Pedro Pan Rabbit et la divine Emilie, ou luge sur la Blaise gelée.
Voilà le billet de blabla saisonnier retardataire coutumier! C'est que pour clore officiellement l'hiver, nous avons attendu ici que nous quittent définitivement les températures hivernales... pour passer directement à l'été (puisque nous voulions du soleil, nous somme servis, et nos pauvre thermomètres ne sont pas loin d'exploser). Petit récapitulatif de cette hiver 2017/2018, résolument émilien.
Image de Pascale Debert pour sa conférence sur Émilie.
Pourquoi émilien? Parce qu'il y a eu la sortie tant attendue du livre de Pascale Debert, Emilie du Châtelet, philosophe des Lumières, sortie marquée quelques semaines plus tôt par une conférence de l'auteure sur la divine marquise : Emilie du Châtelet, une marquise avant-gardiste! Quelle joie de rencontrer enfin cette grande spécialiste du XVIIIème siècle et chroniqueuse du pétillant blog historique Histoires Galantes! Pour marquer l'occasion, j'avais emmené avec moi un petit flacon de Parfait Amour maison en cadeau : un présent lourd de sens lorsqu'on sait qu'il s'agissait de l'une des boissons préférées d'Emilie..
Visites érudites et promenades givrées:
Pour persévérer dans la docte atmosphère des Lumières, j'ai continué de creuser le sujet des sciences et techniques made in XVIIIème siècle en faisant un tour par Paris et son très beau musée des Arts et Métiers : s'il on regrette le manque d'explications sur les objets exposés, on en prend quand même plein les yeux. Des sphères armillaires au laboratoire de l'Abbé Nollet puis des Lavoisier en passant par les premières machines à calculer, c'était un petit voyage dans le temps de l'érudition et des techniques de Jadis. Avant de partir, je n'ai pas oublié de faire un détour par la machine volante qui plane dangereusement au-dessus du grand escalier et de jeter un œil au pendule de Foucault qui continue d'osciller mystérieusement depuis déjà quelques années.
Après les sciences, les curiosités : direction le Musée de la Chasse et de la Nature (!) car, oui, derrière son nom si peu sexy se cache un lieu digne du cabinet d'étrangetés. Entre les animaux naturalisés et les armes exposées, c'est une atmosphère fantastique et mystérieuse qui habite cet ancien hôtel particulier du XVIIème siècle. Outre leur superbe papier peint totalement improbable (ces adorables bambis décapités feraient merveille dans un récit de Stephen King...) et ses galeries de portraits capiteuses dignes du Phantom Manor de Disneyland, il y avait une exposition de Sophie Calle délicieusement dérangeante, et ce même si l'on ne comprenait pas toujours où elle voulait en venir (mais j'ai adoré le cerf déguisé en petit chaperon rouge ^^').
Hum... curious and curiouser...
Ajoutons à cela un petit tour chez les ducs de Lorraine (Nancy), puis un dernier weekend hivernal sous une épaisse couche de neige (il aurait été dommage de passer au printemps sans une vraie et belle chute de flocons!), et la saison était faite (enfin! Adieu froid, givre, humidité...).
Peu ou pas de temps, en effet, pour s'atteler à de quelconques bricolages ou créations manuelles. Je suis en effet tout occupé à un projet professionnel culturel/historique qui me prend tout mon temps depuis quelques mois (dont de nombreuses heures en nocturne sur l'ordinateur, parce que ces maudites journées n'ont pas assez d'heures et qu'il y a des échéances à respecter...). Pour autant, la créativité n'a pas été mise de côté, loin de là, car il y a beaucoup de créations informatiques! Je ne vous en dis pas plus maintenant mais dévoile quelques visuels (et en plus il y a ENCORE Emilie! ;) ).
Popotes et casseroles:
Moins d'essais culinaires exceptionnels et de nouveautés que d'habitude, par manque de temps. Ceci dit, on ajoutera au cahier de recettes du Terrier ce crumble de potiron plutôt convainquant et les courges Délicatas farcies au risotto, sans omettre le velouté de Butternut à la poudre d'amande (c'est fou qu'après tant d'années à réinventer les cucurbitacées on trouve encore des recettes inédites! :-D ). Dans les mêmes couleurs, n'oublions pas une réconfortante purée de patates douces, cuisinée par kilos (oui, parce que c'est comme son nom, la patate douce, c'est réconfortant, donc il en faut plein en hiver). Côté poissons, à part les habituelles papillotes, on a essayé la quiche au saumon, histoire d'oublier une horrible quiche au saumon de cantine et pour ne pas rester sur un mauvais souvenir. Conclusion : c'est toujours mieux quand c'est fait maison, mais ça on le savait! Enfin, pour le sucré, nous avons préparé par dizaine des pots de cotignac, une confiture issue des cuisines de la divine Emilie dont je vous parlerai plus avant dans une prochaine gourmandise littéraire!
Bricoles et fariboles... ou pas... ou bien...
Peu ou pas de temps, en effet, pour s'atteler à de quelconques bricolages ou créations manuelles. Je suis en effet tout occupé à un projet professionnel culturel/historique qui me prend tout mon temps depuis quelques mois (dont de nombreuses heures en nocturne sur l'ordinateur, parce que ces maudites journées n'ont pas assez d'heures et qu'il y a des échéances à respecter...). Pour autant, la créativité n'a pas été mise de côté, loin de là, car il y a beaucoup de créations informatiques! Je ne vous en dis pas plus maintenant mais dévoile quelques visuels (et en plus il y a ENCORE Emilie! ;) ).
Emilie du Châtelet fashion victim, Voltaire gagnant du loto, et Louise Michel Wonder Woman...
Acquisitions livresques:
Pas le temps de lire, mais on compense en achetant à profusion. Si ma boulimie acheteuse livresque est le signe d'un trouble ou d'un manque émotionnel, je pense être bon pour quelques séances chez le psy...
Des carnets illustrés de Benjamin Lacombe, un ouvrage sur la Comtesse de Simiane (petite nièce d'Emilie... voui, voui, encore), la suite de Petits meurtres à Mangle Street, La BD Mauvais Genre, adaptée de la Garçonne et l'assassin, un roman de la délicieusement british Willa Marsh, la biographie rééditée d'Emily Bronte, le roman Shirley de sa sœur Charlotte, L'amusante et inattendue BD C'est une pastèque, le comics Bandette (américain mais qui puise son inspiration dans les récits d'aventures franco-belges... et une héroïne qui ressemble beaucoup à notre Fantômette nationale!), la suite des Sorcières du Clan du Nord, le roman à paraître La maison en partenariat avec l'éditeur, et, pour retourner dans le XVIIIème, Deux hommes de bien, d'A.P.Reverte.
Eh bien oui, quoi, on ne sait jamais si on ne pas être à court à un moment donné...
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Voilà pour cet hiver émilien! Avec le printemps arrivent doucement les échéances de fin d'année scolaire, et on se sent déjà dans la dernière ligne droite. Malgré le gros projet en cours, j'ai quelques lectures qui attendent leur chronique et le blog ne sera pas abandonné, même si les publications se feront peut-être un peu en pointillés d'ici Juillet. Je viendrai vous rendre compte des résultats au prochain article saisonnier... D'ici là profitez bien du printemps et des premières lectures au soleil!