dimanche 16 décembre 2018

A Fall somewhere in Time...



  Vite, vite : les fêtes de Noël approchent à grands pas ! Il est plus que temps de faire notre article récap' de cet Automne, une saison encore une fois perdue dans le cours du temps, au croisement des ambiances. C'est que l'Automne, tout particulièrement, est riche d'une atmosphère quasi-mystique qui en fait malgré ses premiers froids ma saison préférée... Au-delà d'Halloween ou peut-être à cause de ça, cette période de l'année semble enveloppée jusqu'à son terme d'une brume de mystère dont je ne me lasse pas...

  Prêts pour un petit voyage en ma compagnie? C'est parti!

Somewhere in... Somewhere...?


  Commençons par une petite ballade dans un village que j'affectionne particulièrement, qui semble sorti tout droit d'un livre de conte ou d'un vieux roman gothique... Je vous avais déjà présenté un petit bourg coupé du monde et du temps dans mon récap' de l'automne 2016, en voici un autre qui l'égale sur bien des points...




   C'est tout d'abord un ancien pavillon de chasse agrandi sous l'ère napoléonienne qui nous accueille à l'entrée de ce séculaire village construit dans une étroite vallée. Avec ses tourelles effilées et ses larges fenêtres en ogive, on croirait faire face à quelque château de Bavière ayant inspiré les illustrateurs de contes de fées. L'endroit est idéal pour une histoire d'Andersen ou des frères Grimm, et l'on cherche à apercevoir une marâtre ou une bonne fée à travers les voilages...



    La poursuite de la promenade confirme nos suppositions : descendant encore un peu plus dans la vallée, une vaste demeure noble en ruines est entourée d'un moulin et d'un lavoir où l'on verrait aisément une Cendrillon, une gardeuse d'oie, ou la fille du meunier venir laver les draps de la maisonnée... Un pont massif nous tend cependant la main vers d'autres contrées :


  En effet, à peine la tête levée que voilà une villa de pierres écarlates aux pignons hauts et droits que n'auraient pas reniée les Tudors! Serions-nous en Angleterre? On jette un œil à travers la grille : une partie de Cluedo grandeur nature serait fort bien indiquée en cet endroit, et Agatha Christie aurait sans doute choisi ce décor pour un savoureux whodunit... On s'attend presque à voir Tommy et Tuppence Beresford franchir la porte.




  Quelques mètres plus loin, des monstres nous guettent, et cette fontaine nous évoque l'univers d'un autre auteur célèbre de polars à l'ancienne : Conan Doyle. Serions-nous arrivé près de Baskerville Hall, et cette hideuse créature serait-elle la représentation du célèbre chien échappé des Enfers? A moins que nous ne soyons en Gévaudan et que la Bête nous guette...


   Le ciel s'assombrit, l'ambiance se charge de mystère. Voilà qu'apparait au loin un palais comme sorti d'un livre d'Histoire et du temps des Lumières. Aux pieds du château, un cabanon d'inspiration suisse invite à la relaxation au bord de l'étang... L'endroit serait-il hanté par l'esprit de marquises et de philosophes comme on les affectionne au Terrier?


  Impossible d'approcher pour le savoir : à l'entrée du parc princier, ce pavillon fait office de poste de garde. Il ne reste plus qu'à rebrousser chemin, et, sinon percer le mystère de ces lieux si étranges, continuer d'imaginer ce qui se joue derrière les porte closes et les fenêtre obscurcies...


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Somewhere in the fog...

  Mais il n'est nul besoin d'aller loin pour se régaler d'un climat étrange. A deux pas du Terrier, un arboretum s'habille de brume et devient le parfait décor pour une chasse aux sorcières ou une histoire de fantômes...



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Somewhere in the kitchen:

Retrouvé sur le grenier : le batteur à main pour les blancs en neige de grand-mamie!
... Quand on pense qu'avec un engin pareil, de l'huile de coude, et un four à bois sans thermostat, elle savait faire des meringues comme personne...

  Brrh... Après ces ballades fantasmagoriques, retour au Terrier. Là aussi, en cuisine, c'est notre saison préférée : celle des courges et cucurbitacées.


  Revisitons les lasagnes avec cette version végétarienne au potimarron, jeunes pousses et parmesan (une version de lasagnes d'Automne à adopter après celles à la butternut et mozzarella cuisinées il y a deux ans) et retournons à ce qui est devenu un classique en cette saison au Terrier : le poulet vindaloo aux lentilles corail et potiron.


  Après un premier essai pour le repas du dimanche il y a trois ans, j'ai tenté une nouvelle fois le gratin de potimarron et fenouil en modifiant quelques éléments. Il reste une merveilleuse façon de renouveler ces deux ingrédients quand on ne sait plus quoi en faire et qu'on souhaite innover, et il en résulte un plat particulièrement rafraîchissant contrairement à ce qu'on pourrait s'attendre d'un gratin...


  Puisque que nous parlions des repas du dimanche, en voilà un spécial Automne et saveurs sucrées/salées : sauté de dinde au sirop d'érable et kugel de patates douces, carottes et panais ( recette juive également testée et approuvée il y a deux ans), le tout suivi d'un carrot cake, que dis-je : THE carrot cake, inspiré de la recette de la styliste culinaire vintage anglaise Angele Adorée (dont il faut décidément que je présente le livre un jour, une vraie référence en manière de brunch et tea time).



  Côté nouveautés, j'ai pu cuisiner ma première courge buttercup ( je dis bien butterCUP, et pas butterNUT) : ce cousin du potiron de la famille des courges musquées est reconnaissable à sa peau verte et sa chair orange vif, très parfumée. Il avait servi dans ma décoration hantée d'Halloween, le voilà recyclé en gratin au cheddar. Verdict? un régal! Maintenant, il faudra en trouver l'année prochaine, quitte à tanner grand-père Lapin pour en semer dans son jardin. Vint ensuite un crumble salé sans gluten et sans lactose ( je recevais à la maison un auteur allergique, heureusement, le Terrier n'est jamais en reste côté cuisine alternative) avec poulet, courgettes, tomates confites, pesto et croûte biscuitée à base maïs. Et pour finir, la recette vite faite bien faite mais néanmoins très appréciée lorsque les premiers froids se présentent : le feuilletée (ici méga feuilleté) jambon fromage.

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Somewhere in my dressing, cupboards and closets...


  Pour ce qui est des achats, cadeaux et acquisition, débutons avec une merveille : cette veste (cliquer sur l'image pour la voir en grand) retrouvée sur le grenier, probablement centenaire et conçue sur mesure par un tailleur pour un arrière grand-père (on un arrière grand-oncle? Enfin, certainement un arrière-quelque chose...). Une merveille de coupe et de couture, un col gansé, l'ensemble parfaitement ajusté... même pas usée ni mitée, et elle est à ma taille! Autant vous dire qu'après un tour au pressing elle a rejoint ma penderie!


  Le rendez-vous cinématographique Potterien étant devenu une habitude (voir un rituel) avec ma cousine (alias the british countess), la sortie du nouveau volet des Animaux fantastiques était l'occasion de se retrouver autour d'un festival bien à nous, entre culture poudlardienne et anglophile. Je suis revenu avec ces deux mugs anglais à l'image de la reine Elizabeth II, d'époque (l'un datant du couronnement et l'autre du jubilé de 77), et quelques bricoles mises de côté depuis Noël dernier et un voyage en Irlande : un carnet à aquarelle, un journal Poudlard et un anthologie précieusement illustrée d'Oscar Wilde!


  Sorti de ce séjour et inspiré par cette univers de papeterie, j'ai investi dans l'agenda 2019 carte du maraudeur (il viendra remplacer celui 2018 d'Alice in wonderland - vive Moleskine!), des carnets très automnaux (lapin et renard, motifs de feuilles et couleur de rouille) et, comme Noël approche, les étiquettes pour paquets cadeaux ainsi que des cartes de vœux à l'effigie des maison de Poudlard.


  Côté lectures, j'ai reçu le très attendu et dernier (oui, je crois que la série ne sera malheureusement pas poursuivie...) tome des Wells & Wong, suivi de près dans la veine du polar vintage par le tome 1 des Soeurs Mitford, dont on entend beaucoup parler sur les blogs, offert par une amie. Une sortie avec les enfants à une vente de Lire c'est partir a été l'occasion de m'offrir quelques albums pour les fêtes et trois petits romans que je parviendrai bien à caser dans l'année. La sortie de La meilleure des vies de J.K.Rowling en poche (mais néanmoins en très jolie édition cartonnée) le rendait enfin abordable et justifiait plus que jamais l'achat (mais on me l'a offert avant que je n'aille moi-même le chercher, j'aime les gens qui me connaissent si bien!). Je me suis aussi procuré deux romans qui me faisaient de l’œil depuis plus ou moins longtemps : Adèle aux noces de la Reine Margot (Histoire de France et voyage dans le temps, on se demande pourquoi ça m'intéresse, hum...) et Le fabricant de poupée de Cracovie : couverture magnifique et histoire prometteuse mais certainement très triste, prévu pour le challenge Christmas Time. Enfin, je me suis offert la réédition illustrée en couleur et adaptée à la petite enfance d'un de mes romans jeunesse préférée : le premier tome de Madame Pamplemousse, dans une version que je pourrai donc faire découvrir aux petits monstres.


  Je parlais un peu plus haut de ces personnes qui me connaissent si bien me gâtent toujours trop, c'est toujours le cas de Pouchky/Ficelle For Ever, qui m'a offert ce joyeux mélange de thés, sucreries (et pas n'importe lesquelles : des dragées surprises de Bertie Crochu!), et de lapins...


  Et puisque nous parlons de lapin, voici un nouvel ami qui a rejoint mes étagères...

***

  Voilà donc pour cet Automne égaré dans le Temps. Les couleurs chatoyantes du dehors ont laissé la place au bleu givré des premières gelées et l'odeur de la neige se fait tout doucement sentir. Aucun doute, Noël arrive! On se retrouve donc très TRÈS vite pour l'article saisonnier qui annoncera la couleur de ces fêtes de fin d'année 2018 au Terrier. Un indice? Nous recevrons une invitée de marque qui arrivera par la voie des airs, portée par le vent d'Est... 

3 commentaires:

  1. L'automne est également ma saison préférée. Enfin bref, peut-on savoir où se trouve ce joli village ?

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    1. Oui, en Haute Marne, il s'agit d'un village du nom d'Orquevaux. Le castel napoléonien est une maison d' hôtes et le château XVIIIeme une résidence d'artistes. Mais malgré mes recherches je ne connais pas l'Histoire du village et l'origine de ces folies architecturales dans un si petit bourg perdu dans la vallée...

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  2. Merci ! Je suis en Alsace et il nous arrive d'aller quelquefois en Haute Marne. J'essaierai de passer dans ce village une prochaine fois (la maison d'hôtes est une adresse à garder dans mes tablettes).
    Joyeux Noël à toi ! Corinne.

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