Frozen, Walt Disney Enterprise, 2013 - Éditions Hachette Jeunesse (collection "Les grands classiques"), 2013 - Éditions France Loisirs, 2013.
Anna, une jeune fille aussi audacieuse qu’optimiste, se lance dans
un incroyable voyage en compagnie de Kristoff, un montagnard
expérimenté, et de son fidèle renne Sven, à la recherche de sa sœur
Elsa, la Reine des Neiges, qui a plongé le royaume d’Arendelle dans un
hiver éternel…
En chemin, ils vont rencontrer de mystérieux trolls et un drôle de bonhomme de neige nommé Olaf, braver les conditions extrêmes des sommets escarpés et glacés, et affronter la magie qui les guette à chaque pas…
Après deux albums illustrés par des artistes de la littérature jeunesse, je poursuis mon exploration des différents livres sur La Reine des Neige, dans le cadre de la Mini-sélection thématique présentée à Noël. Je clôture cette petite session avec cet exemplaire issu de la collection des "classiques Disney", et donc novélisation directe du long-métrage animé sorti sur nos grands écrans en Novembre dernier.
Souvenez-vous: depuis que le monde est monde, ou en tout cas que les studios Disney se sont attribués le presque monopole de l'Animation, chaque nouvelle production devient une vraie franchise et entraîne à sa suite foule de livres, objets dérivés, etc... Si on se souvient notamment des petits ouvrages cartonnés du "club Mickey", personne n'a oublié les albums à la tranche blanche et au titre rouge, plus gros, publiés par Hachette et permettant à nos charmantes têtes blondes de retrouver en livre la magie de leur dessin-animés favoris. Le temps aidant, Hachette a donné un coup de jeune à ces livres et on les trouve maintenant en grand format matelassé et moyen format carré, avec des couvertures plus attrayantes arborant les typographies caractéristiques de chaque dessin-animé. Les éditions France-Loisirs, qui publiaient également ces albums dans leurs rayons, ont suivi cette modernisation de la collection et ont proposé quant à elles des ouvrages de format moyen rectangulaire, à la couverture matelassée aussi agréable aux yeux qu'au toucher! Moi qui possédait plusieurs ouvrages de la collection quand j'étais tout p'tit avant qu'on ne les donne (snif...), c'est un vrai plaisir (coupable) que de les redécouvrir sous cette nouvelle apparence.
Je recommence donc à les collectionner et ouvre le bal avec cette novélisation de La Reine des Neiges. Si la couverture présente une photographie du film en image de synthèse, n'ayez crainte : l'intérieur ne se contente pas de banales et inesthétiques captures d'écran comme on pourrait le craindre. Pour les albums plus anciens adaptés des long-métrages en animation classique, les illustrations étaient assurées par des "petites-mains" du dessin engagées pour reproduire sur papier les images clefs du dessin-animé, l'ensemble ne relevant pas de style ou technique artistique particulière. Ici, il s'agit certes d'images réalisées à l'aide de l'outil informatique mais qui évoque une technique de dessin traditionnelle : on voit les contours et traits qui couchent chaque personnages sur le papier, mais les nombreuses teintes, couleurs, ombres et lumières travaillées à l'ordinateur confèrent une profondeur et un rendu qui renvoie au spectacle majestueux de la 3D du long-métrage original. Un style vif, moderne et enjoué qui évoque les splendides concept-arts préparatoires !
Bien sûr, il n'y a aucun artiste "réel" à féliciter derrière ce travail, qu'on ne peut comparer avec l'ouvrage raffiné de Miss Clara ou le coup de crayon pétillant d'Anne Cresci. Ici, l'illustrateur se nomme "Disney graphic society" et le tout vise forcément un but purement commercial, comme toute franchise qui se respecte. Mais vous savez quoi? On s'en moque! Et pourquoi? Parce que, plaisir coupable ou non, on retrouve avec joie le charme du dessin-animé, la beauté des paysages nordiques ou de l'architecture norvégienne, et les bouilles expressives des personnages. Le genre de livre qui fait l'effet d'une madeleine de Proust et nous donne envie, peut importe l'âge, de se mettre à sautiller et trépigner en tout sens comme sous l'effet d'une excitation magique.
Seul petit bémol? Le texte est légèrement décevant et offre une version très expéditive de l'histoire. Bien sûr, on se doute que le scénario ne peut être retracé dans son intégralité pour tenir sous le format d'album, mais on regrette que certains passages drolatiques et autres dialogues humoristiques passent à l'as...
En Bref: Même s'il s'agit d'un produit purement commercial, on s'en moque et on retrouve avec un plaisir innocent et des yeux d'enfant cette version album du dessin-animé. Tout le charme du long-métrage est là et justifie l'achat, pour le simple plaisir des yeux et de la collection!
Pour aller plus loin:
-L'avis de Mya sur ce même livre!
En chemin, ils vont rencontrer de mystérieux trolls et un drôle de bonhomme de neige nommé Olaf, braver les conditions extrêmes des sommets escarpés et glacés, et affronter la magie qui les guette à chaque pas…
***
Après deux albums illustrés par des artistes de la littérature jeunesse, je poursuis mon exploration des différents livres sur La Reine des Neige, dans le cadre de la Mini-sélection thématique présentée à Noël. Je clôture cette petite session avec cet exemplaire issu de la collection des "classiques Disney", et donc novélisation directe du long-métrage animé sorti sur nos grands écrans en Novembre dernier.
Le paysage nordique d'Arendell...
Souvenez-vous: depuis que le monde est monde, ou en tout cas que les studios Disney se sont attribués le presque monopole de l'Animation, chaque nouvelle production devient une vraie franchise et entraîne à sa suite foule de livres, objets dérivés, etc... Si on se souvient notamment des petits ouvrages cartonnés du "club Mickey", personne n'a oublié les albums à la tranche blanche et au titre rouge, plus gros, publiés par Hachette et permettant à nos charmantes têtes blondes de retrouver en livre la magie de leur dessin-animés favoris. Le temps aidant, Hachette a donné un coup de jeune à ces livres et on les trouve maintenant en grand format matelassé et moyen format carré, avec des couvertures plus attrayantes arborant les typographies caractéristiques de chaque dessin-animé. Les éditions France-Loisirs, qui publiaient également ces albums dans leurs rayons, ont suivi cette modernisation de la collection et ont proposé quant à elles des ouvrages de format moyen rectangulaire, à la couverture matelassée aussi agréable aux yeux qu'au toucher! Moi qui possédait plusieurs ouvrages de la collection quand j'étais tout p'tit avant qu'on ne les donne (snif...), c'est un vrai plaisir (coupable) que de les redécouvrir sous cette nouvelle apparence.
Quelques illustrations intérieures du livre : un style assisté par ordinateur moderne et esthétique, en clin d’œil à la 3D.
Je recommence donc à les collectionner et ouvre le bal avec cette novélisation de La Reine des Neiges. Si la couverture présente une photographie du film en image de synthèse, n'ayez crainte : l'intérieur ne se contente pas de banales et inesthétiques captures d'écran comme on pourrait le craindre. Pour les albums plus anciens adaptés des long-métrages en animation classique, les illustrations étaient assurées par des "petites-mains" du dessin engagées pour reproduire sur papier les images clefs du dessin-animé, l'ensemble ne relevant pas de style ou technique artistique particulière. Ici, il s'agit certes d'images réalisées à l'aide de l'outil informatique mais qui évoque une technique de dessin traditionnelle : on voit les contours et traits qui couchent chaque personnages sur le papier, mais les nombreuses teintes, couleurs, ombres et lumières travaillées à l'ordinateur confèrent une profondeur et un rendu qui renvoie au spectacle majestueux de la 3D du long-métrage original. Un style vif, moderne et enjoué qui évoque les splendides concept-arts préparatoires !
Bien sûr, il n'y a aucun artiste "réel" à féliciter derrière ce travail, qu'on ne peut comparer avec l'ouvrage raffiné de Miss Clara ou le coup de crayon pétillant d'Anne Cresci. Ici, l'illustrateur se nomme "Disney graphic society" et le tout vise forcément un but purement commercial, comme toute franchise qui se respecte. Mais vous savez quoi? On s'en moque! Et pourquoi? Parce que, plaisir coupable ou non, on retrouve avec joie le charme du dessin-animé, la beauté des paysages nordiques ou de l'architecture norvégienne, et les bouilles expressives des personnages. Le genre de livre qui fait l'effet d'une madeleine de Proust et nous donne envie, peut importe l'âge, de se mettre à sautiller et trépigner en tout sens comme sous l'effet d'une excitation magique.
Seul petit bémol? Le texte est légèrement décevant et offre une version très expéditive de l'histoire. Bien sûr, on se doute que le scénario ne peut être retracé dans son intégralité pour tenir sous le format d'album, mais on regrette que certains passages drolatiques et autres dialogues humoristiques passent à l'as...
Petits goodies: deux affiches qui pourraient sortir tout droit des rues d'Arendell! =D Enjoy!
En Bref: Même s'il s'agit d'un produit purement commercial, on s'en moque et on retrouve avec un plaisir innocent et des yeux d'enfant cette version album du dessin-animé. Tout le charme du long-métrage est là et justifie l'achat, pour le simple plaisir des yeux et de la collection!
Pour aller plus loin:
-L'avis de Mya sur ce même livre!
Ah ça y est, je l'ai vu! Un moment très agréable. Il faut évidemment oublier le Conte d'Andersen dont le film n'est que très lointainement inspiré. Je pensais plutôt au conte des Cygnes Sauvages, ou à celui des 7 corbeaux, c'est à dire des frères frappés par une malédiction, et leur jeune soeur qui va affronter une route faite de douleur afin de les délivrer coûte que coûte.
RépondreSupprimer-Comment s'appelle cet animal qui ressemble à un âne?
-C'est Sven.
-Ah? Et comment s'appelle le renne à côté?
-Euh Sven...
Exact la référence aux contes dont tu parles, on retrouve exactement ce schémas. D'ailleurs c'est là une trame classique dans nombre de contes nordiques, or, les studios disney ont vraiment puisé les source de ce long-métrage dans la culture de Suède et Norvège donc ce ne serait pas étonnant qu'on retrouve ces influences!
SupprimerOh, et j'aDOOOOOOORE Olaf! (et "les groooooos câââlins!") ;)