dimanche 21 juillet 2024

Un printemps à écrire (encore !)

 

    Bon, une fois encore, on n'est pas en avance. Il faut dire qu'on attend désespérément la fin de l'automne, qui a, ici (mais c'est certainement pareil chez vous), décidé de s'installer dans la durée. On peut difficilement attendre plus longtemps pour évoquer notre printemps, qui s'est écoulé à un rythme de fou, mais sous la pluie. Une bonne excuse pour se retrancher au fond du Terrier afin de poursuivre l'écriture du projet sur lequel on travaille d'arrache-pied depuis maintenant un an et demi...


Escapades :
 
 
    On vous partage en exclusivité les clichés pris pendant les trop rares journées printanières, avant qu'une faille temporelle n'engloutisse le tout dans une version bien triste de mois de novembre tardif (ou précoce, on ne saurait dire). Ajoutons à cela une fin d'année trop chargée professionnellement, et les possibilités d'évasion s'en sont trouvées considérablement réduites. Nous avons néanmoins retrouvé un peu d'enchantement dans le verger familial, chez Grand-Père et Grand-Mère Lapin. Preuve en trois photos que les images ont aussi une odeur :
 


    Pour le reste, on s'est offert de rapides excursions autour du Terrier entre deux salves d'écriture (jusqu'à s'en donner la migraine, justifiant la nécessité d'aller prendre l'air, au moins pour la forme). Mais le même tour peut parfois surprendre, comme lorsqu'on est tombé un jour sur de vieilles pierres tombales recyclées en ornements type rocaille pour les décorations florales de la commune. On doit avouer l'envie dévorante d'aller les voler pendant la nuit pour embellir notre futur jardin...


    Enfin, la dernière journée de soleil avant l'interminable déluge a été consacrée à de chouettes retrouvailles dijonnaises avec une amie de fac (en l’occurrence une époque pas si lointaine, puisqu'on avait repris des études universitaires en 2020). L'occasion d'aller déjeuner dans le meilleur restaurant de la ville, dont on a déjà parlé plusieurs fois ici : l'extraordinaire Speakeasy, avec ses tapisseries à motifs, ses fauteuils en velours et son atmosphère feutrée (sans parler de la carte et des cocktails, à tomber !). Un endroit dont on ne se lasse pas.


    Ah, et j'allais oublier : il y a eu une sortie théâtrale ! Les très bonnes pièces parisiennes ont en effet l'excellente idée de venir en tournée sur nos terres reculées de province. Lorsqu'il s'agit des whodunits policiers de Julien Lefèbvre, c'est toujours une bonne nouvelle (on vous en reparle un peu plus bas).




Cadeaux, achats et nouvelles acquisitions :

 
    La saison s'est ouverte sur un paquet envoyé par Pouchky/Ficelle (une tradition désormais veille d'au moins dix ans ; nous avons probablement inventé la box de livres et de goodies avant l'heure). Comme souvent, le contenu était très anglo-saxon, avec le livre de cuisine officiel de Peaky Blinders (ni elle ni moi ne regardons la série, mais les photos sont canons, disait-elle – voilà qui ne va pas apaiser notre addiction au foodporn), le premier tome de la célèbre saga Anne et la maison aux pignons verts, cette carte reproduisant la couv' d'une version originale de Peter Pan et ces torchons 100 % british. Le tout était complété d'un sac à livre home made, dont on peut estimer les motifs tout-à-fait de saison si on n'en juge par le temps qu'il faisait dehors.
 

    Du côté des achats, on s'est encore fait plaisir (on prétendrait bien que c'était pour survivre à la météo, mais on n'aurait guère d'excuse pour tout ce qu'on fait rentrer dans notre bibliothèque le reste de l'année). Pour ce qui est des cosy mysteries et des polars, les derniers opus parus d'Agatha Raisin et de Son espionne royale chez France Loisirs ont rejoint nos rayonnages en compagnie d'un tome qu'il nous manquait des Enquêtes de Roderick Alleyn (dont on accumule les titres alors qu'on n'a même pas commencé la série – on n'est plus à une extravagance près).
    Également acquis récemment : beaucoup d'essais sur les pouvoirs de la littérature et le rapport qu'on entretien avec ses livres et sa bibliothèque et, côté fictions, la version française de The lighthouse witches, ainsi qu'un roman de Lois Lowry qui nous faisait de l’œil depuis longtemps, mais surtout The boy in the smoke, préquel dans l'univers de Hantée de Maureen Johnson, une des meilleures séries young adult jamais écrite et qu'on avait relue cet hiver avec plaisir.

    Enfin, à l'occasion de la tournée du spectacle L'heure des assassins, troisième pièce dans la trilogie qui s'est amorcée en 2017 avec Le cercle de Whitechapel, on s'est empressé d'acquérir l'intégralité des textes (à défaut de pouvoir les voir et revoir en captation vidéo, ce que personne ne semble avoir eu la bonne idée de faire, snif) pour les faire dédicacer à la sortie du spectacle.

Popotes et casseroles :


    Le printemps aux fourneaux a commencé avec des recettes très automno-hivernales, parce qu'on avait tous besoin de se réchauffer. Pas de surprise, donc, d'avoir encore cuisiné des cucurbitacées en mai, avec la désormais traditionnelle tourte au potimarron (Délice des catacombes) et, une nouveauté, ce risotto potimarron et lait de coco, jamais testé jusque-là.

    Le soleil ayant daigné pointer le bout de son nez, on a enfin pu profiter des produits de saison et organiser quelques dîners entre amis. Enfin une bonne excuse pour préparer de gigantesques plats de tomates mozzarella, avec de vrais tomates du marché et du basilic frais, sans oublier notre inratable cake au citron sans œuf, un classique du Terrier, hyper facile, mais qui fait toujours son petit effet (comme on a l'habitude de le dire, tout est dans le moule).

 



Bricoles et fariboles :

 
    On en parlait un peu plus haut : l'échange de colis avec Pouchky/Ficelle, une tradition vieille d'au moins une décennie, a de nouveau été l'occasion de s'amuser à réunir un florilège de goodies et de cadeaux autour d'un thème central. Pour le paquet de ce printemps (qui a légèrement débordé sur l'été, d'ailleurs), on a célébré Jane Austen, une de ses autrices favorites. Lui ayant déjà offert la superbe Encyclopédie visuelle Jane Austen, on a du aller chercher l'inspiration ailleurs. Dans ce joli coffret fleuri (motif qui n'aurait pas dépareillé sur une couverture d'édition originale), on a ainsi rassemblé un tote bag on ne peut plus de circonstance, deux romans qui réinventent Jane Austen en apprentie détective, un jeu des sept familles Pride & Prejudice, un livre de cuisine Jane Austen, un mug artisanal à l'effigie de la romancière, du thé importé d'outre-Manche, mais surtout ces deux ouvrages très enthousiasmants : le livre Orgueil, préjugés & énigmes et le cahier de vacances pour adultes Orgueil et préjugés de la collection "A vos classiques". Ajoutez à cela un marque-page et un sticker à l'image de l'Encyclopédie visuelle, et toutes les box livresques officielles peuvent aller se rhabiller.


 
    Pour finir, petit détour par le travail. Comme vous l'avez certainement déjà vu si vous nous suivez depuis longtemps, on porte avec quelques collègues de nombreux projets artistiques et culturels en institution médico-sociale, à destination d'enfants et adolescents en situation de souffrance psychique. Après plusieurs projets d'écriture et la publication des ouvrages écrits par les enfants en collaboration avec de prestigieux auteurs, nous avons cette année travaillé à la création d'un jeu de société inspiré de la mythologie grecque, avec l'auteur et créateur de jeux Fabien Clavel. La réalisation des cartes s'est faite avec l'atelier Baz'Art. Depuis, le jeu est terminé et disponible, mais je vous en reparlerai dans un prochain récap' saisonnier ;-)
 
 

***

    Voilà pour le bilan de ce printemps très humide à la vitesse de l'éclair ! L'été, quoi qu'encore récent, semble suivre le même chemin météorologique. On l'espère cependant plus reposant, histoire de pouvoir concrétiser dans la sérénité quelques projets dont on vous parlera certainement très bientôt. Rendez-vous dans quelques mois !

2 commentaires:

  1. Pouchky Ficelle27 août 2024 à 07:33

    Il est clair qu'à côté de cela, les boxes commerciales sont risibles!

    J'adore les livres de Lois Lowry, ils me font tant pleurer!

    Dans quel rayon sont rangés les essais sur le pouvoir des livres et le rapport qu'on a dans sa bibliothèque? Addictions/ Névroses?

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