Salon du livre 2013 - Une excursion parisienne!

  Voilà un article qui arrive avec beaucouuuup de retard, en préparation depuis longtemps mais que la connexion internet défectueuse rendait difficilement publiable (images trop lourdes, chargements impossibles, déconnexions intempestives... les joies du sans fil, je ne vous fais pas de dessin!^^). Mais comme je le dis toujours, mieux vaut tard que jamais (bon sang, j'ai l'impression de vous la ressortir souvent, celle-là *ahem*), voici donc un petit retour sur cette journée du 25 Mars dernier, rendez-vous annuel livresque avec Mélanie, du blog De Paris à Ailleurs. L'excursion a donc été forte en émotions et en achats ; Parce qu'un bon dessin vaut mieux qu'un long discours, quelques photos sont de mise :

  Côté "livre-objets" et album, j'ai craqué pour les magnifiques éditions pop-up du Magicien d'Oz et d'Alice au pays des Merveilles conçues par Robert Sabuda. Le stand de l'école des loisirs a aussi été l'occasion d'une belle razzia, avec les trois tomes des Enquêtes de John Chatterton, Jumanji et sa suite Zathura, ainsi qu'une version d'Alice au pays des Merveilles à destination des "touts-petits", mais rédigée par Lewis Caroll lui-même.

  Poursuivons avec la "pochothèque": L'étrange voyage de Monsieur Daldry (parce qu'un Marc Levy peut toujours faire du bien et envoyer un peu de guimauve, si jamais ça va mal côté moral), Marina de Carlos R.Zafron, Meurtre au manoir, Ainsi puis-je mourir, Granny Webster, le goût des pépins de pomme, et Hollow (me faisaient de l’œil depuis longtemps, ceux-là!). Les deux ultimes tomes d'Amandine Malabul pour compléter la série, mais aussi le roman Les Borgia par Juliette Benzoni (pour assouvir ma curiosité née pour cette famille avec la lecture, l'an dernier, de Mirror mirror), La Septième Vague (suite du délicieux Quand souffle le vent du nord, que je n'ai toujours pas eu le temps de chroniquer ici), et le véridique échange de courriers de 84 Charing Cross Road, récit épistolaire dont je venais de voir l'adaptation cinématographique. La lecture de l'armoire des robes oubliées m'ayant ouvert sur la littérature nordique et son penchant prononcé pour les secrets de familles, je poursuivrai dans cette voie avec La tour d'Arsenic. Toujours côté secrets de famille, les classiques ont aussi du bon, notamment l'excellent Rebecca dont je pourrai désormais m'offrir une savoureuse relecture. Ma fascination pour Marylin Monroe a également trouvé à être satisfaite: je suis reparti avec Monroerama (énoooorme concentré d'anecdotes, de touts et de riens sur l'icone qu'elle était), Certains l'aiment chaud et Marylin, le témoignage de Tony Curtis sur les rapports qu'il entretint avec la star au cours du tournage de Some like it hot, et enfin, une blonde à Manhattan, qui retrace les sept jours que Marylin passa à New York pour une séance photo dont les clichés sont désormais célèbres. Côté "beaux livres", n'oublions pas Blanche-Neige, splendide ouvrage qui retrace la création du long métrage animé de Disney.

  Côté dédicaces, je suis tombé tout à fait par hasard sur René Manzor, grand nom du cinéma français dont Les âmes rivales est le premier roman. J'ai beaucoup entendu parler de ce livre, notamment dans un article du périodique l'écran fantastique, qui en vantait les nombreux mérites. Le résumé le situant tout à fait dans ce que j'appelle ici les "romances temporelle", et la photo de couverture étant loin d'être désagréable (j'ai une fascination pour le pont de Brooklyn et en particulier pour ce superbe cliché maintes fois croisé sur le net), j'avais envie de me le procurer depuis plus d'un an... la rencontre avec l'auteur aura donc été l'occasion de repartir avec un exemplaire dédicacé et aussi de goûter au plaisir d'une conversation passionnante!

  Comble de la joie, j'ai également pu rencontrer le talentueux, excellent, poétique et mille fois encensé par la critique Mathias Malzieu, auteur de la très célèbre Mécanique du Cœur. J'ai été très ému d'échanger avec lui ; c'est un artiste réellement plein de tact, de fantaisie et de gentillesse. Il avait d'ailleurs apporté avec lui de nombreuses boîtes de chocolats d'un mélange tout spécial, symbole clef de l'histoire au cœur de sa nouvelle intrigue. En plus de repartir avec un exemplaire dédicacé et un poster du roman, j'ai eu la chance de me voir offrir l'une des sublimes boites de confiseries en question, dont l'aspect hautement désirable a l'apparence d'un livre relié. Quant au perroquet sur la photo, c'est une touche personnelle, anecdote en référence à l'histoire de ce Plus petit baiser jamais recensé... pour comprendre, il vous faudra lire le livre! =D

  Cette journée riche en rencontres (hum, et en achats, shame on me) se clôtura sur un délicieux repas dans un restaurant japonnais. Mel' et moi-même, étant tous deux friands de cuisine asiatique (pour ne pas dire carrément boulimiques de sushis), n'avons pu résister à l'envie de repartir sans un dernier détour par le salon pour ces quelques livres culinaire... histoire de poursuivre le plaisir gustatif à la maison.

  En bref, vous l'aurez compris, ce fut là un weekend des plus réjouissants, même si ma bibliothèque n'en dit pas autant (au regard de ses étagères désormais... insuffisantes! =P).