéo-alsacienne</b></i>. Les habitués du blog le savent : secrets de famille et transgénérationnel sont des thématiques qui nous sont chères. Si on en parle le plus souvent via le roman d'inspiration gothique (<i><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2014/11/le-treizieme-conte-diane-setterfield.html">Le treizième conte</a></i>, <i><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2012/02/les-monstres-de-templeton-lauren-groff.html">Les monstres de Templeton</a></i>, etc.) ou l'auto-fiction (<i><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2019/02/le-prenom-de-mon-oncle-marjolijn-van.html">Le prénom de mon oncle</a></i>), la forme choisie par Michel Horvilleur fait figure d'approche inédite et, en cela, méritait notre pleine attention.</span></div><div style="text-align: justify;"><span> </span></div><div style="text-align: justify;"><span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5cW8eayC1UQeMWlBvDixlZJBOkLGaZ58Oiu1xVKZbzQYOP6mYa1Hfx2B-gR0atpOPErYit2KawnsZFr_xd10xacDTC3PgMId7yiG_vKueyS1_UhOOFJgjyvaKwnX-ctBfnrDbL7bx2XLN2QWpXw7UlP-d2_b8CYm3Gs5Qy61dEy6LXIT4o-TuUf1E8qox/s1124/rosa3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="632" data-original-width="1124" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5cW8eayC1UQeMWlBvDixlZJBOkLGaZ58Oiu1xVKZbzQYOP6mYa1Hfx2B-gR0atpOPErYit2KawnsZFr_xd10xacDTC3PgMId7yiG_vKueyS1_UhOOFJgjyvaKwnX-ctBfnrDbL7bx2XLN2QWpXw7UlP-d2_b8CYm3Gs5Qy61dEy6LXIT4o-TuUf1E8qox/s320/rosa3.jpg" width="320" /></a></div></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><span>Michel Horvilleur.<br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span> </span></div><div style="text-align: center;"><span><i><span style="color: #741b47;">"La non-verbalisation, la rétention, sont source d'un questionnement lancinant, douloureux, avec des idées de culpabilité. Elles poussent l'imaginaire vers l'inavouable. C'est alors que, dans les familles, naissent les soupçons sur des fautes passées, sur de sombres histoires d'inceste, sur des paternités cachées, sur des escroqueries dissimulées, sur des crimes impunis qui, peu à peu, se structurent, deviennent envahissants, apparaissent comme des évidences et finissent par conduire à une verbalisation dans l'oreille d'un psy ou d'un ami, qui cautionne ou invalide ce qui n'était qu'une hypothèse. Le vide crée l'angoisse, mais le silence demande à être interrogé."<br /></span></i></span></div><div style="text-align: justify;"><span> </span></div><div style="text-align: justify;"><span> <span> </span>Il rapporte le souvenir des albums de famille qu'il demandait, enfant, à regarder lors de ces longs après-midis qui suivaient au sacro-saint poulet dominical. Sujets à convoquer souvenirs et anecdotes, ils laissaient aussi planer <b>malaises et silences</b> à l'évocation de tel ou tel aïeul qu'on n'osait évoquer ou dont on balayait la mémoire d'un revers de la main (par pudeur, par habitude, par Dieu sait quoi). Un flou persistait ainsi autour des Bloch, du côté paternel ; et dans la fratrie Bloch, une figure en particulier, brillait par son absence, comme un <b>fantôme </b>: la grand-tante Rosa. Lorsqu'elle décède à l'asile où elle vient de passer quarante-neuf ans, l'auteur, alors âgé de 19 ans, prend conscience du vide qu'elle a laissé dans l'histoire familiale aussi bien que dans les albums, où <b>son image a été méticuleusement découpée des photographies</b>. Quel événement a bien pu justifier l'internement de cette femme passée sous silence ? Quelle honte, pour nécessiter qu'on la gomme de l'histoire familiale ?</span></div><div style="text-align: justify;"><span> </span></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span><i><span style="color: #741b47;">"Dans les brumes du passé, l'imagination est parfois une lanterne
de la mémoire, et le rêve, un recours quand une enquête sur un secret de
famille piétine, quand le peu d'éléments du dossier ne permet aucune
certitude." </span></i></span></div><div style="text-align: center;"><span><i><br /></i></span></div></div><div style="text-align: justify;"><span><span> </span>Après avoir enquêté sur les faits et avoir restitué le résultat de ses recherches historiques sur cette famille d'ascendance juive, l'auteur doit faire face à de nouveaux trous noirs dans la chronologie des événements, de <b>nouvelles zones d'ombre</b>. La vérité lui échappe et le Secret, lui, poursuit son œuvre mortifère. Karen Blixen ne disait-elle pas "<i>On peut surmonter tous les chagrins si on lit ou si on écrit une histoire à leur sujet</i>"? Qu'à cela ne tienne : à défaut de la vérité pour apaiser le tourment de ne pas savoir, Michel Horvilleur propose <b>un rituel pour panser (et penser) la plaie qui suppure</b> (rappelons au passage que le mot "secret" a la même racine que "sécréter" ; il suinte à travers les générations). Ce rituel, ce sera d'imaginer l'histoire de Rosa. <b>Combler le vide avec de la fiction</b>. Et, surtout, lui redonner <b>voix au chapitre</b>.</span></div><div style="text-align: justify;"><span> </span></div><div style="text-align: justify;"><span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIfy-YEWR_SIPUMflhtYaJGYVS7qU1kmNNiB0BTKqZ1pxW3VbLrJ5VcZ2aW1hK5CI6Kbnm09reKegz-OhfxsvW59v0kzs8wtWCWfxKShJoX1MIu63f1ecVXWJMuVyNrGiHRLFVAP7SeUZnXUJWauQZ83zrP5zQX2YX0M8hQDxB2NispHQUf55yUUjgdVWt/s917/rosa2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="516" data-original-width="917" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIfy-YEWR_SIPUMflhtYaJGYVS7qU1kmNNiB0BTKqZ1pxW3VbLrJ5VcZ2aW1hK5CI6Kbnm09reKegz-OhfxsvW59v0kzs8wtWCWfxKShJoX1MIu63f1ecVXWJMuVyNrGiHRLFVAP7SeUZnXUJWauQZ83zrP5zQX2YX0M8hQDxB2NispHQUf55yUUjgdVWt/s320/rosa2.jpg" width="320" /></a></div></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><span>La seule image de Rosa Bloch rescapée des albums photos...</span></span><span> <br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span> </span></div><div style="text-align: center;"><span><i><span style="color: #741b47;">"Toutes les familles ont leurs secrets, souvent bien cachés dans les branches des arbres généalogiques. Ils font de l'ombre aux générations qui suivent, leur cachant en partie le soleil, jetant comme un voile sur leurs vies, avec une inquiétude, une tristesse, perçues confusément, mais non expliquées. C'est le poids du non-dit, un héritage dont on se passerait volontiers." <br /></span></i></span></div><div style="text-align: justify;"><span><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span><span> </span>Pour cela, il imagine "Le cahier noir", qui se distingue du reste du livre par la couleur des pages et un changement de typographie : une <b>reconstitution fantasmée du journal intime de Rosa </b>et des événements à l'origine de son bannissement en établissement psychiatrique. Si l'on pourrait croire que ces cinquante pages de vrai-faux journal ne sont qu'une simple <b>projection</b>, on peut aussi aborder la <b>véracité de l'inconscient </b>dès lors que l'être-humain invente, crée ou s’exprime à travers n'importe quelle forme d'Art. Dans le cas présent, si Michel Horvilleur comble les trous de son enquête avec du romanesque pour reconstituer un parcours de vie tout-à-fait hypothétique, les idées lui sont soufflées par des événements et des dates dont l'incohérence ou la résonance orientent son propos et certaines interprétations plus que d'autres. Derrière l'imaginaire, une logique, ou du moins une possible explication, semble se dessiner.<br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span> </span></div><div style="text-align: center;"><span><i><span style="color: #741b47;">"Quand on feuillette le roman familial, il y manque des pages. Ont-elles disparu du fait de la vétusté de l'ouvrage ou bien ont-elle été arrachées pour effacer des pans de l'histoire, des chapitres douloureux ? Où sont-elles, ces pages jaunies ?" <br /></span></i></span></div><div style="text-align: justify;"><span> </span></div><div style="text-align: justify;"><span><span> </span>Si le style n'y est peut être pas tout à fait (dans la partie purement romanesque, en tout cas), ce livre est en revanche un <b>ouvrage conceptuel tout à fait fascinant </b>qui fait écho à ce qui peut se travailler en <b>atelier d'écriture sur le récit familial ou en psychanalyse</b>. Le travail de recherche, de réinvention et d'écriture est présenté comme un <b>processus </b>dont le point de départ s'ancre (et s'encre) dans une blessure tout à fait personnelle. Il témoigne de la <b>pertinence libératrice de fictionner autour des trous de mémoire </b>familiaux pour mieux surmonter leurs blessures ankylosantes. Les annexes, à ce titre, sont tout aussi passionnantes que le récit exposé dans le "cahier noir" : présentées comme des rêveries complémentaires à l'histoire de Rosa, elles laissent imaginer des exercices d'écriture préparatoires qui ont peut-être aidé l'auteur dans le développement de son projet, comme des étapes intermédiaires à son aboutissement.</span></div><div style="text-align: justify;"><span> </span></div><div style="text-align: justify;"><span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikcl_YM6SlebGQlnnDGxwUUs05YdOc_B-Eqld3r7jSNwArPhqtm-xMYSJaQVOafiyQx_sKo8EHOHwFSzEEt_G0GTRDjOwF8FhbdUkgi_d_jFX_45XF33LPlmLEHZW-qDmwwnPedMpG5uzUzdOpPThdBEJUpVvFeBZkZOjSqyITRebR30q4spKiy_Npm25p/s654/rosa4.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="354" data-original-width="654" height="173" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikcl_YM6SlebGQlnnDGxwUUs05YdOc_B-Eqld3r7jSNwArPhqtm-xMYSJaQVOafiyQx_sKo8EHOHwFSzEEt_G0GTRDjOwF8FhbdUkgi_d_jFX_45XF33LPlmLEHZW-qDmwwnPedMpG5uzUzdOpPThdBEJUpVvFeBZkZOjSqyITRebR30q4spKiy_Npm25p/s320/rosa4.jpg" width="320" /></a></div></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><span>L'hôpital psychiatrique de Villejuif, où fut internée Rosa.<br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span> </span></div><div style="text-align: center;"><span><i><span style="color: #741b47;">"C'est curieux, ce processus qui nous fait basculer, en partant de la simple évocation d'un nom, de quelques dates, d'une sombre histoire de famille, avec beaucoup de zones d'ombre, vers l'histoire d'une vie, avec des personnages qui prennent de l'épaisseur et des couleurs (...). Miracle de l'écriture. Si c'est écrit, c'est qu'il y a comme un fond de vérité." <br /></span></i></span></div><div style="text-align: justify;"><b><span> </span></b></div><div style="text-align: justify;"><b><span><u>En bref :</u> A la fois témoignage, récit familial, enquête et fiction, <i>Le fantôme de Rosa</i> est un livre conceptuel fascinant à plus d'un titre. Dans la lignée de l'approche transgénérationnelle (sans jamais la nommer pour autant), Michel Horvilleur partage ici un processus d'écriture fictionnelle autour d'un secret de famille, redonnant la voix à une aïeule en son temps condamnée au silence. Un ouvrage inspirant.</span></b></div><div style="text-align: justify;"><b><span><br /></span></b></div><div style="text-align: justify;"><b><span><br /></span></b></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><b><span>Pour aller plus loin...</span></b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><b><span><a name='more'></a></span><span><br /></span></b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span>- Une interview de l'auteur pour France Bleu Champagne-Ardenne <b><a href="https://www.francebleu.fr/infos/societe/on-a-efface-son-image-l-enquete-d-un-sparnacien-sur-sa-grand-tante-enfermee-49-ans-en-psychiatrie-2622927">ICI</a></b>.</span><b><span><br /></span></b></span></div>Pedro Pan Rabbithttp://www.blogger.com/profile/01848002489002426244noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4842813192512676216.post-25973923910124417092023-12-05T13:32:00.000-08:002023-12-05T13:32:14.668-08:00La Chambre de pierre et autres nouvelles surnaturelles australiennes - une anthologie proposée par Jacques Finné.<div style="text-align: left;"><div><span style="font-size: x-small;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"> </span></div></span><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOjgz3aJjoCbRdnoRpSiIfgB9JiIISm6BpaEWkOk9IP-VOOWqxkq6ObiJUlpfuAPdczGaw_6FsgkHDVefN5it3BenUUHphVUfTU_nn10aSvhFjuD4RLXIOFzLO8Yb_DfSE69iqiCV7uB2H359za5nhNgD0yyoWRhe22YGweKtkDSWOazPz0Bx82IPMDd6b/s1149/pierre1.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1149" data-original-width="674" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOjgz3aJjoCbRdnoRpSiIfgB9JiIISm6BpaEWkOk9IP-VOOWqxkq6ObiJUlpfuAPdczGaw_6FsgkHDVefN5it3BenUUHphVUfTU_nn10aSvhFjuD4RLXIOFzLO8Yb_DfSE69iqiCV7uB2H359za5nhNgD0yyoWRhe22YGweKtkDSWOazPz0Bx82IPMDd6b/w235-h400/pierre1.jpg" width="235" /></a></div></span></div></span></div></div></div><div style="text-align: left;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;">Éditions Terre de Brume (coll. Terres Fantastiques), 2023.</span></span></div><div style="text-align: left;"><i><span> </span></i></div><div style="text-align: left;"><i><span> </span>C’est vrai qu’elle est loin, l’Australie ! Mais l’éloignement a-t-il un
jour empêché les fantômes d’effrayer les vivants ? Gorgée de la </i>ghost story<i>
victorienne, la colonie s’en est enivrée. Ils sont là, les spectres
vengeurs, quémandeurs, sadiques, voire bienfaiteurs. Et pourquoi pas une
ville fantôme… Et pourquoi pas un vampire (bien particulier) ? La
littérature fantastique australienne serait-elle alors un simple reflet
de la littérature victorienne ? Non, car ces fantômes-ci sont préparés à
la mode locale. L’Australie était déjà terre de peurs. Le bush aride,
peuplé d’Aborigènes mystérieux, le bush avide d’où bien des explorateurs
ne sont jamais revenus, le bush est omniprésent dans le surnaturel
australien, avec sa faune et sa flore inconnues, avec ses déserts, avec
ses mares d’eau croupie où guette le </i>bunyip<i>, la créature
mythologique de ces lieux maudits. Et au-dessus de tout, volettent les
spectres des bagnards, les premiers habitants du continent, ceux qui ont
bâti les fondements des villes modernes…<br /></i>
<i><span> </span>Fantômes de toutes sortes, bush en leitmotiv lancinant, spectres des
bagnards-bâtisseurs, le fantastique australien offre décidément bien des
saveurs aussi originales qu’enivrantes…</i></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: center;">***</div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: justify;"><span> </span><b>Les fantômes errent-ils au pays des kangourous ? </b>C'est à cette étrange question que l'auteur, traducteur et critique littéraire <b>Jacques Finné </b>ambitionne de répondre avec ce recueil de <b>nouvelles surnaturelles australiennes</b> unique en France. Les <b>éditions Terre de Brume </b>– longtemps spécialisées dans les mythes et légendes bretons et celtes avant d'étendre leurs publications à d'autres contrées et thématiques de l'imaginaire – nous offrent ici une délicieuse sélection d'histoires de fantômes des antipodes, antipodes dont la littérature (comme la culture au sens large) reste aujourd'hui encore<b> trop méconnue.</b></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEig82kDgC-ZR9rheaKcKuBLpZIWbXZ2nY6xeMaieVqNBAltDOY6FOzNTVJ6s8Yxtsre-7UM_ntNk5VLGH4gIZDWoiJSqZClmfwYr3bOkrloqTBKvTWVMtbVmBCLcAy3M7yWORgzqNqD5JGuAVakFSpPeNakGuVs48xnaqhDtZcR54Eu6bjNWXA7RN1TESgt/s650/pierre2.webp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="366" data-original-width="650" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEig82kDgC-ZR9rheaKcKuBLpZIWbXZ2nY6xeMaieVqNBAltDOY6FOzNTVJ6s8Yxtsre-7UM_ntNk5VLGH4gIZDWoiJSqZClmfwYr3bOkrloqTBKvTWVMtbVmBCLcAy3M7yWORgzqNqD5JGuAVakFSpPeNakGuVs48xnaqhDtZcR54Eu6bjNWXA7RN1TESgt/s320/pierre2.webp" width="320" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>En effet, si nous avons découvert la littérature australienne grâce à <b>Kerry Greenwood</b> (<i><b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2013/08/cocaine-et-tralala-phryne-fisher-1.html">Les folles enquêtes de Phryne Fisher / Miss Fisher enquête !</a></b></i>) et à <b>Joan Lindsay</b> (<b><i><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2018/08/pique-nique-hanging-rock-joan-lindsay.html">Pique-nique à Hanging Rock</a></i></b>), avant de nous y intéresser davantage (notamment via <a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2019/08/vengeance-haute-couture-rosalie-ham.html">Rosalie Ham</a>, <a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2020/06/les-soeurs-van-apfel-ont-disparu.html">Felicity McLean</a> ou encore <a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2018/05/les-soeurs-de-fall-river-sarah-schmidt.html">Sarah Schmidt</a>), tout le monde n'a pas l'occasion de croiser quotidiennement des auteurs du 5ème continent. La raison ? <b>Négligées voire tout à fait oubliées</b>, les lettres australiennes souffrent par extension des mêmes maux que la terre qui les a vu naître : contrée colonisée ("palimpseste", pourrait-on dire), contrée récente, et contrée considérée par tous comme britannique. Bref,<b> amalgamée sans distinction avec le tout-venant de la culture anglo-saxonne</b>. L'Australie, de fait, c'est un peu l'enfant sauvage adoptif (mais indompté) de la Perfide Albion, "<i>le caniveau le plus crasseux du Royaume</i>", crache un insupportable lord dans le film <b><i><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2020/04/miss-fisher-et-le-tombeau-des-larmes-un.html">Miss Fisher et le tombeau des larmes</a></i></b>.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg343xJCyJqPPjVxzn73vXvdWBqZvFQiOh-X5zhPDoigitE7Vs_c06zQfrS7URm6yffFZY7NLXTL188mEDXctBsSy-e_oJbT4uTSv-sBF9MaVshpP-mhy39bIfJFivFP2zkgtqGrLppdNE666RGOzBx2Tx0JTt_qncF8C69ace3qU8jx50bG84P63nvbW-a/s2048/pierre3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1481" data-original-width="2048" height="231" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg343xJCyJqPPjVxzn73vXvdWBqZvFQiOh-X5zhPDoigitE7Vs_c06zQfrS7URm6yffFZY7NLXTL188mEDXctBsSy-e_oJbT4uTSv-sBF9MaVshpP-mhy39bIfJFivFP2zkgtqGrLppdNE666RGOzBx2Tx0JTt_qncF8C69ace3qU8jx50bG84P63nvbW-a/s320/pierre3.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Alors au milieu de tout ça, la littérature <i>fantastique </i>australienne, n'y pensons même pas. Et pourtant. Nous avions déjà eu l'occasion, avec <i>Pique-nique à Hanging Rock</i> et <i>Vengeance haute-couture</i>, de parler de <b>gothique australien</b>, qui était bien plus qu'un gothique anglais revu au soleil du bush. Il en est de même pour le registre du surnaturel en général qui, s'il n'émerge qu'à partir du XIXème siècle sur ces terres arides, <b>n'est pas qu'une évocation ensoleillée, désertique et suffocante des <i>victorian ghost stories</i></b>. Parti à la recherche de textes comme on part en expédition, Jacques Finné fait ici un <b>travail de collecte, de traduction, et d'analyse</b> qui force l'admiration. Admiration suscitée notamment par les passionnantes préfaces et postfaces, mais aussi par les nombreuses notes de bas-de-page (éléments de traduction ou de culture générale) et les biographies détaillées, en fin d'ouvrage, des auteurs et autrices rassemblés dans cette anthologie.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjg7wEFwx398oAE9laIoEctn02IIS4JfoqI-0U-ztMojoPrhCnUUsxtRsAjog_prxOtHCzuv9D6PPQmJrEXEA3iFALFliSBHcPoGhKZqwCHOyVZ8Voc6ASa_TFNkQxzIuJBxHmFDrYNtZ9ApgnC1aI9Pm7HZOlDqvcOWAOGTq63cVOt6Q5GW2w3T034gHpb/s1296/pierre4.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1296" height="198" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjg7wEFwx398oAE9laIoEctn02IIS4JfoqI-0U-ztMojoPrhCnUUsxtRsAjog_prxOtHCzuv9D6PPQmJrEXEA3iFALFliSBHcPoGhKZqwCHOyVZ8Voc6ASa_TFNkQxzIuJBxHmFDrYNtZ9ApgnC1aI9Pm7HZOlDqvcOWAOGTq63cVOt6Q5GW2w3T034gHpb/s320/pierre4.png" width="320" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>De ces 14 nouvelles, on retiendra principalement des crimes crapuleux doublés de fantômes vengeurs, une <b>configuration furieusement en écho avec la réalité de l’Australie au XIXème siècle</b>, puisqu'elle servait principalement de terres d'expulsion pour des prisonniers anglais. Tiraillés entre le souhait de retourner au pays et la possibilité de s'acheter une exploitation dans le bush après avoir purger leur peine, les anciens criminels se rachètent une conduite et une fortune avant de gagner en même temps la jalousie (et les envies de meurtre) de leurs plus proches amis. Le tout se finit en disparition, jusqu'à ce qu'une manifestation spectrale vienne dénoncer le crime ou, plus effrayant encore, faire justice elle-même. Les nouveaux riches avides de terres lointaines sont aussi représentés dans ce recueil, et subissent le plus souvent des sorts similaires. Les couples n'ont pas la belle vie très longtemps, eux non plus, et le souvenir fantomatique de crimes conjugaux continue longtemps de hanter les murs.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6CIF1Wzsb-GZVKPA6PPLPKA6ChElWYZwrmhYC-bX9B2kLnEP1YCrJkXc4PryA7J7gkY0UZ4Eur9MZtC2qEe3scnwv9o-RkKYKPwe0B9tNWCaB8MGHqywCCwDOMx0YVsxftKndU2QNdWAUkFashf80YBoOXeAqKR0pIF5lb3XRxonBTGQLC1Ip3vJNfJSl/s505/pierre5.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="339" data-original-width="505" height="215" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6CIF1Wzsb-GZVKPA6PPLPKA6ChElWYZwrmhYC-bX9B2kLnEP1YCrJkXc4PryA7J7gkY0UZ4Eur9MZtC2qEe3scnwv9o-RkKYKPwe0B9tNWCaB8MGHqywCCwDOMx0YVsxftKndU2QNdWAUkFashf80YBoOXeAqKR0pIF5lb3XRxonBTGQLC1Ip3vJNfJSl/s320/pierre5.jpg" width="320" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Si les textes australiens sont trop souvent assimilés aux écrits anglais ou confondus avec les textes américains, en matière de fantastique, on doit avouer avoir <b>beaucoup plus frissonner </b>avec cette anthologie qu'avec n'importe quelle histoire de fantôme d'outre-Manche ou d'outre-Atlantique. Fidèlement à une terre où <b>tout est plus brutal et plus violent</b>, le visage de <b>la terreur prend moins le manteau de la métaphore et les oripeaux de la suggestion</b> que dans les autres écrits de souche anglo-saxonne. Le surnaturel australien n'a pas peur de faire dans la sauvagerie, se manifeste sans détour, parfois de manière sanglante, mais toujours avec<b> style et modernité.</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifk_LjaLbOUGKNql3oDlJa6Pq8DPa8aR1WP033P1XHp_RfCogKk4z2gt3B1xYL6mvCTArZGoI2G9qs2ZijyrwmnM4bi3-AAwOplV2AyYtaNYUuKRpdFCzj2EVj4YI380G0mx6fgoSKOOKTM0-Xe8wNu8HEwJH3tNq8PqwBayVpFUgX9XQ5GQ1SQINeCBFl/s553/pierre6.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="553" data-original-width="504" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifk_LjaLbOUGKNql3oDlJa6Pq8DPa8aR1WP033P1XHp_RfCogKk4z2gt3B1xYL6mvCTArZGoI2G9qs2ZijyrwmnM4bi3-AAwOplV2AyYtaNYUuKRpdFCzj2EVj4YI380G0mx6fgoSKOOKTM0-Xe8wNu8HEwJH3tNq8PqwBayVpFUgX9XQ5GQ1SQINeCBFl/w183-h200/pierre6.jpg" width="183" /></a></div><div style="text-align: justify;"><span> </span></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Parmi ces nombreuses nouvelles, nos préférences vont à <b>deux récits de vampire très audacieux et délicieusement dérangeants </b>(<i>L'atroce pureté du blanc</i> et <i>La chambre de pierre</i>), au pendant australien de <i>La légende de Sleepy Hollow</i> (<i>Le spectre du Marais Noir</i>, avec son cavalier sans tête), à une histoire de maison hantée racontée avec <b>un sens de la description et de l'évocation tel qu'on voit les images apparaître sous nos yeux </b>(<i>La Maison de nulle-part</i>), et à une affaire d'assassinat quelque part entre spectres réels et fantasmés (<i>Le troisième meurtre</i>).<b> L'aspect sauvage et indomptable de l'Australie</b> y a laissé son empreinte particulière, <b>entre familiarité et exotisme.</b></div><div style="text-align: justify;"><b> </b></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgV5f7gk-8HzWmw5vPxPTMYcyx74QHYjxlHi8WA3L-4P00VvWLBmEIwagF4QihoRrGRgUcl1pQHyo35D5enEZTNFK_5bC5lBdkFW2vuSgz-d-Y_rBR3nBQEuxPsS-3aZgrlL_q434cW67WZ-4fUVbTPNz9CDs-1cvC75Yx-lja41RUI7TUXZgwxLyPPGYaw/s840/pierre7.webp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="350" data-original-width="840" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgV5f7gk-8HzWmw5vPxPTMYcyx74QHYjxlHi8WA3L-4P00VvWLBmEIwagF4QihoRrGRgUcl1pQHyo35D5enEZTNFK_5bC5lBdkFW2vuSgz-d-Y_rBR3nBQEuxPsS-3aZgrlL_q434cW67WZ-4fUVbTPNz9CDs-1cvC75Yx-lja41RUI7TUXZgwxLyPPGYaw/s320/pierre7.webp" width="320" /></a></div><br /><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><u>En bref :</u> Une anthologie aussi inattendue que nécessaire, probablement unique dans l'Hexagone. Jacques Finné sert ici un travail de collecte, de recherches et de traduction qui nous permet de savourer le meilleur du fantastique australien, tout en apportant un éclairage érudit sur cette littérature à part entière. La sélection de textes est de grande qualité et les nouvelles choisies, de vraies pépites. Un régal.</b></div><div style="text-align: justify;"><b> </b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"></div><div style="text-align: center;"></div><div style="text-align: center;"></div><div style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="59" data-original-width="183" height="48" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGeNV5ABnP56nz7gdgyYuMMbUwaGNsQkuLkOAOi40CSAPUiucFSWRFJEvjNwKr1z7BJPwPWAqbjC46Do6aUyv7s7rF82JgqdqWfCE6GwNkh8t1qiB4xoiGdXiTus4SpAG8L07G0fy4Jx-q/w149-h48/babelio.JPG" width="149" /></div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCuA58NC7q1EO4piuXFDn3Wi-U272llZoNlScY0CctjCFE7GEtnxD7-VkVPHfJesIzIOo_rEuY0qFC2QtVhDe30uf6NZkcYm6xCo0GMR3qVnNxZcpxDuxvfoQ1kVlr0q-NeuzJSbkLcq0-gXiTXQnSA5-_65mR0Prttjmd4P8rL527Cf8GF4GJRNc3Zi52/s318/Logo_de_terre_de_Brume.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="318" data-original-width="280" height="167" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCuA58NC7q1EO4piuXFDn3Wi-U272llZoNlScY0CctjCFE7GEtnxD7-VkVPHfJesIzIOo_rEuY0qFC2QtVhDe30uf6NZkcYm6xCo0GMR3qVnNxZcpxDuxvfoQ1kVlr0q-NeuzJSbkLcq0-gXiTXQnSA5-_65mR0Prttjmd4P8rL527Cf8GF4GJRNc3Zi52/w147-h167/Logo_de_terre_de_Brume.jpg" width="147" /></a></div></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><b>Un grand merci à Babelio et aux éditions Terre de Brume pour cette lecture !</b></span><br /></div>Pedro Pan Rabbithttp://www.blogger.com/profile/01848002489002426244noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4842813192512676216.post-65595598326678191582023-12-03T09:01:00.000-08:002023-12-03T09:55:37.052-08:00Derniers coups de pieu avant le lever du soleil : clôture (tardive) du Challenge Halloween.<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0MKCLDBTGoYQZdXvcx_0I68zaeQ7xPWqLkEbGjvNhjLRfPrzgDjjM1gAsQerUSSiBXYsnkbNMCZZ6O1mVUkKoaXhWpG9K-rDFzNq-oxfXBVezM6Tz97vGFv7nc2EIkWoGB92dZc7TBvlpssevO1S3fr1tMHdP-sT0SxhPm7GCogDd-glIImku8kyB5eKP/s888/vamp6.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="888" data-original-width="754" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0MKCLDBTGoYQZdXvcx_0I68zaeQ7xPWqLkEbGjvNhjLRfPrzgDjjM1gAsQerUSSiBXYsnkbNMCZZ6O1mVUkKoaXhWpG9K-rDFzNq-oxfXBVezM6Tz97vGFv7nc2EIkWoGB92dZc7TBvlpssevO1S3fr1tMHdP-sT0SxhPm7GCogDd-glIImku8kyB5eKP/w340-h400/vamp6.png" width="340" /></a></div><p></p><div style="text-align: justify;"><span> </span><b>Toutes les bonnes choses ont une fin</b>. Après avoir repoussé cette année encore les limites de la clôture du Challenge (bien malgré nous en vérité cette fois-ci : plusieurs vilains virus – vampiriques, peut-être ? – sont venus perturber notre planning de publications), il est temps de <b>faire nos adieux aux enfants de la nuit</b> et de laisser le jour se lever.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Le retour au cinéma du <b>vampire le plus célèbre de la littérature</b> (et de la pop-culture!), avec les films <i>Renfield</i>, <i>Le dernier Voyage du Demeter</i> et, prochainement, le remake de <i>Nosferatu</i>, avait suggéré l'idée qu'il était plus que temps de <b>mettre Dracula et ses amis buveurs de sang à l'honneur</b>. L'idée était semble-t-il bonne, car elle a également séduit nos ensorcelantes hôtesses annuelles pour le Challenge Halloween, les désormais bien connues <b>Lou & Hilde</b>.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsGgtAAau6QVycm43ElzbpxxKDxJIImzKnkP34K8KE1pyThu6ZtoqAxn-NrGLMhJO8kFDDp7DhifE_7FHqY0wlgcpnDLSmbwmvwRhdXo5Y2NPkBWutYBJkRLg7qKQUHV4gUyB-0WqryohDXaPhrJdZLsMTCRx85WFzBIaQSfSjn0-OeIMgok-t14Fe-2q2/s886/vamp3.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="886" data-original-width="886" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsGgtAAau6QVycm43ElzbpxxKDxJIImzKnkP34K8KE1pyThu6ZtoqAxn-NrGLMhJO8kFDDp7DhifE_7FHqY0wlgcpnDLSmbwmvwRhdXo5Y2NPkBWutYBJkRLg7qKQUHV4gUyB-0WqryohDXaPhrJdZLsMTCRx85WFzBIaQSfSjn0-OeIMgok-t14Fe-2q2/w200-h200/vamp3.png" width="200" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Aussi, après avoir annoncé la couleur dans un <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/10/a-very-bloody-halloween-is-coming.html">article d'introduction on ne peut plus sanglant</a></b>, puis après un <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/10/dans-les-archives-du-terrier-vampires.html">petit tour thématique de nos archives</a></b>, nous avons réussi à tenir la quasi totalité du programme annoncé, présenté comme un<b> tour du monde de la chasse aux vampires</b>.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Nous avons ainsi poursuivi <b>Dracula </b>à travers le temps et les contrées, partant pour cela du <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/10/dracula-bram-stoker.html">roman initial de Stoker</a></b>, avant de le traquer dans les différentes adaptations et réécritures possibles : une <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/12/dracula-bram-stoker-texte-abrege-de-b.html">version illustrée par François Roca</a></b> pour l'école des loisirs, mais aussi une <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/12/dracula-pascal-croci-francoise-sylvie.html">BD de Pascal Croci</a></b>, ou encore un <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/12/dracula-de-bram-stoker-un-concert.html">concert-fiction produit par Radio France</a></b>. Du côté des préquels et des extrapolations autour du sanglant personnage, nous avons notamment découvert une possible version de sa jeunesse dans <b><i><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/11/lenfance-des-mechants-des-vilaines-et.html">L'enfance des Méchants, des vilaines et des affreux</a></i></b>, mais aussi les prémices du mal dans <b><i><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/11/les-filles-qui-ne-mouraient-pas-kiran.html">Les filles qui ne mouraient pas</a></i></b> et <b><i><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/10/ann-radcliffe-contre-dracula-la-ligue.html">Ann Radcliffe contre Dracula</a></i></b> (dont nous avons également <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/10/les-mysteres-dann-radcliffe-entretien.html">interviewé l'autrice</a></b>), ou les augustes débuts de la première tueuse de vampire de l'Histoire.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhgAlS1kXqlBLPI5Ht93M3r1SIhar3x09eJk89cgFeThjnyGHqfhclmo-IS_RD_S5BeDGr2r10N8w4USogOT7fiGJwkribzcsE-uFkyKRbv5VfVWaUiaeE0bZ4vkTPYT0PX9fX4OgUYNhCNmD03-rSYGiNSPcejw-dIpWx7xcbu-7r_HXtaXfVOkJciHt7/s889/vamp4.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="889" data-original-width="711" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhgAlS1kXqlBLPI5Ht93M3r1SIhar3x09eJk89cgFeThjnyGHqfhclmo-IS_RD_S5BeDGr2r10N8w4USogOT7fiGJwkribzcsE-uFkyKRbv5VfVWaUiaeE0bZ4vkTPYT0PX9fX4OgUYNhCNmD03-rSYGiNSPcejw-dIpWx7xcbu-7r_HXtaXfVOkJciHt7/w160-h200/vamp4.png" width="160" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>En parlant de tueuse de vampires, nous avons célébré la plus populaire d'entre elles via l'essai, <b><i><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/10/buffy-baroque-epopee-fabien-clavel.html">Buffy, baroque épopée</a></i></b>, venu rappeler, 20 ans après la fin de l'iconique série télévisée, que la chasseuse de monstres est une héroïne avec un grand H, et son univers, une parfaite évocation du baroque et... de l'épopée (tout était dans le titre).</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Mais puisque tous les vampires ne sont pas néfastes, nous avons passé quelques très agréables heures de lecture en compagnie <b>du plus adorable de leur espèce</b> : le jeune Rüdiger, dans <b><i><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/11/le-petit-vampire-demenage-angela-sommer.html">Le petit vampire déménage</a></i></b>, deuxième tome de la désormais rarissime série d'Angela Sommer-Bodenburg. Puis nous nous sommes envolés pour Oxford, où nous avons retrouvé le charmant Matthew Clairmont, vampire de <b><i>A discovery of Witches</i></b>, pour la série adaptée de la trilogie de Deborah Harkness (saisons <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/11/le-livre-perdu-des-sortileges-saison-1.html">1</a></b>, <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/11/le-livre-perdu-des-sortileges-saison-2.html">2</a></b> et <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/11/le-livre-perdu-des-sortileges-saison-3.html">3</a></b>), avant de nous attabler avec lui pour un <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/12/gourmandise-litteraire-diner-avec-un.html">délicieux dîner</a></b>. </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRcUPdZqaCaPCUQP-arE0BxBzizGOLxS5lrqbV6LK23iqJsPmz6YIOfOk4PIhnvBr5Jld-usCyGLOZ1OpAizPoN2oHMFCW8cqkggN-Ozoyiox97KO_HleheE46_pTriil2bon1wZGzkkXDU5vwsZUkAmPjz3bgnwmCAWskj8F78eL-Uch0J1WbisqaVApw/s889/vamp2.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="889" data-original-width="709" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRcUPdZqaCaPCUQP-arE0BxBzizGOLxS5lrqbV6LK23iqJsPmz6YIOfOk4PIhnvBr5Jld-usCyGLOZ1OpAizPoN2oHMFCW8cqkggN-Ozoyiox97KO_HleheE46_pTriil2bon1wZGzkkXDU5vwsZUkAmPjz3bgnwmCAWskj8F78eL-Uch0J1WbisqaVApw/w159-h200/vamp2.png" width="159" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Nous avons également célébré <b>le 31 octobre</b> dans <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/10/happy-bloody-halloween.html">une atmosphère digne du roman de Bram Stoker</a></b>, quelque part entre Londres et les Carpates, entre tapisserie à motif de chauves-souris, portrait de seigneur sanguinaire, et kit de chasseur de vampires digne de Van Helsing <i>himself </i>!</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Enfin, outre les vampires, nous avons chroniqué quelques ouvrages, disons, hors-série : <b><i><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/10/la-maison-veneneuse-rapahel-zamochnikoff.html">La maison vénéneuse</a></i></b>, qui explore le thème infini de la maison vivante, et l’inénarrable <b><i><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/11/sauvage-joan-mickelson.html">Sauvage</a></i></b>, qui aborde la part d'animalité en chacun de nous. Part d'animalité que nous avons pu questionner, grâce à une <b><a href="https://books-tea-pie.blogspot.com/2023/11/des-animaux-des-fantomes-et-des-hommes.html">interview de l'autrice, Joan Mickelson</a></b>, qui a accepté de répondre à nos interrogations sur son œuvre.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgecqM0bGmJapR0b62pQcbnkHcU8CYTldq7VZvMND9Xf9nVrAINeHbMgXF-HdMiV_tLdiXAVIibalxZiQQyr9HxrOsRNwlqp9PlqfSOCRWWhPdqE2r3uakq-7AOWqE-9Xv2fFwhLy4OIzD0nJtiV-e9HD_sbBJmwbthqYh9gvaKFeJZCmYO8gusBl8kdN3N/s886/vamp5.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="886" data-original-width="708" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgecqM0bGmJapR0b62pQcbnkHcU8CYTldq7VZvMND9Xf9nVrAINeHbMgXF-HdMiV_tLdiXAVIibalxZiQQyr9HxrOsRNwlqp9PlqfSOCRWWhPdqE2r3uakq-7AOWqE-9Xv2fFwhLy4OIzD0nJtiV-e9HD_sbBJmwbthqYh9gvaKFeJZCmYO8gusBl8kdN3N/w160-h200/vamp5.png" width="160" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Nous n'aurons cependant pas eu le temps de remettre le nez dans l'univers de<b><i> Dark Shadows</i></b>, comme initialement prévu, ni de chroniquer l'adaptation en BD de <b><i>L'île du crâne</i></b>, dévorée en cours de route, mais nous ne pouvons guère étirer davantage les festivités et lectures horrifiques (quoi que...). Nul doute que <b>nous trouverons d'autres occasions de vous en parler (ou que nous les inventerons)</b>.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span> </span>Mais pour l'heure, alors que <b>les premiers rayons du soleil pointent à l'horizon</b>, il est temps de <b>remiser pour l'année à venir notre matériel de chasseur de vampires</b> : ail, pieu, eau bénite et crucifix. Les monstres et autres créatures de la nuit retournent sous terres pour plusieurs mois de repos, avant de venir de nouveau fouler le sol des vivants en octobre prochain. En attendant, d'autres festivités se préparent... le temps de boucler la saison automnale, et c'est <b>en chasse de sapin qu'il faudra partir</b>...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXB89dtH2OStAz49x6GzVe_WzJEEYSp6bsDSCsGqn4KjWbMBQyCgVp0Y8V8TgB32qcvGfhdexBWPFMnsG5H_vB-DKkEgBCbpeYmcqBdLopkr5kKl1tUPtEcdl9YfpVhzC-UktqYA1r0BiIICDcHcM8laCCCZUpT_hpR3XpOrcJgq2LZIF0tTSKUVGdoPrG/s864/vamp7.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="864" data-original-width="837" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXB89dtH2OStAz49x6GzVe_WzJEEYSp6bsDSCsGqn4KjWbMBQyCgVp0Y8V8TgB32qcvGfhdexBWPFMnsG5H_vB-DKkEgBCbpeYmcqBdLopkr5kKl1tUPtEcdl9YfpVhzC-UktqYA1r0BiIICDcHcM8laCCCZUpT_hpR3XpOrcJgq2LZIF0tTSKUVGdoPrG/w194-h200/vamp7.png" width="194" /></a></div><p></p><div style="text-align: justify;"><span> </span><b>Un grand merci à Lou et Hilde,</b> meneuses du Challenge Halloween, de nous réunir tous les ans pour partager lectures, chroniques et articles divers autour de cette période de l'année qui nous plait tant (autant si ce n'est plus que Noël). On a déjà hâte de remettre le couvert l'année prochaine !</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><b><i>See you next year !</i></b></div><div style="text-align: center;"><b><i> </i></b></div><div style="text-align: center;"><b><i> </i></b></div><div style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="548" data-original-width="687" height="159" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwBd-9ZkSRTm4jYR9RH_2LQ4sdgVOY3Cuw4Eu93roLvkB5O8fpEjKBw68iPVm-6L2o_z4jeGWTU6drVaAfxBpsvtyBG9D9SNMZAJCaQBSuhJXj7bS2I-Kf0bFQI9v_DgpBXZr7ewH67-o3aNyAhhS0Em1_b2as3eQp3-c9G_C81ZN04jMXoH6-aAGEDzf-/w200-h159/challenge%202023.bmp" width="200" /><b><i> <br /></i></b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><br />Pedro Pan Rabbithttp://www.blogger.com/profile/01848002489002426244noreply@blogger.com1