mardi 30 décembre 2014

Histoires de Dickens illustrées - textes de Mary Sebaq-Montefiore d'après Dickens, illustrations de Barry Ablett.

Usborne Illustrated Stories from Dickens, Usborne publishing, 2009, 2012 - Editions Usborne (traduction de Nathalie Chaput), 2014.

  Une édition de luxe pour ce merveilleux recueil de cinq histoires de Charles Dickens, l'un des plus grands auteurs de tous les temps. On rencontre des dizaines de personnages inoubliables dans ces histoires où se mêlent drame, comédie, tragédie et histoires d'amour, avec pour décor l'Angleterre de la fin du XIXe siècle. Oliver Twist, Les Grandes Espérances, David Copperfield, Le Conte de deux cités et La Maison d'Âpre-Vent ont été adaptés spécialement pour les jeunes lecteurs. Avec une introduction à la vie et l'œuvre de Charles Dickens. Une très belle édition reliée toile avec de nombreuses illustrations couleurs.

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  Après avoir chroniqué Un chant de Noël, je vous convie de nouveau à redécouvrir Dickens tant que la saison des fêtes hivernales s'y prête encore! Je ne crois pas vous avoir déjà parlé de la maison Usborne, éditeur britannique indépendant lancé dans les années 1970, désormais implanté dans de nombreux pays européens ; Son fondateur s'est imposé une réelle mission d'éveil des tous jeunes lecteurs, notamment en leur offrant la possibilité de découvrir des classiques en version abrégée, mais aussi par le biais de livre-objets, ouvrages d'activités et album de coloriages éducatifs. Ludiques et enchanteresses, les publications de chez Usborne sont d'une rare qualité pédagogique et émerveillent autant l'éducateur spécialisé que l'éternel enfant que je suis!

Première édition anglaise du recueil (2009).

  Aussi, à l'occasion des fêtes Usborne a eu l'idée d'offrir aux enfants la possibilité d'appréhender l'univers de Dickens sous une forme simplifiée et abondamment illustrée. Ces versions abrégées d'Oliver Twist, Les Grandes Espérances, David Copperfield, Le Conte de deux cités et La Maison d'Âpre-Vent sont déjà parues initialement en livres uniques puis en ouvrage intégral en Angleterre avant cette première version collector française. L'objet livre en lui-même est une merveille, si bien que je n'ai pu résister longtemps avant de me l'offrir : couverture toilée et pailletée, signet en ruban à l'ancienne... l'apparence et la richesse des matières justifient à elles seules l'achat et sa place dans toute bibliothèque jeunesse qui se respecte!
 Éditions simples des récits, précédemment publiés en Angleterre.

  Si je suis le premier à dénoncer certains textes abrégés des grands classiques (pour la collection Black Moon de chez Hachette, par exemple - une horreur!-), j'admire le travail fait par Usborne qui, plutôt que de vulgariser/simplifier/tronquer l'ouvrage original, propose un nouveau texte de l'histoire, adapté à l'âge du lecteur et rédigé par des auteurs qui ont en haute estime la mission éducative de l'éditeur. Aussi le résultat est-il d'une qualité évidente.


  Les illustrations de Barry Ablett sont d'une douce candeur et d'un trait simple mais plein de fraîcheur : un visuel fantaisiste et soigné qui plonge le lecteur avec délice dans le début de l'ère victorienne et concourt à lui rendre l'oeuvre de Dickens toujours plus accessible. Rue brumeuse, atmosphère gothique propre à l'auteur, maisons bourgeoises capiteuses... tout est restitué sous le coup de crayon naïf mais en même temps appliqué de l'artiste. Un enchantement pour les yeux des petits, comme de leurs parents ou des grands qui ont gardé une âme d'enfant!
Le rêve de Dickens, 1874 : Dickens entouré de ses personnages.

  En bref : Des textes réadaptés à l'âge des jeunes lecteurs, et méticuleusement rédigés pour les ouvrir à la littérature Dickensienne. Ajoutez à cela des illustrations rafraichissantes permettant tout à la fois une réelle plongée dans l'Angleterre de l'époque, et une éditions De Luxe soignée qui en fait un superbe objet-livre, agréable aux yeux comme au toucher. Un petit bijou pour éveiller l'enfant aux classiques de Dickens, ludique et distrayant.


Et pour aller plus loin:

lundi 29 décembre 2014

Un chant de Noël - Charles Dickens.

A Christmas Carol in Prose. Being a Ghost Story of Christmas (puis simplement A Christmas Carol), Chapman & Hall, 1843 - Multiples éditions et rééditions françaises depuis.

  C'est la veille de Noël, les rues sont animées et chacun prépare joyeusement le réveillon. Le vieux Scrooge, avare et solitaire, est furieux. Il refuse l'invitation de son neveu et s'enferme chez lui. C'est alors que le fantôme de son ancien associé lui apparaît, suivi bientôt de trois autres spectres, plus inquiétants les uns que les autres. Scrooge est entraîné malgré lui dans un fabuleux voyage à travers le temps.

Une histoire de fantômes pour Noël...

«J'ai tenté, à travers ce petit livre plein de fantômes, de donner forme à une Idée qui ne doit en aucun cas fâcher mes lecteurs, ni les monter les uns contre les autres, ou contre la saison, ou contre moi-même. Qu'elle hante agréablement leurs maisons, et que personne ne souhaite jamais la faire disparaître.»
Charles Dickens. 

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"Fariboles!"
(Scrooge, à propos des fêtes de Noël)

   Est-il un classique plus approprié en ces périodes hivernales? Ce chant de Noël de Dickens a marqué mon enfance, du temps où j'ai découvert l'adaptation en court-métrage animé Disney avec Picsou dans le rôle de Scrooge! Bien que passionné par cette version tout petit, j'ai eu l'occasion de découvrir la version originale plus tard ; l'appréhender alors comme texte classique sans l'iconographie d'animaux humanoïdes disneyienne me permit de me l'approprier et d'approfondir le message qu'il véhicule, ce qui ne fit que renforcer mon intérêt pour cette œuvre.
  Voilà pourquoi, en ces temps de fêtes de fin d'année, je vous propose de vous replonger dans cette histoire typique de saison, un texte qui fait désormais partie du patrimoine culturel mondial.

La première édition du livre, ainsi que quelques illustrations originales deJ.Leech.

  Célèbre pour avoir restitué dans ses écrits l'enfance miséreuse et les conditions sociales déplorables des rues du Londres victorien, Dickens réutilise de nouveau ces éléments dans Un chant de Noël mais de façon différente, notamment de part l'utilisation du fantastique. La structure et le genre mêmes de cette œuvre en font un récit d'un style avant-gardiste pour l'époque, tout d'abord de part l'exploitation de la thématique de Noël, dont ce livre a depuis contribué à diffuser la carte postale des "Noëls d'antan". A l'époque, pourtant, il s'agit d'un regain naissant dû principalement aux festivités du Noël allemand réintroduites dans la culture britannique par le Prince Albert. Dans son récit, Dickens restitue à merveille cette culture aujourd'hui iconique et idéalisée : sapins décorés, cartes de vœux, cantiques chantés au porte à porte, houx, dinde aux marrons et... pudding, of course!...

Diverses éditions et rééditions françaises.

  Mais aussi vrai que cette fête renforce toujours les inégalités de par le faste surchargé qu'elle déploie, Dickens s'en sert pour montrer à quel point, déjà à l'époque, les milieux sociaux les plus aisés festoient sans considération des strates les moins favorisées. Pire encore, certains des plus riches, désabusés de l'existence, en sont devenus ingrats, à l'image de l'anti-héro Ebenezer Scrooge. Ce vieux grigou plein aux as mais avare et bougon s'est enfermé dans la solitude à force d'en vouloir à la terre entière. A l'évidence, il mérite d'être remis à sa place. Une punition? Non, une seconde chance plutôt, que lui offrent des Esprits des différents Noëls de sa vie, pour l'amener à s'interroger sur ses choix passés et futurs et, peut-être, faire amende honorable...

 *aaah* la scène de la clenche de porte s'animant du specrte de J.Marley! Mon passage préféré! =D

  Avec un talent d'auteur rare, Dickens parvient à réunir au sein d'un seul récit éléments horrifiques et merveilleux sans perdre en route le message d'humanité qu'il veut transmettre au lecteur. Porteur d'une morale, ce conte moderne garde donc en cela le rôle presque "éducatif" des contes traditionnels, et tend à une réelle prise de conscience des vraies valeurs humaines. L’œuvre est complète et fait passer le lecteur par toute une gamme de sentiments :  On rit face à la personnalité détestable mais exagérément comique de Scrooge, puis on frissonne avec les fantômes, avant de s'émouvoir de la misère sociale de certains personnages. Enfin, alors que tout semble perdu, on prend conscience de notre libre-arbitre en même temps que celui du héro et on réalise non sans émotion la leçon d'altruisme et d'espérance véhiculée par ce récit



En bref : A la fois divertissant et quasi-philosophique, ce conte moderne, aujourd'hui classique des fêtes de Noël et du patrimoine culturel international, se veut une œuvre totale. En effet, il mêle habilement éléments sociaux, fantastiques, horrifiques et moraux d'une plume agréable et de qualité rarement égalée!


Et pour aller plus loin...

dimanche 28 décembre 2014

Harry Potter à l'école des Sorciers - J.K.Rowling


Harry Potter and the Philosopher's Stone, Bloomsbury Publishing, 1997 - Éditions Gallimard Jeunesse (traduction de Jean-François Ménard), 1998 - Éditions Folio Junior, multiples éditions et rééditions depuis 1999.



  Le jour de ses onze ans, Harry Potter, un orphelin élevé par un oncle et une tante qui le détestent, voit son existence bouleversée. Un géant vient le chercher pour l’emmener à Poudlard, la célèbre école de sorcellerie où une place l’attend depuis toujours. Voler en balai, jeter des sorts, combattre les trolls : Harry Potter se révèle un sorcier vraiment doué. Mais quel mystère entoure sa naissance et qui est l’effroyable V… le mage dont personne n’ose prononcer le nom ? 


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  "Il va être célèbre, tous les enfants de notre monde vont connaître son nom". Si le professeur McGonagall avait su, le jour où elle a prononcé ces mots, à quel point ils étaient vrais! Car est-il nécessaire de présenter ce désormais classique de la littérature jeunesse? Inutile, me direz-vous, et pourtant, en cette saison hivernale, je ne peux m'empêcher de relire le premier tome de la saga. Peut-être par ce que les films, au départ, sortaient toujours sur les écran pendant les vacances de Noël et y laissaient leur trace indélébile et magique? En tout cas, pour moi, Noël se fête à Poudlard!

 Couvertures de l'édition originale, de la réédition anglaise, et de l'édition américaine.

  Si j'ai découvert le premier Harry Potter à sa sortie à la fin des années 90, je n'ai pas été des fans de la première heure. Il m'a fallu quelque temps pour me distancer de la vague trop publicitaire que l'événement avait déclencher (mais qui, je le précise, était largement méritée!) pour me l'approprier en tant que lecteur. Les années passant, je viens confirmer aujourd'hui ce que tout le monde sait déjà, à savoir à quel point cet ouvrage est un pure bijou du genre, au croisement des codes classiques de la littérature jeunesse fantastique et du renouveau qu'a su apporter une auteure débordante d'imagination.


  On sent d'ailleurs qu'ayant traversé de nombreux évènements personnels douloureux, J.K.Rowling a trouvé à les sublimer et les retranscrire dans son écriture. Elle parvient ainsi à donner naissance à un héro des plus touchants auquel le jeune lecteur pourra s'identifier. Et plus encore lorsqu'on entame sa lecture au même âge qu'Harry, et qu'on suit la série en grandissant au même rythme: on fait corps et âme avec lui, on réinterprète nos expérience, joies et tracas par le filtre du personnage et de l'univers fantastique dans lequel il évolue. Le résultat est d'autant plus réussi que Rowling n'écrit pas comme "une adulte qui s'efforce de s'adresser à des enfants" : tout dans son style respire fraîcheur et spontanéité, restituant par là à merveille l'innocence et l'impétuosité propre à la génération du lectorat (Cette qualité est d'ailleurs merveilleusement bien restituée dans la traduction impeccable de Jean-François Ménard, à applaudir!).

Bien avant l'iconographie générée par les films, une des premières représentations de Poudlard...

  Côté intrigue, Rowling tisse et surbrode une mythologie fantastique qui relève autant de références classiques que d'éléments originaux : tantôt les mythes antiques (centaures et chimères) ou tantôt les contes et légendes du merveilleux (dragons et licornes, farfadets et lutins), quand on ne retrouve pas quelques réminiscences d'ouvrages jeunesses antérieurs (d'Amandine Malabul à l'île de Crâne, en passant par Le secret du quai 13...). Autour de ce squelette, elle créé également tout un univers novateur, où elle réinvente la sorcellerie comme réalité d'une micro-société évoluant secrètement parmi nous, et qui fonctionne avec ses castes et son vocabulaire spécifique. C'est d'ailleurs l'une des autres grande réussites de cet ouvrage : le monde imaginé par J.K.Rowling est d'une telle richesse et déborde d'une telle fantaisie qu'on ne cesse de s'en émerveiller! J'en tiens pour preuve les nombreux articles dérivés officiels ou encore les fanfictions imaginés par la suite et qui ont continué d'élargir cet univers addictif. Car, tous autant que nous sommes, petits ou grands, on veut nous aussi tenter notre aventure à Poudlard.

 Illustrations originales inédite de Mary Grandpré pour la toute première édition.

  Ceux qui découvriront le livre après avoir vu le film seront probablement surpris de la simplicité de l'ouvrage d'origine. En effet, si elle suggère un monde foisonnant de magie, J.KRowling reste très mesurée dans les descriptions et les détails. Évitant ainsi de faire violence à l'imagination de son lecteur, elle lui en donne cependant juste assez pour faire naître chez lui son interprétation de cet univers et ainsi se l'approprier. L'effet est juste magique et on en sort avec des images plein la tête : du tortueux chemin de Traverse aux parties de Quidditch en passant par l'architecture de Poudlard...

 La véritable gare de King's Cross, où le roman de Rowling a inspiré ce clin d’œil architectural...

En bref : Un premier opus magique qui a révolutionné la littérature jeunesse. Harry Potter a l'école des Sorciers, aujourd'hui élevé au rang de classique étudié dans les écoles, a mérité à juste titre le succès rencontré. Un bouillonnement d'émotion, d'imagination et de magie, une œuvre trépidante et foisonnante à redécouvrir à l'infini!



Et pour aller plus loin...

jeudi 25 décembre 2014

Le noeud de la Sorcière - Deborah Harkness

The Book of life (All soul Trilogy #3), Viking Adult, 2014 - Editions Orbit/Calmann Levy, 2014.

  Diana Bishop et Matthew Clairmont reviennent dans le présent pour affronter d’anciens ennemis et de nouveaux dangers. Dans le domaine ancestral des Clairmont à Sept-Tours, la sorcière et le vampire vont retrouver presque tous les protagonistes du Livre perdu des sortilèges – à une exception près. Une terrible menace pèse sur leur avenir, et elle ne se dissipera que s’ils parviennent à récupérer les pages manquantes de l’Ashmole 782. Mais ils ne sont pas les seuls engagés dans cette quête et le temps presse, car la grossesse de Diana arrive à son terme. Des vieux châteaux en laboratoires universitaires, s’appuyant sur des savoirs séculaires aussi bien que sur les sciences modernes, depuis les collines de l’Auvergne jusqu’aux palais vénitiens, Diana et Matthew, décidés à protéger leur amour défendu coûte que coûte, finiront par découvrir le secret extraordinaire que les sorcières ont percé voilà des siècles et des siècles.

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  Attaquer le dernier tome d'une trilogie est toujours terriblement difficile : alors que la fin approche, l'ultime dénouement sera-t-il à la hauteur de l'univers qui nous a tant captivé tout au long de la saga? Le cycle initié par Deborah Harkness avec Le livre perdu des sortilèges nous avait fait découvrir une forme de la bit'lit destinée à un lectorat adulte, érudite et culturellement irréprochable (et pour cause, l'auteure, professeure d'Histoire à l'Université de Californie, avait basé son roman sur ses connaissances des plus véridiques, donnant ainsi un corps indéniable à son intrigue), doublée d'une galerie de personnages complexes et Ô combien réalistes malgré leur essence surnaturelle.

 Couvertures de l'édition originale américaine, de l'édition allemande,
bulgare, et britannique.

  Et cet ultime tome ne fait pas exception à la règle : on aurait pu craindre, qu'après les deux premiers volumes, Deborah Harkness ne tombe cette fois dans la redite (ce qu'elle avait merveilleusement bien évité avec le second opus, renouvelant et enrichissant sa mythologie de façon inattendue en propulsant ses personnages dans le passé élisabéthain de Londres). Cette fois, on retrouve Matthew et Diana (enceinte jusqu'au cou) tout juste là où on les avait quittés à la fin de l'école de la nuit : revenus à notre époque, tous deux doivent mettre la main sur les pages manquantes de l'Ashmole 782, cet antique manuscrit qui les a réunit et qui semble détenir le secret de l'origine des créatures surnaturelles. Plus encore, ce secret révèlerait comment et pourquoi ils sont parvenus à engendrer une descendance (chose pourtant impossible entre un vampire et une sorcière).

 Les noces alchimiques, l'une des pages de l'Ashmole qui détiendrait le secrets des origines de Matthew et Diana.

  Une fois encore, Deborah Harkness nous sert un roman d'une rare richesse culturelle et littéraire, loin de ce que pourrait laisser penser ce genre d'ouvrage. En faisant entrer ses personnages dans une recherche de leurs origines, elle étend les aspects ésotérique, historique, et fantastique de son roman à une nouvelle dimension scientifique inattendue mais qui renforce une fois encore le réalisme de sa trilogie. En parallèle, D.Harkness offre à ses lecteurs un final en apothéose : elle nous emmène une fois encore aux quatre coins du monde ( du Domaine de Sept Tour en Auvergne au lagon de Venise) où l'on croise une dernière fois tous les personnages clefs des deux premiers volumes, en même temps que l'histoire se ponctuent de multiples rebondissements hérités des événements survenus dans le passé et qui influent de façon totalement surprenante sur le présent de nos héros. Multiples rebondissements, d'ailleurs, qui s'imbriquent à merveilles les uns aux autres, comme une machine minutieusement bien huilée, pour mener à un dénouement à grand spectacle qui clôt à merveille cette génialissime saga.

 Un dernier détour à la Bodleian library d'Oxford, entre un arrêt à Old Lodge (la résidence londonienne de Matthew) ou au château de Sept Tours ;
 autant de décors inspirés à l'auteure par les lieux véridiques ci-dessus.


  En bref : Coup de chapeau à Deborah Harkness qui nous ensorcelle en renouvelant une fois encore sa mythologie pour cet ultime tome toujours plus surprenant. Magie, ésotérisme, réalisme et science se mêlent dans une intrigue d'une délicieuse complexité et d'une richesse culturelle et littéraire rares pour un final en apothéose, à la hauteur de la trilogie complète.

Et pour aller plus loin...

mardi 23 décembre 2014

Christmas is coming...



  A peine l'article automnal bouclé qu'il me faut passer aux obligations rédactionnelles de saison : L'annonce des festivités hivernales! Après les inspirations aux teintes glacées de La Reine des Neiges comme thème pour Noël 2013, quelle sera la couleur cette année?


  Pas de doute, tout juste remis de la saga élisabéthaine de Mary Hooper et envouté par les chants de noël médiévaux de Sting ou Loreenna McKennit, ce Noël sera traversé d'un esprit médiéval et marqué sous le sceau d'Elizabeth I!
  Quelle déco? Quelle ambiance? Quelques images qui m'ont inspiré pour cette année, avant de vous dévoiler mon intérieur d'ici quelques semaines... Au programme : pommes d'amour rutilantes perdues dans les branchages, houx écarlate, tentures chaleureuses et capiteuses, décoration cervidées et feu dans la cheminée...


   Plongeons nous au son des luths et des cantiques baroques dans des parfums épicés à la lueur des bougies, laissons nous conter quelques sonnets de Shakespeare et dégustons un repas digne d'une table de fête moyenâgeuse!


  Et pour pousser le vice jusque dans les lectures, quelques ouvrages glanés de-ci de-là pour accomplir jusqu'au bout ce retour dans le temps:




  De beaux moments en perspectives alors en attendant de vous retrouver pour conclure tout cela et papoter bouquins, je vous souhaite de belles Fêtes de fin d'année! =D