dimanche 28 septembre 2025

Un été pour aménager son Terrier...

 

    Voilà qu'on serait presque ponctuel pour le traditionnel billet saisonnier ! Alors que l'Automne vient tout juste de commencer (impossible de ne pas le remarquer : la fracassante humidité ne saurait nous induire en erreur), on est pour la première fois depuis très longtemps à l'heure pour dresser le bilan de cet été – le premier dans notre tout nouveau chez-nous. Ne vous attendez pas à une interminable présentation avant/après, photos à l'appui, des travaux. Tout d'abord parce qu'on n'a pris aucune photo "avant" afin de pouvoir comparer avec "l'après", et ensuite, parce qu'on n'a jamais fait qu'une pièce de plus en deux mois (et sans procrastiner, promis !). Aussi, on va se contenter de partager notre habituel méli-mélo de promenades, de lectures et de cuisine.
 
 
Escapades :


    On ne peut pas dire qu'on ait beaucoup bougé cet été – puisqu'on l'a passé à détapisser, retapisser, poncer, peindre, etc. – et pourtant, on n'a rarement eu autant de photos à archiver. C'est parce qu'au tout début de la saison (mais avant le début des congés) on a eu une courte parenthèse pendant laquelle on a fait deux ou trois sauts de puce ici et là. Jamais de notre propre initiative (il se trouve qu'on devient de plus en plus casanier – oui, PLUS encore qu'avant), car c'était toujours sur invitation d'amis désireux de nous faire sortir de notre retraite.
 


    Parmi nos quelques pérégrinations estivales, il y a eu la visite de la tour du palais des ducs de Bourgogne, à Dijon. Une superbe bâtisse médiévale dont les plus anciennes ailes, de style gothique, ont enchanté nos promenades citadines à l'époque lointaine de nos études (première phase, version post-bac, puis seconde phase il y a cinq ans). Si on avait eu l'occasion de cheminer dans tous les coins et recoins du rez-de-chaussée (et, une fois, pour un rendez-vous, d'accéder aux tristes bureaux du premier étages), jamais on n'avait pu grimper plus haut.
 

    C'est désormais chose faite, avec 316 marches pour accéder à la vue panoramique qu'offre cette superbe tour Philippe Le Bon. La terrasse n'est pas le seul intérêt du lieu, l'escalier en colimaçon, les vieilles pierres et les sculptures d'angle offrant une belle compensation à l'effort nécessaire pour arriver à destination.


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    Un peu plus loin que Dijon, il y a eu une escapade à la capitale pour l'exposition Worth au Petit Palais. Mais qui est donc Worth, me demanderez-vous : un très célèbre (si, si) couturier d'origine britannique, fondateur de la première grande maison de couture parisienne au milieu du XIXe siècle. Si on n'avait pas besoin d'excuse pour aller y faire un tour, on avait, en l’occurrence, une raison on ne peut plus professionnelle – qu'on ne dévoilera pas aujourd'hui, mais peut-être dans deux ou trois ans seulement. Oui, le suspense est à son comble.


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    En fin de période estivale, il y a eu les dernières promenades (outre les 25 km de vélo quotidiens) à l'ombre des arbres, sur ce chemin entre roches et forêts qu'on a découvert il y a quelques mois et qu'on aime à emprunter quand on est en quête de silence. On en a certainement déjà parlé ici et on se rabâche probablement, mais notre cerveau obnubilé par ses intérêts restreints ne peut s'empêcher de penser à Hanging Rock dès qu'on voit de vagues évocations de falaises, comme c'est le cas sur ce circuit. 


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    Une fois passée la rentrée, l'été s'est terminé sur la seule et unique rentrée qui mérite d'être faite : la rentrée littéraire. En vrai, c'est avant tout un concept très commercial, mais il justifie notre désormais traditionnel rendez-vous de mi-septembre : le salon du Livre sur la Place à Nancy, dont on retrouve chaque année avec plaisir les chapiteaux et les tables végétalisées.
 


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Achats, cadeaux, acquisitions : 
 
 
 
    Bien qu'on n'ait toujours pas de bibliothèque pour sortir nos livres des cartons de déménagement, on continue sans honte aucune (ou peut-être avec une vague culpabilisation quand viendra le moment des travaux où il faudra tout déplacer pour refaire des cloisons et monter des étagères) d'acheter encore et encore des nouveaux livres. On a ouvert la saison estivale avec l'acquisition d'une saga qu'on avait à l'époque de sa sortie initiale dévorée en e-book : les Portia Adams adventures, trilogie de romans policiers historiques dans l'héritage de Conan Doyle, lesquels s'étaient terminés sur une fin ouverte déchirante alors que l'autrice avait vu sa maison d'édition fermer boutique. Presque dix ans plus tard, la romancière a fait réimprimer ses livres en auto-édition et a signé un contrat avec un nouvel éditeur pour un quatrième et dernier ouvrage afin de clore son cycle. Si la couverture est loin d'être aussi design que pour les trois premiers opus, on est très content d'avoir pu acquérir en une fois pour notre collection, ce dernier tome et ses trois prédécesseurs en format papier. L'envie de replonger dans l'univers de Portia Adams nous a en effet été soufflé cet été par la série Sherlock and daughter qui vient d'être diffusée sur Prime et qui n'est pas sans présenter quelque ressemblance avec les enquêtes de Portia Adams.
 
 
    Toujours dans le registre des polars et des romans à énigme, on a racheté (parce qu'on est faible) la réédition chez Verso des Incroyables talents de Flavia de Luce, premier tome des enquêtes de l'héroïne du même nom. On est ravi que cette série bénéficie d'une nouvelle sortie, même si on regrette que la machine à marketing la vende sous l'étiquette de cosy mystery (terme fourre-tout utilisé à foison pour vendre, y compris TOUT ce qui n'est PAS du cosy). On est prêt à en découdre personnellement avec les salariés du service de com' pour leur donner un cours sur les genres et les registres littéraires, n'en déplaise à la souveraine publicité. Puisqu'on parle de cosy mystery, le deuxième intégral des Enquêtes d'Etsy Westobrooke a rejoint notre PAL (on n'a toujours pas lu le premier...), ainsi que le dernier Agatha Raisin paru en format poche, avec un tout nouveau visuel généré par AI (la preuve en est du nombre de jambes et de bras de tous ces personnages sur la couverture), qui nous fait regretter les illustrations les moins réussies d'Alice Tait. Enfin, on a acquis plus d'un an après sa sortie initiale le premier tome des Secrets d'Evi Lupin, série de l'ami Fabien Clavel consacré à la fille illégitime du célèbre gentleman cambrioleur. On vous en reparle très bientôt !
 
 
    Dans un tout autre registre, et afin de préparer un projet qui ne verra le jour que dans un an au moins, on a simultanément acquis ces deux romans consacrés à la figure historique de Jeanne Barret, jeune femme du XVIIIe siècle, mais aussi et surtout la première à effectuer le tour du monde à bord d'un navire en se faisant passer pour un homme afin de se consacrer à ses recherches botaniques. On a hâte de redécouvrir cette personnalité méconnue des Lumières à travers ces deux lectures parallèles. 
 
 
    Pour finir, nos quelques acquisitions au Salon du Livre sur la Place : le dernier livre de Pascale Debert (qu'on avait déjà acheté, mais qu'on avait emporté avec nous afin de le faire dédicacer), L'enfant à la tête baissée d'Alexis Salatko (dont le thème de la résilience par la lecture nous touche évidemment), Notre part féroce, de Sophie Pointurier (qui nous faisait de l’œil depuis un moment) et, une découverte totale avec le livre de Clément Camar-Mercier, Le roman de Jeanne et Nathan (on s'est laissé tenter après l'avoir feuilleté et après avoir lu que l'auteur était un spécialiste du théâtre élisabéthain... nos vieilles marottes ne sont jamais loin).
 
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Popotes et casseroles :
 
 
    Comme tous les étés, on a décliné la courgette à toutes les sauces : pas beaucoup d'originalité, que des classiques du Terrier. La quiche épinard menthe feta inspirée d'une recette goûtée il y a longtemps au Loir dans la théière, sa version en flan salé, le clafouti de courgettes au crabe et aux tomates confites mais aussi le célèbre gratin de grand-mère Rabbit à la courgette râpée, à la semoule fine et à l'Emmental. 
 
 

    Parmi les autres délices d'été, il y a eu le clafouti de tomates cerises (du jardin !) au pesto et aux pignons de pin, la salade de pommes de terre, concombre et saumon de Jamie Oliver et, côté sucré, le pudding de brioche perdue aux fruits rouges et les traditionnels muffins énergétiques flocons d'avoine, banane et pépites de chocolat.
 
 
 
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    Voilà pour ce résumé (rapide, on en convient) de ce premier été au Terrier. La pause estivale est passée encore plus vite que d'habitude et elle nous semble déjà loin. Fort heureusement, l'automne apporte avec elle bien d'autres réjouissances, à l'image de l'immanquable Challenge Halloween et des festivités qu'on y associe tous les ans... 
 

 

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