The invention of Hugo Cabret, scholastic Inc, 2007
Paris, 1930: Hugo Cabret, 12 ans, vit avec son père en plein coeur de la capitale grouillante de monde et bruyante d'industrie. Monsieur Cabret, horloger, travaille également pour un grand musée parisien où il découvre un jour un ancien automate hors d'usage, du style de ceux utilisés lors des spectacles de magie au siècle précédent. Passionnés par l'engin, Hugo et son père se lancent dans sa restauration...
Mais au cours d'un incendie qui ravage le musée, le père d'Hugo meurt et l'enfant se retrouve hébergé chez un oncle alcoolique sous les combles de la gare de l'Est, où il est désormais chargé de régler les horloges. Or, Hugo n'a qu'une idée en tête: achever de réparer l'automate, persuadé que ce dernier lui délivrera un message capital une fois remis sur pieds. Hugo se lance alors dans la quête de la clef qui permettra d'actionner les rouages endormis de la machine...
Imaginé, écrit et illustré par le talentueux Brian Selznick, ce roman graphique somptueux est né de la fascination de l'auteur pour les automates présentés lors des spectacles de prestidigitation de la Belle-Epoque. L'intrigue de ce roman lui fut inspirée par une histoire vraie: celle d'un engin similaire, retrouvé dans les vestiges d'un musée après son incendie et qui créa quatre dessin et plusieurs poèmes une fois restauré. Partie de cette trame, l'histoire se poursuit à la rencontre de multiples univers et influences qui plongent le lecteur dans un enchantement sans fin: le cinéma muet, l'illusionisme, l'horlogerie, etc..., le tout dans une mise en page enchanteresse.
Entrecoupé de nombreux crayonnés magnifiques, le récit n'est pas simplement appuyé par les illustrations mais parfois remplacé par des pages entières de dessins qui, à la façon d'un film muet diffusé image par image, mettent en scène les personnages comme s'ils étaient projetés sur une toile blanche. Cette mise en page, inédite dans le monde du livre, en fait un "objet" plus qu'un simple roman ou album et se traduit à mes yeux comme une sublime déclaration d'amour à l'Histoire du cinématographe, et ce autant dans l'intrigue que dans la forme de l'ouvrage.
Primé par la médaille Caldecott en 2007 (prix le plus prestigieux pour un livre illustré aux Etats-Unis), ce roman est une merveille d'esthétisme qui enchante le lecteur, enfant ou adulte, et qui séduit autant par son intrigue que par son apparence léchée. Au travers de dessins qui fourmillent de détails, Selznick parvient à nous transporter dans l'atmosphère bruyante et animée de la gare de l'Est des années 30 et de ses galeries marchandes., comme si on y était Adapté sur le grand écran fin 2011 par le grand Martin Scorsese, le film est parvenu, selon moi, à restituer le charme de l'œuvre originale... il ne serait pas surprenant que je lui consacre un article dès que j'aurai eu l'occasion de le revoir, afin de m'imprégner une fois encore de son ambiance si délicieuse...
Mais au cours d'un incendie qui ravage le musée, le père d'Hugo meurt et l'enfant se retrouve hébergé chez un oncle alcoolique sous les combles de la gare de l'Est, où il est désormais chargé de régler les horloges. Or, Hugo n'a qu'une idée en tête: achever de réparer l'automate, persuadé que ce dernier lui délivrera un message capital une fois remis sur pieds. Hugo se lance alors dans la quête de la clef qui permettra d'actionner les rouages endormis de la machine...
Imaginé, écrit et illustré par le talentueux Brian Selznick, ce roman graphique somptueux est né de la fascination de l'auteur pour les automates présentés lors des spectacles de prestidigitation de la Belle-Epoque. L'intrigue de ce roman lui fut inspirée par une histoire vraie: celle d'un engin similaire, retrouvé dans les vestiges d'un musée après son incendie et qui créa quatre dessin et plusieurs poèmes une fois restauré. Partie de cette trame, l'histoire se poursuit à la rencontre de multiples univers et influences qui plongent le lecteur dans un enchantement sans fin: le cinéma muet, l'illusionisme, l'horlogerie, etc..., le tout dans une mise en page enchanteresse.
Entrecoupé de nombreux crayonnés magnifiques, le récit n'est pas simplement appuyé par les illustrations mais parfois remplacé par des pages entières de dessins qui, à la façon d'un film muet diffusé image par image, mettent en scène les personnages comme s'ils étaient projetés sur une toile blanche. Cette mise en page, inédite dans le monde du livre, en fait un "objet" plus qu'un simple roman ou album et se traduit à mes yeux comme une sublime déclaration d'amour à l'Histoire du cinématographe, et ce autant dans l'intrigue que dans la forme de l'ouvrage.
Primé par la médaille Caldecott en 2007 (prix le plus prestigieux pour un livre illustré aux Etats-Unis), ce roman est une merveille d'esthétisme qui enchante le lecteur, enfant ou adulte, et qui séduit autant par son intrigue que par son apparence léchée. Au travers de dessins qui fourmillent de détails, Selznick parvient à nous transporter dans l'atmosphère bruyante et animée de la gare de l'Est des années 30 et de ses galeries marchandes., comme si on y était Adapté sur le grand écran fin 2011 par le grand Martin Scorsese, le film est parvenu, selon moi, à restituer le charme de l'œuvre originale... il ne serait pas surprenant que je lui consacre un article dès que j'aurai eu l'occasion de le revoir, afin de m'imprégner une fois encore de son ambiance si délicieuse...
Bonjour !! Nous avons vu le film hier soir : quelle merveille ! :-) Je mets un lien vers ton billet si ça ne te dérange pas. A bientôt :-)
RépondreSupprimerCela ne me dérange aucunement, au contraire. Mon Dieu, comme cet article date, c'est l'un des premiers du blog! Tu es remontée loin, dis moi! As-tu parcouru toutes les pages jusqu'ici ? ^^
SupprimerPour en revenir à Hugo Cabret, le film comme le livre sont deux petits bijoux, vraiment!