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samedi 30 septembre 2023

Un été à écrire...

 

    L'approche des festivités d'Halloween nous incite à faire preuve de ponctualité pour le traditionnel récap estival. La rentrée a sonné depuis un moment déjà et les congés (aussi ensoleillés qu'orageux) sont terminés depuis longtemps, mais nous avons une impressionnante collection de photos souvenir à partager avec vous. Et pourtant, nous avons encore plus joué les ermites que de coutume : notre grand projet d'écriture toujours en cours, c'est essentiellement au-dessus du clavier et des carnets que nous avons passé nos vacances. Les quelques escapades se sont donc organisées dans un cercle kilométrique très restreint, dans l'idée de découvrir des lieux que nous n'avions jamais été visiter malgré leur proximité. Spoiler alert : la France est belle, inutile de s'envoler de l'autre côté du monde pour voir des merveilles.

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Escapades
 

 
     Tourisme local, donc. Et autant le dire de suite : il y a du patrimoine autour du terrier ! Au programme de notre été, nous avions mis en tête de liste le château du Pailly, cette merveille renaissance devant laquelle nous étions passés à de nombreuses reprises lors de nos déplacements professionnels. Inspirée en partie de l'architecture italienne, cette imposante bâtisse surprend au milieu du petit  village où elle se trouve (on s'attendrait en effet davantage à la croiser dans la Loire que dans le Grand Est). En cours de restauration depuis plusieurs années, ce château tout droit sorti d'un conte de Perrault régale les yeux avec ses superbes jardins et ses douves dignes d'un décor de cinéma.

 

    L'intérieur se visite pour l'instant très partiellement, au regard des espaces qui restent encore à rénover. Pour autant, on peut admirer la pièce principale, à l'étage, gardée par deux solides cheminées qui nous évoquent les décors de La Belle & la Bête de Cocteau. Les hautes fenêtres cerclées de plomb donnent à l'atmosphère une touche authentique, projetant la belle lumière de l'été sur des murs et un parquet incroyablement bien conservés.




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    Non loin de là (à peine quinze minutes de route), les jardins suspendus de Cohons (labellisés jardins remarquables) offrent une promenade romantique dans un jardin à l'anglaise typique du XIXème siècle, avec ses constructions imitant vestiges antiques et habitations troglodytes. Tours, escargots de pierres, grottes, escaliers cachés et jardins de curés ont bien occupé quelques heures de promenade.





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    Autre merveille Renaissance à quelques kilomètres du Terrier : le Château du Grand Jardin de Joinville. Résidence de plaisance des ducs de Guise (oui, oui, rien que ça), cette demeure entièrement vide de mobilier (car destinée uniquement aux festivités, d'où une grande salle pour guincher comme il se doit) est en revanche entourée d'un parc impressionnant, aux buissons taupières et au labyrinthe dignes d'Alice aux Pays des Merveilles. Promenade sous une chaleur écrasante qui nous a fait apprécier les haies, tonnelles et l'arboretum.

 


 

Une main sortant du mur pour tenir un chandelier ?
Difficile de ne pas penser de nouveau à La Belle et la Bête de Cocteau...

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    Autre trésor de Joinville, fermé depuis plusieurs années mais rouvert exceptionnellement aux journées du Patrimoine : l'apothicairerie de l'ancien hôpital. Deux petites pièces, restaurées il y a quelques années dans l'esprit des lieux d'origine, avec d'authentiques pots en céramique au contenu on ne peut plus mystérieux. Parmi les mélanges et plantes thérapeutiques encore reconnus aujourd'hui, quelques décoctions peu ragoutantes, à l'image de l'huile de petit chien, dont on vous laisse vérifier la recette sur le net...

 
 


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    Enfin, THE événement de cette fin d'été : le Salon du Livre sur la Place de Nancy, LE salon de la rentrée littéraire auquel nous avons participé en tant qu'invités Presse, badges à la clef. Une édition particulièrement riche, dont nous avons déjà parlé à travers nos chroniques de La prochaine fois que tu mordras la poussière, de Panayotis Pascot et Les dragons de Jérôme Colin. La journée s'est ouverte sur un Pumpkin Spice latte, annonciateur de l'automne, et s'est terminée par un thé Fantôme de l'Opéra chez Mariage Frères.
 


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Cadeaux et acquisitions :


 
    Notre bibliothèque a accueilli quelques petits nouveaux cet été, dont un joli lot de cosy mysteries (certains ont été lus de suite sans passer par la case PAL) : beaucoup de ladies qui enquêtent avec Elaonor Swift, Phryne Fisher, Georgina de Rannoch et Olive Belgrave, mais aussi le retour d'Agatha Raisin dans le dernier opus paru en poche chez France Loisirs. Toujours dans la catégorie cosy mystery, on a craqué quelques temps plus tard pour une novélisation d'Arabesque qui nous faisait de l’œil depuis environ deux ans (disons qu'il y a prescription).
 
 
    Puis, en vrac, quelques achats au gré des envies et des trouvailles : du préraphaélisme avec Dors, petite sœur, de Joanne Harris, ainsi que son livre de recettes inspiré de son best-seller Chocolat, du merveilleux avec le tome 2 du Cycle d'Oz de L.F.Baum et Le secret de Temple College de Cathryn Constable (dont on avait adoré Sophie et la princesse des loups, il y a une dizaine d'années), et enfin, en prévision de notre Halloween, du frisson avec cette version illustrée de Dracula.
 

    Nous parlions plus haut du salon du Livre sur la Place de Nancy : outre les ouvrages de Jérôme Colin et de Panayotis Pascot, nous avons réussi à rester raisonnable, avec dans notre panier ce jour-là La maison vénéneuse, de Raphaël Zamochnikoff et le double ouvrage Dictionnaire des femmes artistes de l'excellente Pascale Debert.
 

    Du côté de l'art de vivre littéraire, nous avons craqué, en début d'été, pour l'un des goodies de la saga Blackwater proposés par les éditions Monsieur Toussaint Louverture. Le désormais célèbre éditeur a mis en vente en nombre limité cette tasse en acier émaillé estampillé du vrai faux club de pêche de Blackwater, dans un carton aussi collector que le mug, au texte hilarant (on vous laisse cliquer sur les images pour les voir en grand).



    Enfin, magnifique cadeau offert par une amie qui connait notre amour du XVIIIème siècle et notre passion pour Emilie du Châtelet : cette véritable miniature, chinée en brocante à Versailles. L'objet est splendide de préciosité, jusqu'au revers encollé de vieilles pages de livre d'époque.



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Popotes et casseroles :
 
 
     Si l'on a eu assez peu de temps à consacrer à la cuisine tout au long de l'année, nous avons eu l'occasion de nous rattraper pendant l'été. Nous avons commencé la saison avec une recette familiale que l'on souhaitait essayer depuis longtemps, à savoir le vin d'épine comme en font les grands-parents depuis des siècles. Cueillette, macération et mise en bouteilles : une vraie potion magique !

    Du côté des fourneaux, nous avons hérité de plusieurs kilos de courgettes, que nous avons eu l'occasion de cuisiner à toutes les sauces, du classique au novateur. Gratin courgettes - crabe - tomates confites, ratatouille, flan de courgette à la menthe et à la feta, et Gratin de courgette râpée et de semoule. On a fini la dernière en tourte avec du cheddar, test d'après une recette de Jamie Oliver qu'on avait dû repérer il y a dix ans au moins.



    Pour le reste, quelques classiques du Terrier, avec la célébrissime tourte au poulet inspirée de Pique-nique à Hanging Rock (dont on ne se lasse pas – et nos invités non plus), les lasagnes poireaux poulet, la salade de lentilles de la marquise de Pompadour, le gâteau renversé aux prunes du tea time de Mary Poppins, et enfin, les muffins énergétiques banane, chocolat et flocons d'avoine.



 
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Bricoles et fariboles :


    Du côté des loisirs créatifs, nous avons attaqué quelque peu tardivement le traditionnel paquet printanier thématique pour Pouchky-Ficelle, cette année consacré aux sœurs Brontë. Aussi déçue que nous par le vrai faux mais véritablement mauvais biopic Emily, nous avons proposé de lui faire oublier ce film par un colis aux couleurs de la célèbre fratrie. Au programme : du thé dans une boite vintage comme tout, des marque-pages victoriens à souhait, la première enquête des sœurs Brontë, le film de la BBC To walk invisible et le superbe ouvrage mi bio, mi essai, d'Anna F. Leibovici. Pour couronner le tout, un médaillon home made à l'effigie d'Emily, miniature d'un tableau inspiré d'une illustration par Anne Brontë.




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    Voilà pour cet été 2023 à écrire et à gambader. Malgré les chaleurs caniculaires persistantes, ne nous y trompons pas : les feuilles jaunissent et la lumière diminue. Nous troquons le soleil contre les fantômes, une compensation qu'à l'approche imminente d'octobre, on n'échangerait contre rien au monde. Prochain rendez-vous saisonnier aux fêtes d'Halloween ! On ne doute pas qu'en personnes très fréquentables que vous êtes, vous serez de la partie... ;-)

1 commentaire:

  1. Un été bien occupé, donc. Le vin d'épine, c'est du prunellier?

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