First Class Birthday
(des bougies soufflées à bord de l'Orient Express)
Le voilà, le terrible, l'inévitable (et toujours un peu tardif) post de non-anniversaire. Pfiou : 26 bougies, ça commence à peser lourd sur le gâteau (oui, je sais, je vois déjà tous les trentenaires qui disent que 26 ans, c'est jeune, que j'ai le temps de voir venir, etc, etc... Mais il n'empêche, là, je réalise qu'il y a dix ans que je n'ai pas vu s'écouler et hier encore, je croyais n'avoir que 16 ans - Oui, on sait, ce maudit syndrome de Peter Pan est bien ancré).
Alors comme tous les ans, pour aider à passer la pilule, je brode autours de l'événement, le pare d'une nouvelle atmosphère unique : quitte à vieillir, autant le faire avec classe. Après un anniversaire dans les jardins de la Marquise du Châtelet l'an dernier, j'ai cette année pris un billet pour l'Orient-Express!
... Et là, je vois d'ici votre tête, certainement la même que celle d'une amie qui s'est de suite précipitée sur les tarifs du restaurant éphémère du célèbre train, accosté en gare de l'Est pour les gourmands au porte-monnaie bien fourni. Je vous rassure, j'ai un peu triché. Mais rien qu'un peu. Petit retour sur un weekend hors du temps et des frontières...
C'est à Paris que j'ai emporté mon fardeau de 26 bougies imminentes, retrouver mon amie Tinker Bell pour l'occasion d'un séjour bien rempli : Après une arrivée en fin d'après-midi et une soirée à deviser à la fenêtre face au cimetière de Montmartre, le lendemain a débuté avec une promenade matinale sous la pluie parisienne, à écumer les puces, brocantes, et autres cabinets de curiosités. Arrive ensuite le plus intéressant, puisque nous nous sommes offert le théâtre : Marie-Antoinette, correspondances privées, une très belle pièce d'Evelyn Lever donnée en représentation au théâtre du Lucernaire. C'est positionné au premier rang, à quelques mètres à peine de cette nouvelle incarnation de la dernière reine de France, que nous avons traversé avec elle tout une vie de correspondances... Je vous en parlerai d'ailleurs davantage prochainement, car ce spectacle très émouvant mérite bien qu'on lui consacre un article.
Une fois le dernier rappel effectué et les rideaux refermés sur le boudoir de Marie-Antoinette, nous sommes repartis sous la bruine romantique de Paname pour un dîner à bord de l'Orient-Express. L'Orient-Express, donc. Je vous ai dit plus haut que j'avais un peu triché, car c'est en fait au Wagon Bleu, dans le 17ème arrondissement, que nous avions réservé. Ce superbe restaurant au bord des voies ferrées a la particularité d'avoir, attenant à la salle de bar, un véritable wagon-restaurant de 1925 de l'Orient-Express. Initialement réhabilité pour le cinéma dans les années soixante, ce wagon, après avoir servi de décor à de nombreux films, aurait été offert il y a de cela quelques décennies aux propriétaires du restaurant pour les remercier de leur aide conséquente dans le milieu du cinéma (ne m'en demandez pas plus, même les employés actuels sont dans le flou quant à certains points historiques, si bien que les véritables origines du restaurant sont un mystère).
Après un apéritif servi au bar par un barman absolument in-cro-yable (j'en avais entendu du bien sur le net, mais le voir en pleine action, c'est autre chose), la cloche de quai a retenti, signe que le service au wagon était prêt. Et là... Mon Dieu, le décor, le repas, l'ambiance, tout était d'un romanesque à couper au couteau, jusqu'à la mise en abyme totale avec les bruits de la voie ferrée en contre-bas. Le wagon, aux lignes Art-Déco et à la décoration soignée jusqu'au bout, nous a vraiment projeté dans le temps, avec l'impression de vivre dans un décor d'Agatha Christie. Le tout était complété d'un service excellent, et d'une équipe très chaleureuse ; n'hésitez pas à le noter dans votre carnet d'adresses et à y aller très très vite car, comble du comble, la carte est on ne peut plus abordable!
Une fois le dernier rappel effectué et les rideaux refermés sur le boudoir de Marie-Antoinette, nous sommes repartis sous la bruine romantique de Paname pour un dîner à bord de l'Orient-Express. L'Orient-Express, donc. Je vous ai dit plus haut que j'avais un peu triché, car c'est en fait au Wagon Bleu, dans le 17ème arrondissement, que nous avions réservé. Ce superbe restaurant au bord des voies ferrées a la particularité d'avoir, attenant à la salle de bar, un véritable wagon-restaurant de 1925 de l'Orient-Express. Initialement réhabilité pour le cinéma dans les années soixante, ce wagon, après avoir servi de décor à de nombreux films, aurait été offert il y a de cela quelques décennies aux propriétaires du restaurant pour les remercier de leur aide conséquente dans le milieu du cinéma (ne m'en demandez pas plus, même les employés actuels sont dans le flou quant à certains points historiques, si bien que les véritables origines du restaurant sont un mystère).
Après un apéritif servi au bar par un barman absolument in-cro-yable (j'en avais entendu du bien sur le net, mais le voir en pleine action, c'est autre chose), la cloche de quai a retenti, signe que le service au wagon était prêt. Et là... Mon Dieu, le décor, le repas, l'ambiance, tout était d'un romanesque à couper au couteau, jusqu'à la mise en abyme totale avec les bruits de la voie ferrée en contre-bas. Le wagon, aux lignes Art-Déco et à la décoration soignée jusqu'au bout, nous a vraiment projeté dans le temps, avec l'impression de vivre dans un décor d'Agatha Christie. Le tout était complété d'un service excellent, et d'une équipe très chaleureuse ; n'hésitez pas à le noter dans votre carnet d'adresses et à y aller très très vite car, comble du comble, la carte est on ne peut plus abordable!
(nous étions installé là, dans le petit compartiment tout cosy sur la gauche =D)
Après toute une soirée dans ce décor de rêve saturé d'élégance et de mystère, nous avons enchaîné la journée suivante dans une sorte de torpeur, encore possédés que nous étions par notre escapade de la veille. Dans un état de douce léthargie, nous avons arpenté les rues du Paris mystique des Lumières : de Dragons en gorgones et de gorgones en cariatides, ce fut une balade comme en narcose, peut-être aussi à cause de la météo grise mais lourde de l'orage qui approchait...
... Nous avons même croisé Diderot, qui m'a poursuivi jusqu'à Paris depuis notre département natal commun, et puis une statue qui faisait une blague aux passants depuis les fenêtres du Sénat! (Et pour ceux qui se posent la question, non, Diderot n'est pas en train de faire un selfie!)
(cliquez pour voir les images en grand)
***
Quelques temps plus tard, de retour au Terrier, j'ai joué les prolongations avec un ...
Un-Birthday Brunch!
Soit : plusieurs semaines de préparations culinaires en amont (et un petit coup de main) pour servir à une douzaine d'invités un buffet cent pour cent homemade. Juste une trentaine de tartelettes créatives, deux cakes salés (l'un bacon-cheddar-asperges, l'autre feta-tomates confites), un pain de poisson, une quiche saumon asperge, un litre de mayonnaise maison, et quelques centaines de batonnets de carottes... Suivis d'une quinzaine de Panacottas confectionnées par une amie, un Devil's Food Cake (ou Délice de Satan, gâteau le plus sucré et le plus calorique de la gastronomie anglo-saxonne), un (immanquable) Cheesecake, et une douzaine de muffins à la framboise...
(Ben oui quoi, il fallait bien qu'il y ait un lapin quelque part...)
... Et vous voulez savoir? Eh bien j'ai eu peur qu'il n'y en ai pas assez... ^^'
***
Côté cadeaux, j'ai encore une fois été bien gâté ; Tinker Bell m'a tout d'abord enseveli de babioles, bricoles et autres présents mis spécialement de côté depuis la dernière fois que nous nous étions vus : Plusieurs livres (forcément!) dont une réécriture de Peter Pan (oui, je sais : on se tait, j'ai dit!) et l'édition anglaise dédicacée du dernier Mathias Malzieu (oohh, Mathias Malzieu! Comment ça, je bave?), quelques affiches et flyers du Lucernaire, des publicités stylisées glanées de-ci de-là, ou encore un superbe tote bag des Sostrene Grene!
J'ai également profité d'être sur Paris pour m'offrir mes propres cadeaux d'anniversaire (non mais, ça c'est une coutume à entretenir, tiens!) : Un petit tour à Marks & Spencer pour agrandir la collec' de boites vintage et de sac inutiles, un dvd du spectacle sur Dorothy Parker loupé l'an dernier au Lucernaire, et ce superbe plateau rococo aux couleurs d'Emilie du Châtelet!
A domicile, le facteur a été mis à contribution pour m'apporter un énième colis posté par ma trop généreuse Cousinette qui, non contente de m'inonder de stickers d'Alice au Pays des Merveilles, me gâte de ce livre romancé sur la disparition d'Agatha Christie qui me faisait tellement de l’œil.
Mes amis et collègues ont eux aussi été bien trop généreux à l'occasion de mon un-birthday brunch puisqu'il m'ont comblé comme si je changeais de dizaine : un paquet de plusieurs kilos de thé/tisanes et grignotages, une carte cadeau pour un magasin de matériel culinaire et ce super hachoir ET presse à biscuits d'une marque bien connue, que je refusais jusqu'ici de m'offrir par manque de place...
Bref, 26 bougies qui valaient bien la peine d'être soufflées quand même... Surtout que tout ça a correspondu avec un important événement qui se devait bien d'être fêté, mais dont je vous parlerai... dans un autre article d'ici quelques semaines! ;)
Le selfie de Diderot...
RépondreSupprimerTrès appétissant tout ça. Les tartes salées sont très attirantes.
Tu as vu, je suis prêt à accueillir le fantomeeting et son brunch de cloture! Je me suis bien entraîné là!
SupprimerJe ne doute absolument pas de ta capacité à organiser un Fantômeeting de manière très honorable!
SupprimerIl va falloir convaincre tout le petit monde de se déplacer dans ma verte contrée :D
SupprimerMerci pour le voyage, j'ai adoré ce billet ! (comme tous les autres d'ailleurs) Ton blog me ravit à chaque passage !
RépondreSupprimerJe note l'adresse du restaurant et j'irai dès que j'en aurai l'occasion.
Pourrais-tu m'en dire plus sur le hachoir que tu as reçu en cadeau ? J'adore cuisiner. ;)
Bonne journée et à bientôt !
Merci à toi pour ton si gentil commentaire! Je te recommande vraiment ce restaurant, il offre la promesse d'un repas dans une atmosphère unique!
SupprimerJe te dirai dès que j'aurai testé le hachoir, il était en commande lorsque j'ai fait mon brunch et je viens de le recevoir aujourd'hui. J'ai déballé et assemblé mon nouveau jouet avec envie, il me tarde de l'essayer ;)