lundi 23 décembre 2024

Un automne pour changer de terrier...

    Cartons, camion et maison : ainsi pourrait-on résumer cette dernière saison. Comme évoqué en clôture de notre été, après dix ans dans notre premier Terrier, on a trouvé un tout nouveau nid pour s'installer. Pas aussi profond que celui d'Alice, il reste néanmoins aussi grand que labyrinthique, ses demi-étages et ses escaliers biscornus lui donnant de faux airs de Maison Winchester (fantômes compris – on vous racontera tout en détail, un de ces jours). Entre les soixante cartons de livres à remplir et à transbahuter, le matériel de cuisine à promener et les affaires à trier, notre automne n'a pas été de tout repos. On a pourtant trouvé le temps de faire quelques escapades ici et là, de préparer quelques plats avant d'enlever la gazinière, ou de se faire offrir des bouquins avant de les glisser dans les cartons...

Escapades :
 


    Prévues de longue date et souvent reportées, nos retrouvailles pour papotage et tea time avec l'honorable Jane Austen lost in France ont enfin pu avoir lieu cet automne. C'est dans un Paris aux couleurs de l'été indien que nous avons pu arpenter librairies et salons de thé : la journée a débuté avec un détour par Deyrolle, qui mettait à l'honneur Benjamin Lacombe et son dernier album Monsieur le Lapin Blanc (impossible de manquer ça) à travers l'exposition de ses dessins originaux. L'occasion de découvrir cet endroit mythique de Paris, quelque part entre la boutique atypique et le cabinet de curiosités.


    
    Un déjeuner chez Smith & Son et un petit tour à la BNF plus tard, on a terminé la journée au Queen Ann, salon de thé aussi secret que cosy caché dans le quatrième arrondissement. On vous recommande les scones et le carrot cake (même si le nôtre est bien meilleur - cf plus bas - mais chut ;-) ).


    L'été indien terminé, on s'est laissé glissé dans un automne humide et brumeux digne d'un roman gothique. Le verger de grand-père et grand-mère Lapin, qu'on vous avait montré en fleurs puis en fruits au cours des deux précédentes saisons, s'est dévoilé squelettique (oui, squelettique) et mystérieux dans le brouillard matinal. On aurait envie de s'y perdre, un roman des sœurs Brontë pour seul compagnon.





    Et puis, une fois installé au nouveau Terrier, on a arpenté la campagne environnante à la recherche des passages secrets et chemins de traverse divers pour rejoindre le centre-ville depuis notre lande reculée. Ancien chemin de ronde, grotte de pierres percées, donjon abandonné et escalier cachés... quelque chose nous dit qu'on est tombé au bon endroit.






 


Cadeaux, achats & nouvelles acquisitions :


    La saison s'est ouverte sur une réception de Pouchky/Ficelle, un paquet décidément très burtonien avec ce tote bag Mercredi (parce qu'on n'a jamais assez de tote bag, ni de Mercredi), de la décoration horrifique, une petite boite Peter Rabbit (on n'a JAMAIS assez de Peter Rabbit non plus), un tampon pour marquer au fer rouge toutes ses possessions livresques, de jolies images à encadrer, un mug spécial soupe de potiron et deux lectures mystère pour la future bibliothèque du Terrier.


    Future bibliothèque qui est déjà pleine à craquer avant même d'être installée, car la Pile A Lire n'a cessé de grandir depuis l'emménagement, et ce alors que les livres n'ont pas encore quitté leurs cartons (quelques travaux seront en effet nécessaires avant de pouvoir aligner tout ce beau monde sur leurs étagères). Jane Austen Lost in France nous a en effet rapporté de Londres, outre ces adorables marques-page aimantés, la BD Cheshire Crossing, qui nous faisait de l’œil depuis bien trop longtemps, sans qu'elle le sache (mais un cross over entre Dorothy Gale, Wendy Darling et Alice, franchement, qui nous connait un tant soit peu sait que ça a été écrit pour nous). Le tout était offert dans ce joli sac rapporté de Bath, hyper collector. De notre escapade à la BNF, on n'a pu se retenir de rapporter cet essai anthropologique sur les revenants, La voix des fantômes, et le recueil de nouvelles Mortels Immortels de notre bien aimée Mary Shelley.


    Et comme on n'est jamais mieux servi que par soi-même (et qu'il nous restait quelques chèques lire à encaisser avant le 31), on s'est offert nos propres cadeaux de Noël en avance. Au rayon british : le dernier coffret d'épisodes radiophoniques de Chapeau Melon & Bottes de Cuir, les derniers tomes parus en format poche des Enquêtes de Roderick Alleyn et d'Agatha Raisin, ainsi que l'inclassable Propos jamais entendus dans un tea shop à Londres, écrit par notre cher Eric Sénabre (mais sous pseudo, chut!) et recommandé par Clémentine Beauvais. Au rayon littérature d'outre-Atlantique : trois romans young adult qui attisaient notre curiosité depuis un moment, Wilder girls, Les Sœurs Hollow et Dans la forêt profondes, tous encensés par la critique et les lecteurs. On a également dégoté le dernier roman d'Alice Hoffman, pourtant si rare en France, traduit chez un petit éditeur et dont la sortie a bien failli nous échapper ! Enfin, on a cédé à l'appel de Cent ans de solitude, chef-d’œuvre de Gabriel Garcia Marquez dont on nous vante la qualité depuis longtemps.

Popote et casseroles :

 
    Peu de temps à consacrer aux fourneaux, vous vous en doutez bien. Cela étant, on a eu l'occasion, avant notre départ, d'essayer une toute nouvelle recette de carrot cake (qu'on a évidemment pas suivie à la lettre, préférant y mettre notre patte comme de coutume) d'après le livre Tea Time par Tea Heritage publié chez Hachette. On souhaitait retrouver la saveur de noisette de celui goûté il y a peu au Loir dans la théière. Verdict ? On s'en est plutôt bien tiré et ce gâteau, refait trois fois depuis, a trouvé son public.

    Passée l'ère du riz et des pommes de terre le temps de se poser au nouveau Terrier, on a peu à peu investi la cuisine. On y prépare les uns après les autres tous nos classiques, à la façon d'un rituel pour prendre possession des lieux. On a donc ouvert le bal avec les nouilles de riz et le wok de poulet et carottes, et on se prépare à décliner potimarron et butternut à toutes les sauces possibles pour cet hiver.

Great news !

 
    Vous reconnaîtrez certainement ci-dessus nos Paper Art Ewilan créés en hommage à la célèbre saga de Pierre Bottero à l'occasion de notre Noël 2023. Nos trois humbles créations ont récemment rejoint un CDI afin d'y être exposées dans le cadre des vingt ans de la trilogie. On est très content d'avoir pu les partager avec les collégiens, et encore plus si cela permet de faire découvrir cette œuvre cultissime de littérature jeunesse française.

    Une autre grande nouvelle ? Un dessin vaut mieux qu'un bon discours, alors on vous laisse sur cette dernière photo. Pas d'explications ni d'informations supplémentaires, mais vous pouvez bien entendu spéculer à loisir. On vous en reparle dans... un an (eh oui, ça se mérite) !

***

    Voilà pour cet automne mouvementé mais réjouissant malgré son lot d'émotions fortes et l'épuisement de fin d'année. On a hâte de nous installer davantage dans notre nouveau foyer et de reprendre des forces ; aucun doute que notre PAL et notre théière favorite pourront nous y aider. On se retrouve en 2025 pour la suite de notre installation au Terrier...



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