dimanche 31 octobre 2021

Happy Halloween from the Spellman mortuary...


    Approchez, approchez, amis lecteurs, amis des esprits frappeurs. Nous vous l'avions promis au début du mois : les festivités de cette année se feraient à Greendale, petite ville de l'Amérique profonde, baignée de légendes païennes et connue pour ses célèbres procès en sorcellerie. Une petite ville tout ce qu'il y a de plus ordinaire en apparence, mais comme figée dans le temps, si bien qu'il est parfois difficile de dire à quelle époque elle appartient réellement...
 
    Une fois que vous aurez traversé les rues de cette délicieuse bourgade où Halloween se fête toute l'année, empruntez le sinueux chemin noir qui longe la forêt et qui vous conduira jusqu'en bordure de la ville. Dans la pénombre, vous distinguerez au loin la silhouette biscornue d'une sombre demeure percée de trous de lumière et dont le chemin est jalonné de citrouilles grimaçantes. Une enseigne en bois se balance en grinçant, indiquant que vous êtes arrivés à destination...
 
    
    La maison mortuaire des Spellman ! Poussés par le vent, laissez-vous porter dans une soudaine envolée de feuilles mortes jusqu'au perron de l'étonnante maison aux sept pignons. Serpentez entre les tombes et gagnez le porche, décoré de potimarrons creusés et envahi de plantes grimpantes aux couleurs automnales...
 
    Poussez la porte et découvrez ce manoir aux étranges proportions et à l'atypique décoration : tentures de velours et mobiliers gothiques se disputent l'espace avec meubles en formica et artefacts divers. Rendez-vous dans le salon octogonal, trésor architectural de bizarrerie consacré au repos (certainement éternel) des âmes qui s'y installent confortablement pour un tea time ou une soirée de lecture à la lumière d'une lampe Tiffany...
 
Plan de la Maison mortuaire des Spellman
 
    Admirez tout d'abord le choix audacieux de la tapisserie : un papier-peint à motifs de Gibson Girls, du nom de Charles Gibson, illustrateur satirique américain qui avait donné son patronyme à cet archétype de la femme de 1900 à la silhouette corsetée et au chignon gonflé. Parmi ces centaines de ladies sérigraphiées sur le mur, qui sait si l'une d'entre elles n'est pas en train de vous espionner...
 
 
    Bien qu'appréciant les objets vintage ou particulièrement datés, les Spellman sont depuis longtemps passés à l'électricité. Comment expliquer, alors, la présence de cette imposante bougie rouge de confection traditionnelle ? Un sortilège amoureux serait en cours de préparation que cela ne nous étonnerait qu'à moitié... n'entendez-vous pas les noms d'amoureux transis flotter dans l'air ? Il nous semble que ceux d'Harvey et Sabrina résonnent tout particulièrement à nos oreilles...


     Ah, on dirait que les Spellman sont amateurs d'Art : un Goya est suspendu au mur, rien que ça ! Mais pas n'importe quel Goya. Nous pourrions mettre notre main à couper que le tableau a pour importance première la thématique de cette scène, puisqu'il s'agit d'un sabbat, la fête des sorcières par excellence. De l'Art, oui, mais de l'Art satanique ! D'ailleurs, n'est-ce pas aussi Sabbat, ce soir ? Qui sait si le Seigneur Obscur ne vous fera pas l'immense déshonneur de vous apparaître dans les flammes de la cheminée pour célébrer Samain... à moins qu'il ne soit occupé en pleine forêt de Greendale pour le baptême obscur de nouvelles recrues...
 

    Une sonnerie stridente retentit, vous faisant sursauter par la même occasion. Ce n'est que le téléphone des Spellman, une antiquité à cadran digne d'un musée. Vous décrochez, ne serait-ce que pour le soulagement de le faire taire ; mal vous en a pris : on vous apprend plusieurs décès, et voilà qu'on passe commande de cercueils et de pierres tombales !!! Une mauvaise blague d'Halloween ? Certainement pas : rappelez-vous que la maison d'habitation des Spellman est aussi... une morgue ! Ce n'est ni plus ni moins que la ligne professionnelle que vous venez de décrocher...
 

    Vite, il faut vous remettre de vos émotions : un thé vous fera le plus grand bien. Justement, il faut croire que tante Hilda l'avait tout spécialement préparé pour vous, car son service en porcelaine Royal Albert, attestant des souches britanniques de la famille, vous attend, joliment dressé pour le goûter. Vous vous servez une tasse d'un liquide sombre délicieusement parfumé aux amandes, vous rappelant juste à temps qu'il arrive aux deux tantes de s'entretuer gaiement, et qu'il ne serait dès lors pas impossible qu'il s'agisse là du délicat fumet du cyanure...


    Une autre odeur vient vous chatouiller les narines : une fumée grise et piquante s'échappe de l'extrémité grésillante d'une cigarette abandonnée au bord du plateau. Montée sur un élégant fume-cigarette, elle appartient très certainement à la distinguée et sophistiquée (mais aussi un peu effrayante) tante Zelda. Prenons garde à ne pas y toucher, il ne faudrait pas réveiller la colère de l'aînée des sœurs Spellman...


    Poussons ensemble la visite jusqu'à la cuisine, afin de nous remettre de nos émotions en nous remplissant l'estomac. Hilda a l'habitude d'y confectionner de délicieux pancakes, gâteaux de crêpes et bocaux de lemon curd. Il semble cependant que les placards soient vides, ce soir... il ne reste qu'une appétissante pomme rouge. Vous et moi raffolons des pommes, mais rappelez-vous : nous sommes chez des sorcières, et ce ne peut-être qu'un Malum Malus, un fruit ensorcelé pour voir l'avenir en une seule bouchée...

 

    Un feulement vous fait sursauter : un chat noir vient de surgir de nulle part et, dans une posture menaçante, semble vouloir vous avertir du danger qu'il y aurait à croquer dans le fruit défendu. Voilà bien sûr Salem, familier de Sabrina, la dernière des Spellman et grande sorcière en devenir. L'animal - pardon, le gobelin sous forme animale - se radoucit et réclame même en ronronnant quelques caresses...

    Le manoir des Spellman serait donc désert ? Rappelons-nous une fois encore que nous sommes aujourd'hui une date particulière : la famille a probablement mis les voiles pour la clairière où Samain se prépare. A moins que les tantines, Sabrina et son cousin Ambrose ne soient partis sauver Greendale une fois encore d'une sombre menace qui se prépare depuis les feux de l'Enfer, ou de quelque sortilège lancé par Lilith, mère des démons et première sorcière de l'Histoire ? Rien n'est moins sûr...
 

    Il ne nous reste donc plus qu'à nous installer au salon et piocher dans la bibliothèque familiale afin d'occuper notre soirée. C'est que nous allons devoir jouer les prolongations dans les festivités, si nous voulons rattraper un peu le retard pris sur notre planning de lectures et de publications initial ! Novembre vous réserve encore quelques ensorcelantes découvertes, alors prenez un livre vous aussi et rejoignez-nous dans le sofa devant la cheminée.
 

    Étrange cheminée, par ailleurs : il semblerait que courges et autres cucurbitacées soient tombées du conduit pour venir s'entasser dans l'âtre. Étranges citrouilles également, ne trouvez-vous pas ?


Bref, il semble plus que jamais que ce soit le moment de vous souhaiter un...
 

Happy Halloween !




Et pour aller plus loin...

dimanche 17 octobre 2021

Gourmandise littéraire : Love Potion N°9 (infusion ensorcelante).


    Il y a quatre ans, le blog célébrait le grand retour des Dames Owens avec The Rules of Magic, préquel tant attendu du best-seller Practical Magic / Les ensorceleuses. Pour l'occasion, outre nos festivités du 31 dans le décor du célèbre manoir des Tantes Owens, nous avions largement mis à l'honneur la cuisine et les gourmandises issues de l'univers d'Alice Hoffman et/ou présentes dans l'adaptation cinématographique du roman : Margaritas de Minuit, Pancakes saguaro et sirop de Nigelle, ou encore la recette du gâteau au chocolat sans farine des Owens... Si cet Halloween 2021 met à l'honneur une autre famille de sorcières non moins célèbre (J'ai nommé les Spellman), nous refusons de nous interdire quelques clins d’œil aux romans d'Alice Hoffman, surtout quand le 4ème opus du cycle de Practical Magic, The Book of Magic, vient de paraître cette semaine. Nous vous invitons donc à partager une potion tout droit sortie du grimoire d'Isabelle Owens, la tante de Jet et Frances, que nous rencontrons dans The Rules of Magic.
 

    Alors que Jet et Frances "Franny" (que l'on connaîtra plus tard comme les grands-tantes de Sally et Gillian) ont quitté leur New York natal pour un séjour au contact de leurs racines dans la grande demeure familiale des Owens, elles font la connaissance de leur parente Isabelle, personnalité fantasque qui leur enseigne les arts invisibles. Tous les soirs, voisins et âmes égarées viennent toquer à la porte de la cuisine pour quémander soins, charmes et autres sortilèges que découvrent les deux sœurs au fil d'un long apprentissage. Les sortilèges amoureux sont bien évidemment les plus demandés, et les Owens en connaissent de toutes sortes... Pas aussi dangereux que le philtre d'amour n°10 (que l'on découvrira dans le 3ème opus, Magic Lessons), et pas aussi étrange que le sortilège nécessitant un cœur de colombe, le philtre d'amour n°9 (Love potion N°9) s'apparente à une infusion somme toute très classique... 
 

"Pour les femmes qui désiraient un enfant, il fallait accrocher du gui au-dessus du lit. Si ça ne fonctionnait pas, elles devaient faire neuf nœuds à une corde bien solide, la bruler et manger les cendres afin de concevoir. Il était conseillé de porter du bleu pour la protection. Les pierres de lune étaient utiles pour communiquer avec les vivants, et les topazes pour communiquer avec les morts. Le cuivre, sacré pour Vénus, pouvait rappeler un homme à vous, et une tourmaline noire avait le pouvoir d'effacer la jalousie. Quand elle se transformait en amour, il fallait se montrer prudent. Brûlez de la flamme d'une bougie un objet appartenant à l'homme que vous aimez, ajoutez des aiguilles de pin et des fleurs de souci, et il sera à votre porte le lendemain matin, raison pour laquelle vous devez être certaine de le désirer sincèrement. Le philtre d'amour le plus basique et le plus fiable était composé d'anis, de romarin, de miel et de clou de girofle qu'on avait fait bouillir pendant neuf heures sur le brûleur arrière d'un vieux poêle. Il avait toujours coûté 9,99$, raison pour laquelle il s'appelait "philtre d'amour n°9" et fonctionnait mieux à la neuvième heure du neuvième jour du neuvième mois."
 
The Rules of Magic, Alice Hoffman, 2017.
 

    Des ingrédients on ne peut plus courants pour une potion on ne peut plus facile à concocter. Si elle ne vous permet pas de trouver l'amour, il y a des chances pour que notre version (qu'on ne fait pas bouillir aussi longtemps et qu'on peut boire à n'importe quelle heure de n'importe quel jour de n'importe quel mois de l'année) déborde néanmoins de nombreux bienfaits.
    En tisane, le romarin favorise la digestion et l'élimination des graisses, mais diminue aussi les risques de calculs rénaux. L'anis étoilé est un antibactérien naturel qui redonne de l'énergie et qui apaise les vomissements générés par le stress. Enfin, le clou de girofle est un antiseptique, anti-inflammatoire, digestif et même un anesthésiant, rien que ça !
    Anecdote amusante : Love potion N°9, c'est aussi une célèbre chanson des sixties et le titre d'un film fantastique avec... Sandra Bullock, qui interpréta également Sally Owens dans le film Practical Magic / Les ensorceleuses...


Ingrédients (pour 4 personnes environ) :

- 800 mL d'eau
- 2 branches de romarin
- 10 anis étoilées
- 10 clous de girofle
- 1 grosse cuillère à soupe de miel

A vos chaudrons !

- Verser l'eau dans une casserole, puis ajouter tous les ingrédients.
- Porter le mélange à ébullition puis retirer du feu.
- Laisser infuser une à deux minutes.
- Filtrer pour servir.
 

A savourer chaud, pour attirer l'être aimé... (ou juste pour digérer).
 

 

mercredi 6 octobre 2021

Les plantes magiques et la sorcellerie - Emile Gilbert.

Les plantes magiques et la sorcellerie
, 1899 & Philtres et boissons enchantées, 1872 - CPE éditions, 2016 - Éditions de la Clef d'Or, 2016.
 
    Les plantes sont très utilisées en magie et on les retrouve dans beaucoup de rituels sous forme d’infusions ou de décoctions. Mais au-delà de leurs éventuelles vertus curatives, elles sont aussi utilisées dans une tradition folklorique pour entretenir le mythe de la sorcellerie. Ce livre rassemble deux opuscules écrits au début du XXe siècle par un pharmacien, Émile Gilbert : Les plantes magiques et la sorcellerie (1914) et Philtres et boissons enchantées ayant pour base les plantes pharmaceutiques (1872). Il nous livre d’étonnantes révélations sur les pouvoirs des plantes.
 
*** 
 
    Réédité simultanément chez CPE éditions (maison mettant en valeur la culture des terroirs) et aux éditions de la clef d'Or (une branche de l'éditeur l'Alliance Magique, consacré à l'ésotérisme et à la pratique de la wicca), Les plantes magiques et la sorcellerie est en fait un ouvrage de 1899 (et non 1914, comme le dit la quatrième de couverture). L'auteur, Émile Gilbert, s'il est certainement tombé dans l'oubli aujourd'hui, était un pharmacien réputé, auteur, poète et historien, très connu dans l'Allier, où il tenait une officine à Moulins. Outre quelques ouvrages sur l'histoire des pharmacies et sur la pharmacopée, Émile Gilbert s'est surtout illustré dans l'étude des poisons et particulièrement des philtres et plantes liés aux pratiques de sorcellerie, des sujets auxquels il a consacré plusieurs livres. Cette édition est justement complétée d'un second ouvrage : Philtres et boissons enchantées ayant pour base les plantes pharmaceutiques.
 

    Grand adepte de Jules Michelet (dont il a par ailleurs fait le sujet d'un autre livre), Émile Gilbert s'inspire énormément (ou est malgré lui inspiré) de la vision que son confrère auteur donne des arts profanes et de leurs adeptes dans La sorcière, même si cela transparait surtout dans le lien entre les plantes et leur interprétation, sujet de prédilection du pharmacien. En se concentrant sur la flore archétypale liée à la légende de la sorcière (mandragore, belladone, jusquiame, datura, etc...), l'auteur remonte à l'utilisation de ces plantes dans l'antiquité et donne à voir la logique qui a conduit plus tard à les associer aux pratiques de sorcellerie.

Belladone

    Le propos est en cela particulièrement intéressant : en abordant le sujet par l'intermédiaire des plantes et de leur utilisation, l'auteur aborde évidemment de façon transversale l'Histoire des soins à travers le temps et la transition progressive (ou l'opposition persistante, selon qui les pratique) entre magie et sciences. Émile Gilbert montre de façon assez pertinente la filiation qui existerait entre les rituels polythéistes des temps anciens et les Sabbats, même s'il présente ces derniers comme des sortes de parodies des premiers (une interprétation qui parait cependant un peu rapide ; il nous semble plus objectif de dire que les Sabbats constituent davantage un héritage qu'un pastiche des rites antiques).
 
 Mandragore
 
    Une autre hypothèse intéressante, même si elle est à notre sens incomplète : Émile Gilbert attribue à la consommation de ces plantes psychotropes (l'herbier de la sorcière est essentiellement composée de solanacées, qui, à forte dose, entrainent des hallucinations) les visions de Sabbat, pseudo souvenirs de participation à des rites étranges et apparitions relatées par les femmes ensuite accusées de faire commerce avec le Démon. Cette piste n'est pas dénuée de pertinence, mais elle ne prend pas en compte la misogynie d'une société religieuse patriarcale aujourd'hui admise par tous : combien de ces témoignages de fêtes sataniques étaient en fait montés de toutes pièces par l’Église pour condamner de pauvres femmes innocentes ? Certainement beaucoup. C'est peut-être par certaines approches un peu trop étriquées qu'on se rappelle que ce livre a été écrit au XIXème siècle, même s'il reste une source d'informations et de documents érudite sur le sujet traité.
 
La danse du sabbat... une hallucination due à la consommation de psychotropes?
 
En bref : Un tantinet désuet par certains côtés, Les plantes magiques et la sorcellerie offre cependant une analyse intéressante de la flore liée aux pratiques de sorcellerie, sujette à raconter l'héritage des temps anciens sur les pratiques païennes et les ponts entre médecine et magie.
    
 

samedi 2 octobre 2021

A Wiccan Halloween is coming...

 

    Hâtez-vous, hâtez-vous, mes amis. Regagnez manoirs et chaumières, regagnez vos foyers... Sentez-vous le vent mauvais qui souffle au-dehors, sentez-vous cette odeur de tourbe et de feuille morte ? Entendez-vous l'horloge sonner treize coups à minuit, les chats miauler par centaines dans les ruelles et l'orage qui gronde ? Voyez-vous les couleurs changeantes dans le paysage et le manteau crépusculaire dont se revêt de plus en plus tôt la terre, chaque soir ?

    Tous les signes sont réunis, tous les symboles sont là : Octobre est arrivé, et bientôt avec lui, le Sabbat ! Faites valises et bagages, prenez vos nécessaires de sorcellerie et vos grigris ; l'heure est venue de nous envoler pour notre nouveau lieu de villégiature, notre nouvelle adresse ensorcelée. Après la maison ancestrale des Dames Owens il y a quelques années, c'est chez une autre famille de sorcières que nous allons passer la saison.
 

    Ce voyage, évidemment organisé dans le cadre des festivités annuelles de Lou et Hilde, se fait cette fois sous le sceau du paganisme et de la wicca, cette expression ancestrale de la magie entre nature, traditions et superstitions. Pour cela, des professionnelles du sujet étaient nécessaires ; destination : Greendale, petite ville des États-Unis au charme on ne peut plus mystérieux, et au passé on ne peut plus effrayant. Théâtre d'une sanglante chasse aux sorcières il y a de cela plusieurs centaines d'années, on dit que certaines lignées de magiciennes auraient survécu, et que la ville reposerait sur les portes donnant accès aux Enfers... brrrh...
 

    C'est à la maison mortuaire des sœurs Spellman que nous avons rendez-vous : c'est là que nous fêterons dignement le sabbat du 31, entre les papiers-peints gothiques, les meubles de formica et les plantes grimpantes (un curieux mélange des genres et des époques qui fait tout le charme de ce manoir, si on omet la salle d'embaumement au sous-sol). Nous y retrouverons leur charmante nièce et son chat, qui nous réservent bien des surprises...
 

    Car qui mieux que les Spellman pour fêter cet Halloween 2021 ? Alors que la terrifiante adaptation des comics par Netflix s'est clôturée l'Hiver dernier et que la suite en BD doit voir le jour cet automne, Sabrina semblait, plus que n'importe quel autre personnage, être celle qui représenterait le mieux ce challenge consacré à la wicca et au paganisme, deux thématiques voisines au fondement de son univers.
 
    Mais en attendant de festoyer avec tout le Coven, de nombreuses découvertes nous attendent. Nous avons tout le mois d'Octobre (et au-delà) pour visiter Greendale et en alimenter nos doctes échanges et conversations, qu'ils soient littéraires, décoratifs, ou cinématographiques...
 

    Nous passerons tout d'abord beaucoup de temps chez Cerberus Books : de nombreuses lectures de fiction nous y attendent...
 

    Il n'est pas impossible que nous fassions un saut (ou deux) au vieux cinéma Paramount de la ville : leur programme et rétrospectives horrifiques sont, parait-il, d'excellente qualité...
 
 
    ... Mais pas trop tard, car il y a école demain : au Lycée de Greendale, nous avons cours d'Histoire avec Mary Wardwell, qui a beaucoup à nous apprendre sur l'histoire de la sorcellerie...
 
 
    ... Nous enchaînerons avec un autre lycée, puisque nous aurons également cours à l'Académie des Arts Invisibles : on nous y fera étudier des ouvrages de démonologie et d'herboristerie...
 

    ... Un sujet que maîtrise Tante Hilda, vers qui on se tournera cependant davantage pour ses talents de cuisinière : il y aura certainement quelques gourmandises littéraires au menu de la cuisine des Spellman !
 
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    Alors, ce programme vous tente ? Enfourchez votre manche à balais et envolez-vous pour Greendale avec nous ! La saison est officiellement ouverte !