Année exceptionnelle, oui, mais pas jusqu'à abandonner nos traditions. Aussi, après notre automne des plus mouvementés, nous arrivons juste à temps (c'est à dire pas en retard, mais presque) pour ouvrir officiellement la période des festivités hivernales au Terrier. L'occasion aussi, comme tous les ans, de rejoindre le Challenge Christmas Time de Mya Rosa, qu'on suit toujours avec assiduité depuis... pfiou, au moins 2016 (ça nous rajeunit pas).
L'an dernier, nous aurions dû consacrer notre Noël à un très célèbre conte ancestral, popularisé par les frères Grimm puis Disney, à l'occasion de sa sortie à venir au cinéma au format live action. La sortie repoussée, on avait décidé de profiter des 20 ans de la saga Ewilan pour célébrer dignement l'héroïne de fantasy française et remettre à plus tard notre hommage à ce conte connu de tous. Les choses se précisant pour mars prochain du côté du grand écran (même si les premières images nous laissent franchement dubitatif), nous sommes dans le timing parfait pour mettre à l'honneur la plus belle d'entre toutes...
Blanche comme la neige, rouge comme le sang, noir comme l'ébène. Une citation qui a tellement imprimé notre imaginaire collectif qu'elle y fait figure d'incantation. Elle rappelle la noirceur originale de cette histoire, dans ces versions antérieures à l'adaptation par Walt Disney, plus lumineuse. Conte initiatique féminin et conte saisonnier à la symbolique forte, Blanche-neige tient autant du mythe de Demeter et Perséphone que de l'épisode biblique du fruit défendu, en passant par plusieurs faits divers historiques qui l'auraient inspiré. Conte du temps qui passe et du renouveau, conte du printemps qui succède à l'hiver, conte de la vie et de la mort, il est de ces textes aux univers visuels forts dont les premiers mots font s'accélérer le rythme cardiaque.
Quoi de mieux, donc, que la saison hivernale pour le mettre à l'honneur ? Pour l'occasion, nous replongerons dans les archives du Terrier afin de vous composer un petit florilège thématique des chroniques déjà publiées, puis nous élargirons à de nouvelles lectures : albums d'artistes et réécritures patientent sagement dans notre PAL de Noël qu'on vous les présente. Nous n'oublierons pas les adaptations : si nous avions chroniqué les deux films sortis simultanément il y a environ 12 ans, il en restes quelques uns, méconnus, qui gagnent à être décryptés en attendant la sortie sur les écrans de la toute nouvelle version.
Alors, on commence ?
Once upon a time...
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