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jeudi 29 janvier 2015

Contes à rebours...


Source: pinterest.com

  Ceux qui me connaissent (ou commencent à me connaître...) savent que je suis très friand de tout ce qui touche de près ou de loin à l'univers des contes de fées, d'adaptations en réinterprétations, tout autant que les textes d'origine pour lesquels j'ai toujours nourris une sombre fascination. Aussi ne pouvais-je qu'être enthousiasmé par les sorties cinéma de 2015 qui, de janvier jusqu'à cet cet été, nous réservent de belles transpositions en perspective...

Au programme en janvier:

INTO THE WOODS - Promenons-nous dans les bois, de Rob Marshall pour les studios Disney.


  Les intrigues de plusieurs contes de fées bien connues se croisent afin d’explorer les désirs, les rêves et les quêtes de tous les personnages. Cendrillon, le Petit Chaperon rouge, Jack et le haricot magique et Raiponce, tous sont réunis dans un récit où interviennent également un boulanger et sa femme qui espèrent fonder une famille, mais à qui une sorcière a jeté un mauvais sort… 


 Si le mythique Into the woods n'évoque pas grand chose au public français, c'est qu'il s'agit avant tout d'un élément de culture toute américaine. En effet, au départ, il s'agit d'un spectacle musical de Stephen Sondheim et James Lapine, tous les deux inspirés dans les années 1980 pas les écrits psychanalytiques de Bruno Bettelheim sur les contes de fées. Joué sur scène depuis plus de vingt ans, ce musical emblématique de Broadway est donc aujourd'hui transposé sur grand écran dans une atmosphère certes disneyenne mais qui évoque aussi La compagnie des loups d'A.Carter et son adaptation cinématographique. Avec en tête d'affiche Meryl Streep et Johnny Depp, ce film prometteur reprend les musiques et chants du spectacle, nous permettant ainsi à nous autres spectateurs français de découvrir ce mythe de la culture américaine. Sorti ce mercredi 28 janvier, Into the woods est déjà nominé pour 6 récompenses cinématographiques...



Au programme en Mars:

CENDRILLON, de Kenneth Branagh pour les studios Disney.



  Dans cette histoire, le père de la jeune Ella, un marchand, s’est remarié après la mort tragique de la mère de la jeune fille. Pour l’amour de son père, Ella accueille à bras ouverts sa nouvelle belle-mère, Lady Tremaine, et ses filles Anastasia et Drisella. Mais lorsque le père d’Ella disparaît à son tour d’une manière aussi soudaine qu’inattendue, la jeune fille se retrouve à la merci de sa nouvelle famille, jalouse et cruelle. Les trois méchantes femmes font d’elle leur servante, et la surnomment avec mépris Cendrillon parce qu’elle est toujours couverte de cendres. Pourtant, malgré la cruauté dont elle est victime, Ella est déterminée à respecter la promesse faite à sa mère avant de mourir : elle sera courageuse et bonne. Elle ne se laissera aller ni au désespoir, ni au mépris envers ceux qui la maltraitent. Un jour, Ella rencontre un beau jeune homme dans la forêt. Ignorant qu’il s’agit d’un prince, elle le croit employé au palais. Ella a le sentiment d’avoir trouvé l’âme sœur. Une lueur d’espoir brûle dans son cœur, car le Palais a invité toutes les jeunes filles du pays à assister à un bal. Espérant y rencontrer à nouveau le charmant « Kit », Ella attend avec impatience de se rendre à la fête. Hélas, sa belle-mère lui défend d’y assister et réduit sa robe en pièces… Heureusement, comme dans tout bon conte de fées, la chance finira par lui sourire : une vieille mendiante fait son apparition, et à l’aide d’une citrouille et de quelques souris, elle va changer le destin de la jeune fille…


  Voilà une production disneyienne pure jus! En effet, forts du succès d'Alice au pays des merveilles, du Monde fantastique d'Oz, mais surtout du récent Maléfique, les studios Disney continuent leur franchise d'adaptations de contes classiques au cinéma. Mais plus qu'une simple transposition de l'un des textes fondateurs, le but est ici plus proche de celui visé par Maléfique, qui prenait surtout comme base de départ la première interprétation de la Belle au Bois Dormant en animation par Disney, et donc toute la mythologie propre à cette adaptation plutôt qu'au texte souche de Perrault ou de Grimm. Ici, la bande annonce affiche la couleur et on croirait à une version live du Cendrillon animé réalisé par Disney dans les années 50, à la réplique près! Le visuel est enchanteur à plus d'un titre, et le casting prestigieux... mais espérons que cette production saura exister pour elle-même et non seulement comme copié-collé filmé du dessin-animé...


Au programme en Juillet:

PAN, deJoe Wright pour Warner Bros.


  Proposant un nouveau regard sur l'origine des personnages légendaires créés par J.M. Barrie, le film s'attache à l'histoire d'un orphelin enlevé au Pays Imaginaire. Là-bas, il vivra une aventure palpitante et bravera maints dangers, tout en découvrant son destin : devenir le héros connu dans le monde entier sous le nom de Peter Pan.


  Attention les oreilles, petit moment d'euphorie : ... AAAAAAHHHHHHHHHHHH PETEEEER PAAAAAAN! *ahem*, désolé, mais ceux qui me connaissent savent que j'ai une relation toute particulière à ce conte, que j'honore chaque année d'une lecture thématique rituelle pour mon anniversaire. Alors là, une nouvelle variation autour des origines de Peter Pan, vraiment, c'est tout bonnement LA sortie 2015 que je ne louperai pas (et pour pousser le vice, tout comme la première du Alice de Burton où je me suis pointé déguisé en Mad Hatter, je pourrais bien aller voir ce Pan accoutré en Captiaine Crochet! =D). J'ai hâte de voir ce que cela va donner et si le fil aura des airs des préquelles déjà écrites ou tournées, à la façon de la BD de Loisel, de l'album Le journal de Peter, du roman Peter et la poussière d'étoile, ou encore de la mini-série Neverland : Peter Pan et le pays imaginaire de Scyfy... 




***

  Alors maintenant, on coche les cases du calendrier pour se tenir fin prêt devant les portes du ciné, et en attendant, on relit les classiques! Pour ma part, tout cela va certainement s'accompagner de mes traditionnels florilèges thématiques de livres pour chacune de ces sorties... (puisqu'on vous le dit, que je suis un obsessionnel ;)...)

2 commentaires:

  1. Espérons que Into the Wood sera aussi bon que le Sweeney Todd de Burton, lui aussi adapté du musical de Sondheim.

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