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samedi 22 septembre 2018

Somewhere in (Summer)time...




... Comme quoi tout arrive : voilà probablement le premier article saisonnier depuis longtemps à être écrit et posté dans les temps, soit pile au changement de saison! Alors que nous connaissons au Terrier les premiers froids automnaux, petit article récap' de cet été, car qui dit été dit vacances...

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Somewhere in the 50's : Rockabilly day!


  Autant dire que les congés estivaux ont très bien commencé, puisque le premier weekend de vacances a été inauguré par notre participation à un topissime festival du rétro. Concerts, brocantes, voitures... Tout un weekend consacré aux décennies 40 à 60 et qui nécessitait bien qu'on fasse un petit effort vestimentaire. Pour la peine (bon, d'accord, pour le plaisir), nous avions revêtu nos tenues vintage les plus appropriées et, si nous n'étions pas les seuls à avoir joué le jeu, nous avons fait tourner de nombreuses têtes sur notre passage!


  Après un repas et de délicieux milkshakes dans notre diner favori, nous avons parcouru des couloirs d'étagères pleines à craquer de macramés, chaises pliables à motifs psychédéliques, nappes outrageusement fleuries, tapis à poils et fauteuils en rotin. L'impression d'être tombé dans un épisode de Chapeau Melon et Bottes de cuir ou une illustration de Fantômette par Josette Stefani...



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 Somewhere in Paris...


  Puis les vacances ont très bien continué : à peine revenu des années cinquante, direction la capitale pour aider une amie à emménager (comprenez : déballer les cartons de livres, car elle a BEAUCOUP de bibliothèques à remplir). L'occasion de profiter de la vue depuis son nouveau chez elle, d'aller au théâtre, ou dévaliser les supermarchés asiatiques...

Nous avons trouvé des sortes de mikados au thé vert! Et euh... beaucoup d'autres choses...

  Puis j'ai retrouvé Cochette/Tinker Bell pour une aventure inédite au Palais Garnier : Un escape game à grande échelle organisé à l'intérieur du célèbre opéra, mettant en scène le fantôme du roman de Gaston Leroux. Sur le papier (c'est à dire sur les visuels, et dans les trailers), le concept avait tout pour plaire et même si je ne suis pas du tout fan d'escape games, l'idée de chasser les fantômes dans l'Opéra Garnier avait tout d'excitant. 




... Et puis bof. Bon, l'escape game était plutôt une énigme interactive, voir une sorte de chasse au trésor en live, ce qui me correspondait davantage, mais l'animation en elle-même m'a un peu déçu. Il y avait certes de l'idée : les énigmes, très enthousiasmantes, donnaient du fil à retordre, le jeu des acteurs avait du style... mais le scénario utilisait surtout le personnage du fantôme de l'opéra pour user du succès de l’œuvre de Gaston Leroux sur de faux prétextes, car la trame de fond de l'enquête n'avait strictement rien à voir avec le célèbre polar, et la présence du fantôme était totalement anecdotique. De plus, si on se doute que l'opéra ne pouvait pas être privatisé pour une telle activité, la foule de touristes rendait l'entreprise ardue, celle-là qui était déjà complexifiée par un nombre de participants trop important pour la rendre agréable. Les travaux de restauration dans l'opéra, enfin, complexifiaient les déplacements alors que le temps était compté.


  En fait, de façon totalement prétentieuse, j'ai l'impression qu'avec dix fois moins de moyens, mes acolytes et moi-même avons fait dix fois mieux cette années dans le genre enquête interactive en costumes (Rappelez-vous, je vous en parles ICI).


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Somehere... here : Somehere in the kitchen

   Et puis voilà que les vacances se sont compliquées : une semaine après le début des congés, une bande de jeunes imbéciles en état d'ébriété (je dis cela comme si j'étais vieux, alors que je n'ai pas trente ans, et que les imbéciles en question étaient probablement plus âgés que moi, d'ailleurs...) a trouvé drôle de faire des dérapages nocturnes sur un parking et de percuter ma voiture, qui s'y trouvaient gentiment garée, avant de fuir la scène du crime tout feux éteints.

  Et là, c'est le drame : voiture remorquée, assurance contactée, présentation au poste de police pour déposer plainte... On pourrait croire que tout se solutionne très vite, mais non. Aussi, je ferai l'impasse sur l'absence de voiture de prêt avant le début des réparations (réparations qui viennent seulement de commencer... oui, oui, c'était il y a bientôt deux mois!) et donc l'absence de voiture de toutes les vacances, la police qui refuse de prendre ma plainte et m'accuse limite de raconter des bobards concernant l'accident, et l'expert qui oublie pendant plus d'une semaine de venir contrôler mon véhicule avant de refuser de prendre en compte tous les dégâts.

  Tout ça pour dire que j'ai passé la fin de mes vacances (une vingtaine de jours, les deux derniers tiers, oui, oui...) bloqué dans mon terrier perdu en pleine campagne sans possibilité de déplacement, contraint d'annuler tout mon programme d'été. Ce n'est pas comme si j'avais eu cruellement besoin de vacances cette années, en plus!


  Alors, oui, si je devais citer mes proche avec conviction, je dirais que "ce n'était que du matériel", et "qu'il y a bien plus grave" et qu'il fallait "positiver". Non mais oh, et puis quoi encore?! Soyons honnête : j'ai passé l'été à râler et fulminer sur les jeunes fous du volant, les policiers incompétents, et les experts automobiles dilettantes.  Pendant que je rugissais intérieurement, je n'ai rien trouvé de mieux à faire que tourner en rond tel un lion en cage, avant de finir par m'abandonner à la cuisine et à mon dernier joujou culinaire (un cuit-vapeur au micro-onde révolutionnaire), testant une à une toutes les recettes possibles : saumon et julienne de légumes, poulet et cœurs de sucrine tièdes, escalope et courgettes au curry...


  Puis j'ai testé plusieurs recettes de gâteau, dont le gâteau sablé anglais au cœur de lemon curd, et le Red Velvet Cake (ici sans glaçage), avant de me laisser inspirer par les scènes culinaires carrément ostentatoires de la série Please like me (chroniquée ICI), découverte cet été. Le second épisode m'a fait rêver de pain perdu toute la nuit avant que je me décide enfin à me lever à 5 heures du mat' pour conjurer le sort en cuisinant, puis, quelque jours plus tard, un autre épisodes m'a incité à m'essayer aux œufs à l'espagnol, une très bonne découverte.




  Et sinon, quoi d'autre? Ah, oui, l'été avait amené avec lui le grand retour des tomates mozzarella (déclinées avec plusieurs variétés de tomates anciennes) et du pain de maïs maison! 




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Somewhere with Emilie...

(image de Pascale Debert - source : Histoires Galantes)

  Oui, encore Emiliiiiiie! Une fois les vacances terminées, les journées du patrimoine ont permis d'égayer cet été tristounet avec une séance de dédicaces de Pascale Debert, auteure de Emilie du Châtelet, philosophe des lumières (chroniqué ICI), organisée au château de la Divine Emilie. Lorsque je l'avais rencontrée l'hiver dernier à l'occasion d'une conférence, je lui avait offert une fiole de Parfait Amour maison (l'une des boissons favorites d'Emilie et Voltaire, recette ICI). Cette fois, c'était un petit pot de Cotignac home made, confiture de coing dont on a retrouvé la recette dans les archives domestiques de la marquise (la recette sera en ligne tout bientôt). Après m'être fait dédicacé mon exemplaire et avoir fait une énième visite du château, j'ai parcouru un peu plus le parc et poussé jusqu'à l'ancienne demeure du jardinier d'Emilie et Voltaire, réaménagé au tournant du XIXème en petit chalet. Une journée érudite sous un soleil bien agréable.






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Art & craft:



  Avant et après ma longue période de mauvaise humeur estivale, j'ai tout de même réussi à gribouiller et bricoler quelques petites choses. Tout d'abord, j'ai moi aussi fait quelques dédicaces souvenirs aux amis et collègues qui m'ont accompagné au printemps dernier dans la création de notre énigme historique interactive. Et qui dit dédicaces dit gribouillis, aussi chacun s'est-il vu attribuer le dessin à l'effigie de son personnage joué et/ou favori. Il y a donc eu plusieurs Emilie, une Catherine de Russie, mais aussi une Jeanne Mance, une Louise Michel ou encore, un Sabinus...



   Côté collage et peinture, je n'ai eu l'énergie que pour deux créations : un coffret à dominos pour Grand-Père et Grand-Mère Lapin (cela faisait des siècles qu'ils les rangeaient dans une vieille boite Quality Street...) et une boîte de circonstance pour une robe charleston offerte en cadeau d'anniversaire à Grande Sœur Lapin (parce que c'était mieux qu'un paquet de papier cadeau mou et informe).


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Somewhere in my cupboards and bookcases...   

  Quoi de mieux (ou de pire?) que de céder au shopping en ligne lorsque vous vous trouvez assigné à résidence? Autant dire que je n'ai jamais autant aimé l'idée de pouvoir me faire livrer à domicile tout ce qui pouvait m'aider à oublier que je me trouvais bloqué au Terrier.


  Côté bouquins, le biopic sur Mary Shelley m'a donné envie de creuser le sujet : je me suis offert une biographie de l'auteure, ainsi que son fameux Frankenstein, son Journal d'affliction, et le manifeste des droits des femmes écrit par sa mère, célèbre philosophe des Lumières anglaises. Puis, la sortie au cinéma de Madamoiselle de Joncquières m'a incité à me racheter du Diderot : le récit original extrait de Jacques le fataliste, et son essai Sur les femmes, un ouvrage d'avant garde sur la place des femmes dans la société. Côté cadeaux, on m'a offert le tordant Fortunately the milk de Neil Gaiman, et cette très belle montre à gousset marqué du profil de Sherlock Holmes, rapportée de la boutique du musée du 221b Baker Street :-D. Enfin, je vous parlais plus haut de l'excellente série Please like me : elle ne m'a pas inspiré que des recettes, puisque je me suis offert un tee-shirt à l'effigie du personnage principal Josh et de son chien John... 


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  Voilà le résumé d'un triste été - vous allez dire que j'exagère car il semble que j'ai réussi à bien le remplir quand même, mais rien n'y fait, je reste bloqué sur ces vingt jours d'assignation à résidence et sur cet accident de voiture. Il faudra donc se dire que l'Automne sera meilleur... Rendez-vous dans quelques mois pour le savoir! ;-).


1 commentaire:

  1. Ca a tout de même été un très bel été ! il ne faut garder que les bons moments et, apparemment, tu en as vécu un bon nombre ! :-) je suis intriguée par ton cuit-tout vapeur au micro-ondes!! Passe un bon début d'automne ! A bientôt :-)

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